KB Crawl introduit l’Intelligence artificielle générative dans le cycle de la veille

KB Crawl redéfinit la veille stratégique avec son nouveau module utilisant l’IA au sein de KB Suite, l’avant-garde de la gestion de l’information.

KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, est fier d’annoncer le lancement imminent de son nouveau module d’intelligence artificielle. Celui-ci a été conçu pour offrir aux organisations une réponse complète, performante et durable à leurs enjeux en matière d’information stratégique.

Mettre l’information cruciale au cœur de votre veille stratégique

La mission de KB Crawl est claire : apporter aux clients des solutions intelligentes qui améliorent la collecte, le traitement, l’analyse, la diffusion et la prise de décision en rapport avec les informations cruciales. Les nouvelles fonctionnalités amélioreront les comptes rendus, garantissant que toutes les informations importantes sont bien enregistrées. Le module d’IA, intégré à la huitième version de KB Suite, est conçu pour être adaptable. Il permet une personnalisation permettant de répondre aux besoins spécifiques des clients, pour mettre en évidence les informations cruciales dans leur veille stratégique.

Optimisation du cycle de veille : des étapes clés renforcées

KB Crawl est ravi de présenter cette nouvelle option qui permettra d’optimiser chaque étape du cycle de veille :

  • Collecte de l’information : obtenez rapidement les informations pertinentes.
  • Traitement de l’information : transformez les données brutes en insights exploitables.
  • Analyse de l’information : comprenez en profondeur les tendances et les implications.
  • Diffusion de l’information : partagez de manière efficace les informations stratégiques.
  • Action grâce à l’information prenez des décisions éclairées pour atteindre vos objectifs.

Connexion à OpenAI : fonctionnalités avancées pour une veille stratégique inégalée

La huitième version de KB Suite sera désormais connectée à OpenAI, une organisation de recherche en intelligence artificielle générative offrant un ensemble de fonctionnalités puissantes :

  • Questions et résumés : posez des questions et obtenez des résumés ainsi que des synthèses d’articles (jusqu’à 50 unités) dans la langue de votre choix.
  • Extraction de thématiques : identifiez les entités nommées dans les articles et ajoutez-les aux métadonnées existantes.
  • Présentation des entités : accédez à des mini-définitions et à des informations sur les personnes ou les entités mentionnées, dans plusieurs langues.
  • Traduction d’articles : traduisez les articles dans 5 langues et passez d’une langue à une autre en un instant.
  • Génération d’images : créez des visuels pour accompagner vos articles.

Toutes ces fonctionnalités peuvent être utilisées individuellement ou pour traiter plusieurs articles simultanément, ce qui fait de KB Suite une solution intégrée puissante. L’ensemble de ces fonctionnalités sera disponible en option dès ce mois de novembre 2023.

Tarification adaptable : choisissez la formule qui correspond à vos besoins

KB Crawl prend pleinement en compte les besoins uniques de chaque client. C’est pourquoi ils l’éditeur propose une tarification flexible en fonction du nombre d’articles que chaque organisation souhaite soumettre chaque jour.

 

L’objectif de KB Crawl est de garantir à ses clients qu’ils disposent de toutes les ressources nécessaires pour réussir dans leur veille stratégique. KB Suite est conçue pour vous aider à atteindre cet objectif en vous donnant un contrôle total sur votre processus de collecte, d’analyse et d’action sur les informations cruciales pour votre entreprise.

 

KB Crawl attend avec impatience le lancement de cette nouvelle option révolutionnaire et est convaincu qu’elle contribuera à renforcer la position de ses clients sur le marché en leur fournissant une solution complète, performante et adaptable.

À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2007 et basée en France, la société compte plus de      100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

Contact Presse : 

Christelle Klein
06 63 97 01 67
cklein@hl-com.com

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Enseignement supérieur et insertion professionnelle : une veille à vocation de plus en plus stratégique

Comment s’effectue la veille au sein des services de l’Etat ? Gros plan sur les actions menées au sein de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle.

Par Prunelle Charvet, Responsable de la veille, Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle et Arnaud Marquant, Directeur des opérations, KB Crawl SAS.

En cette période de rentrée universitaire, près de 3 millions d’étudiants rejoignent les établissements d’enseignement supérieur. Ces chiffres s’accompagnent de problématiques spécifiques. Parmi celles-ci, on peut citer la démographie, l’égalité des chances, la précarité, le logement, et bien d’autres. La société française est confrontée à une multitude de phénomènes, et il est crucial de rester attentif aux signaux faibles qui pourraient avoir un impact sur l’enseignement supérieur.

Une veille d’abord éditoriale

Cette action passe nécessairement par un travail quotidien d’observation. Au sein de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, une activité de veille a été instaurée en 2013, il y a tout juste dix ans. L’objectif initial consiste à fournir une information globale destinée aux différentes sous-directions, sur des sujets à la fois transverses et spécifiques à chacune.
– Quelles sont les politiques publiques impactant l’enseignement supérieur ?
– Où se situe la France dans les différentes comparaisons internationales ? 
– Quelles sont les attentes des étudiants vis-à-vis de l’enseignement supérieur ? 
À cette époque, le travail à effectuer par les services de l’Etat relève surtout d’une veille éditoriale. Signalement de ressources, repérage de rapports et de travaux de recherche… La veille de la DGESIP s’appuie sur des outils gratuits et une approche pragmatique. Ce fonctionnement fera ses preuves jusqu’à ce que de nouvelles nécessités se fassent sentir…

Faire face à l’infobésité grâce à une veille collaborative et un outil de veille performant

Car en cette fin des années 2010 la veille fait de plus en plus face à une profusion exponentielle des informations à synthétiser ainsi qu’à une extension des périmètres à couvrir. Au sein des services spécialisés dans l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle, de nouvelles thématiques émergent, liées aux défis sociétaux et environnementaux auxquels l’enseignement supérieur est confronté : égalité des chances, numérisation de l’enseignement, emplois de demain ou encore crise du logement. Quant aux services de l’Etat, ils se trouvent de plus en plus confrontés au phénomène de l’infobésité, amplifiée par la montée en puissance des réseaux sociaux.

Nous sommes en 2018 : c’est alors que la DGESIP décide de s’attacher les services d’une plateforme de veille à haute valeur ajoutée technique. Outre sa capacité à aller surveiller des ressources multiples et variées, la plateforme doit pouvoir favoriser la collaboration de la communauté des veilleurs eux-mêmes. C’est autour de ce nouvel outil que va se formaliser la mise en place d’une veille collaborative avec d’autres services du ministère tels que l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche et la Direction du numérique pour l’éducation. Editorialisation de contenus, outil personnalisable et surveillance des sources : plus de 1500 personnes ont accès à un moteur de recherches puissant et professionnel.

2023 : un recours à l’IA qui permet une veille véritablement stratégique

Cinq années plus tard, une nouvelle étape se dessine. L’automatisation des tâches rend désormais de précieux services aux veilleurs. Les nouvelles plateformes, spécifiquement développées par des éditeurs spécialisés, s’accompagnent de paramétrages de plus en plus fins. Elles permettent de réaliser une veille plus proactive et stratégique, loin des standards qui étaient demandés il y a de cela dix ans. Les temps ont changé : en 2023, il ne s’agit plus tant de produire un état des lieux des ressources disponibles que de déployer une vision à 360° des problématiques et de « pousser » l’information auprès des utilisateurs. Avec le développement sans précédent des réseaux sociaux, des blogs, des vlogs ou encore des podcasts, les professionnels de l’action publique ont plus que jamais besoin d’une veille organisée, structurée et synthétique. Pour cela, l’intelligence artificielle (IA) constitue une précieuse ressource dont les promesses sont pour le moins séduisantes.

Désormais embarquées dans les plateformes de veille, les IA conversationnelles sont sur le point de permettre au veilleur de réaliser la synthèse de dizaines de documents en quelques secondes à peine. Grâce à elles, la mutation du métier de veilleur se poursuit. En permettant la reformulation, le résumé et la synthèse, l’intelligence artificielle conversationnelle libère le spécialiste de la veille de tâches chronophages pour se concentrer sur l’aspect fondamental de son travail : la veille stratégique.

Cette technologie rétablit l’importance de la valeur ajoutée apportée par les professionnels, marquant ainsi une avancée qualitative significative dans le domaine de la veille. Elle répond parfaitement aux attentes de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, où la veille requiert de plus en plus une analyse stratégique des données, plutôt qu’une simple compilation synthétique.

Face à la complexité croissante du monde, il est indéniable que le métier de veilleur continuera à jouer un rôle essentiel dans les années à venir.

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Un jour un métier

Anne JEAN JARRY, 50 ans travaille chez KB Crawl depuis 2015 au poste de Responsable Administrative et financières.


Quel est votre parcours scolaire et quelle a été votre expérience avant KB Crawl ?

Après un baccalauréat général, j’ai suivi une formation d’ingénieur chimiste. A l’issue de mes études, tout en cherchant du travail, j’ai intégré un agence prestataire de services d’accueil en tant qu’hôtesse d’accueil. Au bout d’un an, on m’a proposé d’intégrer l’agence pour mettre en place le département « accueil en entreprise ». Il s’agissait d’offrir un service d’accueil aux entreprises en gérant de manière totalement externalisée l’accueil et le standard de leur société. Je suis restée 10 ans dans cette société, encadrant une équipe de 20 chargées de clientèle et plus de 1 000 hôtes et hôtesses d’accueil en CDI. En 2007, mon mari a eu l’opportunité professionnelle de partir aux Emirats Arabes Unis. Je suis donc partie en expatriation pendant 6 ans. Cette parenthèse fut pour moi l’occasion de m’engager dans des activités de bénévolat. A mon retour en France, j’ai intégré KB Crawl.


Pourquoi KB Crawl ?

Le choix de KB Crawl s’est fait par hasard. A mon retour d’expatriation et maman de 3 jeunes enfants, j’ai opté pour un emploi à temps partiel si possible pas trop loin de chez moi. L’annonce de KB Crawl correspondait à mes attentes. Le fait de ne pas connaitre le secteur de la veille n’était en rien un problème, les fonctions confiées ne nécessitant pas de connaissances particulières sur le sujet.


Quelles sont vos fonctions en tant que responsable administrative et financière ?

Les fonctions d’une responsable administrative et financière au sein d’une PME sont variées et c’est ce qui fait toute la richesse du poste :

Il s’agit d’une part de gérer le suivi administratif de nos clients (gestion du suivi de nos contrats, réalisation des devis et des factures de renouvellement) ainsi que de nos fournisseurs (relation, suivi et négociation des contrats …)

Il s’agit également de tenir à jour la comptabilité de l’entreprise. Cette gestion permet outre les comptes annuels de s’acquitter des démarches fiscales et d’établir de manière régulière différents états permettant un bon pilotage de l’entreprise.

Une autre  fonction du poste concerne la « gestion sociale » (gestion des éléments de paies, relation avec les différentes caisses et mutuelles … )

Il existe d’autres fonctions administratives plus ponctuelles mais tout aussi importantes  comme  par exemple la gestion des services généraux !


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste responsable administrative et financière ?

Les missions qui me sont confiées au sein de KB CRAWL sont variées et c’est ce qui me plait.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’une responsable administrative et financière ?

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. L’important est de bien anticiper toutes les échéances !

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CP « Gérez de multiples thématiques de veille grâce à KB Suite »

Le développement du web pousse KB Crawl à faire évoluer ses solutions pour toujours être en adéquation avec les besoins des veilleurs.  Parmi ces besoins, une problématique prime : la démultiplication des thématiques de veille.

Paris, France – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, approfondit les fonctionnalités de sa solution KB Suite pour répondre aux nouveaux besoins. Au sein des organisations, la veille est une composante essentielle pour la prise de décisions éclairées. Dans cette optique, l’éditeur français KB Crawl propose des outils de veille et une technologie de pointe via sa solution KB Suite.


La problématique des thématiques de veille

Dans la mise en place d’un projet de veille, un sujet majeur est souvent au cœur des préoccupations des veilleurs : la combinaison de différentes thématiques de veille. Depuis des années, la transversalité est à l’honneur. Pour le veilleur, le but est de partager vis-à-vis du plus grand nombre des informations de veille de manière à acculturer autant que possible les collaborateurs. Et si celle-ci reste d’actualité dans beaucoup d’entreprises, dans certains cas, il peut être nécessaire de développer un projet qui va fonctionner en mode « silo » et cloisonner les espaces de veille. C’est notamment le cas dans le domaine bancaire ou dans le secteur assurantiel, où la diversité des métiers et des fonctions crée de facto des dynamiques de veille verticales.


Une nouvelle fonctionnalité au sein de KB Suite

Il est désormais possible de mener de telles actions tout en articulant différents projets au sein d’une même plateforme : la fonction « thématique de veille » déployée par KB Crawl le garantit. La solution KB Suite va ainsi amener les professionnels à adresser les bonnes informations aux bonnes personnes et sur un espace qui leur est entièrement dédié. Ce module va permettre de trier les informations par thématiques en fonction des sujets d’intérêt pour les veilleurs et pour les lecteurs.


Un cloisonnement judicieux de l’information

Les veilleurs vont ainsi pouvoir accéder aux seules données qui les concernent, ainsi qu’à un plan de classement relatif au périmètre de veille dont ils ont la charge. De même, les clients de la solution de veille (les lecteurs) n’auront accès qu’aux informations pour lesquelles ils ont des droits de lecture et qui correspondent à leurs centres d’intérêt. Avec cette nouvelle fonction, KB Crawl permet à ses utilisateurs de thématiser le plan de classement de l’information, les articles et les newsletters. Les groupes d’utilisateurs et le design des plateformes peuvent également être personnalisés en fonction de la thématique à laquelle cette donnée se réfère.

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité offerte par KB Suite, la séparation des espaces de veille par thématiques permettra à chaque service de veille de travailler sur son propre périmètre. Et aux lecteurs de ne voir uniquement des informations fléchées, sur les sujets qui les intéressent.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2002 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie. www.kbcrawl.com

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AVEC KB CRAWL, LA VEILLE S’ÉTEND AUX VIDÉOS ET AUX CONTENUS AUDIOS !

La solution de veille informationnelle KB Crawl vient d’intégrer deux fonctions nouvelles. Attendues par de nombreuses organisations, elles permettent d’élargir la veille aux images, aux modules vidéo ainsi qu’aux formats audio. Une indéniable avancée pour les veilleurs.

Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Cette évolution récente vient compléter celle des images et des vidéos. En 2022, une plateforme telle que Youtube bat tous les records d’audience : 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois et 500 heures de vidéo mises en ligne chaque minute ! Ainsi, toute stratégie média qui se respecte passe désormais par l’image et le son… Autant de raisons qui ont poussé KB Crawl à améliorer sa solution de veille informationnelle.


Une fonction de reconnaissance optique des caractères

Deux nouveautés KB Crawl permettent désormais d’accéder à la surveillance ainsi qu’à la collecte des informations de son, d’image et de vidéo qui se trouvent de plus en plus déployées sur Internet. Basées sur des développements propres et sur les technologies open source les plus abouties du marché, elles recouvrent deux fonctions distinctes et complémentaires.

La première est relative à l’« océrisation », c’est-à-dire à la reconnaissance optique des caractères. Elle s’applique aux fichiers image et permet de lire des textes inscrits sur des photos. Messages publicitaires, banderoles… L’outil interprète ces éléments et les retranscrit. Il permet au passage de décrypter certains articles ou PDF au format image, illisibles jusqu’alors par les outils de veille traditionnels.


Analyser les contenus audios et vidéos

La seconde fonction concerne la possibilité d’analyser des contenus audios ou vidéos, via une technologie de type « speech to text ». Le progrès est significatif : si l’on savait jusqu’à présent opérer de la veille sur le titre ainsi que sur la description et les commentaires d’une vidéo, il était en revanche impossible de repérer l’énonciation orale de tel ou tel sujet. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle fonction d’analyse de contenus, qui alerte les utilisateurs dès lors qu’un mot clé prédéfini est traité au sein d’une vidéo ou d’un format audio (de type podcast par exemple). Une fois repéré, ce contenu peut être partagé via son lien, mais également être rediffusé en version texte. Un élément décisif qui permettra d’affiner toute analyse.

Ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de tutoriels développés par KB Crawl et mis à la disposition de ses clients. Les équipes KB Crawl se tiennent également à la disposition des organisations pour toute demande d’approfondissement.

Un webinar dédié à ces deux nouveautés sera organisé par KB Crawl au mois de septembre.

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La veille territoriale : un champ éminemment stratégique pour les entreprises

Pour les entreprises, la veille territoriale relève d’un impératif stratégique. Projets d’aménagement, données sociales, économiques, politiques ou environnementales… Ces éléments sont incontournables tant pour les organisations qui souhaitent s’implanter sur un nouveau bassin d’emploi que pour celles qui continuent de s’y déployer.

Le propre de la France des territoires est qu’elle est toujours en mouvement. Évolutive dans ses politiques publiques, parfois changeante socialement, économiquement et politiquement, elle se révèle de ce fait difficile à cerner, notamment pour les entreprises. Qu’il s’agisse de celles qui y sont implantées ou de celles qui envisagent de l’être, le territoire demeure un champ que seule une veille rigoureuse permet de pénétrer.


Une veille prioritaire sur l’aménagement du territoire

Comment structurer cette action de veille ? Sur ce point, il convient d’abord et avant tout de demeurer très au fait des projets d’aménagement prévus par les opérateurs publics et para-publics. Des lignes de transport sont-elles en réflexion dans la région sur laquelle l’entreprise est localisée ou au sein de laquelle elle envisage de s’installer ? Des ZAC (Zones d’activités concertées) sont-elles en gestation ? De nouveaux quartiers sont-ils en construction ? Comment se structure la politique économique locale ? Quels sont les établissements d’enseignement supérieur qui (s’il y en a) s’y implantent, voire les nouveaux diplômes qui se trouvent proposés aux étudiants ? Large, cette veille sur l’aménagement du territoire est primordiale pour des entreprises qui recrutent, souhaitent attirer de nouveaux talents et surtout les conserver. Impossible en effet de séduire des familles avec enfants si les aménités urbaines – écoles, collèges, lycées, parc de logements, lieux de culture et de loisirs, commerces de proximité, etc. – ne sont pas au rendez-vous. Difficile également d’aller de l’avant si le bassin d’emploi se révèle sous-dimensionné. Illusoire encore de miser sur un territoire dont le maillage en transports publics serait insuffisant…


Débusquer des informations qualitatives complémentaires

Il est également intéressant de constater combien cette action de veille territoriale présente des éléments de singularité selon que l’on se place du point de vue d’une entreprise qui envisage de s’implanter sur un nouveau territoire, ou d’une organisation qui s’y trouve déjà.

Dans le premier cas, outre les projets d’infrastructures et de superstructures susmentionnés, il serait intéressant d’aller débusquer des éléments complémentaires. Quelle est, par exemple, la politique environnementale engagée, voire défendue par le préfet ? Cette dimension qualitative est particulièrement importante pour les installations dites ICPE (installations classées protection de l’environnement). Quelle est l’offre de santé publique ? Cette information intéressera notamment une industrie dont la présence d’un hôpital à proximité offrira des garanties en cas d’accidentologie. Est-ce que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) est dynamique ? Existe-t-il des clubs d’entrepreneurs locaux ? Ces questions mobiliseront particulièrement les organisations en quête de sous-traitants ou de co-traitants, dans une logique de supply chain. Qui sont les élus locaux, et de quelle manière envisagent-ils le développement économique ? Là encore, ces aspects qualitatifs permettront d’ajuster au mieux un choix d’implantation.


Surveiller les évolutions en cours

Les entreprises qui se trouvent déjà implantées sur un territoire ne sont pas en reste. Pour ces dernières, il sera opportun d’identifier et de surveiller en permanence les nouveaux entrants, dans une perspective de développement de clientèle. Comment évolue la concurrence ? Voilà bien un point majeur. Il sera également important que ces organisations se tiennent informées des évolutions en cours, que celles-ci soient économiques, sociales ou politiques. Le fait que la population d’un territoire commence à décliner (vieillissement, solde migratoire négatif) devra par exemple alerter un CoDir : ce signal faible est souvent annonciateur d’une stagnation, voire d’une inflexion économique du bassin d’emploi. À l’inverse, la naissance sur un territoire d’un festival de musique, d’une compétition sportive nouvelle ou d’un salon professionnel permettra à une entreprise d’adapter sa stratégie de communication et ses actions marketing à ces événements nouveaux.

On le perçoit bien : si la veille présente des enjeux différents pour les entreprises, si elle se déploie à des échelles plurielles, elle demeure l’alpha et l’oméga de toute action stratégique, dont la finalité ultime demeure la conquête de clients. Dans ce contexte, il est impératif que les entreprises disposent en temps réel de la connaissance la plus fine de leur environnement territorial. Centres commerciaux, industries, plateformes logistiques, associations professionnelles, PME : tout le monde est concerné, alors même que les informations sur chaque territoire sont assez disparates.

Un tel éclatement des données locales est à prendre en considération : compte tenu de cet éparpillement et de la nécessité à bien croiser les informations, il est aujourd’hui nécessaire de disposer d’une solution de veille adaptable, évolutive, démultipliée par l’Intelligence Artificielle (IA) et le Machine Learning. Maîtriser la complexité territoriale est à ce prix.

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Banques & assurances : une veille de plus en plus externalisée

Le secteur de la banque et de l’assurance a récemment opéré de profonds changements de nature organisationnelle. La structuration de la fonction veille s’en trouve impactée : plus diversifiée, elle est également de plus en plus externalisée. Une tendance de fond qui pourrait peut-être toucher d’autres secteurs à l’avenir.

Les évolutions du contexte socio-économique ont récemment amené certains secteurs à repenser leurs organisations internes. C’est notamment le cas de la banque et de l’assurance, dont les services ont progressivement été reconfigurés en se démultipliant. De tels changements ont des impacts notoires en termes de veille, qu’il s’agisse de la structuration de celle-ci, du niveau d’information obtenu et, bien sûr, des coûts à consentir. 


Une multiplicité de services en évolution permanente

Évolution des besoins oblige, les groupes internationaux de services bancaires et financiers ont ces dernières années multiplié leurs offres de services à destination d’une clientèle variée. Qu’il s’agisse des particuliers ou des professionnels, tout le monde est concerné. Le secteur de la banque et de l’assurance est ainsi devenu pluridisciplinaire : s’y côtoient les banques de détail, d’investissement, de financement, de gestion d’actifs, d’immobilier, de leasing ou d’assurance. Cette organisation renouvelée aboutit actuellement à une segmentation interne des entreprises bancaires et d’assurance en plusieurs populations. Elle multiplie également les besoins en termes de veille, lesquels peuvent tout autant être partagés entre plusieurs services de l’organisation, que spécifiques.


Une veille de plus en plus diversifiée

Ces éléments ont d’importantes répercussions sur la manière d’appréhender la veille. Les axes de cette dernière sont désormais nombreux, en lien avec les évolutions de l’éco-système. Quatre d’entre eux sont ici à mentionner tout particulièrement. 

La veille règlementaire est le premier axe. Nouveaux textes, évolutions de la loi, jurisprudence à surveiller, et ce dans de multiples secteurs, dans des pays différents… Cette veille constitue un socle incontournable. 

La veille de marché est également centrale. Grâce à elle, les équipes dédiées peuvent suivre l’évolution des besoins et des attentes de leurs clients. C’est le cas par exemple des banques mobiles, et plus largement de toutes les transformations digitales inhérentes à la fluidification sécurisée des transactions et des opérations. 

La veille concurrentielle joue par ailleurs un rôle important. Dans le champ bancaire, elle est devenue d’autant plus impérieuse que le secteur assiste à l’essor sans précédent des banques en ligne comme des néo-banques – lesquelles proposent des offres renouvelées sur les moyens de paiement comme de crédit. 

Enfin, il convient de mentionner ici la veille innovation. Son but est d’identifier les FinTechs qui proposent des nouveautés telles que des plateformes de financement participatif, des systèmes de virement de petites sommes entre particuliers ou encore l’essor de la technologie mobile comme moyen de paiement (du téléphone à la montre connectée !).


Des services de veille de plus en plus externalisés

Morcelées, ces approches s’accompagnent de besoins nouveaux et spécifiques. C’est ainsi qu’afin de mieux répondre aux finalités de l’organisation, de plus en plus de groupes choisissent d’externaliser leur système de veille. Les équipes de direction souhaitent ici décloisonner cette fonction tout en alimentant plus qualitativement et plus fortement leurs équipes internes. Pourquoi ce choix ? L’externalisation de la veille répond en réalité à deux catégories de problématiques.

D’une part, elle s’affranchit du cloisonnement en silos qui prévaut classiquement au sein des organisations bancaires et d’assurance. Une plateforme de veille suffisamment simple et puissante garantit le meilleur niveau d’exhaustivité et de réactivité, et ce pour chacun des secteurs d’activité concernés. Elle permet de placer les différents axes de veille entre les mains d’équipes de consultants professionnels, lesquels vont travailler de manière transverse pour l’entreprise cliente. L’information récupérée provient d’une multitude de sources et traite de très nombreux sujets et métiers. Elle est pré-classée de manière automatique, avant que les équipes de curateurs n’interviennent et ne l’améliorent. Des newsletters sont également générées, poussant des informations ciblées et thématisées à des populations internes triées sur le volet. Les outils peuvent même aller jusqu’à être segmentés en sous-plateformes, chacune étant propre à chaque équipe métier.


Donner le même niveau d’information à tous les collaborateurs

Seconde problématique à laquelle l’externalisation de la veille répond : donner le même niveau d’informations à l’ensemble des collaborateurs. Dans le secteur de la banque et de l’assurance, décideurs et analystes doivent en permanence s’alimenter en informations spécifiques et transverses. Il est ainsi essentiel qu’une plateforme de veille réponde à plusieurs objectifs : permettre à chaque lecteur de consulter des informations qui concernent son corps de métier, faciliter l’accès à des informations horizontalisées (et ainsi permettre aux collaborateurs de communiquer entre eux) et enfin proposer des outils d’analyse à chaque lecteur afin d’identifier les dernières tendances. Réalisés grâce une application mobile et des alertes mails, ces objectifs convergent vers la transformation de données en décisions stratégiques.

Gestion du portefeuille client, digitalisation de la relation avec celui-ci, repérage des tendances du marché – notamment des signaux faibles –, progression des cryptomonnaies… Les organisations bancaires et assurantielles ont récemment vu évoluer leur rapport à la veille. Automatisée grâce à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning, cette veille est également de plus en plus externalisée, le tout dans un cadre sécurisé et respectueux des règles de la confidentialité. Dans quelle mesure assiste-t-on ici à une tendance de fond appelée à essaimer au-delà des secteurs de la banque et de l’assurance ? 

Les paris sont ouverts. 

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L’accès à l’information est aussi un enjeu pour les veilleurs !

La journée contre la censure sur internet est l’occasion de faire toute la lumière sur la nécessité de bénéficier d’une information de qualité, hors de toute propagande d’Etat. Dans les pays démocratiques, elle est aussi là pour attirer notre attention sur l’importance de l’accès à l’information pour les veilleurs. Les stratégies des entreprises en dépendent.

La journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet qui se déroule ce samedi 12 mars 2022 entre en résonance avec le contexte international. Depuis quelques jours, le conflit armé majeur qui se déroule aux portes de l’Union Européenne focalise notamment l’attention sur la véracité des informations dont nous disposons. 


La qualité de l’information : un prérequis démocratique

Comment y voir clair dans cette guerre qui a vu la Russie envahir l’Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février ? Qui croire ? On comprend bien ici que l’information qui nous est délivrée peut être plus ou moins verrouillée en fonction des pays et des médias, voire des intérêts des uns et des autres. Nous observons également de quelle manière la qualité de l’information est à corréler au régime politique du pays dont elle émane. Il n’est un secret pour personne que les temps de crises sont aussi ceux de toutes les propagandes…

La période que nous vivons nous le rappelle avec insistance : bénéficier d’une information de qualité est un enjeu politique et démocratique. Cette nécessité informationnelle est bien entendu connue, et a été théorisée depuis longtemps. De John Stuart Mill à Jürgen Habermas, sans oublier Robert Dahl et son ouvrage Qui gouverne ? paru en 1961, les analystes et théoriciens de la démocratie ont depuis longtemps fait la démonstration selon laquelle la connaissance et l’information étaient indispensables au bon déroulement de la vie démocratique.


L’accès à l’information : une nécessité pour les veilleurs

Mais si l’information est nécessaire au bon exercice de la vie politique, sociale et citoyenne, elle l’est tout autant du point de vue des entreprises et plus largement des organisations privées ou publiques. Car la période actuelle n’est pas tant une époque de conflits armés qu’une ère de transitions qu’il convient de conjuguer au pluriel. Crise sanitaire, crise environnementale, crise économique, crise sociale… Nous percevons de plus en plus – et la guerre en Ukraine est là pour achever de nous en convaincre – que nous vivons dans un monde happé par des mutations profondes. 

Dans un tel contexte, la veille informationnelle revêt une importance plus capitale que jamais. Le veilleur et les outils dont il dispose (particulièrement ceux qui reposent sur l’intelligence artificielle) représentent de véritables boussoles pour les équipes de direction, qu’il s’agisse de celles en charge du marketing, des finances ou plus globalement de la stratégie de l’entreprise. Comment parvenir à effectuer convenablement ce travail alors que l’information est devenue un enjeu de pouvoir, voire un enjeu économique ? C’est ici que, selon moi, le bât blesse plus largement encore que l’on pourrait le penser. Car l’information n’est pas seulement muselée par le pouvoir, surtout dans notre pays où la démocratie est une réalité : elle est surtout l’objet d’un protectionnisme à visée financière, qui n’a eu de cesse de progresser ces derniers temps. Aujourd’hui, nombre de veilleurs ne sont plus en mesure de surveiller certains sites afin d’avoir de l’information. Certains médias, certains éditeurs, certaines plateformes se renferment en conservant l’information pour leurs seuls abonnés. Parce qu’il est payant, l’accès à celle-ci s’en trouve empêché, rendant difficile tout travail de veille digne de ce nom.

Dans de telles conditions, il serait sans doute opportun de permettre aux professionnels que sont nos veilleurs d’avoir accès à une information la plus large possible. Dans le contexte de transitions actuel, les intérêts des organisations privées et publiques en seraient mieux défendus, et leur capacité à engager les stratégies les plus adaptées certainement plus aisée.

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Un jour un métier

Un jour un métier

Eric BERTOLETTI, 49 ans travaille chez KB Crawl depuis 2009 où il a commencé en tant qu’Ingénieur d’Affaires puis a accéder au poste de Responsable Business Développement. 


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac ES, j’ai intégré une école de Commerce Européenne  INSEEC jusqu’au Master 1. »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Je suis commercial depuis 1997, d’abord auprès d’éditeurs de solutions de Business Intelligence (Business Objects, Brio Software…), j’ai ensuite évolué vers des éditeurs de solution de Compétitive Intelligence (solutions de veille web). Avant d’arriver chez KB Crawl (en 2009) j’évoluais comme Ingénieur d’Affaires chez un autre éditeur de solutions de veille. Je « navigue » donc dans le secteur de la veille stratégique depuis 2005. »


Pourquoi KB Crawl ?

« J’ai fait le choix de rejoindre KB Crawl par goût du challenge. En effet, mon recrutement chez KB Crawl faisait écho à la volonté affichée de la société, d’accélérer son développement commercial. Ma connaissance des solutions de veille en SaaS était un réel plus pour KB Crawl qui souhaitait à l’époque passer d’une solution monoposte à une solution SaaS. Enfin, le fait de rejoindre une petite structure affichant de réelles ambitions de croissance correspondait parfaitement aux types de structures avec lesquelles j’ai envie d’évoluer. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable Business Développement ?

« En tant que Responsable du Business Développement, j’ai pour mission première d’accroitre le chiffre d’affaires global de l’entreprise, notamment par l’acquisition de nouveaux clients. Ceci inclut les activités suivantes : 

  • Communication marketing multicanale (mailing, publication sur les media sociaux, salons, conférences etc.)
  • Prospection / Prises de contact
  • Rendez-vous de présentation
  • Propositions / négociations
  • Accompagnement des clients (suivi et conseil)

Depuis 2021, j’ajoute à cela le management commercial puisque l’équipe s’enrichit de nouveaux commerciaux pour accompagner la croissance affichée par KB Crawl. »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable Business Développement ?

« Tout me plait !! (heureusement). Cependant, je trouve particulièrement gratifiant de proposer LA solution adaptée aux besoins d’un client, celle qui va conduire au démarrage d’une collaboration bénéfique pour les deux parties. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable Business Développement ?

« Il n’y a pas de journée type, et c’est bien là toute la richesse de ma fonction. Certains jours seront consacrés à des réponses à appels d’offres, d’autres à de la prospection, certains pour des rendez-vous en ligne ou en présentiel, ou encore les nombreux échanges que je peux avoir avec mes prospects et clients pour répondre à leurs enjeux autour de la veille stratégique. L’imprévu et la variété sont ce qui caractérise le mieux mes missions. »


Quels sont les qualités d’un Ingénieur d’affaires chez KB Crawl ?

« Avant tout, et parce que KB Crawl reste une entreprise à taille humaine, il faut être autonome. Un goût pour les nouvelles technologies en général et les technologies du web en particulier est indispensable. Mais surtout, il faut intégrer la philosophie de KB Crawl qui consiste à ne pas voir nos prospects et clients comme des futures clients ou clients existants, mais plutôt comme des partenaires que l’on a envie d’accompagner. L’ingénieur commercial chez KB Crawl est surtout dans un rôle de conseil et de proximité. »

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Safer Internet Day

Les données : un actif essentiel qu’il faut savoir constituer mais aussi protéger

Les données sont devenues l’un des actifs les plus précieux de l’entreprise. Il peut s’agir de données internes relatives à la marche de l’entreprise, à son personnel, à ses procédés, à ses secrets de fabrication, à ses relations contractuelles avec des tiers, etc. Mais il s’agit de plus en plus de données sur l’environnement dans lequel l’entreprise évolue ou aspire à se développer : contexte concurrentiel, normatif, réglementaire, technologique, etc.

La possession au bon moment de données pertinentes est un élément clé du succès des entreprises. C’est un élément différentiateur au même titre que le savoir-faire, l’équipement industriel, le réseau commercial, la puissance financière. Il existe pour cela des outils, qui sont de plus en plus utilisés, pour assister les entreprises dans l’identification et la collecte des informations qui leur sont utiles. Ce sont les outils de veille qui, dans le respect de la réglementation et de la propriété intellectuelle de chacun, sont capables d’aller rechercher de façon automatisée l’information utile à l’entreprise au sein de medias de plus en plus en plus diversifiés : sites Internet et réseaux sociaux, articles, vidéos, podcasts, etc.

Il existe également des outils d’analyse et de synthèse de ces données. Le Big Data reste à la mode mais l’infobésité menace et il faut savoir choisir des outils d’analyse, de tri et de synthèse pour in fine être en mesure de proposer aux décideurs l’information qui leur est réellement utile.

Les entreprises, grandes ou petites, sont donc amenées à mettre en place des chaînes de collecte, de traitement et de valorisation des données qui leur permettront d’atteindre le stade du « Management by data »[1]. Mais c’est ici que la menace se fait jour : celle des cyber-attaques. La cybersécurité n’est plus désormais la seule préoccupation des gestionnaires de systèmes d’information (les IT), elle interpelle toute l’entreprise et en particulier la partie opérationnelle, celle des équipements et du procédé (les OT). Une cyber-attaque réussie peut conduire à la mise hors service de stations de travail ou de calculateurs mais c’est aussi de plus en plus souvent la perturbation ou l’arrêt de l’activité industrielle. La banalisation des équipements, l’intégration de plus en plus poussée entre le niveau IT et le niveau OT, le développement des connexions à distance, par l’Internet notamment, expliquent l’explosion des cyber-attaques qui ont pris des formes de plus en plus variées. Aujourd’hui les attaques en rançongiciels font légion : pour les attaquants, ce sont les plus rentables car elles n’exigent qu’un assez faible niveau de technicité pour être conçues et mises en œuvre et peuvent couvrir un spectre large de victimes potentielles.  Mais il en existe bien d’autres : les attaques en déni de service qui inondent la victime d’un flux de message qui saturent ses capacités de traitement et de communication, l’attaque de l’abreuvoir qui détournent un visiteur d’un site Web vers un site malveillant, la prise de contrôle pure et simple d’un procédé par un opérateur distant, etc. Le premier réflexe doit être de surveiller et protéger les accès et plus généralement de mettre ses installations en conformité avec la norme internationale qui fait désormais autorité l’ISA/IEC 62443. Il faut protéger son procédé, mais il faut aussi protéger ses données et en particulier s’assurer que le professionnel – auquel on a pu confier la responsabilité de fournir un service de veille et par conséquent de collecter, traiter, stocker et mettre à disposition des données qui constituent le fluide vital de l’entreprise – a pris le maximum de précautions pour assurer l’intégrité et la non-divulgation de ces données.

Ce professionnel propose généralement un service en mode SaaS à partir d’un centre de données  qu’il exploite en propre ou qu’il loue auprès d’un fournisseur d’infonuagique. C’est là que doit s’engager un dialogue entre l’exploitant et ses clients. On s’intéressera tout d’abord à la localisation physique des données. Sans faire preuve de paranoïa, on privilégiera un stockage sur le territoire national, avec bien entendu une redondance chaude, en temps réel, entre deux sites distants. On veillera à ce que, dans ces espaces de stockage, les données de chaque client soient cloisonnées dans des espaces compartimentés. On s’assurera que les données sensibles sont ou peuvent être chiffrées, si l’utilisateur l’estime opportun.

On attachera une grande attention aux conditions d’accès à ces centres données. Les point d’accès devront être limités au strict nécessaire et devront être sécurisés. La possibilité devra être donnée aux entreprises de doter l’accès donné aux veilleurs à un système de VPN et de double indentification. La formation à la cybersécurité des veilleurs et de tous ceux qui auront accès aux bases de données devra être organisée.

On s’interrogera sur l’aptitude des centres de données à résister à une attaque en déni de service, jusqu’à quelle intensité et pendant combien de temps.

Enfin, il faut, à des échéances périodiques, prévoir des tests d’intrusion par des sociétés tierces. Une installation cybersecure aujourd’hui, risque de ne plus l’être demain. De nouvelles failles sont régulièrement mises à jour sur des matériels réputés robustes et les techniques des criminels s’enrichissent quotidiennement de nouveaux exploits.

Tout cela crée des contraintes. Il faut les faire comprendre et les faire accepter. L’enjeu est considérable, les données sont un actif qu’il faut savoir constituer mais qu’il est vital de protéger.


[1] Management by data : marque déposée KB Intelligence.

 

Jean-Pierre Hauet

Chief Executive Officer de KB Crawl

Expert international en cybersécurité industrielle. Voting member du comité ISA/IEC 62443.

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