Veille stratégique et économique : Qu’en pensent les étudiants ?

Que pensez-vous des formations que vous suivez en veille stratégique et économique ? Cette question a été posée à cinq étudiants en Master au sein des universités de Lille et de Strasbourg. Une intéressante manière de voir comment la veille est perçue, intégrée et appliquée lors des stages et formations en alternance.

Certaines formations de troisième cycle font la part belle à la veille stratégique et informationnelle. Dans un monde à la fois marqué par l’essor sans précédent des données et celui, plus récent, de fortes incertitudes provoquées par les crises sanitaire et géopolitique que l’on sait, il semble de plus en plus acquis que l’action de veille relève d’un prérequis. C’est notamment le cas à l’université de Lille, où le Master Information Documentation propose un parcours spécifiquement dédié à la veille ainsi qu’à la communication de l’information stratégique. C’est également le cas à l’université de Strasbourg, où le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international consacre une partie de son enseignement à la veille.


Un travail souple, souvent artisanal

Que pensent les étudiants de ces formations ? Quelle est leur approche de la veille ? À l’université de Lille, Amara Cozzarolo et Eléna Dreux font part de leurs expériences respectives. En stage au sein d’un grand groupe de santé, Amara Cozzarolo a suivi un parcours linéaire dans la formation Information Documentation avant de se spécialiser en veille. La mission de chargée de veille qui est actuellement la sienne l’amène à rechercher au quotidien des informations sur les établissements de santé, sur les mouvements opérés par les professionnels, sur leurs coordonnées. « Dans le cadre de mon stage, une des solutions internes est la surveillance des sites web des établissements sanitaires au moyen d’un langage de requête. Aussi, nous faisons des recherches sur Google et utilisons un agrégateur de flux RSS qui, lui, n’est pas développé en interne », explique-t-elle. De son côté, Elena Dreux – titulaire d’une licence de lettres – poursuit son alternance au sein d’une start-up qui produit des chatbot conversationnels à destination des entreprises. « J’utilise principalement la veille afin de surveiller le marché des chatbots et de ses évolutions, notamment auprès des concurrents. Cela me permet de faire des propositions au sein de l’entreprise et de faire remonter les idées principales dans un canal de diffusion pour pouvoir en discuter par la suite avec l’équipe. » Là encore, la veille est opérée avec quelques ressources aisément disponibles, les missions ne nécessitant pas forcément une plate-forme dédiée.


Une formation solidement ancrée dans des outils techniques

Dans certains cas pourtant, les étudiants utilisent pendant leur stage ou leur alternance des outils techniquement poussés. C’est le cas de Theo Richard, diplômé de Sciences Po Strasbourg avant d’avoir intégré le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international de Strasbourg. « Je travaille en alternance au sein d’un cabinet de conseil en intelligence économique. En tant que consultant junior, j’accompagne des collectivités et des entreprises sur des sujets d’intelligence économique (mission de diversification, recherche de partenaires…) et des projets d’aménagement économique du territoire (étude de filière, benchmark…) ». Un poste qui l’amène à utiliser la plate-forme de veille professionnelle sur laquelle il a été formé lors de son master, grâce à un accord qui permet aux étudiants de bénéficier de leurs licences au-delà du temps strict de leur scolarité. « Je travaille à partir d’une plate-forme très complète, mais également très technique, qui nécessite une réelle formation. C’est un bel outil, et le fait d’être formé dessus est un vrai plus dans l’exercice de mes missions… Car avec ce type d’outil il faut vraiment s’accrocher ! » Même constat pour Claire Carreño et Geoffrey Krau, eux aussi étudiants au sein du M2 de Strasbourg. « J’ai découvert pendant ma formation ce qu’était réellement un travail de veille, avec des outils dédiés parfois complexes : cela m’a beaucoup intéressé », indique ce dernier. De son côté, Claire Carreño rappelle de quelle manière elle a mis en place avec Geoffrey Krau un travail de veille dont l’objectif était de permettre aux étudiants de LEA de Strasbourg d’identifier des employeurs susceptibles de les embaucher en stage. « Cela a été une expérience très formatrice, engagée à l’échelle internationale (Irlande, Allemagne, Espagne, Belgique…). Cet exercice nous a amené à mettre en pratique nos cours théoriques, et lorsque je postule pour un stage je signale cette expérience. Effectuée via une plate-forme dédiée à la veille, elle a vraiment permis de nous faciliter la tâche… et d’avoir des résultats ! »

La plupart des étudiants ont découvert la veille en se spécialisant, en M1 et surtout en M2. Les formations dont ils ont bénéficié leur ont fait toucher du doigt combien la veille peut s’avérer indispensable au sein d’un monde professionnel où l’information, la concurrence, le benchmark et les transitions jouent un rôle de plus en plus aigu. Les premières expériences qu’ils vivent en stage ou en alternance les amènent à s’adapter à des situations diverses : la veille n’y est en effet pas toujours menée en s’appuyant sur des outils à haute valeur-ajoutée technique. Il est néanmoins plus qu’encourageant que ces étudiants aient, au cours de leurs études, été formés à ces outils professionnels. C’est en effet le prix à payer pour que les temps de recherche soient à terme minorés, au profit d’une analyse effectuée par l’être humain et reposant sur des sources fiables.

Une plate-forme performante au service de l’analyse effectuée par l’être humain : telle est la pente naturelle de la veille, dans un monde où chaque nuance se doit d’être mesurée stratégiquement.

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La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME

Pénuries de matières premières, lenteur des approvisionnements, incertitudes : les PME sont tout particulièrement touchées par les bouleversements actuels. Pour y faire face, la veille stratégique constitue un levier d’action qui peut leur permettre de renouer avec le business.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, la croissance en France est estimée par la Banque de France à 0,2% pour le second trimestre de l’année. De nombreuses problématiques pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie agite à la fois les marchés mondiaux et l’industrie. Dans un contexte post-crise sanitaire marqué par l’essor de nouveaux enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les entreprises semblent de nouveau traversées par une vague d’attentisme. C’est notamment le cas des PME, au sein desquelles la prudence est plus que jamais de mise.


Nos PME ont besoin d’une veille concrète… pour faire du business

Quelle attitude adopter en ces temps de bouleversements sur les marchés mondiaux ? Cette interrogation renvoie de facto à la stratégie même des entreprises, et singulièrement à celle des PME. En l’espèce, toute action de veille relève d’un prérequis. Afin de mieux comprendre les enjeux d’un monde en mouvement, il est impératif de diligenter un travail de veille. Attention toutefois à ne pas se noyer dans des informations générales, vagues, aux accents encyclopédiques : nos PME ont actuellement besoin d’une veille concrète, opérationnelle, individualisée. « Nos petites et moyennes entreprises sont plus que jamais en quête d’une veille qui leur rapportera du business », indiquait récemment Ophélie Olivier-Garnier, responsable à l’Université de Strasbourg du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International après avoir été en contact étroit avec le tissu des PME. Oui, les PME recherchent avant tout à développer leur chiffre d’affaires, et pour cela, il convient de leur apporter de l’information territorialisée, sectorielle, de niche. Il faut que la veille constitue un outil de prospection, pour ne pas dire un levier de croissance. Débusquer de nouveaux prospects, mieux comprendre les dynamiques qui se jouent sur son propre bassin d’emploi ou un bassin d’emploi voisin au mien : voici quelques-unes des actions fines à réaliser. Étant entendu que la croissance d’une entreprise se subdivise en deux : une augmentation du portefeuille clients et un développement du panier moyen de la clientèle.


Externaliser ou internaliser la veille ?

Investir la veille comme stratégie de développement est donc une nécessité pour les PME. Plurielles et précises, ces actions nécessiteront du temps et un investissement certain de la part des organisations. Dès lors se pose la question des modalités. Faut-il effectuer une veille en interne ? Faut-il plutôt externaliser cette veille, en la confiant par exemple à un cabinet spécialisé ?

Sur ce point la réponse appartient à l’organisation elle-même. Tout dépend de ses impératifs stratégiques, du niveau de développement qui est le sien, de la structuration de son organisation interne. Le déploiement d’une veille interne va nécessiter un temps de formation, une acculturation, une montée en compétences techniques indéniables. Le fait de confier la mission à une structure externe permettra de gagner du temps, d’être guidé, de ne pas se noyer dans la masse des informations, de bénéficier de conseils sur-mesure. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien les dirigeants de la PME qui resteront aux manettes. Pour le dire autrement, externaliser la veille ne signifie pas que la réflexion sera menée par d’autres acteurs que les membres du CoDir. Un cabinet de conseil en veille est là pour dégager de la valeur, sélectionner l’information pertinente, poser les bonnes questions. Rien de plus ! Après, c’est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions…

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur partir de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

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La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

Alors que, les procédures d’orientation battent leur plein, nous observons que la veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. Qu’il s’agisse de masters spécialisés ou de formations plus générales, cette compétence est en voie d’être reconnue comme étant un prérequis dans le monde professionnel. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent  leur place sur le marché du travail.

Il n’est pas toujours aisé de définir de manière synthétique et complète ce que recouvrent exactement les termes de veille stratégique ou concurrentielle. Dans l’ensemble, les définitions auxquelles nous avons affaire sont assez – voire trop – générales. Le plus souvent, la veille renvoie à une action de collecte permanente d’informations sur les avancées ainsi que sur les orientations stratégiques de la concurrence en matière de produits, de techniques de production, de modalités de commercialisation, voire de marketing et de communication. En réalité, la veille relève d’un processus multiforme, voire protéiforme, qui a connu des évolutions notables ces dernières années. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers la manière dont cette veille est enseignée dans certaines formations universitaires de troisième cycle.


L’irruption de la e-réputation comme rupture

À l’université de Lille, le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement. Dirigé par Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication, ce M2 lie de manière très nette les métiers de l’information (pour ne pas dire de la documentation) et les métiers de la communication. Lorsque l’on interroge Stéphane Chaudiron sur les évolutions récentes que la veille a connues, celui-ci évoque spontanément l’irruption de la e-réputation. « C’est bien sûr aux réseaux sociaux que l’on doit la nécessité de surveiller au jour le jour l’information qui circule dans les médias », explique-t-il. « C’est à partir de 2009, avec l’apparition de Twitter sur la scène professionnelle, que les journalistes ont commencé à utiliser ce nouveau vecteur comme une source d’information. Avec le Web 2.0, tout le monde est, en effet, devenu producteur d’information, avec des effets désormais bien connus sur le fait que ces contenus ne sont pas maîtrisés. »


À chaque type de veille son outil

Face à une telle profusion d’informations dont les sources sont plurielles, les outils de veille se révèlent majeurs. Sur ce point, Stéphane Chaudiron utilise dans ses cours une plateforme de veille professionnelle, qui nécessite de la technicité ainsi qu’un investissement financier dédié. « Il est important pour moi que les étudiants sachent se lancer dans un processus de veille complet, profond, détaillé. Je n’oublie pas pour autant les outils disponibles en open source, voire des outils qui vont permettre de veiller via des sources prédéfinies, sur lesquelles le veilleur n’aura certes pas la main. Celles-ci auront le mérite de répondre aux demandes de certaines organisations dans lesquelles nos étudiants sont appelés à évoluer dans leur parcours professionnel. Nous souhaitons que les apprenants sachent que la veille se décline de manière très différente selon que l’on se situe à la SNCF, chez Total ou dans une salle de rédaction », poursuit Stéphane Chaudiron.

En l’espèce, les sources veillées comme les filtres constituent des enjeux majeurs, de même que la capacité des étudiants à rédiger des synthèses. Pour Stéphane Chaudiron, cette question rédactionnelle, liée à l’analyse et au livrable, est importante : présenter les signaux forts et faibles, mobiliser des graphiques ad hoc… Les compétences du veilleur demeurent plus que jamais liées à sa capacité intrinsèque à réaliser des analyses, en se détachant le plus possible de la technique et de l’outil.


Une exploitation fine de l’information dans les organisations

Cette affirmation vaut également pour le Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’Université de Strasbourg, où la veille relève un peu plus d’un moyen que d’une fin. Selon Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique de ce M2 et qui a longtemps œuvré auprès des PME avant de prendre en charge un projet européen, la veille constitue une technique nécessaire à l’ensemble des étudiants. « Ces derniers viennent de filières disparates et ne sont pas toujours convaincus de l’utilité d’effectuer des actions de veille à l’aide d’une méthodologie et d’outils définis : c’est pour cette raison que je leur propose d’effectuer leur recherche de stage en mettant en place une action de veille. Les résultats qu’ils obtiennent grâce à cette méthode et à une plateforme spécifique achèvent de les convaincre de l’importance d’une telle démarche ! », explique-t-elle.

D’autant que la filière internationale de cette formation implique une exploitation fine de l’information à l’échelle mondialisée, avec un objectif de conquête de nouveaux marchés. « L’information est un outil, et nous estimons que la démarche de veille est importante même si elle n’est pas la finalité même de notre master », poursuit Ophélie Olivier-Garnier. « Nous expliquons ici que la veille est au service des enjeux de stratégie de l’entreprise, qu’elle permet de mesurer une influence et qu’elle repose sur des outils professionnels. Pendant quelques années, nous avions une plateforme de veille dont le rendu n’était pas satisfaisant. Celui que nous utilisons désormais est plus efficace. Il comporte une partie de diffusion de l’information intéressante, avec des tableaux de bord et la possibilité de souligner et d’annoter les textes. Une vraie solution qualitative. »

Au sein du monde universitaire, de nombreuses formations intègrent ainsi la veille dans les enseignements prodigués, tout particulièrement au sein des Master. Nombre d’enseignants-chercheurs affinent année après année leurs contenus pédagogiques avec pour objectif de préparer au mieux les étudiants à entrer dans la vie active. Que ces derniers se destinent à un travail de veille strict ou qu’ils soient amenés à jouer un rôle plus général au cœur des organisations, il est de plus en plus acquis que le maniement de l’information fait partie des compétences demandées sur le marché du travail. Un maniement qui nécessite une bonne connaissance des outils techniques de veille, les plus à mêmes de réaliser une action à la fois profonde, fine et ajustée.

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La veille : un radar pour se repérer dans un contexte changeant

Nouvelles habitudes de consommation, innovations, crise sanitaire… Des TPE aux grands groupes, la période actuelle pose de nombreux défis. Le premier d’entre eux étant la nécessité de mieux se repérer au sein d’un environnement en perpétuelle évolution. Gros plan sur la veille et ses enjeux pour les entreprises.

Un radar : telle est l’image que mobilise, en 1967, le spécialiste américain de la planification Francis-Joseph Aguilar afin de décrire la veille stratégique dont il est l’un des pionniers. Un radar qui doit aider les entreprises à mieux se repérer dans leurs environnements respectifs. Un radar pour permettre aux organisations de détecter des événements, voire de les anticiper. 


PME-PMI : la sensibilité du dirigeant, facteur d’engagement

Ce radar sera bien utile aux TPE, PME et PMI dans les mois à venir, dans un contexte attendu de sortie plus ou moins longue de crise sanitaire. Certaines d’entre elles se structurent déjà afin d’anticiper l’avenir en mettant en place une organisation et les outils de la veille. Dans bien des cas, l’implication de leurs dirigeants et/ou de leurs équipes opérationnelles est à la base de cet élan. Affaire de sensibilité personnelle s’il en est : c’est parce que certains leaders sont intimement convaincus de sa nécessité que l’organisation prend le virage de la veille quotidienne. À chaque fois, les étapes du cycle de renseignement sont clairement balisées : expression des besoins, recherche et sélection qualitative des informations à collecter, fréquence de collecte, exploitation, utilisation et enfin diffusion. L’enjeu consiste à bien cadrer sa veille, qu’elle soit concurrentielle, technologique, commerciale, juridique, sociétale et in fine stratégique.

Il s’agit surtout, pour les équipes de direction des organisations plus modestes que celles des grands opérateurs du marché, d’être en capacité de mobiliser du temps et de la disponibilité d’esprit, alors même que le bateau file et que les plannings doivent être respectés.


La veille stratégique : une nécessité pour les entreprises

Plus de 50 ans après les travaux pionniers de Francis-Joseph Aguilar, les impératifs restent ainsi les mêmes. En intervenant à tous les niveaux de l’organisation, la veille stratégique permet aux organisations, particulièrement les grands groupes, d’ajuster leurs choix de positionnement et de mouvements. Ces dernières décennies, plusieurs facteurs sont venus aiguillonner un peu plus encore cette nécessité, à commencer par la mondialisation. En dilatant considérablement les écosystèmes économiques, en complexifiant les données à considérer, en démultipliant les acteurs, les produits et les services concurrentiels, en accroissant les cadres légaux, l’universalisation du monde a de facto amené une grande partie des grandes entreprises à structurer leurs actions dédiées à la veille stratégique. Les études sont là pour le montrer : désormais, tous les grands groupes disposent d’instruments de veille. Ce qui est encore loin d’être le cas de la majorité des ETI et des PME, et a fortiori des TPE.


Reterritorialisation : la veille stratégique comme impératif

S’attacher à cheminer sur le sentier étroit qui permet à l’organisation de poursuivre sa croissance en dépit d’un environnement évolutif et incertain, voici l’élan et la conviction qui animent les dirigeants des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs pour qui la veille constitue un véritable outil d’aide à la décision stratégique. 

Une conviction qui, loin de faiblir, est actuellement en train d’opérer une nouvelle mue. Car si la mondialisation constitue toujours la toile de fond des organisations, de nouvelles dynamiques de reterritorialisation liées à la crise sanitaire et économique sont venues accentuer un peu plus encore la complexité de nos environnements économiques. Habitudes et usages des clients renouvelés, innovations technologiques, dématérialisation, infobésité, nouveaux acteurs sur les marchés, fake news… L’instabilité a progressé au fur et à mesure que l’horizon était transfiguré. Et le radar de Francis-Joseph Aguilar de redevenir un instrument plus que nécessaire pour mieux se diriger dans cet environnement volatil…


Un nouvel outil au service des organisations de taille moyenne

Faisant partie des leaders français des éditeurs de solutions de veille à destination des organisations privées et publiques, KB Crawl a pleinement conscience de ces enjeux qui pèsent sur les ETI, PME et TPE. C’est pour cette raison que KB Crawl a lancé KB Access, une solution spécifiquement dédiée aux organisations petites et moyennes. Celle-ci offre une alternative sur mesure aux structures agiles, en complément de KB Suite, solution proposée aux grandes entreprises depuis de nombreuses années et qui a fait ses preuves. Elle constitue un moyen incontournable pour qui tente de tracer sa voie dans l’environnement en transition devenu notre quotidien.

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Un jour un métier

Emmanuel BROIS, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables du support.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après mon Bac, j’ai été diplômé d’un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle puis j’ai poursuivi mes études à Toulouse pour devenir Technicien Supérieur en Radiofréquence, ma première passion.


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

Ma première expérience était dans la radiocommunication professionnelle, notamment pour les réseaux pompiers.

Puis j’ai souhaité m’orienter vers les métiers du développement informatique, plus diversifiants et prometteurs. Dans la vallée du Rhône et la Côte d’Azur, je travaillais comme développeur sur automates industriels et applications windows.

Arrivé en région parisienne, KB Crawl m’a recruté en tant que développeur pour prendre le relais de l’équipe sur la version 3 du Crawler. 

J’ai découvert à ce moment-là le monde de la veille, et commencé à être en relation directe avec les utilisateurs de nos outils.


Pourquoi KB Crawl ?

Le fait de participer à une nouvelle aventure prometteuse en utilisant l’outil Internet était pour moi une évidence en 2006, lorsqu’on m’a proposé ce poste.

La recherche automatisée sur Internet n’était qu’à ses débuts, et comme dans toutes mes précédentes expériences professionnelles, c’était la passion de la nouveauté et du service qui était moteur pour moi.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable du Support ?

Avec mes collègues au support technique, je suis en contact avec les utilisateurs de nos différents outils et notamment pour les sujets les plus techniques. Le sens du service est très valorisant à ce poste.

Je participe également à la maintenance de nos deux datacenters, avec des déplacements réguliers sur site, afin d’assurer à nos clients un accès continue et sécurisé aux outils qu’ils utilisent au quotidien.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable du Support ?

Le fait d’apporter des solutions techniques à nos clients, et de participer à l’évolution de nos solutions est passionnant à ce poste.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable du Support ?

Chaque jour étant différent, il n’y a pas de journée type. Il peut y avoir des journées plutôt calmes, donnant le temps de rédiger de la documentation technique interne et d’autres journées où les urgences s’enchainent au support technique avec le traitement du problème et la communication avec les clients.


Quels sont les qualités d’un Responsable du Support chez KB Crawl ?

Le sens de l’écoute et l’initiative sont très importants à ce poste. Il faut également être polyvalent et ne pas avoir peur de passer d’un sujet à un autre rapidement. 

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Les exigences nouvelles de la veille stratégique : trois évolutions à surveiller

La pratique de la veille concurrentielle, informationnelle ou stratégique connaît actuellement des évolutions importantes. Trois d’entre elles sont à signaler : l’exigence d’interopérabilité, le fait que la veille concerne désormais divers acteurs de l’entreprise et les perspectives d’externalisation.

La phase d’accélération de la digitalisation que nous connaissons a d’importants effets sur la collecte et le traitement de l’information et donc sur la pratique de la veille. Plus massive, plus diversifiée, l’information réellement stratégique devient également plus difficile à débusquer. Si l’apport de l’intelligence artificielle permet, dans une certaine mesure, de segmenter et d’ordonner ces données, la diversité des sources a des conséquences sur la pratique de la veille et sur les exigences que les solutions de veille doivent être en mesure de satisfaire. Trois axes méritent d’être mis en perspective.


Vers une meilleure interopérabilité

La recherche d’interopérabilité dans les outils est la première évolution que nous observons actuellement. L’expérience montre que les fournisseurs de solutions de veille sont de plus en plus amenés à dialoguer avec des clients dont les outils déjà en place sont très diversifiés, avec des abonnements spécifiques à des bases de données qui le sont tout autant. Certaines organisations peuvent également être dotées d’outils de traitement de l’information. En bout de chaîne, nous retrouvons même différents canaux de partage de l’information, avec différentes plates-formes… Face à ce défi de la diversité, il s’agit de mettre en place, au sein même des organisations, des lieux où peuvent être partagées et échangées les informations dans toute leur diversité. Demain, il faudra donc que soient proposés des outils satisfaisant de façon native à cette exigence d’interopérabilité. Une solution de veille « pure », c’est-à-dire unique, n’est en effet plus suffisante : elle doit pouvoir communiquer avec d’autres outils d’analyse. Du côté des organisations, l’efficacité et le temps gagnés peuvent être conséquents.


Les solutions de veille doivent répondre aux exigences de différents acteurs dans l’entreprise

Autre évolution des pratiques de la veille au sein même des structures privées comme des organisations publiques : la veille n’est plus exclusivement réservée aux professionnels de l’information. Les documentalistes, s’ils demeurent les veilleurs historiques des organisations et assurent le rôle d’experts dont elles sont besoin, ne sont plus les seuls à faire de la veille. Chargés d’études, marketeurs, managers, directeurs financiers, DRH, juristes… de nombreux métiers intègrent la veille comme tâche inhérente à leur fonction, ce qui là encore implique un partage de l’information et un travail collectif. Pour toutes les personnes engagées dans un processus de veille, l’enjeu est de mettre à leur disposition des outils simples, intuitifs, faciles d’accès. Tendre vers une prise en main plus aisée des outils de veille est un enjeu majeur qui répond à une évolution du marché. Il s’agit d’un impératif stratégique. En effet, favoriser l’accès à l’information et développer la dimension collaborative accélère la création de valeur au sein des entreprises. Il est impératif que la fonction veille puisse s’enrichir, devenir plus pertinente et faciliter la prise de décision finale. Dans de nombreuses solutions techniques, cette dimension collaborative est prévue : sachons l’améliorer encore un peu plus.


L’externalisation doit être rendue possible

Là également, le marché est en train d’évoluer et certaines organisations ont réalisé que leur dispositif de veille pouvait gagner en efficacité à la fois pour des raisons techniques, humaines et financières. Certains signaux montrent que l’on s’oriente vers une externalisation plus poussée et que cette pratique mérite a minima d’être considérée. Nous l’observons davantage qu’auparavant : certains acteurs de l’entreprise font actuellement le choix stratégique de ne pas allouer de façon permanente de moyens humains propres à la veille informationnelle et stratégique, ceci afin de recentrer leurs équipes sur leur cœur de métier. Pour les sociétés éditrices de solutions de veille, il y a là une évolution à prendre en compte afin d’être en mesure de proposer un service de veille personnalisé, flexible et efficace. Ce service pourra intégrer une pré-analyse des données collectées, dont le client pourra être destinataire afin d’alimenter l’analyse détaillée par les professionnels de l’entreprise.

Nous sommes très attachés à cette dimension de service externalisé à forte valeur ajoutée dans la mesure où elle place chaque acteur, chaque être humain, au-dessus des tâches purement techniques. En cela, parce qu’elle fait de la technique un moyen et non une fin.

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Un jour un métier

Matthieu PARMENTIER, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis fin 2007 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables des développements.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après deux années de classes préparatoires après baccalauréat, j’ai suivi une formation d’Ingénieur Génie Mathématique à l’INSA de Rouen jusqu’à mon diplôme en 2002.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

J’ai débuté ma carrière en tant que développeur puis chef de projet chez Invoke, éditeur de logiciels financiers (stage de fin d’étude puis embauche). Après 5 ans dans cette société, j’ai passé une année au Canada anglophone où j’ai pu y acquérir une bonne maitrise de la langue anglaise. Fin 2007 à mon retour en France j’ai été embauché par KB Intelligence, société mère de KB Crawl, afin de participer à des développements de logiciels spécifiques pour des grands comptes dans le domaine de la banque et de l’assurance.


Pourquoi KB Crawl ?

Fort de mon expérience de quelques années avec KB Intelligence d’abord comme développeur puis chef de projet/architecte .NET, j’ai naturellement basculé chez KB Crawl qui avait besoin de créer un nouveau produit complémentaire au Crawler, à savoir la Platform.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable des Développements ?

Avant tout, créer des produits durables et technologiquement up-to-date, réalisés dans les règles de l’art et sur lesquels les développeurs pourront s’épanouir en étant toujours challengé à la fois techniquement mais aussi en terme de rigueur et de qualité du rendu.


Pouvez-vous décrire une journée « type » Responsable des Développements ?

Il n’y a pas vraiment de journées types. Les missions étant très variées, certaines journées peuvent être essentiellement dédiées à la gestion de projet et d’autres au développement fonctionnel des applications ou encore à la gestion d’équipe. Cette diversité rend mon poste riche, intéressant et en constante évolution.


Quels sont les qualités de Responsable des Développements chez KB Crawl ?

Les principales qualités qu’exige ce poste chez KB Crawl sont :

  • d’être à l’écoute des vrais besoins sur les produits (clients, consultants, commerciaux) ;
  • de toujours suivre les évolutions techniques (technologie .NET pour nous)
  • de savoir faire monter en compétence le plus possible les ressources techniques afin de les amener à une plus grande autonomie dans la réalisation de développements ambitieux et complexes.
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L’intelligence artificielle dans la veille : bonne ou mauvaise innovation ?

Ces dernières années, l’Intelligence Artificielle a bouleversé le domaine de la veille. Réelle opportunité ou fausse bonne idée ?

L’innovation est souvent une source d’enthousiasme en entreprise : gain de temps, simplification des process ou qualité améliorée d’un service. Chaque nouveauté apporte son lot de satisfactions au sein des équipes. Malheureusement, elles peuvent aussi compliquer des missions jusqu’alors maîtrisées ou, pire, apporter des dangers ou des imprécisions qui n’existaient pas jusqu’à présent. Qu’en est-il alors de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le domaine de la veille ?


L’IA : une automatisation à toute épreuve

L’Intelligence artificielle, capable de reconnaitre automatiquement un logo ou de trier les sources sur un sujet précis, apporte sans conteste une fluidité dans le traitement des données. Tout est ainsi automatisé et il semble difficile que des informations lui échappent. Nous évitons ainsi les oublis et les erreurs qui peuvent émaner d’une veille réalisée par une équipe de veilleurs purement humains. En outre, l’Intelligence Artificielle ne souffre pas des problèmes d’agenda ou du manque de temps d’une équipe débordée. La veille est la priorité de l’IA et produira des rapports précis quel que soit le contexte de l’entreprise. Mais il faut prendre conscience que les atouts de l’IA en matière de surveillance, de détection et d’analyse ne résident que dans la qualité des algorithmes qui la composent et procèdent surtout d’un usage régulier. L’intelligence artificielle demande donc de la patience avant de voir son efficacité optimisée.


Le veilleur : une souplesse inégalée

À première vue, l’Intelligence artificielle offre donc une solution rapide, efficace et pertinente. Mais son automatisation apporte tout autant d’atouts qu’un réel manque de souplesse. Nulle Intelligence Artificielle n’est encore capable de remplacer l’esprit critique d’un veilleur expérimenté. Ce dernier est capable de faire des choix qui sortent des limites fixées par l’algorithme. Le travail de veille amène régulièrement des situations que nous n’avions pas envisagées jusqu’à présent et demande une souplesse dans la prise de ces décisions. Le cerveau humain reste encore l’ordinateur le plus puissant jamais créé et est capable d’une réflexion complexe. L’erreur est humaine tout comme la capacité d’adaptation.


Tout est question d’usages

L’intelligence artificielle ne représente pas à elle seule une bonne ou une mauvaise innovation pour l’entreprise engagée dans le domaine de la veille. Tout réside donc dans la manière de l’utiliser dans sa stratégie de veille. Comme le dit l’adage, « il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier ». Utiliser l’Intelligence Artificielle pour simplifier les tâches répétitives et être informé le plus tôt possible sans risque d’oubli ou d’erreurs est un choix judicieux. Cependant, avoir un garde-fou grâce à des veilleurs expérimentés complète au mieux le processus de veille.

En conclusion, l’IA permet d’accompagner l’évolution du métier de veilleur. Savoir jongler entre le savoir-faire humain (avec ses prises de décisions complexes) et l’analyse automatisée et pertinente de l’Intelligence Artificielle est aujourd’hui fondamental.  Et cette complémentarité se doit d’être adaptée à la structure et à l’environnement de l’entreprise.

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Systra : un département de veille grâce à la solution KB Crawl

Spécialiste depuis 1957 des solutions de transport public guidé, Systra est à l’origine de 50% des lignes de métro et à grande vitesse à l’échelle mondiale. Depuis 10 ans, l’entreprise fait confiance à KB Crawl SAS pour ses solutions de veille, de plus en plus utilisées en interne – et prisées par le Top Management.

Chez Systra, ce mois de mars n’est pas tout à fait un mois comme les autres. « En mars, nous lançons la nouvelle ergonomie de nos newsletters de veille », indique Brigitte Verchère, responsable du département Management des Connaissances de l’entreprise. « Pour cela, nous avons travaillé en collaboration avec nos collègues de la direction de la Communication. Nous nous sommes adaptés, avons mis en place des pages d’accueil différenciées qui permettront à chacun d’opter pour un design personnalisé… en espérant séduire un peu plus encore de personnes en interne. »

« KB Crawl correspondait le plus à nos besoins »

Société d’ingénierie spécialisée dans les solutions de transport public guidé et issue du rapprochement de la SNCF et de la RATP, Systra rassemble des ingénieurs, des architectes et des experts en planification territoriale. Créée en 1957, la société emploie actuellement 8 000 collaborateurs, dont une majeure partie à l’international. « Nous sommes à l’origine de 50% des lignes à grande vitesse et d’un réseau de métros sur deux à l’échelle mondiale », résume Brigitte Verchère, qui a participé à la création du service de veille de l’entreprise il y a une petite dizaine d’années. « L’objectif était alors de mettre en place une veille commerciale, en amont des appels d’offres auxquels nous participons. Il s’agissait également de jeter les bases d’une veille réputationnelle, mais aussi d’une veille concurrentielle, demandée alors par notre top management et qui demeure plus que jamais d’actualité. »

 

Après un premier tour de table réalisé auprès de sept prestataires de services potentiels, la sélection se resserre autour de quatre d’entre eux. Parmi ces derniers figure KB Crawl SAS, qui finit par l’emporter. « KB Crawl correspondait le plus à nos besoins : du multilinguisme, une forte capacité à ‘crawler’ l’information, un excellent niveau en termes de design et de communication, sans compter la possibilité d’envoyer de nombreuses newsletters », explique la responsable du département Management des Connaissances.

Une veille en évolution permanente

Alertes, ergonomie séduisante, mise en place de veilles ponctuelles : depuis que Systra utilise KB Suite – qui comprend à ce jour les solutions Crawler Pilot et Platform – la veille n’a eu de cesse de se développer au sein même de l’entreprise, tant à l’échelle nationale qu’à l’international. « Depuis deux années, nous enregistrons même une forte poussée des demandes, en lien avec un monde qui change de plus en plus », indique Brigitte Verchère. « En 2020, nous avions 900 utilisateurs, dont un tiers d’abonnements ; nous en sommes désormais à 1400, et pensons progresser encore notamment grâce à notre nouvelle formule. »

 

Les améliorations ont été constantes chez Systra, en lien avec les équipes techniques de KB Crawl SAS. « Nous nous sommes beaucoup adaptés à la demande, avec notamment la mise en place d’une newsletter dédiée à l’éthique ou celle de pages d’accueil différenciées selon l’appartenance des personnes, leur pays d’origine, leur langue… Notre objectif est de rendre nos collaborateurs en capacité de nous proposer des articles à partager. Ce partage d’articles est d’ailleurs un élément important pour nous, y-compris lorsqu’il s’agit d’une information payante. C’est possible dans la mesure où nous nous acquittons, ainsi que KB Crawl, d’une redevance qui le permet. »

Un outil qui donne de la visibilité au département de Veille

L’équipe de veilleurs de Systra, composée de trois personnes, met régulièrement en ligne ces articles sur le réseau social interne de l’entreprise, lequel fait l’objet d’une approche éditoriale spécifique. « Grâce à notre ingénierie de veille, nous publions sur ce réseau social, appelé Yammer, de plus en plus de sujets de société. Nous nous sommes rendus compte du fait que certains thèmes, à l’image du droit des femmes, passionnaient nos collaborateurs. » C’est ainsi qu’en 2021, Systra a publié 3 500 articles, totalisant en moyenne 1 300 lectures chaque mois. Quant à la nouvelle ergonomie de la newsletter, elle a permis à l’entreprise de battre, au cours du mois de mars, tous les records de lectures d’articles depuis 2013. Quant aux lectures sur mobile, elles ont doublé par rapport au mois précédent : un succès !

 

Mais l’équipe ne compte pas s’arrêter là. Elle a encore de nombreux projets, à l’image du développement de son application mobile ou encore d’une meilleure mise en valeur de la data visualisation. « Même si tout n’est pas possible pour des raisons techniques, l’équipe de KB Crawl est toujours réactive et prend en compte toutes nos demandes », conclut Brigitte Verchère. « Au final, je dirais que l’outil de veille proposé par KB Crawl est très important pour notre département : il nous donne une forte visibilité et permet à la veille d’être très appréciée par l’équipe de direction. Cette solution nous a permis de mieux nous positionner, de transformer notre service de Documentation classique en un département qui communique très largement. Nous souhaitons poursuivre encore cette dynamique, en nous ouvrant à des équipes internationales de Systra, bien loin de l’Europe. »

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Projet de la veille : maintenir le rêve, éviter le cauchemar !

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lors de la mise en place d’une cellule de veille dans leur nouvelle organisation ? Ci-après, quelques points incontournables.

Si mettre en place un projet de veille semble toujours être une bonne idée pour la productivité de votre entreprise, cela peut vite devenir contre-productif si vous n’êtes pas parfaitement préparés à l’exercice. Pour une cellule de veille efficace, découvrez les huit erreurs à ne pas faire dans l’élaboration d’un projet de veille :

1. Oublier de se faire connaître

Faites la promotion de votre équipe de veilleurs et de votre discipline dans votre organisation en dehors de votre département d’appartenance. Il est nécessaire que chacun de vos collaborateurs comprenne l’intérêt du projet de veille.

2. Ne pas définir les enjeux 

Rien ne sert de mettre en place un projet de veille si nous n’en maîtrisons pas les tenants et les aboutissants. Ce n’est qu’en définissant vos objectifs et vos besoins derrière la mise en place du projet de veille que vous pourrez mettre en place des KPI pertinents.

3. Transmettre l’information telle qu’elle est présentée sur la source d’origine

Il est primordial de synthétiser l’information collectée pour transmettre le message stratégique de manière rapide et concise. Le contraire risquerait de provoquer un délaissement des travaux de veille de la part de vos collaborateurs. Les commentaires du veilleur sont également primordiaux. Ne les négligez pas : ils permettent d’apporter une valeur ajoutée à l’information en la confrontant avec celles préalablement analysées.

4. Envoyer l’information sur tous les supports de diffusion

Newsletter, plateforme collaborative, notification sur application mobile ou alerte par mail : il est important pour vous de choisir le bon support de diffusion parmi ceux à votre disposition, selon celui qui correspondra en tout point aux habitudes de lectures de vos destinataires.

5. Choisir un veilleur au profil inadapté

Par exemple, un stagiaire ou un alternant n’aura pas un poids suffisant pour promouvoir la veille dans votre entreprise. Il sera donc nécessaire de trouver un collègue plus expérimenté pour jouer l’ambassadeur du projet. Ce dernier devra accompagner le projet en faisant du lobbying en interne pour promouvoir la veille. Si cet ambassadeur participe au comité de direction, il peut également valoriser le projet et ses résultats.

6. Ne pas promouvoir le projet de veille en interne

Animer et gérer une communauté de l’Intelligence Économique et de la veille dans votre entreprise permet de mettre en valeur son travail et de promouvoir l’intelligence collective dans l’organisation, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’aboutissement de votre projet.

7. Ne pas suivre l’information collectée

La création de plans d’exécution opérationnels permet de suivre l’information dans le temps. L’envoi de ces plans d’actions aux différentes entités permet de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.

8. Ne pas inclure un suivi de projet

Lors du départ d’un de vos collaborateurs par exemple à la fin d’une période de stage ou d’un contrat d’alternance, il est fondamental de créer des directives, des guidelines grâce à des outils ou des process afin d’assurer le transfert complet des compétences auprès de son futur remplaçant et ainsi assurer la survie du projet de veille.

Si vous faites attention à ne pas commettre ces 8 erreurs, vous pourrez mettre en place une cellule de veille efficace et efficiente, ce qui ne pourra qu’être bénéfique pour votre entreprise. La préparation en amont est toujours la clef d’un projet réussi.

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