Un jour un métier

Un jour un métier

Eric BERTOLETTI, 49 ans travaille chez KB Crawl depuis 2009 où il a commencé en tant qu’Ingénieur d’Affaires puis a accéder au poste de Responsable Business Développement. 


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac ES, j’ai intégré une école de Commerce Européenne  INSEEC jusqu’au Master 1. »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Je suis commercial depuis 1997, d’abord auprès d’éditeurs de solutions de Business Intelligence (Business Objects, Brio Software…), j’ai ensuite évolué vers des éditeurs de solution de Compétitive Intelligence (solutions de veille web). Avant d’arriver chez KB Crawl (en 2009) j’évoluais comme Ingénieur d’Affaires chez un autre éditeur de solutions de veille. Je « navigue » donc dans le secteur de la veille stratégique depuis 2005. »


Pourquoi KB Crawl ?

« J’ai fait le choix de rejoindre KB Crawl par goût du challenge. En effet, mon recrutement chez KB Crawl faisait écho à la volonté affichée de la société, d’accélérer son développement commercial. Ma connaissance des solutions de veille en SaaS était un réel plus pour KB Crawl qui souhaitait à l’époque passer d’une solution monoposte à une solution SaaS. Enfin, le fait de rejoindre une petite structure affichant de réelles ambitions de croissance correspondait parfaitement aux types de structures avec lesquelles j’ai envie d’évoluer. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable Business Développement ?

« En tant que Responsable du Business Développement, j’ai pour mission première d’accroitre le chiffre d’affaires global de l’entreprise, notamment par l’acquisition de nouveaux clients. Ceci inclut les activités suivantes : 

  • Communication marketing multicanale (mailing, publication sur les media sociaux, salons, conférences etc.)
  • Prospection / Prises de contact
  • Rendez-vous de présentation
  • Propositions / négociations
  • Accompagnement des clients (suivi et conseil)

Depuis 2021, j’ajoute à cela le management commercial puisque l’équipe s’enrichit de nouveaux commerciaux pour accompagner la croissance affichée par KB Crawl. »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable Business Développement ?

« Tout me plait !! (heureusement). Cependant, je trouve particulièrement gratifiant de proposer LA solution adaptée aux besoins d’un client, celle qui va conduire au démarrage d’une collaboration bénéfique pour les deux parties. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable Business Développement ?

« Il n’y a pas de journée type, et c’est bien là toute la richesse de ma fonction. Certains jours seront consacrés à des réponses à appels d’offres, d’autres à de la prospection, certains pour des rendez-vous en ligne ou en présentiel, ou encore les nombreux échanges que je peux avoir avec mes prospects et clients pour répondre à leurs enjeux autour de la veille stratégique. L’imprévu et la variété sont ce qui caractérise le mieux mes missions. »


Quels sont les qualités d’un Ingénieur d’affaires chez KB Crawl ?

« Avant tout, et parce que KB Crawl reste une entreprise à taille humaine, il faut être autonome. Un goût pour les nouvelles technologies en général et les technologies du web en particulier est indispensable. Mais surtout, il faut intégrer la philosophie de KB Crawl qui consiste à ne pas voir nos prospects et clients comme des futures clients ou clients existants, mais plutôt comme des partenaires que l’on a envie d’accompagner. L’ingénieur commercial chez KB Crawl est surtout dans un rôle de conseil et de proximité. »

Learn More

Mise en place d’une cellule de veille au sein de l’entreprise : trois actions à consolider

La mise en place d’une cellule de veille au sein d’une organisation se construit et se pense dans la durée. Ci-après, trois champs sur lesquels il convient d’avoir une action dynamique : la réflexion en amont, la bonne transmission de l’information et la gestion en interne de la communauté des veilleurs.

De plus en plus d’organisations de toutes tailles, publiques comme privées ,déploient actuellement une cellule de veille en leur sein. Dans un contexte complexe et connaissant de multiples évolutions (télétravail, digitalisation…), nous observons que des recrutements sont en cours, qu’il s’agisse d’un salarié à plein temps, d’un alternant, voire dans certains cas d’un stagiaire. Quelle que soit la nature de la mission qui a été confiée à ces derniers (veille concurrentielleveille stratégiqueveille juridiqueintelligence économique…), les nouveaux venus vont se retrouver confrontés à un défi : structurer une réflexion collective. Pour ce faire, trois défis se doivent d’être relevés, pour ne pas dire trois murs porteurs à bâtir.


Mettre en place une réflexion en amont

Le déploiement d’une réflexion amont est le premier impératif à consolider. Il s’agit en effet de définir avec le maximum de rigueur possible les enjeux qui sont sous-tendus par le déploiement du projet de veille. Identification des objectifs et des besoins, délimitation du territoire à investiguer… Il faut ici prendre du recul avec ce qui doit être fait. Il s’agit également de mettre en place certains indicateurs de performance (KPIs : Key Performance Indicators).

Dès cette phase amont, il convient de prendre en compte une autre dimension, organisationnelle celle-ci : le profil par essence inadapté du veilleur. Un stagiaire, un alternant – voire un veilleur junior – ne disposent en effet pas d’un poids suffisant au sein de l’organisation pour y promouvoir la veille. Sachant cela, il est important d’identifier au plus tôt un collègue sponsor qui portera la démarche. Celui-ci sera l’ambassadeur de la veille dont il assurera la promotion. Il fera du lobbying interne, pourra participer à des réunions stratégiques, voire dans certains cas à des CoDir au sein desquels il pourra valoriser tout à la fois le projet et ses résultats.


Faire savoir : bien communiquer l’information

Second défi ou pilier de la démarche : faire savoir. Cela signifie tout d’abord qu’il convient de se faire connaître, de bien communiquer sur ce qu’est la veille. Quelle est votre mission ? En quoi consiste-t-elle ? Pour quelle(s) raison(s) se révèle-t-elle stratégique, à la fois pour l’organisation mais aussi pour chacun de vos interlocuteurs ? Ces questions doivent être en permanence abordées par le veilleur nouveau venu.

Celui-ci doit également effectuer un travail spécifique dès lors que l’information a été collectée et que la veille commence à être opérationnelle. Il est ici important de transmettre l’information de manière synthétique, en la résumant en un minimum de mots aux destinataires. Si un mail d’envoi est trop long, il risque de lasser son lecteur, lequel se détournera à plus ou moins brève échéance de la veille. Soyez donc concis dans vos messages, et apportez en parallèle des commentaires internes sur l’information transmise. Ces commentaires apporteront une valeur ajoutée aux données délivrées, lesquelles devront être données de manière brute, c’est-à-dire telles qu’elles se présentent sur leur source d’origine.

Envoyez également l’information sur tous les supports de diffusion dont vous disposez – mails, réseaux sociaux internes, newsletter interne, plateforme… – afin de répondre au mieux aux habitudes des lecteurs. Certains liront la newsletter, d’autres leurs mails… 


Gérer : animer la communauté

Troisième défi à relever : la gestion de votre communauté, voire de vos communautés – car il faut souvent en mobiliser plusieurs. En l’absence de promotion interne, il est important que vous réfléchissiez à l’animation de celles et ceux qui auront intérêt à lire votre veille d’intelligence économique. Qui sont-ils ? Constituez une mailing list que vous interrogerez et remettrez à jour régulièrement.

Afin de fidéliser au mieux ces communautés, il est majeur que vous suiviez de la manière la plus rigoureuse possible les informations collectées. La création de plans d’exécution opérationnels vous permettra de suivre l’information dans la durée. L’envoi de ces plans aux différentes communautés que vous animez permettra progressivement de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.

Enfin, il s’agit pour toute organisation de préparer « l’après », à savoir le départ programmé du stagiaire ou de l’alternant en charge de la veille. Il faut ici prévoir une approche d’inclusion, en créant par exemple des guidelines (outils, process…) qui permettront d’assurer le transfert de compétences et ainsi d’assurer la survie du projet.

C’est à ce prix que la veille sera identifiée comme une ressource pleine et entière pour les différents acteurs de l’entreprise. À ce prix également qu’une intelligence collective pourra être déployée au cœur de l’organisation afin qu’une autre étape, plus collaborative celle-ci, puisse prendre corps.

Learn More

Transformation digitale : les impacts sur le métier de veilleur

La transformation digitale impacte les veilleurs. Désormais, ceux-ci doivent développer de nouvelles compétences pour pallier la numérisation de leurs outils de travail.


Pourquoi traiter la surinformation ?

Lorsque l’on parle de transformation digitale on pense à l’avènement du Big Data et aux conséquences de la surinformation pour les veilleurs. Elle les rend de moins en moins aptes à distinguer l’essentiel de l’accessoire, ce qui suppose de nouveaux outils techniques de veille pour les comprendre et en tirer du sens. Et si à ses débuts l’immense profusion d’informations faisait penser que seuls des professionnels expérimentés pouvaient procéder à des recherches efficaces et rentables, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. En cause, la banalisation et la simplification des technologies de l’information, ainsi que la multiplication des outils destinés au grand public, qui font que tout collaborateur acquiert peu à peu ses propres compétences en matière de veille. Grâce à la transformation digitale chacun devient de plus en plus autonome, mettant en péril la fonction première du métier de veilleur. Cependant, l’information reste surabondante et les utilisateurs sont souvent dépassés. Les cadres consacrent ainsi aujourd’hui plus de 25 % de leur temps à chercher de l’information. Les algorithmes, qui fondent l’intelligence artificielle, permettent également aux veilleurs dans la crise moderne de l’infobésité de traiter des masses d’informations, leur permettant aussi de pouvoir faire des agrégats et retrouver des tendances et les signaux faibles.


Révolution numérique : de nouveaux outils techniques de veille professionnelle à maitriser

L’impact de la transformation digitale porte également sur les outils techniques de veille pour les professionnels et notamment sur les équipements avec lesquels travaillent les veilleurs et les autres professionnels de l’information. On pourrait penser que leurs compétences traditionnelles s’en voient de plus en plus menacées : ces derniers doivent régulièrement justifier de leur « utilité » face aux plateformes, et apporter une véritable valeur ajoutée par leur travail, qui s’apparente aujourd’hui le plus souvent à la simple maîtrise de ces outils. Car à minima, écran oblige, il faut savoir user d’interfaces, de systèmes de commandes, d’outils de visualisation. Dans l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de transition digitale, on précise que sans chercher à devenir un expert, il est bon de comprendre les mécanismes de base qui tournent autour du Web et des données. Ces nouveaux outils techniques de veille plus performants leur permettent de faciliter fortement leur collecte d’information et de gagner du temps sur la diffusion grâce à l’industrialisation du processus de veille au sein de leur département ou entreprise.


Veilleurs et transformation digitale : quelles nouvelles compétences appréhender ? 

La transformation digitale des entreprises n’implique pas uniquement le développement de compétences techniques relatives à la maîtrise des nouveaux outils chez les veilleurs : elle engage également des compétences fonctionnelles dues à l’évolution de leur métier. La digitalisation a juste facilité les étapes, le travail, la mise en œuvre du métier. On se concentre maintenant sur la vraie valeur ajoutée du veilleur : l’analyse. Celui-ci doit donc disposer d’une bonne culture informationnelle pour apporter un input aux résultats obtenus par le biais des outils digitaux. Le veilleur doit également développer des compétences en gestion de projet. On assiste en effet de plus en plus à une veille collaborative, plus efficace, qui s’intègre directement dans les réflexions et les projets. Aujourd’hui, le veilleur n’est plus uniquement dans la communication, comme il pouvait l’être avant où il se contentait d’écrire des articles. Aujourd’hui, il possède un rôle d’accompagnement dans les projets, qui revêt un aspect beaucoup plus opérationnel que le rôle traditionnel qu’il possédait jusqu’à maintenant. Les veilleurs doivent également développer des aptitudes au changement, notamment la capacité à s’approprier les innovations et à prendre leur place dans des organisations en mouvement.


Transformation digitale : vers un travail collaboratif ?

La digitalisation des entreprises aura donc permis d’un côté de faciliter le travail des veilleurs grâce notamment aux nouveaux outils techniques de veille et l’accès à un nombre de sources devenu exponentiel. Elle permet aux professionnels de la veille de dégager du temps pour analyser les données collectées et de travailler de manière plus transverse. L’évolution naturelle de cette situation se trouve alors dans un travail collaboratif autour de la recherche et du partage d’information.

Learn More

Safer Internet Day

Les données : un actif essentiel qu’il faut savoir constituer mais aussi protéger

Les données sont devenues l’un des actifs les plus précieux de l’entreprise. Il peut s’agir de données internes relatives à la marche de l’entreprise, à son personnel, à ses procédés, à ses secrets de fabrication, à ses relations contractuelles avec des tiers, etc. Mais il s’agit de plus en plus de données sur l’environnement dans lequel l’entreprise évolue ou aspire à se développer : contexte concurrentiel, normatif, réglementaire, technologique, etc.

La possession au bon moment de données pertinentes est un élément clé du succès des entreprises. C’est un élément différentiateur au même titre que le savoir-faire, l’équipement industriel, le réseau commercial, la puissance financière. Il existe pour cela des outils, qui sont de plus en plus utilisés, pour assister les entreprises dans l’identification et la collecte des informations qui leur sont utiles. Ce sont les outils de veille qui, dans le respect de la réglementation et de la propriété intellectuelle de chacun, sont capables d’aller rechercher de façon automatisée l’information utile à l’entreprise au sein de medias de plus en plus en plus diversifiés : sites Internet et réseaux sociaux, articles, vidéos, podcasts, etc.

Il existe également des outils d’analyse et de synthèse de ces données. Le Big Data reste à la mode mais l’infobésité menace et il faut savoir choisir des outils d’analyse, de tri et de synthèse pour in fine être en mesure de proposer aux décideurs l’information qui leur est réellement utile.

Les entreprises, grandes ou petites, sont donc amenées à mettre en place des chaînes de collecte, de traitement et de valorisation des données qui leur permettront d’atteindre le stade du « Management by data »[1]. Mais c’est ici que la menace se fait jour : celle des cyber-attaques. La cybersécurité n’est plus désormais la seule préoccupation des gestionnaires de systèmes d’information (les IT), elle interpelle toute l’entreprise et en particulier la partie opérationnelle, celle des équipements et du procédé (les OT). Une cyber-attaque réussie peut conduire à la mise hors service de stations de travail ou de calculateurs mais c’est aussi de plus en plus souvent la perturbation ou l’arrêt de l’activité industrielle. La banalisation des équipements, l’intégration de plus en plus poussée entre le niveau IT et le niveau OT, le développement des connexions à distance, par l’Internet notamment, expliquent l’explosion des cyber-attaques qui ont pris des formes de plus en plus variées. Aujourd’hui les attaques en rançongiciels font légion : pour les attaquants, ce sont les plus rentables car elles n’exigent qu’un assez faible niveau de technicité pour être conçues et mises en œuvre et peuvent couvrir un spectre large de victimes potentielles.  Mais il en existe bien d’autres : les attaques en déni de service qui inondent la victime d’un flux de message qui saturent ses capacités de traitement et de communication, l’attaque de l’abreuvoir qui détournent un visiteur d’un site Web vers un site malveillant, la prise de contrôle pure et simple d’un procédé par un opérateur distant, etc. Le premier réflexe doit être de surveiller et protéger les accès et plus généralement de mettre ses installations en conformité avec la norme internationale qui fait désormais autorité l’ISA/IEC 62443. Il faut protéger son procédé, mais il faut aussi protéger ses données et en particulier s’assurer que le professionnel – auquel on a pu confier la responsabilité de fournir un service de veille et par conséquent de collecter, traiter, stocker et mettre à disposition des données qui constituent le fluide vital de l’entreprise – a pris le maximum de précautions pour assurer l’intégrité et la non-divulgation de ces données.

Ce professionnel propose généralement un service en mode SaaS à partir d’un centre de données  qu’il exploite en propre ou qu’il loue auprès d’un fournisseur d’infonuagique. C’est là que doit s’engager un dialogue entre l’exploitant et ses clients. On s’intéressera tout d’abord à la localisation physique des données. Sans faire preuve de paranoïa, on privilégiera un stockage sur le territoire national, avec bien entendu une redondance chaude, en temps réel, entre deux sites distants. On veillera à ce que, dans ces espaces de stockage, les données de chaque client soient cloisonnées dans des espaces compartimentés. On s’assurera que les données sensibles sont ou peuvent être chiffrées, si l’utilisateur l’estime opportun.

On attachera une grande attention aux conditions d’accès à ces centres données. Les point d’accès devront être limités au strict nécessaire et devront être sécurisés. La possibilité devra être donnée aux entreprises de doter l’accès donné aux veilleurs à un système de VPN et de double indentification. La formation à la cybersécurité des veilleurs et de tous ceux qui auront accès aux bases de données devra être organisée.

On s’interrogera sur l’aptitude des centres de données à résister à une attaque en déni de service, jusqu’à quelle intensité et pendant combien de temps.

Enfin, il faut, à des échéances périodiques, prévoir des tests d’intrusion par des sociétés tierces. Une installation cybersecure aujourd’hui, risque de ne plus l’être demain. De nouvelles failles sont régulièrement mises à jour sur des matériels réputés robustes et les techniques des criminels s’enrichissent quotidiennement de nouveaux exploits.

Tout cela crée des contraintes. Il faut les faire comprendre et les faire accepter. L’enjeu est considérable, les données sont un actif qu’il faut savoir constituer mais qu’il est vital de protéger.


[1] Management by data : marque déposée KB Intelligence.

 

Jean-Pierre Hauet

Chief Executive Officer de KB Crawl

Expert international en cybersécurité industrielle. Voting member du comité ISA/IEC 62443.

Learn More

KB Crawl annonce de nouvelles nominations pour soutenir sa croissance

Fort d’une année 2021 prometteuse, KB Crawl annonce des promotions internes et l’embauche de nouvelles forces vives.

Paris, le 3 février 2022 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, enregistre actuellement une croissance remarquable. L’entreprise a connu en 2021 une hausse de 15% de sa facturation et une croissance de 12% de son chiffre d’affaires. Le recrutement de nouveaux talents s’est donc avéré incontournable à la fin de l’année 2021 pour faire face à cette accélération de son activité.

La nomination de Lou Vallejo au poste de Community Manager a ainsi initié une nouvelle dynamique au sein de l’entreprise. Ayant rejoint KB Crawl en novembre 2021, Lou Vallejo s’est récemment concentrée sur la mise en place et le développement de la communication digitale et du plan de communication de l’entreprise.« Connaitre une forte croissance sur le marché Français nous incite à aller plus loin dans notre stratégie de communication en étoffant notre équipe marketing, de manière à soutenir nos objectifs en termes de croissance locale », déclare Arnaud Marquant, Directeur des Opérations chez KB Crawl depuis 2018.

Lou Vallejo travaillera notamment en étroite collaboration avec Steevens Jean, récemment diplômé d’un Master Ingénieur d’Affaires chez Euridis Business School, nommé au poste d’Ingénieur d’Affaires au sein de KB Crawl.

Steevens Jean, Ingénieur d’Affaires chez KB Crawl

Steevens Jean aura pour mission de soutenir le développement de l’activité commerciale de KB Crawl en France afin d’accompagner la croissance et le rayonnement prometteur de la société.

« Nous sommes ravis d’accueillir Steevens Jean qui apporte une riche expérience au sein de KB Crawl ; il sera essentiel dans le cadre de la mise en place d’initiatives que nous comptons mener visant à asseoir notre positionnement sur de nouveaux segments de marché et à renforcer les liens que nous entretenons avec nos partenaires existants et à venir. La nomination de Steevens s’inscrit parfaitement dans le soutien de notre forte croissance », indique Eric Bertoletti, Business Development Manager chez KB Crawl depuis plus de 6 ans.

Consultante – Formatrice en Intelligence Economique chez KB Crawl

Pour soutenir cette équipe, Louise Taton quitte son poste d’analyste en Intelligence Economique chez Thalès France et rejoint également les rangs de KB Crawl. Forte de précédentes expériences à l’Institut FMES et au ministère des Armées et titulaire d’un Master 2 en Intelligence Stratégique Internationale à l’Institut Libre en Relations Internationales, elle est nommée chez KB Crawl au poste de consultante et de formatrice en Intelligence Economique. Elle rejoint à ce poste Tennessee Viggiano, lui aussi diplômé d’un Master 2 Intelligence Stratégique Internationale et Affaires Publiques de l’IAE Poitiers.

Ces nouvelles recrues auront pour objectif d’accroitre le leadership de KB Crawl sur le marché français des solutions et services de veilles pour les entreprises.

Learn More

Un jour un métier

Fanny STOCHLINN, 28 ans travaille chez KB Crawl depuis septembre 2017 où elle a commencé en tant que consultante-formatrice puis a accédé au poste de Cheffe de groupe consulting. Auparavant, elle occupait le poste d’Assistante stratégique, chargée de veille durant ses 2 années d’apprentissage chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative.


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac, j’ai intégré une école de commerce en cursus anglophone. Durant mon cursus, j’ai passé une année à Londres, ce qui m’a permis d’obtenir un Bachelor en International Business Administration à Middlesex University. De retour en France, j’ai poursuivi avec un Master en Management des affaires internationales à l’école EBS Paris – European Business School.  Ce Master se déroulait en alternance, ce qui m’a permis d’acquérir de la maturité et de l’expérience. J’ai ensuite clôturé mes études avec un mémoire de recherche portant sur « La veille stratégique : ses enjeux et son rôle d’aide à la décision » ce qui m’a valu une mention très bien.  »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Comme je vous le disais auparavant j’étais en alternance lors de mon Master. Cet apprentissage se déroulait chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative, où j’avais le poste d’Assistante marketing stratégique et chargée de veille pendant 2 ans. C’est lors de cette expérience que j’ai connu KB Crawl, puisque nous étions client de la solution. Mes missions étaient la gestion de la veille stratégique, de la collecte à la diffusion des informations, en passant par l’optimisation de la plate-forme de veille et la communication interne autour de celle-ci. Nous utilisions les solutions KB Crawl pour surveiller les mouvements de nos marchés, les stratégies et nouveautés de nos concurrents, ainsi que les évolutions technologiques du secteur, par exemple en ce qui concerne les dépôts de brevets. Je répertoriais les produits de nos concurrents et j’actualisais ces données régulièrement. L’outil de crawling permet d’automatiser les diverses recherches définies. La plate-forme collaborative offre un accès aisé à des utilisateurs ciblés, qui interagissent grâce notamment aux fonctions Alerte et Newsletter. Après quelques mois d’utilisation, j’ai constaté que les solutions KB Crawl permettaient de réaliser de façon massive des tâches auparavant laborieuses. La mise en place d’un tel outil au sein de nos filiales à travers le monde a permis d’accélérer encore l’efficacité de notre veille concurrentielle. »


Pourquoi KB Crawl ?

« Ayant été cliente de la solution KB Crawl pendant 2 ans, la société m’a recrutée à la fin de mon apprentissage. Après avoir mis en place le projet de veille de mon entreprise, j’ai eu envie de passer du côté consulting pour mettre en place des projets de veille pour les clients KB Crawl et pour participer à l’élaboration de la solution. J’ai ensuite eu l’opportunité d’évoluer vers le poste de Cheffe de groupe consulting. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Cheffe de groupe consulting ?

« Je suis le relai entre la direction des opérations et l’équipe consulting. Je gère au quotidien l’activité des consultant(e)s, leur apporte les bonnes pratiques et s’applique à ce que chacun(e) puisse réaliser sa mission dans les meilleures conditions en leur attribuant des prospects et clients. En plus de ce rôle de coordination, j’ai également la charge d’effectuer des recommandations pour l’évolution de la solution grâce à la compilation des remontées clients, leur priorisation, ainsi que la participation à la construction de la roadmap.  »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Cheffe de groupe consulting ?

« J’aime particulièrement réfléchir à l’outil de demain, c’est-à-dire le fait d’examiner les besoins clients et les transformer en fonctionnalités dans l’outil. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un consultant ?

« Chaque jour, il œuvre pour le compte de ses clients. Il collecte, traite, analyse et diffuse la bonne information tout en les accompagnant lors des réunions de cadrage, par des audits, par la rédaction de recommandations notamment. Il réalise des prestations pour ses clients comme de la veille externalisée, le design des plate-formes de veille, la découverte de nouvelles sources… Mais également il forme les clients aux outils et leur apporte le support fonctionnel nécessaire tout au long de la vie du projet. Chez KB Crawl, le consultant est l’interlocuteur privilégié du client. »


Quels sont les qualités des consultants chez KB Crawl ?

« D’après moi, les deux qualités indispensables sont la rigueur et la curiosité. » 

Learn More

Newsletter janvier 2022

EDITO

En cette année qui commence, toute l’équipe de KB Crawl se joint à moi pour vous souhaiter une très belle année 2022. Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans vos projets.

Malgré un contexte sanitaire toujours difficile qui empêche les rassemblements, nous avons tout fait pour maintenir le lien qui nous lie à nos clients. Les équipes de KB Crawl ont su faire face et s’adapter à ce contexte pour maintenir un très haut niveau de confiance dans nos solutions et nos services. Il en résulte sur 2021 un taux de renouvellement de nos contrats de 98%. Merci pour cette confiance !

Cela signifie aussi que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations afin de lever les incertitudes.

L’incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction doit-on prendre ? Quel cap suivre ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Arnaud Marquant

 

ZOOM SUR…

Nous avons le plaisir de vous présenter nos 4 nouveaux arrivants qui font désormais partie de l’équipe KB Crawl !

Tennessee VIGGIANO

Consultant – Formateur

Lou VALLEJO

Community Manager

Louise TATON

Consultante – Formatrice

Steevens JEAN

Ingénieur d’Affaires

 

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Mesurer la performance de votre Crawler

Grâce à l’onglet Cockpit (dans le menu Moniteur ou dans le sous-onglet de votre source), retrouvez toutes les informations sur la production de votre Crawler : nombre de documents collectés, nombres d’alertes levées, destinataires ou encore incidents. Découvrez vos sources et vos déclencheurs d’alertes les plus performants. Pour les détenteurs de la Suite KB Crawl, vous pouvez maintenant retrouver dans votre Cockpit le ratio entre vos alertes reçues et les alertes que vous avez publiées sur votre Platform (données Pilot). Exportez vos données avec les propriétés souhaitées en utilisant les filtres de recherche. Ou encore, vous pouvez créer un rapport de Crawl vous permettant de recevoir toutes ces données à intervalle de temps choisi et capter les baisses ou les hausses d’activité.

CHM – Consultante/formatrice

Learn More

Data Privacy Day : les entreprises sont responsables de la gestion des données personnelles

La journée mondiale de la protection des données nous offre l’occasion de rappeler les règles élémentaires auxquelles sont soumises les organisations, qu’elles soient publiques ou privées. Toutes sont liées au RGPD.

Le secteur de la veille est un territoire au sein duquel les données ont toutes leur importance. La data est le carburant de la relation client, de la stratégie marketing, de l’approche financière… Elle constitue une ressource, y-compris en interne, au sein des organisations. Une ressource dont il convient également de mesurer combien elle est à manier avec précautions, notamment pour ce qui relève des données personnelles. Quel est le cadre dans lequel les organisations peuvent évoluer, et qui est responsable de ces données ?

 

RGPD : les entreprises sont responsables des données

Adopté par le Parlement européen et le Conseil le 27 avril 2016, entré en application le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données publiques (RGPD) constitue un cadre de référence sur lequel de nombreuses entreprises et organisations avec lesquelles nous travaillons se questionnent. De quoi parle-t-on exactement ?

Constitué de 11 chapitres et de 99 articles, le RGPD a pour objectif de protéger les personnes physiques quant au stockage, à l’utilisation et à la circulation des données à caractère personnel. Celles-ci concernent tout à la fois les salariés, les clients et les fournisseurs, et peuvent être stockées dans des fichiers qui n’ont pas nécessairement un format digital. Chaque organisation et chacun de ses sous-traitants est soumis à la règle de tenue à jour d’un registre des données, et ce quelle que soit leur taille. La responsabilité des datas privées est ainsi placée sous la responsabilité des employeurs et non plus sous celle de la CNIL, comme cela a longtemps été le cas en France. Charge à chaque organisation publique ou privée de mettre en place en son sein les bonnes pratiques permettant de respecter le RGPD, tant au moment de l’acquisition des données que pendant toute leur durée de vie. Première idée forte donc : les organisations sont placées en première ligne, et doivent par là même s’assurer de la sécurité des données collectées.

 

Périmètres d’action du DPO

Seconde idée : ces organisations sont encouragées à nommer, en leur sein, un responsable de la protection des données, c’est-à-dire un DPO (Data Protection Officer). Autrefois appelé Correspondant Informatique et Libertés (CIL), celui-ci voit son périmètre d’actions clairement défini dans le RGPD. Le DPO doit notamment posséder deux types de compétences directement traduites dans ses fonctions. Une compétence juridique tout d’abord : le DPO doit connaître et maîtriser les textes en vigueur ainsi que les procédures internes des organisations pour lesquelles il agit. Une compétence technique ensuite : le DPO audite les systèmes, rédige des procédures, prend part aux choix des systèmes d’information et participe à la cybersécurité. Outre une bonne connaissance de l’organisation interne (et particulièrement des processus de traitement des informations à caractère personnel), le DPO doit compter sur des moyens précis afin d’exercer ses fonctions. Son premier rôle est en effet d’informer et de conseiller son organisation sur les bonnes pratiques à respecter afin de demeurer strictement en conformité avec le RGPD. Nommé officiellement, déclaré auprès de la CNIL en France, il est l’interlocuteur privilégié de celle-ci. À noter que cette nomination n’est pas une obligation légale : le RGPD permet une mutualisation et/ou une externalisation de cette fonction (par exemple dans le cadre des nouvelles structures). Pour autant, chaque organisation se doit de justifier du respect des données dans sa gestion des données.

 

Le DPO n’est pas responsable : l’entreprise en première ligne

Que se passe-t-il en cas de manquements ? Quelles sont les sanctions encourues ? Là encore, de nombreuses organisations se tournent vers nous pour aborder ces questions.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, le DPO n’est nullement le responsable en cas d’écart vis-à-vis du RGPD. C’est en effet le responsable du traitement de cette information (un sous-traitant par exemple, ou la DRH en interne) qui portent cette responsabilité. Le Règlement général sur la protection des données publiques prévoit également des droits aux personnes dont les données sont collectées, c’est-à-dire les salariés par exemple. Droit d’accès, droit de rectification, droit à la « portabilité » (toute personne doit pouvoir récupérer les données qu’elle a fournies à une organisation)… Ces éléments sont souvent peu connus des collaborateurs ou des sous-traitants.

En cas de manquement à cette règlementation, le RGPD prévoit tout à la fois des amendes administratives et des sanctions pénales. Certaines amendes administratives peuvent s’élever jusqu’à 10 millions d’euros ou, dans le cas d’une entreprise, jusqu’à 2% de son chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent.

S’inscrivant dans la continuité de la loi française Informatique et Libertés de 1978, le RGPD renforce le contrôle des citoyens sur l’utilisation des données qui leur sont propres. L’activité de veille en entreprise est concernée au premier chef dans la mesure où les organisations collectent au quotidien des informations permettant d’anticiper les évolutions et les innovations. Dans cette perspective, la veille est un élément essentiel, d’où la vigilance la plus extrême qu’il convient d’observer en la matière. En cas de manquement, le RGPD rend en effet possible le fait de rendre public toute infraction, au risque de mettre à mal l’image et donc la réputation d’un employeur. Le Data Privacy Day, ce 28 janvier, constitue une excellente occasion de le rappeler.

Learn More

Les différents types de veille stratégique

Veille stratégique, les besoins à identifier avant tout.

Dans toute entreprise, quelle que soit sa taille et son besoin en veille stratégique, la ou les personnes en charge de la veille doivent au préalable établir leur plan de veille. Il permet de formaliser, à partir des besoins recueillis au préalable : le type d’informations voulues, les sources pour les récupérer, les outils pour effectuer ce processus, la fréquence de surveillance, les objectifs à atteindre, etc.
Grâce à ce plan, on distingue le type de veille stratégique le plus pertinent pour son entreprise. Il est possible de les regrouper en cinq grandes catégories, avec pour chacune différentes spécificités à prendre en compte :

Veille stratégique e-réputation

Cette veille stratégique concerne la surveillance de l’image de la marque sur internet et dans les médias, au quotidien ou à la suite d’actions de communication.

C’est bien souvent le community manager qui se charge de cette veille stratégique. La plupart des informations se trouvent sur les réseaux sociaux et requièrent un traitement rapide. Les informations recueillies grâce à cette approche permettent d’adapter les produits ou services d’une organisation et surtout d’éviter le « badbuzz ».
KB Crawl rend possible cette surveillance au travers du paramétrage de sources de type réseaux sociaux.

 

Veille stratégique technologique

Aussi appelée veille scientifique et technique. Ce type de veille stratégique consiste à s’informer sur les produits et techniques (fabrication, production…) les plus récents, au moyen de la surveillance de sites spécialisés ou d’actualités, et de bases de dépôts de brevets.
A l’aide des informations obtenues, les personnes autorisées sont informées des évolutions des couts et de la qualité des produits. Elles appréhendent plus rapidement les avancées technologiques et innovatives.

 

Veille stratégique juridique

Elle consiste à anticiper l’évolution réglementaire susceptible d’influencer les activités de l’entreprise, en surveillant la législation et ses mutations. Cette prévention juridique permet d’anticiper l’adoption de nouvelles lois.
Cette veille stratégique, en alimentant les connaissances des normes en vigueur. C’est un premier pas vers la démarche de conformité pour les organisations. Mais surtout, c’est également un atout dans la prise de décision nécessitant la résolution de problèmes juridiques.

 

Veille stratégique concurrentielle

Cette veille, outil de benchmarking, consiste pour l’entreprise qui l’effectue à surveiller ses concurrents actuels ou potentiels, dans le cas d’un lancement de produit ou en veille de fond, afin de surveiller votre marché.
La plupart des informations sont obtenues via des études de marché (qualitatives et quantitatives), ainsi qu’à l’observation des clients, des acteurs clés de l’environnement de l’entreprise et de leurs produits et services (sur le web ou sur le terrain). Elles permettent d’avoir une meilleure vision de son marché et d’ajuster ses offres.

Veille stratégique concurrentielle, structurée pour adapter les offres commerciales

 

Veille stratégique sectorielle

Cette surveillance assez variée consiste à connaître les évolutions de la société (culturelles, politiques, sociales…). Plus particulièrement celles du marché de l’entreprise, risquant d’impacter son activité économique.

C’est en surveillant diverses sources web, mais aussi en participant à des salons de son secteur, et en couplant ces informations à celles obtenues ; grâce aux veilles préalablement citées, qu’il est possible d’identifier de nombreux risques et opportunités liés à l’entreprise.

En identifiant les différentes catégories de veille qui alimentent sa base de connaissance, les veilleurs améliorent la phase de sourcing, étape indispensable permettant de bien choisir les différentes sources d’informations.

Learn More

A flock of swallow birds go up

Les signaux faibles : un point fort pour votre veille

Une hirondelle suffit-elle toujours à faire le printemps ?
C’est peut-être la question principale qu’on se pose lorsqu’on parle de signaux faibles. De la difficulté à les détecter à l’importance de leur rôle en intelligence économique, les signaux faibles constituent aujourd’hui un véritable point fort pour l’entreprise qui sait bien les exploiter.

 

Qu’est-ce que les signaux faibles ?

La notion de signal faible remonte aux années 1970. Igor Ansoff le définit alors comme « une information d’alerte précoce, de faible intensité, pouvant être annonciatrice d’une tendance ou d’un événement important ». Un événement serait toujours annoncé par des données qui nous permettraient de l’anticiper : les signaux faibles. Fragmentés, isolés ou ambigus, leur utilité n’est pas toujours évidente au premier abord. Surtout si on les compare aux signaux « forts ».  Pour aider l’entreprise à les déceler, ils doivent donc faire l’objet d’une écoute anticipative via la veille stratégique.

 

L’importance des signaux faibles en intelligence économique

Les signaux faibles servent avant tout à aider l’entreprise à appréhender son environnement et à s’y adapter en enrichissant sa réflexion stratégique. Une fois traités, ils permettent d’anticiper les menaces et de saisir les opportunités du marché.

L’importance des signaux faibles se situe de fait dans ce qu’ils déclenchent comme réactions. Mis en perspective dans un contexte précis, ils peuvent s’avérer extrêmement pertinents. Pour les spécialistes par exemple, les signaux faibles peuvent servir pour des analyses prédictives.

 

Les difficultés inhérentes aux signaux faibles

La collecte de signaux faibles s’avère aujourd’hui une tâche complexe au vu de la quantité d’information gravitant autour d’une entreprise. Beaucoup d’entre elles sont encore incapables de traiter une information rapidement, par manque de temps, de moyens humains ou de savoir-faire. Elles se réfugient vers les informations plus fortes et faciles à analyser, en comparaison aux informations faibles, plus incertaines et incomplètes.
Les signaux faibles sont donc une source pertinente d’informations utiles à la veille stratégique, à condition de bien savoir les identifier et les utiliser.

 

Comment utiliser les signaux faibles dans un processus de veille stratégique ?

C’est l’analyse des signaux faibles qui leur donne un sens et une utilité. Cette analyse doit être qualitative, mais également quantitative, afin de détecter des évolutions dans les flux de données recueillis.

Pour faciliter ce travail, on peut distinguer différents éléments utiles :

  • Une plateforme pour automatiser le recueil et la catégorisation des informations
  • La datavisualisation permettant de croiser des données entre elles et de mettre en évidence des corrélations
  • Des experts métiers, pour assurer l’analyse des informations
  • L’identification des décisionnaires, à qui les informations identifiées seront transmises.

En premier lieu, il s’agit de procéder à une veille anticipative englobant l’environnement, les concurrents, clients, influenceurs, tendances, etc.
En second lieu, il convient d’éviter de cloisonner les informations recueillies. Elles doivent être transverses à l’ensemble des domaines de l’entreprise (marketing, R&Djuridique, etc.), faisant intervenir plusieurs collaborateurs au dispositif. Leur collaboration assurera une analyse plus solide et argumentée des résultats obtenus.
Enfin, une fois récoltés, les signaux faibles sont triés et interprétés sur la base d’hypothèses. Sans celles-ci, impossible de faire le tri dans la masse d’information et de distinguer les signaux faibles du “bruit”. Leur exploitation repose ainsi principalement sur leur interprétation.

Learn More