La logistique, un secteur de veille particulièrement dynamique

Le secteur de la logistique se caractérise par de très puissantes dynamiques, notamment en lien avec le développement du e-commerce et la transition écologique. Il oblige en cela à une veille variée, constante et à 360°.  Consistant à gérer tout ce qui concerne le transport et le stockage des produits d’entreprises, le secteur de la logistique connaît actuellement des évolutions sans précédent. Déjà en croissance avant la pandémie sanitaire des années 2020-2021, il fait face depuis trois ans à de très puissantes mutations. Les dynamiques à l’œuvre sont d’abord qualitatives : en France, la filière compte 1,8 millions d’emplois (soit 4 fois plus que la filière automobile par exemple), représente 200 M€ de chiffre d’affaires et produit 10% du PIB national. Elles sont également de nature qualitative : le secteur logistique, grand consommateur d’énergie, est directement impacté par les transitions écologique et numérique.

 


 

Une veille variée : marketing et innovation

Ce contexte rend la veille logistique particulièrement varié. Pour l’exprimer autrement, il existe une multitude de thématiques de veille autour de la logistique, des transports et de la distribution.

La première est la veille marketing. Surveiller son marché, ses concurrents, les tendances émergentes chez les clients, les nouvelles offres, relève d’un prérequis. Il est également central de se focaliser sur les aspects innovants de la logistique, que ce soit en lien avec les modes de transport ou encore avec le stockage des produits. Nous sommes ici en prise directe avec des thématiques telles que la livraison du dernier kilomètre, les modes de transports doux ou encore la multimodalité. Tous sont à surveiller !

 


 

Aspects internationaux et compliance

Dans le même temps, il convient de conserver un regard critique sur les aspects internationaux, tout particulièrement règlementaires. Relativement bien maîtrisés à l’échelle hexagonale, ceux-ci sont plus difficiles à capter à l’échelle mondiale. Est-on bien conforme à la règlementation en vigueur dans tous les pays où l’entreprise intervient ? C’est un premier point. Il faut également savoir anticiper, c’est-à-dire veiller les leaders d’opinion étrangers. Dans quelle mesure leurs prises de parole augure-t-elles de changements à venir ?

Il existe encore une autre dimension de la veille, à laquelle on pense habituellement peu : la veille compliance. Cette action consiste à se renseigner sur le respect des entreprises avec lesquelles l’on travaille vis-à-vis des normes juridiques et éthiques qui leur sont applicables. Les biens que l’on est amené à transporter sont-ils bien en règle ? Les sous-traitants ou les partenaires avec lesquels nous faisons affaire sont-ils pérennes financièrement ? Autant d’aspects à surveiller.

 


 

Des changements profonds à toutes les échelles

Ces actions de veille à 360° nous montrent combien le secteur de la logistique connait actuellement des changements rapides et profonds, et ce tous azimuts. Nous sommes confrontés ici à des évolutions tout à la fois conjoncturelles et structurelles dont il convient de mesurer la très grande portée.

Conjoncturellement, le secteur ne cesse de se réinventer. Prenons l’exemple du packaging des produits, notamment des parfums. L’enjeu logistique consiste à être en capacité d’en assurer un stockage dans de bonnes conditions, mais aussi à faire en sorte que les emballages ne souffrent pas trop des multiples manipulations dont ils vont être l’objet entre le moment de la fabrication et la livraison chez le client final. Les matériaux de packaging sont ainsi au cœur de l’intérêt manifesté par les veilleurs. Il convient de connaître quels sont les nouveaux matériaux utilisés, ceux qui seront en capacité d’allier robustesse et légèreté. Ces matériaux peuvent-ils, en plus de cela, être durables ? Tel est précisément le propos d’une veille sur la R&D…

 


 

Vers une révolution structurelle

Mais c’est surtout structurellement que le secteur de la logistique et des transports est appelé à connaître une révolution majeure dans les années qui viennent. Car si le e-commerce a fait évoluer les flux, les modalités durables de transport sont en passe de le faire aussi. Avec une flotte de moins en moins thermique et de plus en plus électrique, le domaine logistique est en train d’engager l’une des plus importantes mutations de son histoire. Qui aurait dit, il y a 5 ans, que le diesel ne serait plus roi dans ce secteur ? En 2040, près de 100% des camions qui transportent nos marchandises seront électriques…

Il faut également veiller en profondeur les aménagements routiers à venir. Eux aussi sont susceptibles de connaître des innovations radicales, à l’image du système de la route électrique dont l’Etat étudie actuellement l’articulation avec le transport routier. De telles réflexions ne peuvent être ignorées par les acteurs de la logistique et des transports, tant les options stratégiques à opérer seront orthogonales lorsque le changement de paradigme aura été entériné juridiquement.

Dans un monde connaissant de profonds bouleversements, le secteur de la logistique, dont les modalités d’actions sont très concrètes, se trouve aux avant-postes. Fabrication, stockage, transports… C’est une chaîne complète – et complexe – d’acteurs qui se trouve mobilisée, avec des changements profonds attendus à de multiples niveaux. Déjà sur le qui-vive, les professionnels de la veille devraient le rester, et ce pour de nombreuses années encore…

 

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Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

Tout comme la veille commerciale, la veille innovation / R&D attire fortement les organisations, qui y voient un moyen de « disrupter » le marché. Reposant sur un grand nombre de sources à identifier, elle nécessite aussi une certaine finesse dans l’analyse. 

L’usage veut que la veille innovation / R&D figure parmi le « Big Four » des typologies de veille, aux côtés de la veille commerciale et marketing, de la veille image et de la veille juridique et réglementaire. Dans la pratique, nous observons que deux champs attirent plus particulièrement les organisations : la veille commerciale, dans la mesure où elle permet de défendre pleinement la marque ; la veille innovation / R&D, car elle facilite l’identification de nouveaux produits et services, c’est-à-dire de tendances à venir.


Se réinventer, surprendre… par l’innovation

La veille innovation est d’autant plus considérée par les organisations qu’elle est intimement reliée à leur propre stratégie de développement. Il y a dans cette veille une double finalité : créer si possible sa technologie à partir de techniques et d’avancées en voie d’émergence et relativement méconnues ; s’appuyer sur des technologies innovantes afin de faire évoluer ses propres produits et services. Cette approche est importante à considérer dans la mesure où le marketing et la vente reposent plus que jamais sur la notion de différenciation, voire de rupture. Pour marquer des points auprès des clients – et donc pour se développer –, il faut encore et toujours se réinventer, proposer des produits ou des services nouveaux, surprendre, casser les codes, etc. Cela est d’autant plus impératif que les marchés demeurent fortement concurrentiels et mondialisés, avec de nombreuses disruptions, des changements d’usages ou bien des évolutions dans les habitudes de consommation. 


De nombreuses sources à veiller

Pour se donner une chance d’atteindre de tels objectifs, il convient de déployer une stratégie de veille la plus complète possible. L’une des particularités de la veille innovation / R&D est d’ailleurs celle-ci : elle se signale par un nombre très important de sources d’informations à surveiller. Les bases brevets en sont une, qui permettent de repérer les inventions. Les sites universitaires orientés recherche en sont une autre, particulièrement sur des problématiques de niche et à haute valeur-ajoutée technique. Il ne faut pas non plus oublier la presse généraliste ou spécialisée, qui bien souvent est friande de sujets innovants. Ni les sites de crowdfunding, au sein desquels de nombreuses start-ups sont en quête de financements pour leurs nouveaux produits ou services. Certaines plateformes doivent encore être ajoutées à cette liste, certains blogs, certains forums… Certains d’entre eux accueillent en effet de plus en plus de chercheurs, bien plus diserts qu’il y a encore quelques années.

En mobilisant ainsi des sources multiples et variées, l’objectif du veilleur consistera à être le plus exhaustif possible, à identifier les nouveautés et surtout les tendances. Car un produit ou un service nouveau peut être le nom d’un changement d’usage, voire dans certains cas d’une évolution sociétale. Rappelons-nous : des plateformes telles que Doctolib ou Waze ont démarré dans une relative confidentialité… avant de devenir des standards.


Innovation et développement durable

Pour contribuer à relever un tel défi, les éditeurs de veille ont un rôle majeur à jouer. C’est en effet à travers la pertinence et la technicité de leurs solutions qu’ils pourront ramener à la surface un maximum d’informations, puis faciliter le croisement de celles-ci et leur analyse. Car la veille innovation / R&D est éminemment transverse. Elle nécessite d’articuler des informations a priori très éloignées les unes des autres, grâce notamment à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Ainsi, la veille innovation va aller chercher des éléments de nature technique, des procédés, des centres d’intérêt financiers… Quels sont les investissements opérés par les banques ? Voilà par exemple une question qui permettra de mieux étudier l’évolution d’un secteur.

À ce sujet, nous observons depuis quelques années une tendance devenue lourde : l’articulation de l’innovation avec la question du développement durable. En 2023 plus que jamais, l’innovation se doit d’être socialement responsable et respectueuse de l’environnement. Ceci peut être observé notamment dans le secteur du packaging, où plusieurs start-ups proposent des emballages non invasifs, élaborés à partir de produits naturels et biodégradables. Quel grand compte aurait-il pu croire en cette évolution ? Il a fallu pour s’en rendre compte une veille financière poussée, faite de croisements entre signaux faibles technologiques et signaux de plus en plus forts du côté des consommateurs…

La veille innovation / R&D a encore de beaux jours devant elle. Pour servir au mieux les organisations, elle doit être définie le plus précisément possible, en évitant quelques écueils. Le fait de confondre innovation et avancée technologique en est un, et non des moindres. La veille innovation, ce n’est pas que de la technologie et du savoir-faire… Nous sommes aussi ici dans le savoir être et le faire savoir, c’est-à-dire dans les usages. Ainsi, lorsqu’une agence bancaire décide d’installer un pupitre dans son entrée afin de prendre en charge et de rediriger tous ses clients, ce n’est pas qu’un détail : c’est au contraire une véritable innovation, qui dit de nombreuses choses sur l’individuation de l’approche client. À méditer…

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Comment la veille influence le domaine de l’énergie ?

Dans un domaine en pleine mutation, la veille vient au secours des acteurs du secteur de l’énergie pour sécuriser et pérenniser l’avenir de notre société.

Le domaine de l’énergie a récemment été bouleversé par le récent Rapport 2022 du GIEC destiné à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Ce rapport alarmant sur les aspects énergétiques et de pollution confirme pour les entreprises du domaine le besoin d’informations en temps réel qui émane du secteur. Pour rester informé quotidiennement, il est ainsi primordial d’entamer un vrai travail de veille.


Le conseil scientifique

Que ce soit pour les entreprises privées ou les acteurs publics du secteur de l’énergie, il est indispensable de parfaitement maîtriser les différents rapports scientifiques publiés quotidiennement, ainsi que les recommandations des différents conseils scientifiques, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) ou encore les associations telles que Équilibre des Énergies présidée par l’ancien ministre de l’écologie, Brice Lalonde. L’information est la clef de l’évolution. Dans un secteur en pleine mutation tel que l’énergie, il est alors essentiel d’accompagner les transformations constantes dans les entreprises par un projet de veille solide.


Suivi de la règlementation

Les enjeux du domaine de l’énergie sont colossaux pour notre avenir, la décarbonisation devient progressivement la priorité de l’ensemble des populations. Les règlementations évoluent à une vitesse exponentielle pour contrer les effets néfastes de l’activité humaine et les prédictions dramatiques évoqués dans les rapports scientifiques. Ces règlementations visent à pérenniser l’utilisation des énergies fossiles et renouvelables. Il est donc indispensable pour les entreprises de toujours connaître les dernières règlementations en vigueur et à venir. La veille règlementaire vient alors simplifier ce travail de recherches juridiques pour les entreprises en référençant chaque projet de loi, règlementations à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale.


La veille : une source d’innovation 

Le domaine de l’énergie innove à vitesse grand-V ces dernières années et fait face aux enjeux environnementaux et climatiques. La recherche de modèles de production durables dans un monde aux ressources limitées s’accélère avec toute la complexité que cela implique. Entre écologie et croissance, il est nécessaire de trouver un équilibre. Puisqu’aucune solution viable sur le long terme ou à grande échelle n’a encore été adoptée, les entreprises du domaine sont amenées à innover sans cesse. Cette innovation constante est particulièrement rapide et chaque acteur du domaine a besoin d’en connaitre les tenants et les aboutissants de manière quasi-automatique. Pour les structures impliquées dans l’énergie avoir une solution de veille de l’innovation est donc primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions actuelles de son secteur.

En 2022, aucune économie ne peut fonctionner sans énergie, la croissance et l’élévation du niveau de vie ne cessent d’en augmenter la consommation. Les acteurs de l’énergie doivent ainsi être accompagnés dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie de veille solide et gagner en performance et en agilité dans ce contexte de mutation du secteur.

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Les différents types de veille stratégique

Veille stratégique, les besoins à identifier avant tout.

Dans toute entreprise, quelle que soit sa taille et son besoin en veille stratégique, la ou les personnes en charge de la veille doivent au préalable établir leur plan de veille. Il permet de formaliser, à partir des besoins recueillis au préalable : le type d’informations voulues, les sources pour les récupérer, les outils pour effectuer ce processus, la fréquence de surveillance, les objectifs à atteindre, etc.
Grâce à ce plan, on distingue le type de veille stratégique le plus pertinent pour son entreprise. Il est possible de les regrouper en cinq grandes catégories, avec pour chacune différentes spécificités à prendre en compte :

Veille stratégique e-réputation

Cette veille stratégique concerne la surveillance de l’image de la marque sur internet et dans les médias, au quotidien ou à la suite d’actions de communication.

C’est bien souvent le community manager qui se charge de cette veille stratégique. La plupart des informations se trouvent sur les réseaux sociaux et requièrent un traitement rapide. Les informations recueillies grâce à cette approche permettent d’adapter les produits ou services d’une organisation et surtout d’éviter le « badbuzz ».
KB Crawl rend possible cette surveillance au travers du paramétrage de sources de type réseaux sociaux.

 

Veille stratégique technologique

Aussi appelée veille scientifique et technique. Ce type de veille stratégique consiste à s’informer sur les produits et techniques (fabrication, production…) les plus récents, au moyen de la surveillance de sites spécialisés ou d’actualités, et de bases de dépôts de brevets.
A l’aide des informations obtenues, les personnes autorisées sont informées des évolutions des couts et de la qualité des produits. Elles appréhendent plus rapidement les avancées technologiques et innovatives.

 

Veille stratégique juridique

Elle consiste à anticiper l’évolution réglementaire susceptible d’influencer les activités de l’entreprise, en surveillant la législation et ses mutations. Cette prévention juridique permet d’anticiper l’adoption de nouvelles lois.
Cette veille stratégique, en alimentant les connaissances des normes en vigueur. C’est un premier pas vers la démarche de conformité pour les organisations. Mais surtout, c’est également un atout dans la prise de décision nécessitant la résolution de problèmes juridiques.

 

Veille stratégique concurrentielle

Cette veille, outil de benchmarking, consiste pour l’entreprise qui l’effectue à surveiller ses concurrents actuels ou potentiels, dans le cas d’un lancement de produit ou en veille de fond, afin de surveiller votre marché.
La plupart des informations sont obtenues via des études de marché (qualitatives et quantitatives), ainsi qu’à l’observation des clients, des acteurs clés de l’environnement de l’entreprise et de leurs produits et services (sur le web ou sur le terrain). Elles permettent d’avoir une meilleure vision de son marché et d’ajuster ses offres.

Veille stratégique concurrentielle, structurée pour adapter les offres commerciales

 

Veille stratégique sectorielle

Cette surveillance assez variée consiste à connaître les évolutions de la société (culturelles, politiques, sociales…). Plus particulièrement celles du marché de l’entreprise, risquant d’impacter son activité économique.

C’est en surveillant diverses sources web, mais aussi en participant à des salons de son secteur, et en couplant ces informations à celles obtenues ; grâce aux veilles préalablement citées, qu’il est possible d’identifier de nombreux risques et opportunités liés à l’entreprise.

En identifiant les différentes catégories de veille qui alimentent sa base de connaissance, les veilleurs améliorent la phase de sourcing, étape indispensable permettant de bien choisir les différentes sources d’informations.

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Veille technologique : une réponse aux enjeux d’innovation

La veille technologique, c’est quoi ?

L’atout principal de la veille technologique est d’identifier ou d’anticiper des innovations par secteurs d’activité. Les sources de veille technologique constituent une information stratégique incontournable pour devancer, développer et exploiter des inventions.
De quelles sources parlons-nous ? Les bases de brevets, les articles scientifiques ou la presse spécialisée sont tous porteurs d’informations stratégiques.

 

Les objectifs de la veille technologique

La veille technologique apporte des informations stratégiques.

Mettre en place une veille technologique permanente sur des domaines identifiés répond à plusieurs objectifs. Cela permet de constituer une base d’informations clés pour identifier et comprendre les concurrents et les technologies.
C’est un moyen de collecter des informations stratégiques sur les concurrents et leurs innovations.
En réalisant des recherches fréquentes dans différents domaines susceptibles d’interagir avec vos objectifs, vous créez de nouvelles opportunités de partenariats ou d’innovations. Vous pouvez aussi y détecter les entrants potentiels, les domaines innovants ou vous inspirer des marchés connexes.

 

Comment mettre en place une veille technologique ?

Mettre en œuvre une veille technologique consiste à effectuer des recherches ciblées sur des domaines importants, sur des entreprises-clés ou sur des secteurs couverts.
Lister ses besoins et mettre en place un plan de collecte est la première étape de tout type de projet de veille. Identifier les sources d’informations est essentiel, mais bien programmer les requêtes de recherche reste vital. Les bases de brevets, les articles scientifiques et la presse spécialisée peuvent être facilement regroupés. Cependant, trier cette multitude de documents est fastidieux. Des requêtes pertinentes doivent être écrites afin de restreindre la recherche sur les domaines, les technologies ou les entreprises.
Il est possible de mettre en place un système d’entonnoir. C’est-à-dire, commencer en étant peu sélectif et réaliser des recherches larges permet de ne pas passer à côté de certaines innovations. Il suffira ensuite de restreindre la recherche afin de réaliser une analyse plus fine.

 

Analyser les résultats de la veille technologique

Analyser la veille technologique permet d’identifier les menaces et les opportunités.

Collecter les informations de veille stratégique n’est pas suffisant. L’étape suivante dans le cycle de la veille est l’analyse des informations.

Effectuer des statistiques sur le nombre de brevets ou d’articles scientifiques publiés permet de valider la pertinence d’un sujet. Le nombre de dépôts annuels de brevets, ainsi que sa tendance, qu’elle soit croissante ou décroissante, peut nous apprendre beaucoup. C’est un excellent moyen de savoir si un secteur est dynamique, pour y investir ou s’y diversifier par exemple.

Examiner les produits et les technologies concurrentes ou émergentes permet d’en dégager des informations de veille concurrentielle, comme nous l’avons évoqué plus tôt. Cela permet également de mettre en place une analyse systématique de tous produits intéressants afin d’en estimer le degré de menaces ou d’opportunités.

Ces brevets ou articles stratégiques et leur analyse vont être intégrés dans une synthèse qui pourra être utilisée pour la prise de décisions stratégiques.

 

Focus sur les brevets

Les brevets sont une source d’informations technologiques primaire. Il est cependant nécessaire d’en comprendre les limites. Un brevet est succinct et ne contient que le strict nécessaire. L’information essentielle est généralement enfouie sous des détails secondaires.
Il est également nécessaire de tenir compte des différentes stratégies de dépôts de brevet en vigueur dans les pays surveillés. Un brevet doit bien souvent être recoupé avec d’autres informations, car insuffisant en soi. Il peut être utile de le coupler avec des publications scientifiques.
Plus que le brevet en lui-même, c’est bien souvent leur analyse en masse qui apporte des informations pertinentes. Leur examen permettra alors d’identifier des tendances ou de repérer des signaux faibles.
Occasionnellement, surveiller les brevets du domaine public ou les brevets déchus peut apporter des opportunités à l’entreprise, qui pourra alors les exploiter.

 

Quelques astuces

Certaines sources de réseaux sociaux ne doivent pas être négligées dans la veille technologique. YouTube peut ainsi apporter des éléments pertinents, tels que la retransmission des conférences TED par exemple. Il s’agit de conférences sur un large éventail de sujets (bien qu’à l’origine TED signifie Technology, Entertainment, Design) qui permettent à d’exposer des idées afin de repenser certains domaines ou de proposer des alternatives.

Les marchés connexes peuvent permettre d’identifier les innovations dans les marchés similaires au vôtre. Ces marchés ont des problématiques semblables aux vôtres. Identifier les nouveaux enjeux provenant de ces secteurs et les solutions ayant été mises en place est un excellent moyen…

  • d’anticiper la venue de ces problématiques sur votre secteur ;
  • d’imaginer le transfert des innovations sur vos produits.

Par exemple, le secteur de la cosmétique a des enjeux en commun avec celui de la peinture, dans l’élaboration des pinceaux ou la fabrication de produits suffisamment opaques pour cacher la couche inférieure.
Mettre en place une veille technologique sur des marchés adjacents peut donc permettre d’identifier des innovations stratégiques pour son propre marché.

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Direction - Businessman

L’importance de la veille pour définir sa stratégie d’entreprise

Souvent rétrogradée au rang de simple collecte de données, la veille peine encore à se déployer au sein des sociétés. Pourtant, c’est sous-estimer le rôle capital qu’elle joue pour la stratégie de toute organisation. Vous aventureriez-vous aujourd’hui à conduire une voiture dans une métropole étrangère sans carte routière, ni GPS ? Peut-être pourriez-vous trouver votre chemin à terme, mais non sans stress et sans difficultés. Alors, est-ce la même chose pour son entreprise ? Peut-on encore avancer à l’aveugle ? Au delà de servir de guide dans le flux quotidien et continu d’informations, en quoi mettre en place un processus de veille est-il indispensable à sa stratégie ?

 

La veille sert à anticiper les risques

  • Veille image / e-réputation :
    Ce type de veille consiste à surveiller l’image de marque de son entreprise sur le web. A ce titre, elle permet de suivre les avis exprimés par les clients sur son offre. En décryptant ces retours, l’entreprise est ainsi à même d’opérer des ajustements sur ses produits ou services, voire de déceler des tendances de fond permettant d’innover. Par ailleurs, la veille image ou e-réputation facilite le désamorçage de mauvais “bouche-à-oreille” ou “bad buzz”.  En répondant rapidement et de manière efficace à ce phénomène viral, l’entreprise limite les risques de mauvaise presse.
  • Veille réglementaire / législative :
    Cette veille vise à anticiper la modification d’une norme, d’un décret ou d’une loi (interdiction d’un composant par exemple). L’entreprise agit ainsi pour faire les modifications nécessaires sur ses produits ou ses procédures internes avant de s’y trouver contrainte légalement.

 

La veille permet d’identifier les opportunités business

  • Veille innovation / technologique :
    Ici, il s’agit pour l’entreprise de réagir au plus vite à l’émergence d’une nouvelle technologie ou d’une nouvelle innovation. Repérer ces changements offre de multiples opportunités stratégiques. Cela permet notamment l’acquisition de brevets, ou l’amélioration des solutions existantes et/ou la recherche de nouvelles.
  • Veille concurrentielle :
    La veille concurrentielle repose sur le fait de garder un œil sur les acteurs de son marché. Ainsi informée de l’actualité des parties prenantes, l’entreprise a la visibilité sur les occasions de rachat d’autres sociétés, ou d’établir des partenariats avec certaines d’entre elles.

 

La veille aide à comprendre les évolutions de son marché

  • Veille marché :
    Cette veille concerne l’observation approfondie de son environnement de marché. A travers elle, l’entreprise s’assure de suivre les évolutions de comportements de consommation, et/ou l’émergence de nouvelles modes ou tendances pouvant influencer son activité.

 

La veille est un outil à la prise de décisions stratégiques

  • Valider une décision déjà prise :
    Généralement, la veille est un moyen de collecter et traiter de l’information pour asseoir les initiatives prises par l’entreprise. Cette démarche sert à vérifier que toutes les conditions sont requises pour approuver la mise en œuvre de la décision. Un peu comme si vous cherchiez de l’information sur le produit que vous venez d’acheter pour conforter votre choix.
  • Amorcer le besoin de prendre une décision :
    La veille peut également servir à obtenir de toutes les données pour déclencher le besoin d’acter une décision. L’enjeu est alors de saisir l’opportunité identifiée, ou d’éviter le risque auquel l’entreprise est confronté.

En résumé, mettre en place un processus de veille pour son entreprise incite à ce que tous les services soient impliqués dans le projet. Du département Marketing pour l’analyse des acteurs de marché, l’image, et l’évolution de l’offre; à la R&D pour l’innovation et le développement des solutions; en passant par l’Administration et la Direction pour les changements réglementaires et légaux, et les lignes directrices de l’entreprise.

La veille ne se résume pas à la compilation de l’information. Elle fait partie intégrante de l’intelligence économique et collective d’une organisation. La veille doit donc déboucher naturellement sur de la prise de décisions stratégiques et engageantes pour l’entreprise.

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Le knowledge management : une dynamique d’innovation

Le knowledge management, vous connaissez peut-être ? Cette démarche managériale, apparue il y a peu, entretient un lien étroit avec l’organisation des connaissances dans l’entreprise. Si cette notion semble parfois un peu abstraite, elle revêt pourtant des applications très concrètes. Elle est au cœur des processus de veille et d’innovation. Mais qu’est-ce que le concept de knowledge management recouvre exactement ? En quoi contribue t-il à impulser une dynamique collective de renouvellement ? Et que mettre en place pour favoriser son développement ? Tentons de cerner ensemble l’essentiel du knowledge management.

 

Knowledge management et veille, quel rapport ?

Le knowledge management est une démarche managériale vouée à gérer et à exploiter de manière optimale la connaissance au sein d’une organisation. Cette connaissance peut prendre diverses formes. Tel un iceberg, on y distingue la partie émergée et la partie immergée, souvent plus conséquente. Se remarquent alors les connaissances explicites, les savoirs, et les connaissances tacites, les savoir-faire et les savoir-être.

L’enjeu principal du knowledge management est donc de régenter au mieux l’ensemble de ces savoirs. Au delà de ça, son objectif est de transformer une donnée en information exploitable qui sera la base de la connaissance de l’entreprise. Le knowledge se concentre également sur les liens entre les savoirs individuels, les connaissances collectives et la coordination des actions qui en découlent.

De fait, quelle corrélation avec la veille ? La différence, ou plutôt la complémentarité, est simple. Le knowledge management s’attache davantage à explorer et faire combiner entre elles les informations produites en interne. La veille se focalise quant à elle sur les informations externes à l’organisation. Celles qui constituent son environnement technologiqueéconomique, socioculturel, ou encore légal.

Bien qu’employant des techniques sensiblement différentes, les deux démarches, knowledge management et veille, s’inscrivent néanmoins dans un seul et même processus. Celui de collecter, de traiter et d’analyser les informations existantes pour générer des actions profitables à l’entreprise.

 

Le rôle de la connaissance dans le développement des innovations

L’action d’innover, c’est se remettre perpétuellement en cause, chercher à constamment améliorer une situation, un procédé, ou une offre. L’innovation se compare donc à un contexte donné pour trouver tout son sens. Or ce contexte n’est plus ni moins qu’un ensemble d’informations accolées les unes aux autres. L’innovation se base ainsi sur l’information via sourcing externe (veille, acquisitions, etc.) et sur les réalisations internes (R&D, intrapreunariat, etc.). Innover est l’association de deux groupes d’actions simultanés, qui sont finalement l’essence même du knowledge management :

  • capitaliser, confronter et assembler les connaissances résultant des échanges entre personnes
  • favoriser la fluidification et l’articulation de ces mêmes connaissances entre individus

Le défi pour toute entreprise est alors d’aider, de provoquer et de soutenir toute initiative pouvant susciter une démarche d’innovation à long terme. L’idéal étant de tendre vers une organisation apprenante, durablement tournée vers l’intelligence collective.

 

Quelles méthodes pour un knowledge management efficace ?

On ne va pas se mentir, il ne s’agit pas ici de réinventer la poudre.

Les recettes gagnantes pour instaurer un knowledge management fructueux reprennent des techniques déjà connues pour la plupart. Si vous ne les avez pas encore éprouvées, en voici un échantillon :

  1. Développer la remonté d’informations en interne via des boîtes à idées, des challenges, des brainstorms, etc.
  2. Veiller pour récolter des informations, soigner son sourcing et ses filtres de pertinence
  3. Gérer le capital collaboratif de son organisation grâce aux outils tel que Platform permettant la gestion, le partage et l’apprentissage des informations entre diverses activités

Encourager le partage et l’appropriation des connaissances au sein de l’entreprise ne peut être que bénéfique pour l’ensemble de ses acteurs. Néanmoins, il faut également veiller à ce que ces informations collectives soient correctement protégées. Brevets, droits d’auteurs, cotations, …, bref, informations blanches dans leur ensemble sont autant d’éléments déterminants et sensibles pouvant avoir un impact sur le knowledge management. Son efficacité se mesure donc aussi dans la capacité de l’organisation à mettre en place des actions destinées à sécuriser la base de connaissance qui la constitue.

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Security Concept

Protection de l’Information : est-on toujours assez prudent ?

La protection des informations est aujourd’hui devenue un sujet sensible pour toute entreprise. Avec le développement des moyens de communication modernes et la prolifération des échanges de toute nature, les données détenues par l’organisation doivent faire l’objet d’une attention renforcée. Alors, quelles types d’informations cela concerne t-il ? Comment les détracteurs de l’entreprise exploitent-ils les failles de sûreté ? Et comment sécuriser ce que la société produit ou émet ? On vous partage quelques trucs et astuces.

 

Se protéger : pourquoi ? pour quoi ? pour qui ?

Un pan méconnu de l’intelligence économique concerne tous les aspects liés à la protection de l’information. En effet, processus de veille engagé ou non, toute entreprise est à même de collecter, rédiger, traiter et communiquer des données. Et ce, en interne, comme à l’extérieur. Or, ces contenus sont parfois mal maîtrisés, et représentent ainsi une menace à court comme à long terme.

Par ailleurs, il serait illusoire de croire que la protection de l’information en entreprise ne regarde que les données sensibles. En d’autres termes, sécuriser ses données, ce n’est pas seulement mettre à l’abri ses renseignements financiers (investissements, marges, etc.), économiques (parts de marché, chiffre d’affaires, etc.) ou stratégiques (lancements, acquisitions, etc.).
La protection de l’information porte également sur toute indication utile et pertinente relative à l’activité de l’entreprise (fiches techniques, cotations, arguments de vente, etc.). Les informations surveillées dans le cadre de sa veille doivent aussi être protégées. Même s’il s’agit d’informations blanches, c’est-à-dire d’informations disponibles en libre accès sur Internet, savoir ce que l’entreprise suit peut déjà en dire long et révéler une partie de sa stratégie.

Enfin, se protéger ne se limite pas à contrôler les informations gérées par l’entreprise elle-même, et pour elle-même. D’autres informations peuvent être gérées par l’entreprise pour le compte de tiers (partenaires commerciaux, fournisseurs, distributeurs, etc.), et par des tiers pour le compte de l’entreprise. La protection des données intervient donc dans un périmètre plus large que celui réservé à l’organisation propre.

 

L’information : une mine d’or pour vos détracteurs

L’information, c’est le pouvoir ? En tout cas, obtenir une information, capitale ou non, apporte des possibilités d’actions à son détenteur.

Toute entreprise peut un jour rechercher des informations stratégiques au sujet de ses concurrents, mais l’inverse est également vrai, et chaque organisation peut alors devenir une cible. Il apparaît donc nécessaire d’identifier les différentes menaces probables. Celles-ci peuvent être liées :

  • A des actions illicites destinées à exploiter des failles de la politique de sûreté de la société. Exemples les plus fréquents : les vols, les piratages informatiques, ou, plus récemment, les ransomware (prise en otage de données stratégiques d’une entreprise en échange d’une rançon)
  • A des campagnes de désinformation. Elles sont généralement vouées à nuire à l’image ou à la réputation de l’entreprise. Elles peuvent naître de rumeurs ou de propos intentionnellement malveillants.
  • A un manque de prudence de l’entreprise et de ses collaborateurs. L’absence de surveillance de documents, les déplacements professionnels, la prise de parole publique, le bavardage dans un lieu fréquenté, etc., sont autant d’opportunités de surprendre ou d’obtenir des informations qui ne nous sont pas réservées à l’origine.

 

Que mettre en place pour sécuriser les informations de l’entreprise ?

De fait, identifier la source des menaces permet de combler les brèches existantes et d’instaurer les correctifs appropriés en conséquence.

  • Au sein de l’entreprise d’abord :
    • Les informations “communes”
      • Sensibiliser et responsabiliser les collaborateurs à la sécurité des données (enjeux, conséquences, menaces, etc.).
      • Repenser le cycle de vie et la traçabilité de l’information en rédigeant des procédures pour chaque étape (acquisition, diffusion, conservation, destruction).
      • Encadrer les stagiaires, notamment par rapport à leurs rapports de stage pouvant contenir des informations confidentielles.
    • Les informations dites « sensibles »
      • Inventorier et trier les informations sensibles. Ensuite, lister les personnes pouvant accéder aux différents classements de l’information.
      • Être vigilant et attentif par rapport aux origines et aux conditions de stockage de l’information sensible : chiffrement des données, clauses de confidentialité, etc.
    • Les innovations
      • Protéger ses innovations auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (dépôt de brevets, dessins et modèles industriels, éléments de recherche et développement, enveloppe Soleau, etc.).
    • Les locaux
      • Sécuriser les accès à l’entreprise (code, badges, biométrie, registre des visites, consignes pour les téléphones portables des visiteurs, etc.)
      • Restreindre l’accès à certaines zones (salle des serveurs, bureaux du PDG, Directeur juridique, R&D, etc.)
      • Encadrer la navigation sur internet en interne en utilisant un compte administrateur
      • Si l’installation d’un quelconque matériel doit être effectuée au domicile personnel, le faire protéger par des moyens techniques efficaces, sélectionner et faire valider l’installateur par l’entreprise.

 

  • Au niveau individuel enfin :
    • L’attitude :
      • Être discret, faire attention à ses propos, surtout dans les lieux publics.
      • Maîtriser sa communication quotidienne (même par réseaux sociaux et dans les e-mails personnels).
      • Rester prudent lorsqu’une personne vient vous aborder. C’est une technique toujours très utilisée pour manipuler et obtenir quelque chose de manière volontaire ou involontaire.
    • Le matériel :
      • Désactiver le Wi-Fi et le Bluetooth sur son téléphone portable professionnel lors de la visite d’un salon professionnel.
      • Mettre en place des codes de sécurité complexes et modifiés régulièrement (ne jamais laisser la session de son ordinateur professionnel/personnel ouverte).
      • Stocker le minimum de données nécessaires sur un ordinateur portable neuf.
      • Ne pas ouvrir d’e-mail d’origine inconnue.
      • Utiliser un support informatique d’origine externe connu et contrôlé.
      • Faire transiter les données très sensibles par la valise diplomatique de l’ambassade française au besoin.
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Évaluer la pertinence des sources pour sa veille stratégique

Les sources d’informations : particularités

La typologie des sources a beaucoup évolué depuis la transformation digitale . Nous sommes passés de sources classiques (livre, presses, base de données…) à des sources 2.0 (blog, réseau social…), de plus en plus nombreuses et accessibles. Elles prennent différents aspects : formel (écrit) ou informel (orale), ouvert ou fermé. Et elles comportent des informations blanches, grises ou noires, venant enrichir sa veille stratégique.

 

Pourquoi « sourcer » une recherche lors de sa veille stratégique ?

Il est utile de faire une liste des sources pertinentes quand on souhaite établir un plan de veille stratégique efficace. Notamment, lorsque des recherches récurrentes sont réalisées pour constituer une base de connaissances.

Internet permet certes d’accéder à de nombreuses informations utiles, mais son nombre exponentiel peut se transformer en frein à une recherche rapide et efficace. Sa croissance fait également aujourd’hui écho à de plus en plus d’informations erronées qui sont publiées, partagées et reprises sur le net.

Pour faire le tri dans toutes ces informations et n’extraire des sources que des données crédibles, il est important d’en vérifier leur pertinence.

 

Les critères pour évaluer la pertinence d’une source

Afin de pondérer l’importance que le veilleur doit donner à ses sources et ainsi ne pas se laisser désinformer lors de l’élaboration de sa veille stratégique, il doit s’appuyer sur plusieurs critères :

Déterminer la crédibilité de la source

Qui est l’auteur ou l’organisation émettrice de l’information ? Le(s) mentionne t-on ? Peut-on confirmer leur légitimité ? Font-ils autorité sur le sujet ?

Être sûr de la fraicheur des informations

Les informations contiennent-elles une date ? La source bénéficie-t-elle de publications fréquentes ? Quel est le degré d’actualisation ?

Juger la forme de la source

La source est-elle lisible ? Accessible (gratuite ou payante) ? La navigation est-elle fluide ?

 

Éviter les pièges pour établir son listing de sources

En plus des critères énumérés plus-haut, le veilleur constituant son sourcing doit connaître deux des pièges les plus courants :

Sites commerciaux

Pour être sûr d’être face à une source intègre et objective, il faut établir si les informations n’ont pas d’objectifs de vente et son purement informatives.

Résultats des moteurs de recherches

Savoir que les meilleurs résultats générés par un moteur de recherche n’équivalent pas forcément à une meilleure pertinence : il faudra creuser un peu plus pour être sûr d’avoir fait le tour de la recherche.

Veille stratégique évaluer la pertinence des sources avec la solution de veille KB Crawl

Enfin, se fier à son bon sens permettra d’éliminer en partie les sources biaisées. Celles restantes pourront ensuite être incluse dans un crawler, logiciel scannant les documents issus de sources numériques afin d’améliorer sa veille stratégique, tel que KB Crawl.

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