Entreprises, comment poursuivre votre veille au cours de l’été ?

Le processus de veille qui s’engage au cours de l’été a ceci de spécifique qu’il s’avère nécessaire alors même que les équipes de veilleurs fonctionnent au ralenti. Comment anticiper cette période estivale ? Voici trois conseils à suivre.

Tout processus de veille digne de ce nom se caractérise par sa récurrence. Pour le dire autrement, une stratégie de veille s’inscrit nécessairement à la fois dans la durée et dans la quotidienneté. Pas un jour sans que des informations ne soient collectées ! Il en va de la bonne assistance aux équipes de l’organisation, à commencer par l’équipe de direction.

En cela, la période estivale que nous abordons actuellement comporte des particularités auxquelles il convient d’apporter des réponses circonstanciées. Car si les collaborateurs – et tout particulièrement les veilleurs – partent en congés, l’actualité poursuit pour sa part la dynamique effrénée qu’on lui connaît – avec tout ce que cela peut comporter d’imprévus, de nouveautés, voire de crises à gérer. Ci-après, trois conseils à suivre pour les veilleurs


Conseil n°1 : anticiper en interne… et aussi en externe

En période estivale, le veilleur se trouve potentiellement confronté à un « effet ciseaux » : esseulé pendant que ses collègues sont partis se reposer. Le voici « aux manettes » face à une déferlante de données et d’informations. Que faire, alors ? Comment s’organiser ? Il convient d’abord et avant tout d’anticiper ces deux mois de juillet et d’août si particuliers, afin de prendre la mesure des demandes internes auxquelles il va s’agir répondre. Le tout premier conseil à adresser aux professionnels de la veille est donc celui-ci : soyez à l’écoute de votre propre organisation. Quels vont-être les besoins de vos collègues des autres directions ? Certaines branches de l’entreprise vont-elles fonctionner de manière ralentie ou être fermées (comme les usines de production, dans le secteur de l’industrie par exemple) ? Voici pour la partie interne. En externe, les veilleurs pourraient consulter les statistiques des années précédentes. Où sont les audiences les plus marquées ? Quels sont les pics ? Ceci afin de mieux s’y préparer.


Conseil n°2 : tirer profit des moments de calme pour se réorganiser

Le second conseil à donner aux veilleurs concerne la structuration de leurs journées. En période estivale, il n’est pas rare que certains jours, voire certaines semaines, soient plus calmes qu’à l’accoutumée. Profitez de ces moments de creux afin de réaliser des travaux de fond. Vous avez ici la possibilité de consolider certains thèmes qui sont chers à votre entreprise et à votre service, de creuser certaines questions demeurées en suspens pendant l’année faute de temps, voire de vous procurer une documentation qui, lorsque la dynamique de travail sera revenue, se révèlera précieuse. 

Au cours de ces journées plus calmes, vous pouvez également engager et mener à son terme un travail de nettoyage de vos bases de données qui, là aussi, vous fera gagner du temps au moment de la reprise d’activité. Vous avez encore la possibilité de vous pencher sur la communication des contenus que vous faites parvenir aux directions et services de votre organisation, en revoyant par exemple la maquette de votre newsletter ou de votre plateforme, la structuration de ses contenus, le rubricage, etc. Chaque année, de nombreuses entreprises profitent de l’été pour revoir leurs outils de communication.


Conseil n°3 : pensez à l’externalisation 

Le troisième et dernier conseil qu’il convient de formuler à l’attention des veilleurs concerne l’externalisation de l’action de veille. Celle-ci peut intervenir dès lors que le roulement au sein de l’organisation se révèle impraticable. Si elle est faite sur la moyenne et la longue durée, cette externalisation peut aussi être réalisée sur une période courte – deux mois par exemple – mais à certaines conditions toutefois. Là encore, l’anticipation est une clé qui permettra de préparer le plus en amont possible cette externalisation. Chaque entreprise dispose de sa culture propre, de ses outils spécifiques, de ses modalités de veille. Dans ce cadre, le prestataire extérieur de veille se doit de se couler dans les moules préexistants. Reprendre une veille complète nécessitera par exemple un minimum de deux jours de cadrage au cours desquels le prestataire s’acculturera avec l’organisation, découvrira de quelle manière les sources sont structurées, comprendra pour quelle raison certains mots clé sont mobilisés. C’est ici le « pourquoi du comment » que le prestataire va s’attacher à découvrir, étant entendu qu’il n’est pas le spécialiste de la fusion des polymères, des propulseurs à propergol solide ni encore de la purification de l’eau… Ceci pour indiquer que tout prestataire extérieur digne de ce nom sera rapidement en mesure, grâce aux échanges avec l’organisation, de saisir les principaux enjeux de tout type d’activité. Les réunions de cadrage sont là pour ajuster les contours de tous les enjeux, mais aussi pour engager une période de « tuilage » au cours de laquelle un travail partagé sera réalisé entre le sous-traitant et l’entreprise donneuse d’ordre. À ce stade, rien ne se fait sans la validation expresse du client.

On l’aura compris, la période estivale peut être riche en consolidation, en réorganisation, en classement, voire en externalisation. Dans tous les cas, le maitre mot qu’il convient de conserver à l’esprit est celui de l’anticipation. Pour le veilleur, celle-ci est l’une des clés qui pourra permette de transformer cette période particulière qu’est l’été en atout pour l’avenir.

Learn More

La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME

Pénuries de matières premières, lenteur des approvisionnements, incertitudes : les PME sont tout particulièrement touchées par les bouleversements actuels. Pour y faire face, la veille stratégique constitue un levier d’action qui peut leur permettre de renouer avec le business.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, la croissance en France est estimée par la Banque de France à 0,2% pour le second trimestre de l’année. De nombreuses problématiques pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie agite à la fois les marchés mondiaux et l’industrie. Dans un contexte post-crise sanitaire marqué par l’essor de nouveaux enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les entreprises semblent de nouveau traversées par une vague d’attentisme. C’est notamment le cas des PME, au sein desquelles la prudence est plus que jamais de mise.


Nos PME ont besoin d’une veille concrète… pour faire du business

Quelle attitude adopter en ces temps de bouleversements sur les marchés mondiaux ? Cette interrogation renvoie de facto à la stratégie même des entreprises, et singulièrement à celle des PME. En l’espèce, toute action de veille relève d’un prérequis. Afin de mieux comprendre les enjeux d’un monde en mouvement, il est impératif de diligenter un travail de veille. Attention toutefois à ne pas se noyer dans des informations générales, vagues, aux accents encyclopédiques : nos PME ont actuellement besoin d’une veille concrète, opérationnelle, individualisée. « Nos petites et moyennes entreprises sont plus que jamais en quête d’une veille qui leur rapportera du business », indiquait récemment Ophélie Olivier-Garnier, responsable à l’Université de Strasbourg du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International après avoir été en contact étroit avec le tissu des PME. Oui, les PME recherchent avant tout à développer leur chiffre d’affaires, et pour cela, il convient de leur apporter de l’information territorialisée, sectorielle, de niche. Il faut que la veille constitue un outil de prospection, pour ne pas dire un levier de croissance. Débusquer de nouveaux prospects, mieux comprendre les dynamiques qui se jouent sur son propre bassin d’emploi ou un bassin d’emploi voisin au mien : voici quelques-unes des actions fines à réaliser. Étant entendu que la croissance d’une entreprise se subdivise en deux : une augmentation du portefeuille clients et un développement du panier moyen de la clientèle.


Externaliser ou internaliser la veille ?

Investir la veille comme stratégie de développement est donc une nécessité pour les PME. Plurielles et précises, ces actions nécessiteront du temps et un investissement certain de la part des organisations. Dès lors se pose la question des modalités. Faut-il effectuer une veille en interne ? Faut-il plutôt externaliser cette veille, en la confiant par exemple à un cabinet spécialisé ?

Sur ce point la réponse appartient à l’organisation elle-même. Tout dépend de ses impératifs stratégiques, du niveau de développement qui est le sien, de la structuration de son organisation interne. Le déploiement d’une veille interne va nécessiter un temps de formation, une acculturation, une montée en compétences techniques indéniables. Le fait de confier la mission à une structure externe permettra de gagner du temps, d’être guidé, de ne pas se noyer dans la masse des informations, de bénéficier de conseils sur-mesure. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien les dirigeants de la PME qui resteront aux manettes. Pour le dire autrement, externaliser la veille ne signifie pas que la réflexion sera menée par d’autres acteurs que les membres du CoDir. Un cabinet de conseil en veille est là pour dégager de la valeur, sélectionner l’information pertinente, poser les bonnes questions. Rien de plus ! Après, c’est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions…

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur partir de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

Learn More

Automatiser le processus de veille avec KB Crawl

Et si vous pouviez gagner en temps et en productivité grâce à l’automatisation de votre processus de veille ?

L’entreprise KB Crawl, l’un des leaders parmi les éditeurs de solutions de veille stratégique, présente la version de 7.5 de sa solution KB Suite composée de trois modules dissociant les différentes étapes du worflow de veille : Crawler, Pilot et Platform. Cette solution suit les trois étapes pour un processus de veille automatisé et une productivité optimisée. Avec KB Crawl, l’automatisation du processus de veille intervient à chaque moment du cycle de l’information, à savoir la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information.

Les technologies de l’automatisation telles que le Machine Learning ou l’Intelligence Artificielle se révèlent très utiles pour le veilleur en optimisant son temps de travail. L’objectif principal de l’automatisation du workflow de la veille est de libérer du temps au veilleur pour qu’il se détache progressivement de ses fonctions à faible valeur ajoutée et qu’il se concentre davantage sur ses missions principales : le traitement et l’analyse de l’information, l’apport d’une plus-value, la création de synthèses ou d’études, l’animation d’une communauté de contributeurs et de lecteurs.


Le module Crawler pour surveiller

Crawler vous permet de surveiller et de collecter tout ce que vous souhaitez, en continu. Le module est dédié aux veilleurs et aux administrateurs et prend en compte toutes les différentes sources jugées pertinentes et accessibles depuis un navigateur web : sites web, newsletter, blogs, forums et groupe de discussion, médias sociaux, bases documentaires… Le module Crawler automatise intégralement la collecte jusqu’à l’étape suivante du processus de veille grâce à la détection des zones de surveillance d’une page web via la fonction d’AutoScrap et la planification des Crawls. 


Le module Pilot pour transformer

Ensuite, Pilot transforme l’information en données à forte valeur ajoutée. L’automatisation sur le traitement de l’information qui provient du Crawler passe par le tri de l’information et la mise en place des tags grâce au Machine Learning. Pilot traite en priorité les informations à forts potentiels qui sont susceptibles d’être diffusées via les livrables. Il classe automatiquement les informations via les requêtes ou le smart tagging, un système de tags intelligent.


Le module Platform pour diffuser

Dans le prolongement de Crawler et de Pilot, le module Platform permet de diffuser la bonne information à chacun, au bon format et au bon moment. Grâce aux fonctionnalités du Pilot telles que la publication automatique des contenus ou la détection des signaux faibles et l’analyse des tendances, KB Crawl automatise intégralement le processus de veille jusqu’à la diffusion et l’analyse de l’information. Toutes les informations publiées par l’équipe de veille sont retranscrites sur la plateforme et mettent à jour les tableaux de bord conçus pour les différentes communautés de lecteurs. La diffusion est aussi normalisée via l’édition automatique de livrables personnalisés, des newsletters par exemple, et le push automatique d’informations sur l’application mobile KB Crawl.

L’intégration de ces 3 étapes du processus de veille est désormais un indispensable pour optimiser la productivité de votre entreprise.  Il faut appréhender cette automatisation comme une aide au veilleur et non comme une machine qui viendrait remplacer le poste de celui-ci, lequel reste bien entendu au cœur du processus de veille. L’humain occupera toujours une place fondamentale pour transformer l’information en réelle valeur ajoutée et promouvoir l’intelligence collective en interne. Grâce à la solution KB Crawl, le veilleur est en capacité de faire des choix qui vont l’aider à ajuster ses objectifs. Il peut notamment choisir un degré d’automatisation de son processus de veille : partielle ou complète.


  • Regardez l’intégralité de notre webinar sur « L’automatisation par l’IA du cycle de la veille grâce à KB Suite » dès maintenant en replay ▶️

Découvrez un aperçu de ce que KB CRAWL offre dans le secteur de la veille avec Eric BERTOLETTI, responsable business développement chez KB CRAWL et avec Martin RENGARD, consultant-formateur en Intelligence Économique chez KB CRAWL.
Learn More

Blog

Ce que la potentielle disparition de Google Analytics pourrait changer dans le monde de la veille 

Le risque que Google Analytics disparaisse en Europe reste probable après que la CNIL ait déclaré l’outil « illégal ». En effet, le non-respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) est ici concerné.


Le 10 février dernier, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) mettait en demeure un gestionnaire d’un site Web français suite à son utilisation de Google Analytics. L’entreprise a désormais un mois pour régulariser ses pratiques sous risque de sanctions et d’une amende à hauteur de 4% de son chiffre d’affaires.

Depuis, d’autres procédures de mises en demeure ont été engagées par la CNIL à l’encontre de certains gestionnaires de sites utilisant aussi Google Analytics. La CNIL appuie sa décision sur l’arrêt dit « Schrems II » du 16 juillet 2020, qui rend potentiellement problématique au regard du droit européen tout transfert de données personnelles de l’Europe vers les grands fournisseurs de « cloud » aux Etats-Unis. La protection des données personnelles telle qu’encadrée par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est ici au cœur du contentieux.

Il convient ici de rappeler que la CNIL et ses homologues européens avaient déjà été saisis par le passé par l’association My Privacy Is None of Your Business (NOYB). En France, les données personnelles d’internautes des sites Internet de Sephora, Auchan ou Décathlon auraient été transmises aux services américains via Google Analytics. Ainsi, NOYB a déposé au total 101 plaintes, dont trois concernent les entreprises françaises. Le consentement des internautes avait pourtant été obtenu via l’acceptation des cookies mais il resterait tout de même illégal au vu du RGPD.

Ces attaques ont de quoi mettre en danger la pérennité de Google Analytics en Europe. L’utilisation de cet outil est pourtant extrêmement répandue au sein des entreprises, particulièrement dans le domaine du marketing. Il est le principal dispositif adopté pour les veilles concurrentielles et la web analyse qui sont aujourd’hui indispensables pour les équipes managériales et de direction. TPE de niche, PME, ETI, grands groupes… Toutes les entreprises sont concernées, quels que soient leur taille ou leur domaine.

La probable disparition de Google Analytics aurait d’importantes conséquences sur les données et les entreprises elles-mêmes. D’une part, un impact économique : un grand nombre d’entreprises utilisent cet outil gratuitement et n’ont pas anticipé l’utilisation d’outils payants même si des outils gratuits sont également à leur disposition. D’autre part, un impact sur l’organisation interne : de nombreuses entreprises avaient l’habitude de travailler avec ce service et ont développé des process et une confiance envers celui-ci grâce à son utilisation régulière. Les usages et la structuration de leur veille pourraient s’en trouver modifiés, posant notamment des interrogations en termes d’analyse comparative de données. Comment comparer efficacement et rapidement des rapports émis par deux outils différents, construits différemment et ne disposant pas toujours des mêmes indicateurs? De nombreuses entreprises avaient déjà été bousculées ces derniers mois par la disparition de Facebook Analytics ou simplement de l’indicateur du taux de rebond dans Google Analytics 4. Nous pouvons donc présager de grands bouleversements pour le métier de veilleur si Google Analytics tout entier venait à disparaître de nos entreprises.

La montée en puissance du marketing et de la communication digitale impose désormais aux entreprises des veilles hebdomadaires, voire quotidiennes. La réunion de données clients sur les produits, les concurrents, le marché général et le contexte macro-économique en un seul outil permet un gain de temps considérable pour les veilles concurrentielles. La mesure de ces données ne peut plus être négligée : elle fait pleinement partie du quotidien des équipes stratégiques.

Est-ce pour autant la « fin du monde » ? Certes non. Rassurez-vous, pour maintenir des veilles complètes, il existe de nombreuses alternatives en capacité de répondre aux besoins de votre entreprise, qu’elles soient gratuites ou payantes. Si le géant américain venait à être interdit d’utilisation au sein des entreprises européennes, sa disparition ferait place à des entreprises spécialisées dans la veille, assurant un suivi tout aussi complet pour vos veilleurs.

Learn More

TRANSPORT ET LOGISTIQUE : COMMENT STEF OPTIMISE SA STRATÉGIE DE VEILLE AVEC KB SUITE

Pure player de la supply chain alimentaire, STEF a opté pour KB Suite en 2019, la solution de veille stratégique de KB Crawl SAS. Chronique d’un déploiement réussi.

Le rôle de la veille chez STEF

Leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée (-25°C à +15°C), le Groupe STEF a pour mission d’approvisionner les populations en produits alimentaires depuis plus de 100 ans. Présent dans 8 pays européens, STEF compte 19 000 collaborateurs répartis sur 250 sites et a réalisé un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros en 2020.

Face à l’évolution récente des modes de consommation et à la transformation des canaux de distribution, STEF œuvre pour proposer une supply chain agile et connectée, adaptée aux nouveaux besoins de ses clients, qu’il s’agisse d’industriels, de restaurateurs ou de distributeurs. Ses solutions doivent s’inscrire dans le respect des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux et prendre en compte les évolutions réglementaires.

Dans cet environnement mouvant, le rôle quotidien de la cellule de veille est de rester à l’affût des changements extérieurs à l’entreprise susceptibles de l’impacter et d’attirer l’attention sur ces transformations. Historiquement chez STEF, cette veille marché est rattachée aux fonctions marketing et destinée aux fonctions commerciales, supports et décisionnelles de l’entreprise.

Une solution qui doit répondre à de nouveaux besoins

En 2019, STEF entame une refonte de son système de veille et décide de l’internaliser. Une enquête réalisée auprès des collaborateurs, lecteurs comme veilleurs, aide à déterminer les fonctionnalités attendues. Il en ressort que le futur outil doit permettre de consulter l’information en mobilité, sur Smartphone notamment. La possibilité de réaliser une veille autonome et différenciée par pays, est également indispensable. En outre, les axes de veille sont multisectoriels, portant aussi bien sur l’agroalimentaire que la supply chain, et peuvent évoluer rapidement avec la conjoncture.

Il faut donc un outil agile, multilingue et modulaire, relativement intuitif pour faciliter son adoption.  D’un point de vue technique, il ne faut pas être contraint par un bouquet de sources pré-paramétrées.  Après étude du marché, STEF choisit KB Suite.

Le déploiement de KB Crawl Suite chez STEF

Pour valider ce choix, un PoC[1] de trois mois est lancé fin septembre 2019. La forte implication des équipes de STEF et de KB Crawl pour parvenir à un résultat concluant en un temps record, conduit à la contractualisation de la solution pour deux ans à la fin de l’année 2019. S’en suivent quatre mois de configuration technique de l’outil pour un déploiement prévu au printemps 2020.

Hasard du calendrier, le confinement intervient à cette période. Contre toutes attentes, il se révèle être un formidable accélérateur. D’une part, il offre de la disponibilité pour mobiliser les énergies de la cellule de veille juste avant le lancement. D’autre part, le caractère inédit de cette situation et ses conséquences comme la désorganisation des circuits de distribution alimentaire, renforcent le besoin d’information et de compréhension des collaborateurs. L’initiative est donc très bien accueillie.

Presque deux ans plus tard, le projet se poursuit et sert désormais d’autres directions comme la Direction de l’innovation. Un sondage auprès des lecteurs affiche 96% d’opinions favorables ce qui a conduit au renouvellement du contrat.

[1] Proof of Concept, réalisation sur un périmètre restreint qui a valeur de test.

STEF : stef.com/

Learn More

2022 : vers un essor des actions de veille dans les organisations

L’année 2022 qui se présente à nous sera celle de la multiplication des actions de veille, dans un contexte marqué à la fois par la crise sanitaire et les élections présidentielles. Cette nouvelle année pourrait également voir les demandes de veille se segmenter. Explications.

En ce début d’année 2022, il est utile de se projeter vers ce qui nous attend en conservant un regard dans le rétroviseur. C’est en effet en grande partie sur la foi des dynamiques identifiées au cours des derniers mois que nous sommes en mesure de nous projeter vers les enjeux qui nous attendent dans les mois à venir.

 

La veille : une action de plus en plus mobilisée

La première de ces dynamiques est bien sûr liée à un élément d’ordre contextuel que nous connaissons bien. La pandémie qui touche l’ensemble des organisations depuis bientôt deux années porte en effet en elle des tendances de fond. Parce qu’elle est synonyme d’incertitudes, mais aussi parce qu’elle amène les organisations à naviguer à vue, la crise oblige à certaines décisions stratégiques. Nous avons ainsi pu noter, ces derniers mois, une nette recrudescence des observatoires. Certains secteurs sont en tension, à l’image de la gestion de patrimoine. Pendant longtemps, les professionnels du Real Estate réalisaient la veille à la main, sur Internet, en recherche de contacts… Ils font de plus en plus appel à des outils dédiés, automatisés, rapides. Pour de nombreuses entreprises, les stratégies appelées à se déployer le seront en lien avec le plan de relance de l’Etat, dont les montants sont importants (100 milliards d’euros, dont 40 milliards mobilisés par l’UE). Les dossiers doivent être bien consolidés pour avoir la possibilité d’aboutir, et il faut pour cela bien connaître son marché, ses concurrents, l’état de l’art…

 

Un durcissement des actions de veille

L’autre tendance attendue en 2022 sera celle d’un durcissement de l’ensemble des actions de veille – et ce de manière transverse. La dynamique ici à l’œuvre est liée à un autre élément du contexte dans lequel nous évoluerons pendant cette année : les élections présidentielles et leurs conséquences. De nombreuses organisations, dans des secteurs aussi divers que l’énergie, la construction, les banques et les assurances, vont surveiller tout à la fois les projets des candidats à l’élection et les décisions qui seront engagées par le nouveau gouvernement à partir de l’été prochain. Veille spécialisée, veille pour les dirigeants, veille restreinte sur des sujets de niche sont attendues… Et comme toujours des changements sont à prévoir, par exemple en lien avec les lois dédiées aux financements spécifiques. Sans parler des organismes de tourisme, qui vont devoir continuer d’anticiper au mieux les dynamiques de consommation des Français comme des étrangers.

 

Compléments aux services existants et traitement segmenté

Ces divers éléments devraient contribuer à consolider une tendance déjà observée en 2021 : celle de compléments aux services de veille existants au sein des organisations. Il s’agit ici d’agréger aux outils de veille opérationnels des outils spécifiques, adaptés aux usages des différents services et directions. Ces demandes témoignent d’abord du fait que la veille continue de se déployer au sein des entreprises et des structures publiques, touchant des services de plus en plus nombreux – mais aussi de plus en plus variés. Pour les éditeurs de veille, il est devenu impératif de fédérer un ensemble de départements au sein d’un même outil. Alors que nous parlons de plus en plus de veille collaborative (à juste titre), il faut donc aussi considérer que le marché de la veille se segmente, se ramifie et se précise au sein des organisations. Dans un tel contexte, il convient tout à la fois de bien distinguer les différentes veilles qui s’opèrent au cœur des entreprises et de favoriser de plus en plus la dimension collaborative.

Ces deux aspects relèvent des tendances à surveiller en 2022 ; ils sont également des éléments de différenciation pour les éditeurs qui auront à répondre à ces demandes nouvelles.

Learn More

Un bilan 2021 : la veille, un impératif pour de plus en plus d’organisations

Quel bilan peut-on tirer de cette année 2021 qui s’achève ? La vision « à dires d’experts » que nous avons est celle d’un monde au sein duquel les entreprises sont de plus en plus sensibles à la mise en place d’une stratégie de veille consolidée. Le tout sur fond d’évolution technologique de nos systèmes de veille.

En cette fin d’année 2021, si nous nous plions au traditionnel exercice consistant à prendre un peu de hauteur et de recul, nous remarquons combien notre monde a profondément changé. Et ce n’est pas rien de le dire.

Au cours de ces 12 derniers mois, nous avons pris collectivement conscience d’une chose : l’accident de mars 2020, avec la pandémie mondiale du Covid-19, est irréversible et durable. Pour l’exprimer autrement, nous avons longtemps pu penser que la pandémie allait constituer une simple parenthèse, et que nous allions finir par retrouver notre environnement professionnel et personnel tel que nous l’avions quitté… En 2021, les à-coups pandémiques successifs nous ont appris à vivre avec la pandémie. Nous savons désormais que nous allons devoir continuer de composer en permanence avec l’incertitude…

 

La veille : un impératif pour de plus en plus d’organisations

 

Cette incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction prendre ? Quel cap ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Nous avions déjà pu noter, ces dernières années, une tendance à la création d’observatoires – notamment dans les syndicats professionnels – et donc de la veille. Celle-ci s’est donc précisée, allant jusqu’à toucher certaines structures publiques et parapubliques en charge d’orienter l’investissement industriel à l’échelle nationale… De leur côté, les PME-PMI ont, pour certaines d’entre elles, initié un processus de veille. Responsabilisation des équipes, définition des champs à surveiller, réflexions à nourrir au sein des lignes managériales ou des comités de direction : il a fallu mettre en place une démarche nouvelle. Quant aux grands groupes, ils ont consolidé en 2021 leur approche. L’adage selon lequel « manager, c’est prévoir » y était déjà largement appliqué, ce qui s’est traduit parfois par des refontes de fond de leurs systèmes de veille.

 

Un fort niveau de reconduction des contrats de veille

 

C’est là l’une des tendances que nous avons pu observer au cours des 12 derniers mois : en tant qu’éditeur de solutions de veille, nous avons vu venir à nous des clients qui étaient déjà équipés, mais qui souhaitaient franchir de nouveaux paliers. Nous avons ainsi observé que le taux de reconduction des contrats se situait à un niveau très élevé, de l’ordre de 98%. Cela signifie que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations. Les demandes ont également franchi un cap en termes d’exigence.

Cette dynamique se développe dans le contexte que l’on sait, singulièrement plus marqué par la digitalisation, le télétravail et donc l’absence d’interactions physiques. Les contacts interpersonnels que nous avons avec nos clients, mais également avec nos prospects, ont ainsi évolué. En 2021, nous nous sommes adaptés en multipliant les visioconférences. Les clients avec lesquels nous démarrions une relation commerciale ont, de leur côté, mis en place des procédures nouvelles. Appels d’offres et cahiers des charges se sont ainsi multipliés, comme pour réassurer la relation et le service rendu en l’absence de « présentiel ». De chaque côté, il s’est agi de compenser ce que la relation humaine permettait de fiabiliser avant la pandémie.

Ces différentes évolutions n’ont pas été sans conséquence sur l’évolution technologique de la veille. Le fait que de plus en plus d’organisations souhaitent faire évoluer un processus de veille déjà existant oblige désormais les éditeurs de solutions à faciliter l’articulation entre des outils très différents. De notre côté, il s’est agi de mobiliser notre cellule innovation, y compris pour nous protéger et protéger nos clients. Car 2021 a également été une année pleine en termes de risques cyber, avec une augmentation importante des attaques. Étant propriétaires de notre infrastructure technique, nous avons été très attentifs à cet aspect, multiplié les tests de pénétration et la mise en place de barrières matérielles et logicielles. Nos clients ne peuvent avoir confiance en nous que s’ils se sentent protégés. Nul doute que l’année 2022 qui s’annonce contribuera à consolider un peu plus encore ces tendances.

Learn More