TRANSPORT ET LOGISTIQUE : COMMENT STEF OPTIMISE SA STRATÉGIE DE VEILLE AVEC KB SUITE

Pure player de la supply chain alimentaire, STEF a opté pour KB Suite en 2019, la solution de veille stratégique de KB Crawl SAS. Chronique d’un déploiement réussi.

Le rôle de la veille chez STEF

Leader européen des services de transport et de logistique sous température contrôlée (-25°C à +15°C), le Groupe STEF a pour mission d’approvisionner les populations en produits alimentaires depuis plus de 100 ans. Présent dans 8 pays européens, STEF compte 19 000 collaborateurs répartis sur 250 sites et a réalisé un chiffre d’affaires de 3,1 milliards d’euros en 2020.

Face à l’évolution récente des modes de consommation et à la transformation des canaux de distribution, STEF œuvre pour proposer une supply chain agile et connectée, adaptée aux nouveaux besoins de ses clients, qu’il s’agisse d’industriels, de restaurateurs ou de distributeurs. Ses solutions doivent s’inscrire dans le respect des enjeux environnementaux, sociaux et sociétaux et prendre en compte les évolutions réglementaires.

Dans cet environnement mouvant, le rôle quotidien de la cellule de veille est de rester à l’affût des changements extérieurs à l’entreprise susceptibles de l’impacter et d’attirer l’attention sur ces transformations. Historiquement chez STEF, cette veille marché est rattachée aux fonctions marketing et destinée aux fonctions commerciales, supports et décisionnelles de l’entreprise.

Une solution qui doit répondre à de nouveaux besoins

En 2019, STEF entame une refonte de son système de veille et décide de l’internaliser. Une enquête réalisée auprès des collaborateurs, lecteurs comme veilleurs, aide à déterminer les fonctionnalités attendues. Il en ressort que le futur outil doit permettre de consulter l’information en mobilité, sur Smartphone notamment. La possibilité de réaliser une veille autonome et différenciée par pays, est également indispensable. En outre, les axes de veille sont multisectoriels, portant aussi bien sur l’agroalimentaire que la supply chain, et peuvent évoluer rapidement avec la conjoncture.

Il faut donc un outil agile, multilingue et modulaire, relativement intuitif pour faciliter son adoption.  D’un point de vue technique, il ne faut pas être contraint par un bouquet de sources pré-paramétrées.  Après étude du marché, STEF choisit KB Suite.

Le déploiement de KB Crawl Suite chez STEF

Pour valider ce choix, un PoC[1] de trois mois est lancé fin septembre 2019. La forte implication des équipes de STEF et de KB Crawl pour parvenir à un résultat concluant en un temps record, conduit à la contractualisation de la solution pour deux ans à la fin de l’année 2019. S’en suivent quatre mois de configuration technique de l’outil pour un déploiement prévu au printemps 2020.

Hasard du calendrier, le confinement intervient à cette période. Contre toutes attentes, il se révèle être un formidable accélérateur. D’une part, il offre de la disponibilité pour mobiliser les énergies de la cellule de veille juste avant le lancement. D’autre part, le caractère inédit de cette situation et ses conséquences comme la désorganisation des circuits de distribution alimentaire, renforcent le besoin d’information et de compréhension des collaborateurs. L’initiative est donc très bien accueillie.

Presque deux ans plus tard, le projet se poursuit et sert désormais d’autres directions comme la Direction de l’innovation. Un sondage auprès des lecteurs affiche 96% d’opinions favorables ce qui a conduit au renouvellement du contrat.

[1] Proof of Concept, réalisation sur un périmètre restreint qui a valeur de test.

STEF : stef.com/

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Un jour un métier

Fanny STOCHLINN, 28 ans travaille chez KB Crawl depuis septembre 2017 où elle a commencé en tant que consultante-formatrice puis a accédé au poste de Cheffe de groupe consulting. Auparavant, elle occupait le poste d’Assistante stratégique, chargée de veille durant ses 2 années d’apprentissage chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative.


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac, j’ai intégré une école de commerce en cursus anglophone. Durant mon cursus, j’ai passé une année à Londres, ce qui m’a permis d’obtenir un Bachelor en International Business Administration à Middlesex University. De retour en France, j’ai poursuivi avec un Master en Management des affaires internationales à l’école EBS Paris – European Business School.  Ce Master se déroulait en alternance, ce qui m’a permis d’acquérir de la maturité et de l’expérience. J’ai ensuite clôturé mes études avec un mémoire de recherche portant sur « La veille stratégique : ses enjeux et son rôle d’aide à la décision » ce qui m’a valu une mention très bien.  »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Comme je vous le disais auparavant j’étais en alternance lors de mon Master. Cet apprentissage se déroulait chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative, où j’avais le poste d’Assistante marketing stratégique et chargée de veille pendant 2 ans. C’est lors de cette expérience que j’ai connu KB Crawl, puisque nous étions client de la solution. Mes missions étaient la gestion de la veille stratégique, de la collecte à la diffusion des informations, en passant par l’optimisation de la plate-forme de veille et la communication interne autour de celle-ci. Nous utilisions les solutions KB Crawl pour surveiller les mouvements de nos marchés, les stratégies et nouveautés de nos concurrents, ainsi que les évolutions technologiques du secteur, par exemple en ce qui concerne les dépôts de brevets. Je répertoriais les produits de nos concurrents et j’actualisais ces données régulièrement. L’outil de crawling permet d’automatiser les diverses recherches définies. La plate-forme collaborative offre un accès aisé à des utilisateurs ciblés, qui interagissent grâce notamment aux fonctions Alerte et Newsletter. Après quelques mois d’utilisation, j’ai constaté que les solutions KB Crawl permettaient de réaliser de façon massive des tâches auparavant laborieuses. La mise en place d’un tel outil au sein de nos filiales à travers le monde a permis d’accélérer encore l’efficacité de notre veille concurrentielle. »


Pourquoi KB Crawl ?

« Ayant été cliente de la solution KB Crawl pendant 2 ans, la société m’a recrutée à la fin de mon apprentissage. Après avoir mis en place le projet de veille de mon entreprise, j’ai eu envie de passer du côté consulting pour mettre en place des projets de veille pour les clients KB Crawl et pour participer à l’élaboration de la solution. J’ai ensuite eu l’opportunité d’évoluer vers le poste de Cheffe de groupe consulting. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Cheffe de groupe consulting ?

« Je suis le relai entre la direction des opérations et l’équipe consulting. Je gère au quotidien l’activité des consultant(e)s, leur apporte les bonnes pratiques et s’applique à ce que chacun(e) puisse réaliser sa mission dans les meilleures conditions en leur attribuant des prospects et clients. En plus de ce rôle de coordination, j’ai également la charge d’effectuer des recommandations pour l’évolution de la solution grâce à la compilation des remontées clients, leur priorisation, ainsi que la participation à la construction de la roadmap.  »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Cheffe de groupe consulting ?

« J’aime particulièrement réfléchir à l’outil de demain, c’est-à-dire le fait d’examiner les besoins clients et les transformer en fonctionnalités dans l’outil. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un consultant ?

« Chaque jour, il œuvre pour le compte de ses clients. Il collecte, traite, analyse et diffuse la bonne information tout en les accompagnant lors des réunions de cadrage, par des audits, par la rédaction de recommandations notamment. Il réalise des prestations pour ses clients comme de la veille externalisée, le design des plate-formes de veille, la découverte de nouvelles sources… Mais également il forme les clients aux outils et leur apporte le support fonctionnel nécessaire tout au long de la vie du projet. Chez KB Crawl, le consultant est l’interlocuteur privilégié du client. »


Quels sont les qualités des consultants chez KB Crawl ?

« D’après moi, les deux qualités indispensables sont la rigueur et la curiosité. » 

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Newsletter janvier 2022

EDITO

En cette année qui commence, toute l’équipe de KB Crawl se joint à moi pour vous souhaiter une très belle année 2022. Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans vos projets.

Malgré un contexte sanitaire toujours difficile qui empêche les rassemblements, nous avons tout fait pour maintenir le lien qui nous lie à nos clients. Les équipes de KB Crawl ont su faire face et s’adapter à ce contexte pour maintenir un très haut niveau de confiance dans nos solutions et nos services. Il en résulte sur 2021 un taux de renouvellement de nos contrats de 98%. Merci pour cette confiance !

Cela signifie aussi que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations afin de lever les incertitudes.

L’incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction doit-on prendre ? Quel cap suivre ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Arnaud Marquant

 

ZOOM SUR…

Nous avons le plaisir de vous présenter nos 4 nouveaux arrivants qui font désormais partie de l’équipe KB Crawl !

Tennessee VIGGIANO

Consultant – Formateur

Lou VALLEJO

Community Manager

Louise TATON

Consultante – Formatrice

Steevens JEAN

Ingénieur d’Affaires

 

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Mesurer la performance de votre Crawler

Grâce à l’onglet Cockpit (dans le menu Moniteur ou dans le sous-onglet de votre source), retrouvez toutes les informations sur la production de votre Crawler : nombre de documents collectés, nombres d’alertes levées, destinataires ou encore incidents. Découvrez vos sources et vos déclencheurs d’alertes les plus performants. Pour les détenteurs de la Suite KB Crawl, vous pouvez maintenant retrouver dans votre Cockpit le ratio entre vos alertes reçues et les alertes que vous avez publiées sur votre Platform (données Pilot). Exportez vos données avec les propriétés souhaitées en utilisant les filtres de recherche. Ou encore, vous pouvez créer un rapport de Crawl vous permettant de recevoir toutes ces données à intervalle de temps choisi et capter les baisses ou les hausses d’activité.

CHM – Consultante/formatrice

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A flock of swallow birds go up

Les signaux faibles : un point fort pour votre veille

Une hirondelle suffit-elle toujours à faire le printemps ?
C’est peut-être la question principale qu’on se pose lorsqu’on parle de signaux faibles. De la difficulté à les détecter à l’importance de leur rôle en intelligence économique, les signaux faibles constituent aujourd’hui un véritable point fort pour l’entreprise qui sait bien les exploiter.

 

Qu’est-ce que les signaux faibles ?

La notion de signal faible remonte aux années 1970. Igor Ansoff le définit alors comme « une information d’alerte précoce, de faible intensité, pouvant être annonciatrice d’une tendance ou d’un événement important ». Un événement serait toujours annoncé par des données qui nous permettraient de l’anticiper : les signaux faibles. Fragmentés, isolés ou ambigus, leur utilité n’est pas toujours évidente au premier abord. Surtout si on les compare aux signaux « forts ».  Pour aider l’entreprise à les déceler, ils doivent donc faire l’objet d’une écoute anticipative via la veille stratégique.

 

L’importance des signaux faibles en intelligence économique

Les signaux faibles servent avant tout à aider l’entreprise à appréhender son environnement et à s’y adapter en enrichissant sa réflexion stratégique. Une fois traités, ils permettent d’anticiper les menaces et de saisir les opportunités du marché.

L’importance des signaux faibles se situe de fait dans ce qu’ils déclenchent comme réactions. Mis en perspective dans un contexte précis, ils peuvent s’avérer extrêmement pertinents. Pour les spécialistes par exemple, les signaux faibles peuvent servir pour des analyses prédictives.

 

Les difficultés inhérentes aux signaux faibles

La collecte de signaux faibles s’avère aujourd’hui une tâche complexe au vu de la quantité d’information gravitant autour d’une entreprise. Beaucoup d’entre elles sont encore incapables de traiter une information rapidement, par manque de temps, de moyens humains ou de savoir-faire. Elles se réfugient vers les informations plus fortes et faciles à analyser, en comparaison aux informations faibles, plus incertaines et incomplètes.
Les signaux faibles sont donc une source pertinente d’informations utiles à la veille stratégique, à condition de bien savoir les identifier et les utiliser.

 

Comment utiliser les signaux faibles dans un processus de veille stratégique ?

C’est l’analyse des signaux faibles qui leur donne un sens et une utilité. Cette analyse doit être qualitative, mais également quantitative, afin de détecter des évolutions dans les flux de données recueillis.

Pour faciliter ce travail, on peut distinguer différents éléments utiles :

  • Une plateforme pour automatiser le recueil et la catégorisation des informations
  • La datavisualisation permettant de croiser des données entre elles et de mettre en évidence des corrélations
  • Des experts métiers, pour assurer l’analyse des informations
  • L’identification des décisionnaires, à qui les informations identifiées seront transmises.

En premier lieu, il s’agit de procéder à une veille anticipative englobant l’environnement, les concurrents, clients, influenceurs, tendances, etc.
En second lieu, il convient d’éviter de cloisonner les informations recueillies. Elles doivent être transverses à l’ensemble des domaines de l’entreprise (marketing, R&Djuridique, etc.), faisant intervenir plusieurs collaborateurs au dispositif. Leur collaboration assurera une analyse plus solide et argumentée des résultats obtenus.
Enfin, une fois récoltés, les signaux faibles sont triés et interprétés sur la base d’hypothèses. Sans celles-ci, impossible de faire le tri dans la masse d’information et de distinguer les signaux faibles du “bruit”. Leur exploitation repose ainsi principalement sur leur interprétation.

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En quoi assurer un suivi quantitatif de sa veille permet de la valoriser de manière profitable ?

Mesurer et ajuster la performance de ses actions est aujourd’hui l’apanage de toute activité au sein de l’entreprise. Alors que la veille s’attache en principe à la qualité des éléments la composant (sources, contributeurs, analyse, etc.), assurer son suivi quantitatif n’est pas toujours effectué. Pourtant évaluer fréquemment son processus de veille permettrait d’en améliorer son efficacité. Pour quelles raisons ? Et comment s’y prendre ? Quelques éléments de réponses dans cet article.

 

Surveiller les chiffres de sa veille, qu’est-ce que ça signifie ?

Suivre les données quantitatives liées à son cycle de veille, cela signifie mettre en place des reporting pertinents. En d’autres termes ? Il s’agit de réaliser, d’analyser et de diffuser des rapports d’activité de sa veille. Basés sur des indicateurs clés de suivi, ces rapports servent à mesurer la performance des actions effectuées dans le cadre de son procédé de surveillance. Exemple, lors d’un relai d’informations, il est souvent utile de vérifier si les contenus ont bien été parcourus par l’audience cible. En particulier lorsqu’il s’agit de données sensibles devant conduire à une prise de décision rapide.

Au delà d’évaluer l’efficacité des actions de veille, éditer des reporting est nécessaire à deux niveaux :

  • A l’échelle de l’équipe projet : le suivi des indicateurs quantitatifs permet d’extraire des conclusions sur les actions entreprises. L’objectif caché derrière est de mieux ajuster son projet en conséquence.
  • A l’échelle de la hiérarchie : le reporting permet de tenir informé factuellement de l’avancée du projet.

 

Pourquoi évaluer périodiquement son processus de veille ?

Oui, effectuer un suivi chiffré régulier de ses actions de veille peut paraître redondant et lourd. Il est même assimilé à un excès de contrôle dans certains cas. La course aux résultats, au KPI (Key Performance Indicator), et aux données détaillées fait parfois perdre de vue d’autres aspects essentiels (vision à plus long terme, ressentis des équipes, etc.). En veillant à ne pas frôler l’infobésité, le reporting permet toutefois de repenser le projet de veille à bien des égards :

  • S’interroger et chercher des pistes d’amélioration : Quels moyens engagés pour le résultat constaté ? Que mettre en place pour corriger ?
  • Réajuster les sources d’informations, les formats ou les procédés de collecte, de traitement et de diffusion des données correspondantes
  • Reconsidérer le rôle et le niveau d’engagement des membres de l’équipe projet
  • Impacter le dimensionnement du projet : ajout de ressources, élargissement du périmètre, ouverture d’une enveloppe budgétaire supplémentaire, etc.
  • Plus largement, réorienter les axes stratégiques de la mission et les aspects opérationnels qui en découlent

Loin de servir à justifier le travail des équipes vis-à-vis de leur hiérarchie, le suivi des indicateurs de performance de sa veille met au contraire en lumière les éventuels manques ou besoins nécessaires à son bon fonctionnement. Évaluer périodiquement son processus de surveillance facilite la prise de décisions et débouche la plupart du temps sur des actions à mettre en place.

 

Quelles types d’actions envisager avec le reporting de sa veille ?

Mesurer l’efficacité de son projet de veille respecte généralement les mêmes étapes :

  1. Sélectionner les données appropriées à surveiller en fonction des objectifs fixés. Exemple : examiner le nombre de nouveaux utilisateurs si l’objectif est d’augmenter la portée de la veille.
  2. Éditer/Tester/Arbitrer les formats des rapports d’activité à diffuser.
  3. Analyser les informations contenus dans le reporting et effectuer des recommandations adaptés à l’équipe de veille et/ou au management.
  4. Mettre en place les actions ainsi statuées.

Quelques exemples de données que le Pilot délivre directement sous forme de graphiques, et qui permettent d’en tirer des actions concrètes :

  • Articles : surveiller l’évolution dans le temps du nombre d’articles consultés, afin d’identifier d’éventuels pics d’activité.
  • Tags : étudier la répartition des articles par thématiques, afin de repérer les sujets les plus actifs et les plus consultés. Un article pourra faire l’objet d’une mise en avant s’il a peu de consultations par exemple. De même, il pourra subir un « rafraîchissement » s’il ne répond pas aux besoins des lecteurs.
  • Newsletters : comprendre le taux d’ouverture et de consultation de chaque newsletter envoyée, dans le but d’améliorer les contenus ou de se conformer aux habitudes des lecteurs en choisissant une heure d’envoi adéquate.
  • Connexions : identifier les populations les plus actives ou en train d’émerger, afin de leur proposer une veille sur-mesure.
  • Tendances : analyser les recherches effectuées par les lecteurs sur le portail afin d’identifier les besoins des lecteurs et de nouveaux thèmes de veille.
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Security Concept

Protection de l’Information : est-on toujours assez prudent ?

La protection des informations est aujourd’hui devenue un sujet sensible pour toute entreprise. Avec le développement des moyens de communication modernes et la prolifération des échanges de toute nature, les données détenues par l’organisation doivent faire l’objet d’une attention renforcée. Alors, quelles types d’informations cela concerne t-il ? Comment les détracteurs de l’entreprise exploitent-ils les failles de sûreté ? Et comment sécuriser ce que la société produit ou émet ? On vous partage quelques trucs et astuces.

 

Se protéger : pourquoi ? pour quoi ? pour qui ?

Un pan méconnu de l’intelligence économique concerne tous les aspects liés à la protection de l’information. En effet, processus de veille engagé ou non, toute entreprise est à même de collecter, rédiger, traiter et communiquer des données. Et ce, en interne, comme à l’extérieur. Or, ces contenus sont parfois mal maîtrisés, et représentent ainsi une menace à court comme à long terme.

Par ailleurs, il serait illusoire de croire que la protection de l’information en entreprise ne regarde que les données sensibles. En d’autres termes, sécuriser ses données, ce n’est pas seulement mettre à l’abri ses renseignements financiers (investissements, marges, etc.), économiques (parts de marché, chiffre d’affaires, etc.) ou stratégiques (lancements, acquisitions, etc.).
La protection de l’information porte également sur toute indication utile et pertinente relative à l’activité de l’entreprise (fiches techniques, cotations, arguments de vente, etc.). Les informations surveillées dans le cadre de sa veille doivent aussi être protégées. Même s’il s’agit d’informations blanches, c’est-à-dire d’informations disponibles en libre accès sur Internet, savoir ce que l’entreprise suit peut déjà en dire long et révéler une partie de sa stratégie.

Enfin, se protéger ne se limite pas à contrôler les informations gérées par l’entreprise elle-même, et pour elle-même. D’autres informations peuvent être gérées par l’entreprise pour le compte de tiers (partenaires commerciaux, fournisseurs, distributeurs, etc.), et par des tiers pour le compte de l’entreprise. La protection des données intervient donc dans un périmètre plus large que celui réservé à l’organisation propre.

 

L’information : une mine d’or pour vos détracteurs

L’information, c’est le pouvoir ? En tout cas, obtenir une information, capitale ou non, apporte des possibilités d’actions à son détenteur.

Toute entreprise peut un jour rechercher des informations stratégiques au sujet de ses concurrents, mais l’inverse est également vrai, et chaque organisation peut alors devenir une cible. Il apparaît donc nécessaire d’identifier les différentes menaces probables. Celles-ci peuvent être liées :

  • A des actions illicites destinées à exploiter des failles de la politique de sûreté de la société. Exemples les plus fréquents : les vols, les piratages informatiques, ou, plus récemment, les ransomware (prise en otage de données stratégiques d’une entreprise en échange d’une rançon)
  • A des campagnes de désinformation. Elles sont généralement vouées à nuire à l’image ou à la réputation de l’entreprise. Elles peuvent naître de rumeurs ou de propos intentionnellement malveillants.
  • A un manque de prudence de l’entreprise et de ses collaborateurs. L’absence de surveillance de documents, les déplacements professionnels, la prise de parole publique, le bavardage dans un lieu fréquenté, etc., sont autant d’opportunités de surprendre ou d’obtenir des informations qui ne nous sont pas réservées à l’origine.

 

Que mettre en place pour sécuriser les informations de l’entreprise ?

De fait, identifier la source des menaces permet de combler les brèches existantes et d’instaurer les correctifs appropriés en conséquence.

  • Au sein de l’entreprise d’abord :
    • Les informations “communes”
      • Sensibiliser et responsabiliser les collaborateurs à la sécurité des données (enjeux, conséquences, menaces, etc.).
      • Repenser le cycle de vie et la traçabilité de l’information en rédigeant des procédures pour chaque étape (acquisition, diffusion, conservation, destruction).
      • Encadrer les stagiaires, notamment par rapport à leurs rapports de stage pouvant contenir des informations confidentielles.
    • Les informations dites « sensibles »
      • Inventorier et trier les informations sensibles. Ensuite, lister les personnes pouvant accéder aux différents classements de l’information.
      • Être vigilant et attentif par rapport aux origines et aux conditions de stockage de l’information sensible : chiffrement des données, clauses de confidentialité, etc.
    • Les innovations
      • Protéger ses innovations auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (dépôt de brevets, dessins et modèles industriels, éléments de recherche et développement, enveloppe Soleau, etc.).
    • Les locaux
      • Sécuriser les accès à l’entreprise (code, badges, biométrie, registre des visites, consignes pour les téléphones portables des visiteurs, etc.)
      • Restreindre l’accès à certaines zones (salle des serveurs, bureaux du PDG, Directeur juridique, R&D, etc.)
      • Encadrer la navigation sur internet en interne en utilisant un compte administrateur
      • Si l’installation d’un quelconque matériel doit être effectuée au domicile personnel, le faire protéger par des moyens techniques efficaces, sélectionner et faire valider l’installateur par l’entreprise.

 

  • Au niveau individuel enfin :
    • L’attitude :
      • Être discret, faire attention à ses propos, surtout dans les lieux publics.
      • Maîtriser sa communication quotidienne (même par réseaux sociaux et dans les e-mails personnels).
      • Rester prudent lorsqu’une personne vient vous aborder. C’est une technique toujours très utilisée pour manipuler et obtenir quelque chose de manière volontaire ou involontaire.
    • Le matériel :
      • Désactiver le Wi-Fi et le Bluetooth sur son téléphone portable professionnel lors de la visite d’un salon professionnel.
      • Mettre en place des codes de sécurité complexes et modifiés régulièrement (ne jamais laisser la session de son ordinateur professionnel/personnel ouverte).
      • Stocker le minimum de données nécessaires sur un ordinateur portable neuf.
      • Ne pas ouvrir d’e-mail d’origine inconnue.
      • Utiliser un support informatique d’origine externe connu et contrôlé.
      • Faire transiter les données très sensibles par la valise diplomatique de l’ambassade française au besoin.
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Keywording, SEO keywording process

Les besoins informationnels : première étape de la veille

Vous définissez (ou redéfinissez) vos besoins informationnels pour votre projet de veille, et vous ne savez pas trop par où commencer ? Cet article est fait pour vous. Cette première étape du processus de veille joue un rôle capital et peut être déterminant pour la suite. Alors comment faire pour bien poser le cadre de sa veille ? Quelles informations seront les plus pertinentes à surveiller par rapport à ses besoins ? Y a t-il des astuces pour identifier les bonnes manières de procéder ?

 

Posons ensemble les fondations de l’édifice de la veille.

 

L’importance de cerner les (bons) besoins en information

Comme nous l’avons déjà évoqué dans un autre article, mettre en place son projet de veille demande de respecter quelques étapes clés. L’analyse des besoins en constitue la première étape, avant la collecte, le traitement et la diffusion des informations. A ce titre, elle forge la performance des paliers suivants dans le processus. Cette phase n’est donc pas à sous-estimer.

On le constate souvent, une bonne préparation conditionne une bonne partie de l’action engagée. “Si j’avais 6 heures pour abattre un arbre, je passerai les 4 premières à affûter ma hache.” écrivait d’ailleurs Abraham Lincoln. Bien définir en amont les objectifs et les besoins répondant à son projet de veille peut ainsi contribuer vivement à son succès.

Mais encore faut-il savoir distinguer les besoins occasionnels des besoins réguliers. Il arrive effectivement que l’entreprise se méprennent sur le périmètre réel de sa veille, et y intègre des éléments qui n’ont pas leur place à long terme. Par exemple, elle confond parfois problématiques ponctuelles, liées à un rachat ou à un partenariat; et enjeux durables pour son activité, tels que la surveillance de ses concurrents. Instaurer le cadre de sa veille oblige donc les collaborateurs à opérer de vrais arbitrages. Elle les pousse à s’inscrire dans le cœur même du business de la société et à départager l’actualité du besoin métier. A défaut, le risque est d’initier une veille portée sur des contenus inadaptés, de générer inutilement du bruit, et ainsi de perdre en efficacité.

 

Comment détecter les besoins informationnels ?

Comprendre la nécessité d’identifier les bonnes attentes pour son processus de veille est une chose. Délimiter de manière claire et précise son rayonnement en est une autre bien plus délicate.

  • Quelles sont les personnes moteurs de ma veille ?
    Il s’agit tout d’abord de distinguer les collaborateurs décisionnaires. En d’autres termes, les personnes clés capables d’avoir une vision globale des intérêts de l’entreprise. Il s’agit également de capter la chaîne de distribution de l’information au sein de l’organisation. Le but étant d’entourer son projet de veille des personnes à même de répartir l’information aux personnes appropriées.

 

  • Quels sont les contours de ma veille ?
    Autrement dit, quel est l’éventail des sujets que ma veille doit balayer ? Pour répondre à quels objectifs en particulier ? Il convient ici de cadrer l’expression de ses besoins. La finalité est de parvenir à inventorier les sources d’informations principales à surveiller. C’est également de lister les mots-clés à pister, ainsi que les mots d’exclusions à écarter.

 

  • Quelle fréquence pour ma veille ?
    L’idée est tout simplement d’estimer la fréquence des recherches à effectuer. C’est-à-dire définir un rythme de collecte de l’information. Cette fréquence à définir devra tenir compte des temps de traitement et d’analyse des données. Elle pourra aussi être fonction de la fréquence des publications à communiquer.

 

  • Quelle(s) forme(s) pour ma veille ?
    Il s’agit ici de réfléchir aux paramètres de restitution de la veille. A savoir, par exemple, opter pour des alertes immédiates ou sous forme de newsletters ou bulletins périodiques. Autre exemple, approfondir la question d’un suivi détaillé de l’ensemble de l’information disponible, ou bien faire le choix de synthétiser les données. Se poser ce type de questions à cette étape du processus peut sembler prématuré. En réalité, il est important d’essayer d’y répondre à ce stade car les réponses conditionneront la manière de recueillir l’information.

 

Définir le périmètre de sa veille : les pièges à éviter

Voici les quelques questions de base pour y parvenir :

Lorsqu’il est question de définir l’étendue de son cycle de veille, certains écueils sont fréquents. Ils sont souvent liés à un manque de prise de recul et de temps consacré à cette étape clé. On retrouve :

  • Un périmètre trop restreint :
    Attention à ne pas forcément s’en tenir aux besoins exprimés de manière stricte. Il semble au contraire utile d’ouvrir le champ de sa veille aux domaines périphériques de l’entreprise. Un conseil : rester curieux et être à l’affût de toute information originale peut aider. Après tout, c’est en cherchant un remède contre l’ulcère que l’aspartame a bien été inventé !

 

  • Un périmètre trop large :
    A contrario, il convient cependant de limiter le cercle de ses recherches afin que celui-ci ne soit pas trop vaste. Un trop plein d’informations rendra le traitement et l’analyse plus longue et plus complexe. A terme, cela pourrait également décrédibiliser votre veille, noyant les informations pertinentes dans la masse.

 

  • Un périmètre figé :
    Enfin, l’erreur commune est de voir l’analyse des besoins comme quelque chose d’immuable. Elle est, à l’inverse, à revoir régulièrement. En effet, elle doit suivre les évolutions de l’entreprise. Voir émerger de nouveaux besoins internes, mettre-à-jour ses objectifs en fonction de son marché, et réajuster son schéma de veille suite à l’arrivée de nouveaux collaborateurs, sont autant de raisons possibles d’améliorer son procédé de veille en continu.

 

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Outils de veille gratuits vs. payants : l’affrontement

Lors de la mise en place d’un projet de veille, il est souvent utile de fixer les besoins nécessaires à l’entreprise et à ses collaborateurs en amont. Plusieurs questions récurrentes se posent alors : Quel type de veille vais-je exercer ? Quels seront mes objectifs associés ? Quelles sources vais-je devoir surveiller ? Qui sera en charge de la veille ?

Mais s’il est une question essentielle à se poser, c’est bien celle du choix de l’outil à utiliser. Face au nombre croissant de plateformes de veille gratuites disponibles sur Internet, quels sont les réels avantages des outils payants ? A t-on vraiment intérêt à attribuer un budget pour collecter, traiter, et diffuser l’Information au sein d’une même interface ? Dépenser son argent pour un outil payant, est-ce la garantie d’obtenir des résultats de veille optimum ?

Petite revue des avantages des solutions payantes par rapport aux solutions gratuites.

Les fonctionnalités avancées : la kryptonite des outils gratuits

Opérer un choix n’est jamais chose aisée. Surtout quand il s’agit de miser sur un outil pour le compte de sa société. En particulier, sans l’avoir pleinement expérimenté au préalable. La nature et le mode de fonctionnement de l’entreprise (taille, effectif, organisation, zone d’influence, etc.) sont à prendre en considération dans ce choix. Mais également les fonctionnalités et les caractéristiques techniques des interfaces qui restent les critères les plus importants à évaluer :

  • Sourcing : Les outils gratuits fournissent aujourd’hui des capacités correctes. Cependant, ils ont souvent des limites quant à la typologie et au nombre de sources à surveiller. De plus, au-delà du contenu accessible à tous, les outils payants ont davantage les capacités de remonter du contenu non-indexé ou bien nécessitant une identification (cf. MacroRecorder). La veille gagnera ainsi en réactivité et en exhaustivité de sources surveillées.
  • Traitement et analyse des résultats : Là aussi certains logiciels gratuits offrent des performances convenables. Notamment sur des sources dites “stables” (sites web, sites média ou agrégateurs de contenus). Néanmoins, les outils payants permettent de définir et de suivre de manière plus précise vos indicateurs clés de performance, tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif : à la fois sur vos sujets de veille identifiés, mais également sur les utilisateurs et leurs intérêts pour les thématiques surveillées (portée, tendances, sentiment, performance, etc.).
  • Reporting et partage des résultats : Les résultats de veille sont faits pour être partagés. Une information isolée est une information perdue. Les outils gratuits posent parfois de vraies limites en termes de diffusion de l’information. Les outils payants proposent en revanche de multiples possibilités : envoi de newsletters, création automatique de reporting partageable, suivi d’un fil d’actualité par le biais d’une plateforme collaborative, ou encore via une application mobile pour les lecteurs en mobilité.
  • Mises à jour de l’outil : Les outils gratuits ou “freemium” (offre d’appel gratuite visant à devenir payante lors de l’ajout de fonctionnalités additionnelles) n’apportent que peu de mises à jour et de nouveautés dans leur offre. A l’inverse, les logiciels payants s’appuient généralement sur l’expertise d’équipes de travail R&D faisant bénéficier leur produit de mises à jour régulières.
  • Rétroactivité de la veille : Contrairement aux outils gratuits, les outils payants proposent généralement de récupérer et d’importer au sein du nouvel outil la veille existante ou précédemment configurée dans l’entreprise.

Les super-pouvoirs des logiciels professionnels

Au delà des fonctionnalités intrinsèques, les outils de veille payants présentent d’autres avantages. Ces derniers ne sont pas négligeables pour la collaboration et l’harmonisation des procédés au sein de l’entreprise :

  • Mutualisation des connaissances : Les outils professionnels intègrent pour la plupart la possibilité d’échanger entre collaborateurs et de co-enrichir les contenus partagés. A contrario, les outils gratuits se limitent généralement à un usage purement individuel.
  • Mutualisation des outils : Certaines plateformes proposent tout un panel de solutions dépassant le “simple” processus de collecte d’informations. Elles permettent ainsi de centraliser différents outils sur une même interface (module collaboratif, Data visualisation, etc.).
  • Développement sur-mesure : La force des logiciels professionnels est de s’ajuster au plus près des attentes spécifiques de l’entreprise. Ils comprennent des outils personnalisés et adaptés à chaque activité et/ou utilisateur.
  • Apport de services associés : De l’origine du projet, à l’implémentation et au suivi de l’outil, les prestataires payants offrent un réel accompagnement tout au long du processus de veille.

A la fin, c’est toujours le héros qui gagne

Alors outils gratuits ou outils payants ?
La réponse dépendra assurément de votre organisation, de la portée de votre projet, et de vos besoins identifiés.

Les outils gratuits disponibles aujourd’hui offrent des fonctionnalités de base tout à fait correctes. Ils sont parfaits pour s’essayer à la veille sans investir (trop) de ressources, et pour gérer une veille individuelle. Mais les performances avancées de ces solutions montrent rapidement leurs limites dans le cadre d’un usage poussé.

Au fur et à mesure que la veille se professionnalise dans l’entreprise, prend une place stratégique et a besoin d’être structurée et partagée plus largement, l’utilité des logiciels professionnels s’imposent. En plus d’offrir un échantillon de fonctionnalités abouties, ces solutions ne se braquent pas exclusivement vers l’outil. Elles proposent par ailleurs un accompagnement personnalisé à chacune des étapes du processus de veille.

 

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aggression

Comment la veille peut-elle vous aider en cas de crise ?

Se trouver en situation de crise n’est jamais un moment facile pour la vie de l’entreprise et de ses collaborateurs. Cette période est plus ou moins longue selon la problématique rencontrée. Elle peut mettre en péril votre image, vos relations avec vos clients et vos partenaires et potentiellement anéantir l’ensemble du travail accompli jusqu’alors.

Plusieurs principes et techniques existent pour communiquer de manière efficace dans ce genre de situation. Mais ces méthodes n’ont qu’un rôle curatif et ne cherchent habituellement pas à régler le fond des choses. C’est-à-dire l’origine même du problème.

Dans ces conditions, comment faire pour anticiper ces crises ? Comment prévoir les risques que l’entreprise peut encourir ? Comment éteindre le feu avant même qu’il ne se déclare ? Dans cet article, nous allons explorer ensemble comment un processus de veille bien rôdé peut vous éviter d’être confronté à des situations forts désagréables.

Les sources d’information instantanée vous font peur ? Elle peuvent surtout sauver des vies.

Aujourd’hui une entreprise dotée d’un bon outil de veille professionnel peut surveiller tous types d’informations : analyse du marché et de ses acteurs clésdétection d’innovationssuivi des évolutions réglementairesmaîtrise de son territoirecontrôle de sa réputation, etc.

La diversité du sourcing et ses enjeux sont un fait. Mais dorénavant ce qui interpelle davantage les professionnels, c’est le caractère instantané et immédiat de l’Information, apanage notamment des réseaux sociaux. Nous faisons tous face à un flot continu de données qu’il est souvent difficile d’exploiter (à temps). Ce flux ininterrompu, couplé au caractère viral qu’un contenu publié peut générer, peut parfois effrayer.

Et si nous prenions un moment le parti de croire que l’immédiateté des sources d’information pourrait au contraire vous être bénéfique ?

Prenons l’exemple d’un client qui a activé la surveillance des Tweets dont les sources se situent autour de son usine. En voyage dans un pays étranger, il a constaté que plusieurs publications mentionnaient un début d’incendie à son usine. Il a alors pu prévenir les pompiers qui n’avaient pas été avertis. Il s’est ainsi épargner des frais et des dommages irréversibles pour ses locaux.

Au lieu de souffrir d’un trop large accès à l’Information, un processus de veille bien établi vous permettra de recouper différentes sources immédiates pour convertir une donnée en une information pertinente et exploitable à temps.

Le rôle de la veille dans la gestion de crise: tout mettre en place pour accéder rapidement à l’essentiel

La surveillance des sources d’information est certes un élément prépondérant à l’anticipation d’une future crise. Mais cela ne suffit pas en soi. D’autres outils constituent aujourd’hui des incontournables faisant du poste de veilleur une fonction décisive dans la prévention et la gestion des crises :

  • La veille « around the clock » :
    Il s’agit d’une fonctionnalité de planification de fréquence de surveillance des sources d’information. De très espacé (une fois par semaine) à très fréquent (toutes les 30 minutes) selon les besoins préalablement définis. Ce dispositif vous alerte dès que l’information apparaît à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
  • Les filtres de pertinence :
    Être alerté en temps réel est un atout indéniable. Néanmoins, trop d’informations ou de bruits submergent parfois les utilisateurs. Des filtres de pertinence, appelés également déclencheurs d’alerte, existent donc pour bénéficier d’une information épurée et ultra-ciblée. Différents types de déclencheurs existent : alerte lors d’une modification de page, alerte lors de l’apparition d’une nouvelle page, alerte lors de l’apparition d’un mot-clé spécifique sur une page donnée.
  • La publication automatisée :
    Une fois ces alertes pertinentes dégagées, il existe deux manière de les traiter : de manière automatique ou de manière automatisée. De manière automatique, l’outil publie une alerte sans action humaine. Il filtre, classe et communique automatiquement l’information. De manière automatisée, un veilleur traite l’information pré-classée détectée et la publie pour qu’elle soit consultable par les lecteurs.
  • Les notification immédiates :
    Si la publication de l’information nécessite une réaction immédiate, le veilleur a la possibilité de déclencher une notification à destination des décisionnaires. Ces derniers pourront alors être alertés immédiatement par e-mail ou via l’application mobile. Chaque utilisateur a également l’opportunité de créer ses propres notifications personnalisées. Il définit lui-même ses critères et le canal de son choix : e-mail ou notification mobile. Ainsi, méthodes de notifications “push” et “pull” co-existent pour répondre au mieux et au plus vite à la publication d’une information sensible.

Pouvoir agir ensemble à tout moment, où que l’on soit.

On l’a compris, les outils utilisés dans un processus de veille concourent à identifier et traiter les informations délicates de manière efficace, et ce, dès leur apparition.

Mais ce qui fait la réelle valeur ajoutée de toute analyse de son environnement, c’est la synergie des personnes et des compétences pour la traiter et l’exploiter. Cette “intelligence collective” est d’autant plus nécessaire lorsqu’il s’agit pour l’entreprise de se trouver dans une situation de crise. C’est aussi à ça que la veille est confrontée : mettre en commun l’information dans le but d’agir profitablement ensemble.

De ce fait, les plateformes de consultation ont un grand rôle à jouer dans la gestion de situation sensible. L’information se doit d’être toujours à portée de main afin d’être alerté même sans accès à un ordinateur ou en déplacement : dans sa poche via une application mobile par exemple. La plateforme devient alors un véritable outil de gestion de crise, à toute heure. Elle permet de déclencher les actions appropriées dans les meilleurs délais et d’instaurer une réponse quasi-immédiate à la problématique rencontrée.

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L’automatisation de la veille, un gain de temps qui ne doit pas remplacer l’humain

Intelligence artificielle, machine learning, deep learning ou simple automatisation… inviter l’ordinateur dans sa veille est une volonté de plus en plus répandue. L’automatisation de la veille peut permettre de gagner du temps, mais cela ne doit pas restreindre le rôle de l’humain qui reste essentiel dans l’action de veille. 

Filtres de pertinence : l’alliance d’automatisation et de qualification

Sur chacune des sources identifiées, tous les documents sont mis sous surveillance, car potentiellement intéressants. C’est le rôle des filtres de pertinence de distinguer documents appropriés ou bruit sans intérêt.
Le premier de ces filtres de pertinence est automatique. Il en existe un certain nombre (détecter les modifications dans un document, alerter de l’apparition d’une nouvelle page, etc.), le plus utilisé étant les mots-clés. Seuls les documents dans lesquels les termes identifiés apparaissent sont transmis aux veilleurs. Les mots-clés doivent donc être suffisamment fins pour ne pas laisser passer de bruit. Affiner les mots-clés est ainsi un enjeu à part entière.

Le second filtre de pertinence est humain. Tous les documents ayant passés le premier filtre doivent être triés par les veilleurs. Ils qualifieront l’information, la publieront et la diffuseront éventuellement à l’aide d’une newsletter.

Parvenir à identifier la requête de mots-clés « parfaite », celle qui élimine le bruit sans ignorer de documents pertinents, est un objectif difficilement atteignable, voire une utopie. Le rôle de l’humain est incontournable pour trier les informations de veille. Mais le rôle du veilleur va au de-là du simple tri de l’information. Il est donc nécessaire de replacer l’humain comme l’axe central du cycle de veille.

Replacer l’humain dans la boucle de l’automatisation de l’analyse

La plus-value des humains est dans l’analyse et le collaboratif

Beaucoup d’outils permettent d’automatiser l’analyse des informations de veille. L’analyse est effectivement la plus-value de la veille. Certains de ces outils sont automatiques et aident le veilleur à analyser les informations. C’est notamment le cas des ontologies : il est possible de repérer automatiquement les personnes, organisations et lieux d’intérêt dans un texte. Ou encore de la DataVisualisation, qui place les informations dans des graphiques de répartition, temporels, relationnels…

Ces outils d’analyse ont vocation à être examinés par les lecteurs ou les veilleurs des informations de veille afin d’en tirer des conclusions qu’un ordinateur ne peut pas déterminer.
En plus de ces outils automatiques, l’humain peut contribuer en ajoutant ses propres analyses, en proposant les résumés ou conclusions d’experts-métier par exemple, ou en ajoutant les commentaires de lecteurs. Le collaboratif est un excellent moyen de créer débats et analyses. 

Multiplier les sources d’informations

Mettre des sources sous surveillance est le principe de la veille. Cela permet d’automatiser la veille afin de capturer facilement les documents pertinents. Il ne faut cependant pas s’enfermer dans les sources connues.
La veille, comme internet, est évolutive. Une veille exploratoire permet d’identifier de nouvelles sources d’informations. Un clic suffit au veilleur pour ajouter l’un des nouveaux sites ainsi identifiés à ses sources en surveillance automatique.
L’apport de l’humain est également dans la collaboration. Inciter les lecteurs de la veille à envoyer leurs trouvailles aux veilleurs est un excellent moyen de recueillir de l’information grise. Cela permet également d’identifier des veilleurs potentiels, avec tous les bénéfices que cela apporte.

Automatisation de la veille, oui mais…

L’automatisation de la veille facilite le travail du veilleur

L’automatisation permet un gain de temps. Elle facilite le travail du veilleur, en filtrant les articles, en proposant des outils d’analyse, en classant les informations… Mais elle ne peut pas remplacer l’expertise humaine, que l’intelligence artificielle est loin d’approcher.
Replacer l’humain dans le cycle de la veille est un gage de qualité, grâce à :

  • Un meilleur enrichissement d’informations de qualité,
  • Une analyse plus précise,
  • Un travail plus collaboratif.

Le cycle de la veille, de la définition des objectifs et des enjeux, jusqu’à la prise de décisions stratégiques, ne peut être envisagé sans l’humain au centre du cycle.

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