Veille pharmaceutique : une approche très structurée et … chirurgicale

À l’échelle mondiale comme au niveau national, l’industrie pharmaceutique nécessite un très fort investissement en termes de structuration de la veille. Ce secteur s’est beaucoup structuré depuis 20 ans. Il devrait, dans les années à venir, connaître de nouvelles évolutions.

Il s’agit d’un des marchés les plus importants au niveau mondial, et l’on aura bien évidemment compris pourquoi si l’on considère la conjoncture actuelle : l’industrie pharmaceutique génère actuellement au niveau mondial plus de 1 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit environ 987 milliards d’euros. En 2020 – derniers chiffres connus – le secteur a connu une croissance de plus de 8% par rapport à l’année précédente. Cette tendance se retrouve en France, où l’industrie pharmaceutique constitue l’un des secteurs clé avec 62 milliards d’euros de CA (dont 50 % à l’exportation) et près de 100 000 salariés.


Une information à 360°

La concurrence qui a lieu dans ce secteur est majeure, ce qui explique en partie pourquoi les veilleurs y sont nombreux. La veille a commencé à se structurer fortement au sein des entreprises pharmaceutiques, il y a une vingtaine d’années. Elle s’est d’emblée caractérisée par une forte tendance à la veille concurrentielle. Dépôts de brevets, mises de médicaments sur le marché, état de la demande publique… Les champs à surveiller au jour le jour sont nombreux et tous aussi stratégiques les uns que les autres. Il s’agit également de se tenir informé quotidiennement des avancés législatives en prévision, en débat ou en voie de finalisation au Parlement. Où en est-on sur tel ou tel texte de loi ? Mon entreprise est-elle en retard par rapport à ses concurrents ? Assiste-t-on à des avancées sur telle ou telle molécule ? Quelles sont les mises sur le marché imminentes ? Certaines molécules passent-elles actuellement dans le domaine public ? Cette veille, on le voit, s’effectue à 360°. Mise en place dès le début des années 2000, elle l’a historiquement été par des documentalistes, particulièrement au sein des grands groupes français. Ces derniers ont mis en place des équipes de veille complètes, disposant d’outils techniquement poussés.


Grands laboratoires : très structurés sur la veille

Parmi les entreprises actives du secteur, les grands laboratoires sont actuellement très structurés. Nous pouvons l’observer en fréquentant semaine après semaine leurs services. Là, les équipes sont véritablement dédiées à l’action de veille stratégique, concurrentielle et économique. La plupart des personnes qui y travaillent disposent de formations issues de la documentation, bien qu’il soit de moins en moins rare d’y trouver des professionnels aux profils « business ». Au sein de ces grands groupes, le fonctionnement est classique mais imparable. Les veilleurs sont souvent de très grands consommateurs de ressources. Il est parfois arrivé que ces équipes de veille remontent jusqu’à 80 000 documents par jour – notamment en 2020, lorsque la crise sanitaire s’est déclenchée, pendant le premier confinement. Ce type de mobilisation sous-tend un nombre incalculable de sources, d’informations, de plateformes à sonder. Dans ces cas, un peu « extra-ordinaires » au sens littéral du terme, certains laboratoires génèrent jusqu’à 30 newsletters quotidiennes ! Cela montre tout à la fois la dimension éminemment stratégique de cette action, mais aussi l’ampleur des champs à curer. Dans ces situations, le jeu politique est très important à surveiller. Nous l’avons constaté, là encore lors du premier confinement : quelles étaient les décisions politiques en gestation ? Quels laboratoires étaient mobilisés ? Quels types de vaccins ? Il s’agissait de se tenir informés de manière la plus large possible.


Des services de veille spécialisés et externalisés

Si les grands groupes sont extrêmement bien structurés, nous constatons toutefois que les petites structures des biotechs sont également attentives à l’action de veille. Pour elles aussi la dimension des brevets, l’approche législative, le benchmark centré sur les innovations constituent des actions majeures. Plus légères, ces organisations ont toutefois une approche « mainstream », pour ne pas dire généraliste. Elles peuvent également avoir recours à des services externes de veille – à l’image d’ailleurs de certains grands acteurs du marché, qui le font déjà. Dans un cas comme dans l’autre, les missions sur mesure pourraient être appelées à se déployer de plus en plus dans un proche avenir, d’autant que les équipes historiques de veilleurs-documentalistes sont en train de partir à la retraite et que, de leur côté, les startups n’ont pas toujours les moyens de dégager du temps de veille. 

Nous pouvons ainsi pressentir que dans un futur proche, les services externalisés de veille pourront se développer au sein de l’industrie pharmaceutique, tant au sein des grands groupes que des entreprises de niche. Nous le verrons d’autant plus que les domaines à surveiller sont de plus en plus larges, et vont désormais bien au-delà de la chimie pure et des aspects moléculaires. Les matériels de santé sont de plus en plus connectés et miniaturisés, à l’image des pompes à insuline ou des cœurs artificiels par exemple. Ces nouvelles technologies, à l’heure de la digitalisation de la santé, sont évidemment à surveiller de près. Un champ de plus à veiller…

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Un jour un métier

Alireza TADBIR, 34 ans travaille chez KB Crawl depuis 2016 en tant qu’Ingénieur Développeur.


Quel est votre parcours scolaire ? 

« Après avoir obtenu ma Licence d’informatique, j’ai continué mes études à l’école supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci (ESILV) en ingénieure informatique Big Data à La Défense. »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ? 

« Durant mes études, j’ai effectué plusieurs stages en informatique dans différents domaines en utilisant diverses technologies. Par exemple, j’ai créé une application Windows interne (.net WPF) pour pouvoir gérer le stockage des matériaux d’un société d’accompagnement pour des conférenciers et plusieurs d’autres projets.  
Après mon stage de fin d’études, j’ai posé ma candidature chez KB Crawl. Le sujet de ce stage était très intéressant, c’est pour cela que j’ai souhaité continuer dans cet univers. »


Pourquoi KB Crawl ?

« Comme je vous le disais auparavant, j’ai fait mon stage de 6 mois chez KB Crawl et à la suite de cette expérience, j’ai décidé de rester dans cette société. Il y a plusieurs éléments qui m’ont motivé à commencer ma vie professionnelle au sein de cette entreprise, l’équipe de développement est performante, le cadre de travail, la connaissance sur les technologies utilisées et plusieurs autres facteurs. »  


Quelles sont vos fonctions en tant qu’Ingénieur Développeur ? 

« En tant qu’Ingénieur Développeur, je dois recueillir, analyser et modéliser les besoins ou les demandes sur les produits, puis synthétiser ces informations afin de proposer une architecture idéale pour la création du module attendu par les différentes parties, tout en sachant que l’équipe de développement à sa propre méthode de programmation et il faut être coordonné avec le groupe. »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste d’Ingénieur Développeur ?  

« L’application mobile était l’un des projets très intéressant pour moi. D’ailleurs, je suis très passionné par les nouveaux modules (modèle de mail ou module collaboratif) qui demandent une vision différente sur les produits. »  


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Ingénieur Développeur ?   

« Il n’y a pas de journée type pour un développeur. Chaque jour est conditionné par l’avancement des projets, les demandes des utilisateurs, les urgences, les priorités de marché et bien évidemment, les nouveautés de technologies. »  


Quels sont les qualités d’un Ingénieur Développeur chez KB Crawl ? 

« Chez KB Crawl, il est très important d’être à l’écoute des besoins des utilisateurs et de pouvoir proposer des solutions simples et en même temps efficaces. De plus, nous sommes obligés de nous tenir régulièrement à jour des nouveautés technologiques. » 

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La veille : un radar pour se repérer dans un contexte changeant

Nouvelles habitudes de consommation, innovations, crise sanitaire… Des TPE aux grands groupes, la période actuelle pose de nombreux défis. Le premier d’entre eux étant la nécessité de mieux se repérer au sein d’un environnement en perpétuelle évolution. Gros plan sur la veille et ses enjeux pour les entreprises.

Un radar : telle est l’image que mobilise, en 1967, le spécialiste américain de la planification Francis-Joseph Aguilar afin de décrire la veille stratégique dont il est l’un des pionniers. Un radar qui doit aider les entreprises à mieux se repérer dans leurs environnements respectifs. Un radar pour permettre aux organisations de détecter des événements, voire de les anticiper. 


PME-PMI : la sensibilité du dirigeant, facteur d’engagement

Ce radar sera bien utile aux TPE, PME et PMI dans les mois à venir, dans un contexte attendu de sortie plus ou moins longue de crise sanitaire. Certaines d’entre elles se structurent déjà afin d’anticiper l’avenir en mettant en place une organisation et les outils de la veille. Dans bien des cas, l’implication de leurs dirigeants et/ou de leurs équipes opérationnelles est à la base de cet élan. Affaire de sensibilité personnelle s’il en est : c’est parce que certains leaders sont intimement convaincus de sa nécessité que l’organisation prend le virage de la veille quotidienne. À chaque fois, les étapes du cycle de renseignement sont clairement balisées : expression des besoins, recherche et sélection qualitative des informations à collecter, fréquence de collecte, exploitation, utilisation et enfin diffusion. L’enjeu consiste à bien cadrer sa veille, qu’elle soit concurrentielle, technologique, commerciale, juridique, sociétale et in fine stratégique.

Il s’agit surtout, pour les équipes de direction des organisations plus modestes que celles des grands opérateurs du marché, d’être en capacité de mobiliser du temps et de la disponibilité d’esprit, alors même que le bateau file et que les plannings doivent être respectés.


La veille stratégique : une nécessité pour les entreprises

Plus de 50 ans après les travaux pionniers de Francis-Joseph Aguilar, les impératifs restent ainsi les mêmes. En intervenant à tous les niveaux de l’organisation, la veille stratégique permet aux organisations, particulièrement les grands groupes, d’ajuster leurs choix de positionnement et de mouvements. Ces dernières décennies, plusieurs facteurs sont venus aiguillonner un peu plus encore cette nécessité, à commencer par la mondialisation. En dilatant considérablement les écosystèmes économiques, en complexifiant les données à considérer, en démultipliant les acteurs, les produits et les services concurrentiels, en accroissant les cadres légaux, l’universalisation du monde a de facto amené une grande partie des grandes entreprises à structurer leurs actions dédiées à la veille stratégique. Les études sont là pour le montrer : désormais, tous les grands groupes disposent d’instruments de veille. Ce qui est encore loin d’être le cas de la majorité des ETI et des PME, et a fortiori des TPE.


Reterritorialisation : la veille stratégique comme impératif

S’attacher à cheminer sur le sentier étroit qui permet à l’organisation de poursuivre sa croissance en dépit d’un environnement évolutif et incertain, voici l’élan et la conviction qui animent les dirigeants des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs pour qui la veille constitue un véritable outil d’aide à la décision stratégique. 

Une conviction qui, loin de faiblir, est actuellement en train d’opérer une nouvelle mue. Car si la mondialisation constitue toujours la toile de fond des organisations, de nouvelles dynamiques de reterritorialisation liées à la crise sanitaire et économique sont venues accentuer un peu plus encore la complexité de nos environnements économiques. Habitudes et usages des clients renouvelés, innovations technologiques, dématérialisation, infobésité, nouveaux acteurs sur les marchés, fake news… L’instabilité a progressé au fur et à mesure que l’horizon était transfiguré. Et le radar de Francis-Joseph Aguilar de redevenir un instrument plus que nécessaire pour mieux se diriger dans cet environnement volatil…


Un nouvel outil au service des organisations de taille moyenne

Faisant partie des leaders français des éditeurs de solutions de veille à destination des organisations privées et publiques, KB Crawl a pleinement conscience de ces enjeux qui pèsent sur les ETI, PME et TPE. C’est pour cette raison que KB Crawl a lancé KB Access, une solution spécifiquement dédiée aux organisations petites et moyennes. Celle-ci offre une alternative sur mesure aux structures agiles, en complément de KB Suite, solution proposée aux grandes entreprises depuis de nombreuses années et qui a fait ses preuves. Elle constitue un moyen incontournable pour qui tente de tracer sa voie dans l’environnement en transition devenu notre quotidien.

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Un jour un métier

Emmanuel BROIS, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables du support.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après mon Bac, j’ai été diplômé d’un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle puis j’ai poursuivi mes études à Toulouse pour devenir Technicien Supérieur en Radiofréquence, ma première passion.


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

Ma première expérience était dans la radiocommunication professionnelle, notamment pour les réseaux pompiers.

Puis j’ai souhaité m’orienter vers les métiers du développement informatique, plus diversifiants et prometteurs. Dans la vallée du Rhône et la Côte d’Azur, je travaillais comme développeur sur automates industriels et applications windows.

Arrivé en région parisienne, KB Crawl m’a recruté en tant que développeur pour prendre le relais de l’équipe sur la version 3 du Crawler. 

J’ai découvert à ce moment-là le monde de la veille, et commencé à être en relation directe avec les utilisateurs de nos outils.


Pourquoi KB Crawl ?

Le fait de participer à une nouvelle aventure prometteuse en utilisant l’outil Internet était pour moi une évidence en 2006, lorsqu’on m’a proposé ce poste.

La recherche automatisée sur Internet n’était qu’à ses débuts, et comme dans toutes mes précédentes expériences professionnelles, c’était la passion de la nouveauté et du service qui était moteur pour moi.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable du Support ?

Avec mes collègues au support technique, je suis en contact avec les utilisateurs de nos différents outils et notamment pour les sujets les plus techniques. Le sens du service est très valorisant à ce poste.

Je participe également à la maintenance de nos deux datacenters, avec des déplacements réguliers sur site, afin d’assurer à nos clients un accès continue et sécurisé aux outils qu’ils utilisent au quotidien.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable du Support ?

Le fait d’apporter des solutions techniques à nos clients, et de participer à l’évolution de nos solutions est passionnant à ce poste.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable du Support ?

Chaque jour étant différent, il n’y a pas de journée type. Il peut y avoir des journées plutôt calmes, donnant le temps de rédiger de la documentation technique interne et d’autres journées où les urgences s’enchainent au support technique avec le traitement du problème et la communication avec les clients.


Quels sont les qualités d’un Responsable du Support chez KB Crawl ?

Le sens de l’écoute et l’initiative sont très importants à ce poste. Il faut également être polyvalent et ne pas avoir peur de passer d’un sujet à un autre rapidement. 

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Un jour un métier

Matthieu PARMENTIER, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis fin 2007 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables des développements.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après deux années de classes préparatoires après baccalauréat, j’ai suivi une formation d’Ingénieur Génie Mathématique à l’INSA de Rouen jusqu’à mon diplôme en 2002.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

J’ai débuté ma carrière en tant que développeur puis chef de projet chez Invoke, éditeur de logiciels financiers (stage de fin d’étude puis embauche). Après 5 ans dans cette société, j’ai passé une année au Canada anglophone où j’ai pu y acquérir une bonne maitrise de la langue anglaise. Fin 2007 à mon retour en France j’ai été embauché par KB Intelligence, société mère de KB Crawl, afin de participer à des développements de logiciels spécifiques pour des grands comptes dans le domaine de la banque et de l’assurance.


Pourquoi KB Crawl ?

Fort de mon expérience de quelques années avec KB Intelligence d’abord comme développeur puis chef de projet/architecte .NET, j’ai naturellement basculé chez KB Crawl qui avait besoin de créer un nouveau produit complémentaire au Crawler, à savoir la Platform.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable des Développements ?

Avant tout, créer des produits durables et technologiquement up-to-date, réalisés dans les règles de l’art et sur lesquels les développeurs pourront s’épanouir en étant toujours challengé à la fois techniquement mais aussi en terme de rigueur et de qualité du rendu.


Pouvez-vous décrire une journée « type » Responsable des Développements ?

Il n’y a pas vraiment de journées types. Les missions étant très variées, certaines journées peuvent être essentiellement dédiées à la gestion de projet et d’autres au développement fonctionnel des applications ou encore à la gestion d’équipe. Cette diversité rend mon poste riche, intéressant et en constante évolution.


Quels sont les qualités de Responsable des Développements chez KB Crawl ?

Les principales qualités qu’exige ce poste chez KB Crawl sont :

  • d’être à l’écoute des vrais besoins sur les produits (clients, consultants, commerciaux) ;
  • de toujours suivre les évolutions techniques (technologie .NET pour nous)
  • de savoir faire monter en compétence le plus possible les ressources techniques afin de les amener à une plus grande autonomie dans la réalisation de développements ambitieux et complexes.
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