Secteur agroalimentaire : une veille nécessaire à 360°

La veille dans le secteur agroalimentaire répond à des problématiques spécifiques. Règlementation, innovations, tendances du marché, géopolitique… Il s’agit de conserver un œil averti sur un ensemble de fronts. Explications.

S’il est un champ spécifique et à surveiller de manière insistante, c’est sans doute celui-ci : l’agroalimentaire constitue le tout premier secteur industriel français. En 2020, on y dénombre 15 479 entreprises et quelque 434 000 personnes réparties sur l’ensemble du territoire national. Dans l’ensemble, l’agroalimentaire présente un chiffre d’affaires qui frise les 200 milliards d’euros, réalisés à la fois par les entreprises du secteur dit primaire (producteurs d’aliments via les exploitations agricoles) et par celles du secteur industriel (dit secondaire), en charge de la transformation en produits.


Un prérequis : la veille règlementaire

Riche et varié, composé de petites entreprises, de PME, d’ETI mais également de grands groupes internationaux, le secteur agroalimentaire se caractérise par le fort dynamisme de la veille qui y est opérée. Nous sommes ici sur un marché spécifique, soumis à de nombreuses contraintes.

Les premières qu’il convient de signaler sont d’ordre sanitaire. Car l’hygiène est soumise à des règles agroalimentaires très strictes. De nombreuses normes encadrent la production, à l’image de la norme ISO 22000, qui concerne la gestion de la sécurité des denrées et impose à l’ensemble de la filière d’utiliser la méthode HACCP (Hazard Analysis, Critical Control Point). Ces normes évoluent régulièrement, et il convient non seulement de les identifier, mais aussi, si possible, de les anticiper. Dans un même ordre d’idée, il est important de suivre les leaders d’opinion du secteur ainsi que les « sachants », les experts et les influenceurs qui jouent un rôle actif sur l’élaboration des textes règlementaires. Quels sont les changements à venir ? L’entreprise peut-elle les anticiper ? Cette veille-ci est quotidienne et primordiale.


Veiller les innovations et les tendances consommateurs

À la dimension règlementaire s’ajoutent d’autres actions de veille, liées directement aux innovations. Les veilleurs sont là guidés par les tendances des consommateurs, les comportements les plus porteurs, les attentes : il s’agit d’être aux aguets. C’est le cas par exemple de la surgélation, une tendance de fond de plus en plus plébiscitée par des consommateurs par ailleurs attentifs à la qualité ainsi qu’au maintien des valeurs nutritionnelles intrinsèques des aliments. Afin de demeurer innovants dans ce secteur de l’alimentation surgelée, les industriels doivent sans cesse déployer des solutions qualitatives, traçables, respectueuses des législations nationales mais également des normes de sécurité. 

Autre exemple : le tourisme industriel. Celui-ci est un moyen de montrer aux consommateurs que les industriels ont la capacité de fabriquer des produits de qualité mais aussi de se faire de la publicité à moindres frais. Ainsi, la veille des innovations a ceci de particulier qu’elle concerne toutes les strates de l’agroalimentaire : les matières premières, leur transformation, les circuits de distribution, le packaging, etc. 


Veille marché et influence de la géopolitique

Outre ces deux spectres de veille que sont la règlementation et l’innovation, l’agroalimentaire se doit aussi de déployer une veille du marché plus traditionnelle. Que font les concurrents ? Où se développent-ils ? De quelle manière agissent, également, les partenaires ? Il convient de demeurer à l’écoute des tendances, des signaux faibles, des évolutions, dans un contexte où la géopolitique joue un rôle primordial. L’exemple le plus récent est la pénurie de moutarde qui touche la France depuis le début de l’année. Due à la guerre en Ukraine mais aussi à un déficit de graines en provenance de l’étranger et dont l’acheminement est devenu difficile, celle-ci impacte l’ensemble du secteur et mobilise certains acteurs nationaux, intéressés par l’opportunité de relancer la filière française. Nous observons au passage combien les crises et leur gestion constituent l’une des principales caractéristiques du secteur agroalimentaire. Il n’est en effet pas rare que des lots doivent être rappelés, voire que certains aliments présents se révèlent nocifs. En l’espèce, il peut s’avérer opportun d’observer de quelle manière certains acteurs réalisent leur communication de crise – l’objectif étant de s’inspirer des méthodes qui fonctionnent et d’éviter tout ce qui peut ternir un peu plus encore l’image de l’entreprise.

Le secteur agroalimentaire se caractérise tout à la fois par la diversité de ses acteurs et par celle des thématiques à veiller. Tendances, consommation, innovations… Il s’agit de déployer une veille à 360°, y-compris au niveau du champ politique. Ce dernier aspect ne doit surtout pas être délaissé, tant les changements qui s’opèrent font l’objet, à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, de débats pour le moins porteurs. Être à l’écoute du politique permet en outre de croiser les sujets, de repérer certaines tendances, voire d’anticiper de nouvelles règlementations. Pour toute entreprise du secteur, l’objectif ultime consiste à être le mieux à même de répondre aux problématiques de demain, l’anticipation étant l’une des clés d’un développement basé sur les retours sur investissements.

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AVEC KB CRAWL, LA VEILLE S’ÉTEND AUX VIDÉOS ET AUX CONTENUS AUDIOS !

La solution de veille informationnelle KB Crawl vient d’intégrer deux fonctions nouvelles. Attendues par de nombreuses organisations, elles permettent d’élargir la veille aux images, aux modules vidéo ainsi qu’aux formats audio. Une indéniable avancée pour les veilleurs.

Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Cette évolution récente vient compléter celle des images et des vidéos. En 2022, une plateforme telle que Youtube bat tous les records d’audience : 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois et 500 heures de vidéo mises en ligne chaque minute ! Ainsi, toute stratégie média qui se respecte passe désormais par l’image et le son… Autant de raisons qui ont poussé KB Crawl à améliorer sa solution de veille informationnelle.


Une fonction de reconnaissance optique des caractères

Deux nouveautés KB Crawl permettent désormais d’accéder à la surveillance ainsi qu’à la collecte des informations de son, d’image et de vidéo qui se trouvent de plus en plus déployées sur Internet. Basées sur des développements propres et sur les technologies open source les plus abouties du marché, elles recouvrent deux fonctions distinctes et complémentaires.

La première est relative à l’« océrisation », c’est-à-dire à la reconnaissance optique des caractères. Elle s’applique aux fichiers image et permet de lire des textes inscrits sur des photos. Messages publicitaires, banderoles… L’outil interprète ces éléments et les retranscrit. Il permet au passage de décrypter certains articles ou PDF au format image, illisibles jusqu’alors par les outils de veille traditionnels.


Analyser les contenus audios et vidéos

La seconde fonction concerne la possibilité d’analyser des contenus audios ou vidéos, via une technologie de type « speech to text ». Le progrès est significatif : si l’on savait jusqu’à présent opérer de la veille sur le titre ainsi que sur la description et les commentaires d’une vidéo, il était en revanche impossible de repérer l’énonciation orale de tel ou tel sujet. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle fonction d’analyse de contenus, qui alerte les utilisateurs dès lors qu’un mot clé prédéfini est traité au sein d’une vidéo ou d’un format audio (de type podcast par exemple). Une fois repéré, ce contenu peut être partagé via son lien, mais également être rediffusé en version texte. Un élément décisif qui permettra d’affiner toute analyse.

Ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de tutoriels développés par KB Crawl et mis à la disposition de ses clients. Les équipes KB Crawl se tiennent également à la disposition des organisations pour toute demande d’approfondissement.

Un webinar dédié à ces deux nouveautés sera organisé par KB Crawl au mois de septembre.

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Direction - Businessman

L’importance de la veille pour définir sa stratégie d’entreprise

Souvent rétrogradée au rang de simple collecte de données, la veille peine encore à se déployer au sein des sociétés. Pourtant, c’est sous-estimer le rôle capital qu’elle joue pour la stratégie de toute organisation. Vous aventureriez-vous aujourd’hui à conduire une voiture dans une métropole étrangère sans carte routière, ni GPS ? Peut-être pourriez-vous trouver votre chemin à terme, mais non sans stress et sans difficultés. Alors, est-ce la même chose pour son entreprise ? Peut-on encore avancer à l’aveugle ? Au delà de servir de guide dans le flux quotidien et continu d’informations, en quoi mettre en place un processus de veille est-il indispensable à sa stratégie ?

 

La veille sert à anticiper les risques

  • Veille image / e-réputation :
    Ce type de veille consiste à surveiller l’image de marque de son entreprise sur le web. A ce titre, elle permet de suivre les avis exprimés par les clients sur son offre. En décryptant ces retours, l’entreprise est ainsi à même d’opérer des ajustements sur ses produits ou services, voire de déceler des tendances de fond permettant d’innover. Par ailleurs, la veille image ou e-réputation facilite le désamorçage de mauvais “bouche-à-oreille” ou “bad buzz”.  En répondant rapidement et de manière efficace à ce phénomène viral, l’entreprise limite les risques de mauvaise presse.
  • Veille réglementaire / législative :
    Cette veille vise à anticiper la modification d’une norme, d’un décret ou d’une loi (interdiction d’un composant par exemple). L’entreprise agit ainsi pour faire les modifications nécessaires sur ses produits ou ses procédures internes avant de s’y trouver contrainte légalement.

 

La veille permet d’identifier les opportunités business

  • Veille innovation / technologique :
    Ici, il s’agit pour l’entreprise de réagir au plus vite à l’émergence d’une nouvelle technologie ou d’une nouvelle innovation. Repérer ces changements offre de multiples opportunités stratégiques. Cela permet notamment l’acquisition de brevets, ou l’amélioration des solutions existantes et/ou la recherche de nouvelles.
  • Veille concurrentielle :
    La veille concurrentielle repose sur le fait de garder un œil sur les acteurs de son marché. Ainsi informée de l’actualité des parties prenantes, l’entreprise a la visibilité sur les occasions de rachat d’autres sociétés, ou d’établir des partenariats avec certaines d’entre elles.

 

La veille aide à comprendre les évolutions de son marché

  • Veille marché :
    Cette veille concerne l’observation approfondie de son environnement de marché. A travers elle, l’entreprise s’assure de suivre les évolutions de comportements de consommation, et/ou l’émergence de nouvelles modes ou tendances pouvant influencer son activité.

 

La veille est un outil à la prise de décisions stratégiques

  • Valider une décision déjà prise :
    Généralement, la veille est un moyen de collecter et traiter de l’information pour asseoir les initiatives prises par l’entreprise. Cette démarche sert à vérifier que toutes les conditions sont requises pour approuver la mise en œuvre de la décision. Un peu comme si vous cherchiez de l’information sur le produit que vous venez d’acheter pour conforter votre choix.
  • Amorcer le besoin de prendre une décision :
    La veille peut également servir à obtenir de toutes les données pour déclencher le besoin d’acter une décision. L’enjeu est alors de saisir l’opportunité identifiée, ou d’éviter le risque auquel l’entreprise est confronté.

En résumé, mettre en place un processus de veille pour son entreprise incite à ce que tous les services soient impliqués dans le projet. Du département Marketing pour l’analyse des acteurs de marché, l’image, et l’évolution de l’offre; à la R&D pour l’innovation et le développement des solutions; en passant par l’Administration et la Direction pour les changements réglementaires et légaux, et les lignes directrices de l’entreprise.

La veille ne se résume pas à la compilation de l’information. Elle fait partie intégrante de l’intelligence économique et collective d’une organisation. La veille doit donc déboucher naturellement sur de la prise de décisions stratégiques et engageantes pour l’entreprise.

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Security Concept

Protection de l’Information : est-on toujours assez prudent ?

La protection des informations est aujourd’hui devenue un sujet sensible pour toute entreprise. Avec le développement des moyens de communication modernes et la prolifération des échanges de toute nature, les données détenues par l’organisation doivent faire l’objet d’une attention renforcée. Alors, quelles types d’informations cela concerne t-il ? Comment les détracteurs de l’entreprise exploitent-ils les failles de sûreté ? Et comment sécuriser ce que la société produit ou émet ? On vous partage quelques trucs et astuces.

 

Se protéger : pourquoi ? pour quoi ? pour qui ?

Un pan méconnu de l’intelligence économique concerne tous les aspects liés à la protection de l’information. En effet, processus de veille engagé ou non, toute entreprise est à même de collecter, rédiger, traiter et communiquer des données. Et ce, en interne, comme à l’extérieur. Or, ces contenus sont parfois mal maîtrisés, et représentent ainsi une menace à court comme à long terme.

Par ailleurs, il serait illusoire de croire que la protection de l’information en entreprise ne regarde que les données sensibles. En d’autres termes, sécuriser ses données, ce n’est pas seulement mettre à l’abri ses renseignements financiers (investissements, marges, etc.), économiques (parts de marché, chiffre d’affaires, etc.) ou stratégiques (lancements, acquisitions, etc.).
La protection de l’information porte également sur toute indication utile et pertinente relative à l’activité de l’entreprise (fiches techniques, cotations, arguments de vente, etc.). Les informations surveillées dans le cadre de sa veille doivent aussi être protégées. Même s’il s’agit d’informations blanches, c’est-à-dire d’informations disponibles en libre accès sur Internet, savoir ce que l’entreprise suit peut déjà en dire long et révéler une partie de sa stratégie.

Enfin, se protéger ne se limite pas à contrôler les informations gérées par l’entreprise elle-même, et pour elle-même. D’autres informations peuvent être gérées par l’entreprise pour le compte de tiers (partenaires commerciaux, fournisseurs, distributeurs, etc.), et par des tiers pour le compte de l’entreprise. La protection des données intervient donc dans un périmètre plus large que celui réservé à l’organisation propre.

 

L’information : une mine d’or pour vos détracteurs

L’information, c’est le pouvoir ? En tout cas, obtenir une information, capitale ou non, apporte des possibilités d’actions à son détenteur.

Toute entreprise peut un jour rechercher des informations stratégiques au sujet de ses concurrents, mais l’inverse est également vrai, et chaque organisation peut alors devenir une cible. Il apparaît donc nécessaire d’identifier les différentes menaces probables. Celles-ci peuvent être liées :

  • A des actions illicites destinées à exploiter des failles de la politique de sûreté de la société. Exemples les plus fréquents : les vols, les piratages informatiques, ou, plus récemment, les ransomware (prise en otage de données stratégiques d’une entreprise en échange d’une rançon)
  • A des campagnes de désinformation. Elles sont généralement vouées à nuire à l’image ou à la réputation de l’entreprise. Elles peuvent naître de rumeurs ou de propos intentionnellement malveillants.
  • A un manque de prudence de l’entreprise et de ses collaborateurs. L’absence de surveillance de documents, les déplacements professionnels, la prise de parole publique, le bavardage dans un lieu fréquenté, etc., sont autant d’opportunités de surprendre ou d’obtenir des informations qui ne nous sont pas réservées à l’origine.

 

Que mettre en place pour sécuriser les informations de l’entreprise ?

De fait, identifier la source des menaces permet de combler les brèches existantes et d’instaurer les correctifs appropriés en conséquence.

  • Au sein de l’entreprise d’abord :
    • Les informations “communes”
      • Sensibiliser et responsabiliser les collaborateurs à la sécurité des données (enjeux, conséquences, menaces, etc.).
      • Repenser le cycle de vie et la traçabilité de l’information en rédigeant des procédures pour chaque étape (acquisition, diffusion, conservation, destruction).
      • Encadrer les stagiaires, notamment par rapport à leurs rapports de stage pouvant contenir des informations confidentielles.
    • Les informations dites « sensibles »
      • Inventorier et trier les informations sensibles. Ensuite, lister les personnes pouvant accéder aux différents classements de l’information.
      • Être vigilant et attentif par rapport aux origines et aux conditions de stockage de l’information sensible : chiffrement des données, clauses de confidentialité, etc.
    • Les innovations
      • Protéger ses innovations auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (dépôt de brevets, dessins et modèles industriels, éléments de recherche et développement, enveloppe Soleau, etc.).
    • Les locaux
      • Sécuriser les accès à l’entreprise (code, badges, biométrie, registre des visites, consignes pour les téléphones portables des visiteurs, etc.)
      • Restreindre l’accès à certaines zones (salle des serveurs, bureaux du PDG, Directeur juridique, R&D, etc.)
      • Encadrer la navigation sur internet en interne en utilisant un compte administrateur
      • Si l’installation d’un quelconque matériel doit être effectuée au domicile personnel, le faire protéger par des moyens techniques efficaces, sélectionner et faire valider l’installateur par l’entreprise.

 

  • Au niveau individuel enfin :
    • L’attitude :
      • Être discret, faire attention à ses propos, surtout dans les lieux publics.
      • Maîtriser sa communication quotidienne (même par réseaux sociaux et dans les e-mails personnels).
      • Rester prudent lorsqu’une personne vient vous aborder. C’est une technique toujours très utilisée pour manipuler et obtenir quelque chose de manière volontaire ou involontaire.
    • Le matériel :
      • Désactiver le Wi-Fi et le Bluetooth sur son téléphone portable professionnel lors de la visite d’un salon professionnel.
      • Mettre en place des codes de sécurité complexes et modifiés régulièrement (ne jamais laisser la session de son ordinateur professionnel/personnel ouverte).
      • Stocker le minimum de données nécessaires sur un ordinateur portable neuf.
      • Ne pas ouvrir d’e-mail d’origine inconnue.
      • Utiliser un support informatique d’origine externe connu et contrôlé.
      • Faire transiter les données très sensibles par la valise diplomatique de l’ambassade française au besoin.
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E-réputation : quelles sont les sources d’information à surveiller ?

Internet se fait aujourd’hui le relai de la parole des consommateurs. La prolifération des informations et la rapidité de leur diffusion donne plus que jamais raison à Warren Buffet, qui dit : « Il faut 20 ans pour bâtir une réputation et cinq minutes pour l’anéantir. Si vous y pensez, vous agirez différemment ». Il est donc essentiel de savoir ce qui se dit sur sa société afin de travailler sur sa visibilité et d’éviter la diffusion d’informations négatives.

De plus, pour certains secteurs, la stratégie de développement est directement liée à internet et la e-réputation. C’est notamment le cas de l’hôtellerie ou de la restauration. Ces secteurs ont été impactés par la mise en service d’un nouvel algorithme TripAdvisor en 2018 qui a remis en question leur classement sur le site.

Internet comprenant un nombre considérable de sites web, il est donc nécessaire de comprendre l’impact de chaque type de sites et les informations qu’ils recèlent.  


E-réputation et presse généraliste ou spécialisée : plusieurs éléments à prendre en compte

La veille sur les sources de presse est largement démocratisée dans le cadre de veille concernant la e-réputation de l’entreprise. Celle-ci est d’ailleurs souvent managée par les directions de la communication ou du marketing afin d’évaluer les retombées de leur politique de communication ou leurs campagnes publicitaires.

L’information publiée dans la presse offre souvent une vision différente de celle publiée par les sites institutionnels des sociétés. L’impact médiatique de la presse traditionnelle est important. L’entreprise ne peut ignorer son pouvoir d’influence auprès de ses clients ou partenaires potentiels.
La presse se fait le relai d’informations essentielles, il est donc primordial de noter plusieurs éléments :

  • La presse a-t-elle relayé le dernier communiqué de presse de la société ?
  • Quel type de presse a publié l’article (presse généraliste à plus large diffusion ou presse spécialisée touchant un public expert) ?
  • Quel est la tonalité donnée à l’article (positif, neutre, négatif) ?
  • La presse relaye-t-elle une tendance dans les avis clients ?

Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux est la source de e-réputation la plus active
La parole des consommateurs est dans les réseaux sociaux : c’est l’une des principales sources de e-réputation

Les réseaux sociaux sont les espaces de discussions les plus sonores de la toile. Des millions d’utilisateurs les consultent régulièrement et de nombreuses entreprises y sont présentes pour leur répondre… ou pour y évaluer le niveau et l’influence de leur leur e-réputation.

Twitter est très utile pour regrouper des avis grand public. C’est également essentiel de s’appuyer sur l’instantanéité de ce réseau. Cela permet de répondre de manière immédiate et d’identifier une situation critique (désamorcer un badbuzz par exemple) ou conseiller ses clients.

Tous les réseaux sociaux constituent également un bon moyen pour mesurer sa visibilité. Parle-t-on de sa marque, de sa société ? Peut-on trouver des tweets ou des vidéos consacrés au produit que la société vient de lancer sur le marché ? (telles que les vidéos Unboxing, littéralement : « déballage du produit devant une caméra ») Quelles sont les réactions des lecteurs/spectateurs ?


Blogs et forums : des outils de veille connectés à l’e-reputation

Depuis quelques années, les réactions client ont migré des blogs et forums vers les réseaux sociaux. Cependant, certains blogs et forums conservent des informations intéressantes dans le cadre de la veille e-réputation.

Les forums spécialisés constituent un excellent moyen de surveiller un public de connaisseurs. On peut y trouver de nombreux fils de discussion de recommandations, qui permettent d’identifier les points forts et les points faibles de ses produits ou de noter pourquoi les produits concurrents sont recommandés en lieu et place de ceux de la société.

Les forums de consommateurs sont également un espace prisé pour la surveillance de l’e-réputation. On y retrouve de nombreux fils de discussion autour de litiges, de plaintes, des recommandations et des questions générales autour des produits. Les sociétés en B2C se doivent de surveiller de tels forums afin de répondre aux clients mécontents, éviter les litiges et orienter les clients interrogatifs.

Les blogs permettent de trouver des e-influenceurs (éventuellement de futurs partenaires ou ambassadeurs de marque). Ils sont souvent à l’origine de tests consommateurs, ce qui permet à la société de voir la réaction des spécialistes à leurs produits et de relayer les tests positifs.  


Sites marchands et sites d’avis

La plupart des sites marchands proposent un espace de commentaires dédiés à chaque produit. Surveiller sa e-réputation dans cet espace permet de recueillir des avis qui ont l’avantage d’être (souvent) issus d’achats vérifiés, c’est-à-dire que la personne écrivant le commentaire a véritablement acheté le produit. Cela ne garantit cependant pas l’objectivité desdits commentaires.
De la même manière, certains sites sont spécialisés dans les recommandations ou les avis laissés par les clients, ou encore dans la comparaison entre plusieurs produits similaires.  


Moteurs de recherche 

e-réputation et SEO
Surveiller son référencement est essentiel

Les moteurs de recherche référencent les sites internet. L’ordre dans lequel sont listés les sites n’est pas aléatoire. Il relève un algorithme mêlant visites des internautes, publications régulières, présence de liens et de mots-clés, etc. Ce n’est pas anodin, puisque les internautes ont tendance à se diriger vers les sites les mieux référencés et à les considérer comme plus légitimes. Surveiller sa place et tenter de l’optimiser, est donc au cœur de la e-réputation. Il est possible d’automatiser la surveillance de ce référencement grâce à la solution KB Crawl Suite. On pourra ainsi mettre sous surveillance les dix premiers résultats de recherche de différents mots-clés afin de vérifier que la société y est bien présente.

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aggression

Comment la veille peut-elle vous aider en cas de crise ?

Se trouver en situation de crise n’est jamais un moment facile pour la vie de l’entreprise et de ses collaborateurs. Cette période est plus ou moins longue selon la problématique rencontrée. Elle peut mettre en péril votre image, vos relations avec vos clients et vos partenaires et potentiellement anéantir l’ensemble du travail accompli jusqu’alors.

Plusieurs principes et techniques existent pour communiquer de manière efficace dans ce genre de situation. Mais ces méthodes n’ont qu’un rôle curatif et ne cherchent habituellement pas à régler le fond des choses. C’est-à-dire l’origine même du problème.

Dans ces conditions, comment faire pour anticiper ces crises ? Comment prévoir les risques que l’entreprise peut encourir ? Comment éteindre le feu avant même qu’il ne se déclare ? Dans cet article, nous allons explorer ensemble comment un processus de veille bien rôdé peut vous éviter d’être confronté à des situations forts désagréables.

Les sources d’information instantanée vous font peur ? Elle peuvent surtout sauver des vies.

Aujourd’hui une entreprise dotée d’un bon outil de veille professionnel peut surveiller tous types d’informations : analyse du marché et de ses acteurs clésdétection d’innovationssuivi des évolutions réglementairesmaîtrise de son territoirecontrôle de sa réputation, etc.

La diversité du sourcing et ses enjeux sont un fait. Mais dorénavant ce qui interpelle davantage les professionnels, c’est le caractère instantané et immédiat de l’Information, apanage notamment des réseaux sociaux. Nous faisons tous face à un flot continu de données qu’il est souvent difficile d’exploiter (à temps). Ce flux ininterrompu, couplé au caractère viral qu’un contenu publié peut générer, peut parfois effrayer.

Et si nous prenions un moment le parti de croire que l’immédiateté des sources d’information pourrait au contraire vous être bénéfique ?

Prenons l’exemple d’un client qui a activé la surveillance des Tweets dont les sources se situent autour de son usine. En voyage dans un pays étranger, il a constaté que plusieurs publications mentionnaient un début d’incendie à son usine. Il a alors pu prévenir les pompiers qui n’avaient pas été avertis. Il s’est ainsi épargner des frais et des dommages irréversibles pour ses locaux.

Au lieu de souffrir d’un trop large accès à l’Information, un processus de veille bien établi vous permettra de recouper différentes sources immédiates pour convertir une donnée en une information pertinente et exploitable à temps.

Le rôle de la veille dans la gestion de crise: tout mettre en place pour accéder rapidement à l’essentiel

La surveillance des sources d’information est certes un élément prépondérant à l’anticipation d’une future crise. Mais cela ne suffit pas en soi. D’autres outils constituent aujourd’hui des incontournables faisant du poste de veilleur une fonction décisive dans la prévention et la gestion des crises :

  • La veille « around the clock » :
    Il s’agit d’une fonctionnalité de planification de fréquence de surveillance des sources d’information. De très espacé (une fois par semaine) à très fréquent (toutes les 30 minutes) selon les besoins préalablement définis. Ce dispositif vous alerte dès que l’information apparaît à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
  • Les filtres de pertinence :
    Être alerté en temps réel est un atout indéniable. Néanmoins, trop d’informations ou de bruits submergent parfois les utilisateurs. Des filtres de pertinence, appelés également déclencheurs d’alerte, existent donc pour bénéficier d’une information épurée et ultra-ciblée. Différents types de déclencheurs existent : alerte lors d’une modification de page, alerte lors de l’apparition d’une nouvelle page, alerte lors de l’apparition d’un mot-clé spécifique sur une page donnée.
  • La publication automatisée :
    Une fois ces alertes pertinentes dégagées, il existe deux manière de les traiter : de manière automatique ou de manière automatisée. De manière automatique, l’outil publie une alerte sans action humaine. Il filtre, classe et communique automatiquement l’information. De manière automatisée, un veilleur traite l’information pré-classée détectée et la publie pour qu’elle soit consultable par les lecteurs.
  • Les notification immédiates :
    Si la publication de l’information nécessite une réaction immédiate, le veilleur a la possibilité de déclencher une notification à destination des décisionnaires. Ces derniers pourront alors être alertés immédiatement par e-mail ou via l’application mobile. Chaque utilisateur a également l’opportunité de créer ses propres notifications personnalisées. Il définit lui-même ses critères et le canal de son choix : e-mail ou notification mobile. Ainsi, méthodes de notifications “push” et “pull” co-existent pour répondre au mieux et au plus vite à la publication d’une information sensible.

Pouvoir agir ensemble à tout moment, où que l’on soit.

On l’a compris, les outils utilisés dans un processus de veille concourent à identifier et traiter les informations délicates de manière efficace, et ce, dès leur apparition.

Mais ce qui fait la réelle valeur ajoutée de toute analyse de son environnement, c’est la synergie des personnes et des compétences pour la traiter et l’exploiter. Cette “intelligence collective” est d’autant plus nécessaire lorsqu’il s’agit pour l’entreprise de se trouver dans une situation de crise. C’est aussi à ça que la veille est confrontée : mettre en commun l’information dans le but d’agir profitablement ensemble.

De ce fait, les plateformes de consultation ont un grand rôle à jouer dans la gestion de situation sensible. L’information se doit d’être toujours à portée de main afin d’être alerté même sans accès à un ordinateur ou en déplacement : dans sa poche via une application mobile par exemple. La plateforme devient alors un véritable outil de gestion de crise, à toute heure. Elle permet de déclencher les actions appropriées dans les meilleurs délais et d’instaurer une réponse quasi-immédiate à la problématique rencontrée.

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Évaluer la pertinence des sources pour sa veille stratégique

Les sources d’informations : particularités

La typologie des sources a beaucoup évolué depuis la transformation digitale . Nous sommes passés de sources classiques (livre, presses, base de données…) à des sources 2.0 (blog, réseau social…), de plus en plus nombreuses et accessibles. Elles prennent différents aspects : formel (écrit) ou informel (orale), ouvert ou fermé. Et elles comportent des informations blanches, grises ou noires, venant enrichir sa veille stratégique.

 

Pourquoi « sourcer » une recherche lors de sa veille stratégique ?

Il est utile de faire une liste des sources pertinentes quand on souhaite établir un plan de veille stratégique efficace. Notamment, lorsque des recherches récurrentes sont réalisées pour constituer une base de connaissances.

Internet permet certes d’accéder à de nombreuses informations utiles, mais son nombre exponentiel peut se transformer en frein à une recherche rapide et efficace. Sa croissance fait également aujourd’hui écho à de plus en plus d’informations erronées qui sont publiées, partagées et reprises sur le net.

Pour faire le tri dans toutes ces informations et n’extraire des sources que des données crédibles, il est important d’en vérifier leur pertinence.

 

Les critères pour évaluer la pertinence d’une source

Afin de pondérer l’importance que le veilleur doit donner à ses sources et ainsi ne pas se laisser désinformer lors de l’élaboration de sa veille stratégique, il doit s’appuyer sur plusieurs critères :

Déterminer la crédibilité de la source

Qui est l’auteur ou l’organisation émettrice de l’information ? Le(s) mentionne t-on ? Peut-on confirmer leur légitimité ? Font-ils autorité sur le sujet ?

Être sûr de la fraicheur des informations

Les informations contiennent-elles une date ? La source bénéficie-t-elle de publications fréquentes ? Quel est le degré d’actualisation ?

Juger la forme de la source

La source est-elle lisible ? Accessible (gratuite ou payante) ? La navigation est-elle fluide ?

 

Éviter les pièges pour établir son listing de sources

En plus des critères énumérés plus-haut, le veilleur constituant son sourcing doit connaître deux des pièges les plus courants :

Sites commerciaux

Pour être sûr d’être face à une source intègre et objective, il faut établir si les informations n’ont pas d’objectifs de vente et son purement informatives.

Résultats des moteurs de recherches

Savoir que les meilleurs résultats générés par un moteur de recherche n’équivalent pas forcément à une meilleure pertinence : il faudra creuser un peu plus pour être sûr d’avoir fait le tour de la recherche.

Veille stratégique évaluer la pertinence des sources avec la solution de veille KB Crawl

Enfin, se fier à son bon sens permettra d’éliminer en partie les sources biaisées. Celles restantes pourront ensuite être incluse dans un crawler, logiciel scannant les documents issus de sources numériques afin d’améliorer sa veille stratégique, tel que KB Crawl.

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Veille stratégique sur les réseaux sociaux : une source d’information à part entière pour votre entreprise

Veille stratégique sur les réseaux sociaux : une source d’information à part entière pour votre entreprise

La veille stratégique sur les réseaux sociaux consiste à collecter des informations sur son environnement de médias sociaux. Leur analyse permet de prendre les meilleures décisions possibles. Comme la veille stratégique générale sur le web, elle s’effectue en plusieurs étapes. Formaliser ses besoins, mettre en place le dispositif de surveillance, traiter et diffuser l’information. C’est dans ce schéma que s’inscrit le sourcing, qui consiste à identifier des sources d’informations.
Avec la démocratisation d’internet et plus de 3 milliards d’utilisateurs dans le monde, les réseaux sociaux deviennent une source à part entière.

Ce moyen de communication séduit de plus en plus les entreprises. 45% d’entre elles sont présentes, sur les réseaux sociaux, en Europe.

C’est dans ce contexte que la veille stratégique sur les réseaux sociaux (aussi appelé social media monitoring) prend de l’importance. Cet enrichissement en sources d’informations offre trois avantages non négligeables pour les entreprises :


Le social media monitoring pour optimiser sa veille concurrentielle

Veille stratégiques sur les réseaux sociaux et partage des informations via smartphone
Utiliser les informations partagées sur les réseaux sociaux pour enrichir sa veille stratégique et concurrentielle

Grâce à la veille stratégique sur les réseaux sociaux, l’entreprise peut se positionner face à ses concurrents et identifier de nouvelles opportunités à saisir.

En récoltant des données quantitatives (nombres d’abonnés, fréquence de publication, etc.) et qualitatives (ligne éditoriale, qualité des visuels utilisés, réputation, etc.), on peut comparer son positionnement par rapport à celui de ses concurrents. Ceci afin d’agir pour se placer plus favorablement sur son secteur et se démarquer. L’objectif final de la veille concurrentielle est l’identification d’opportunités et de nouveaux relais de croissance pour l’entreprise.
Le social media monitoring permet de détecter les nouveaux entrants sur le marché. La création de comptes officiels étant l’une des premières actions de communication effectuées.


E-réputation : la veille réputationnelle reste indispensable

En assurant la maitrise de sa réputation sur les réseaux sociaux, on peut contrôler son identité numérique et limiter les risques de « bad buzz ». En effet, s’il est aujourd’hui nécessaire pour les entreprises d’être présentes sur les réseaux sociaux, cette présence digitale est parfois à double tranchant. Notamment, si celle-ci manque de structure et de suivi continue par un modérateur de contenus. Pour l’entreprise le risque d’exposer son identité numérique sans surveiller les avis, commentaires, articles, etc. peut alors avoir des effets négatifs. En particulier avec un risque amplifié en raison de la rapidité et viralité de diffusion de l’information sur ce canal.

Il s’agit alors de monitorer les mentions de la marque afin de comprendre comment elle est perçue par le public pour maitriser sa notoriété. L’objectif est de pouvoir anticiper toute crise et/ou de réagir avec professionnalisme. De répondre à des commentaires parfois inappropriés ou discréditant pour l’image de marque de l’entreprise.


Stratégie de veille sur les réseaux sociaux, ou comment surveiller ses clients et prospects permet de s’adapter à leurs attentes.

Veille stratégique sur les réseaux sociaux
Veille stratégique sur les réseaux sociaux 6 bénéfices pour votre marque

Deux objectifs commerciaux atteints grâce à une veille stratégique sur les réseaux sociaux sur ses clients et prospects :

  1. définir le profil de ces derniers, comprendre leurs besoins et leurs attentes. Avoir une vision précise de ses utilisateurs permet d’y adapter à la fois sa communication et ses produits ;
  2. prendre en compte leurs feedbacks sur les produits ou services de l’entreprise. Permettre ainsi une amélioration continue de l’expérience des utilisateurs et de la qualité de l’offre de l’entreprise.

En surveillant la performance des publications, la tonalité des commentaires et des messages reçus, on évalue les tendances d’opinions. Il alors possible de faire remonter ces informations aux bons interlocuteurs (SAV, Commerce, Marketing, etc.) pour corriger les défaillances de services, de produits. Ainsi, il est possible de faire évoluer son offre en répondant aux besoins de cibles identifiées.


Social media monitoring : une méthode de veille stratégique performante

Veille stratégique sur les réseaux sociaux avec les solutions KbCrawl
La veille stratégique sur les réseaux sociaux doit être menée méthodiquement, comme pour une veille standard.


Pour mener une veille sur les réseaux sociaux qui soit efficace et obtenir les informations désirées, il faut avant tout définir exactement ce que l’on recherche. Quelles sont les informations désirées ? Pour quels besoins ? Les activités commerciales, les cibles, les innovations produits, la réputation, etc. Toutes ces données peuvent être collectées en faisant du social media monitoring, ou en utilisant des outils de veille et d’analyse qui agrègent ces informations. KB Crawl Suite incorpore des fonctionnalités permettant de surveiller efficacement les réseaux sociaux. Il faut par la suite faire remonter les informations récoltées pour les analyser dans le but de les traduire en décisions stratégiques.

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