Sans angélisme ni catastrophisme : penser l’IA générative dans le secteur de la veille

Actuellement confrontée au déploiement rapide de l’intelligence artificielle générative, la profession des veilleurs s’interroge et s’inquiète. Est-elle menacée dans ses fondements ? Une prise de recul s’impose peut-être afin de mieux saisir les enjeux du moment.

C’est suffisamment rare pour être signalé : la profession de veilleur s’est récemment retrouvée sous les feux de l’actualité. Une entreprise spécialisée dans la veille, l’analyse média et les relations presse a annoncé mi-septembre le licenciement de plus de 200 personnes, soit 50% de ses collaborateurs. La nouvelle a, à juste titre, provoqué une vive émotion. Elle a aussi attiré l’attention de l’opinion publique au sujet des effets néfastes de l’Intelligence Artificielle générative sur l’emploi. Plusieurs jours après, il convient peut-être de revenir sur cette séquence afin de poser un regard analytique distancié sur les évolutions qui touchent actuellement la profession de veilleur.


L’IA générative : une création de valeur

Posons tout d’abord ceci : depuis de nombreuses années, l’Intelligence Artificielle est intégrée aux outils de veille disponibles sur le marché. L’IA est ainsi mobilisée dans la collecte des informations grâce notamment au Smart Crawling, une exploration pertinente des sources d’information. Elle permet également de vérifier l’information et sa qualité, en filtrant la pertinence des (très nombreuses) informations auxquelles sont désormais soumises les organisations publiques et privées.

L’IA permet par ailleurs d’affiner le traitement de l’information, via le Speech-to-Text (analyse automatique de formats audio ou vidéo en format texte) ou la reconnaissance visuelle. Cette technologie aide encore les veilleurs à repérer les signaux faibles et à effectuer des synthèses ou des résumés.

C’est sur ce dernier point que l’IA a récemment défrayé la chronique. Avec une Intelligence Artificielle de plus en plus générative, l’outil franchit une étape nouvelle de son déploiement : il crée désormais de la valeur ajoutée. La plupart des IA génératives sont en capacité de synthétiser plusieurs dizaines de documents en quelques instants – alors que cette action est réalisée en plusieurs heures par un veilleur. L’IA peut par ailleurs produire du texte, résumer et développer des idées. Là encore, le gain de temps est substantiel. Force est également de constater que ces contenus créés n’existaient pas au préalable. Il en va d’ailleurs de même des images, que les IA génératives sont également en capacité de faire naître.


Une veille de plus en plus stratégique

De quelle manière les organisations réagissent-elles à ce mouvement de fond ? L’expérience que nous en avons tend à prouver qu’elles sont actuellement en train de se réorganiser en prenant acte de ces possibilités nouvelles.

Certaines réponses peuvent être radicales et s’inscrire dans une philosophie de type Cost Killing. C’est ce que semble avoir démontré l’actualité récente et le recours au licenciement massif. L’avenir nous dira si une telle réponse se révèle profitable dans le secteur de la veille, car nous savons désormais qu’une stratégie de Cost Killing peut parfois s’exercer au détriment de la croissance d’une entreprise.

D’autres stratégies tablent sur une articulation fine entre l’action du veilleur et les outils dont il dispose pour l’aider dans son travail. Mettons ici de côté l’image selon laquelle nous serions en train de passer de la peinture au pistolet compresseur manié par l’homme au robot qui le remplacerait : la réalité du terrain semble plus nuancée que cela. Dans plusieurs organisations, nous pouvons observer que les équipes de direction sont en train de faire évoluer l’exigence qu’elles ont vis-à-vis de leurs veilleurs. Puisque ces derniers se trouvent allégés des tâches de résumés et de synthèses de documents, il leur est demandé de réaliser une analyse stratégique de l’information, dans un contexte où l’infobésité nécessite une forte plus-value humaine. Ces entreprises, qu’elles soient privées ou publiques, attendent de leurs veilleurs un meilleur partage de l’information en interne, l’animation d’une communauté, c’est-à-dire le déploiement de l’intelligence collective au service de la stratégie d’entreprise. Il est clair ici que l’automatisation des tâches repositionne le veilleur au cœur de son organisation, loin – bien loin ! – de l’image du documentaliste à qui l’on demandait auparavant une simple veille éditoriale.

Confrontée à un changement technologique majeur, la profession des veilleurs est en proie à certaines inquiétudes, et on la comprend. La révolution industrielle avait profondément rebattu les cartes des cols bleus : la révolution numérique a un impact tout aussi important sur les cols blancs.

Désormais très concrète, cette nouvelle vient saisir les acteurs de la veille un peu par surprise, comme elle saisit d’autres professions – le monde de l’enseignement par exemple. Assez larges et charriant des thématiques multiples, les échanges qui se déploient ces temps-ci contribuent à faire évoluer notre approche. Ils aideront peut-être les professionnels que nous sommes à dépasser l’image d’un remplacement du veilleur par une IA surpuissante, mythe ancien qui se trouve ces temps-ci réactivé. Sans angélisme, mais aussi sans catastrophisme, nous devrions bientôt gagner en recul et mieux comprendre comment travailler grâce à l’IA, tout en préservant l’essence même de nos métiers.

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Veiller la voix : une tendance lourde en intelligence économique

Depuis quelques années, la voix est de plus en plus prisée afin de commander nos smartphones ou nos assistants vocaux, mais également pour avoir accès à des informations de plus en plus larges. La journée mondiale de la radio, ce lundi 13 février, nous permet de faire le point sur cette forte inclination, qui touche aussi le secteur de la veille.

La tendance est sociétale et elle agit depuis plusieurs années comme une lame de fond : de plus en plus d’organisations se mettent en quête du son – voire de la radio – afin de parfaire leur veille. Il faut dire que le marché de la reconnaissance vocale est, tous secteurs et toutes activités continues, en plein essor. Evalué à quelque 10,7 Mds $ US en 2020 (9,87 Mds €), il devrait atteindre 27,15 Mds $ US à l’échéance 2026 (25,04 Mds €), avec un taux de croissance annuel de près de 17% (Source : Mordor Intelligence).


Des sources orales captées grâce au Speech to Text

Dans le champ de l’intelligence économique, de plus en plus d’organisations sont en demande de solutions de veille capables de surveiller à la fois des contenus audio et des sources vidéo. Conférences, discours, podcasts, webinaires, ateliers, réunions… Les solutions de veille les plus qualitatives et les plus expérimentées du marché s’attachent à capter ces sources d’information multiples et parfois très qualitatives, afin de les transformer en textes.

Technologie de pointe développée spécifiquement, le Speech to Text permet tout particulièrement d’opérer une veille remarquable sur Youtube, véritable vitrine pour la quasi-totalité des organisations. Il est également très prisé par les documentalistes (lorsqu’il y en a au sein des entreprises) ainsi que par les structures scientifiques. Car les contenus sont légion, y-compris sur certains réseaux sociaux), pour consolider des connaissances parfois très pointues, pour ne pas dire de niche.


De nouvelles étapes à franchir

Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la conversion de la parole en textes n’en est toutefois qu’à ses premiers balbutiements. En l’espèce, nous observons que le temps de la maturité est à venir. D’ici là, quelques caps demeurent encore à franchir. Nous pouvons en retenir au moins deux.

Le premier est d’ordre juridique, et nous renvoie au RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données. La voix de chacun d’entre nous constitue en effet une donnée biométrique. Elle permet de reconnaître le locuteur, et à ce titre elle se trouve protégée par plusieurs législations de protection des données. Pour le dire autrement, tout contrôle et toute exploitation de ces données se trouvent strictement encadrés, générant parfois la suspicion des personnes dont les informations sont collectées (par exemple dans le cadre d’un webinaire ou d’une conférence).

Le second cap qu’il conviendra de franchir à l’avenir est plus directement lié à la veille économique qui s’opère parmi les informations issues des médias radios – et singulièrement des podcasts. Certes, ces derniers (de plus en plus nombreux sur les plateformes de nos radios, à l’image de Radio France) constituent des sources précieuses, parce que souvent centrées sur des enjeux pointus. Il convient toutefois de savoir qu’à ce jour de nombreux médias refusent que leurs podcasts se trouvent captés. Pour que cela soit le cas, il faut passer par Youtube… si toutefois le contenu y a été déposé par la radio en question !

Au-delà de ces écueils, une chose reste sûre : au niveau des services comme des usages, de plus en plus d’appareils intègrent la voix comme principal vecteur d’expression ou de commande. Des assistants vocaux à nos smartphones, une part de plus en plus grande de nos environnements numériques ne nous obéissent plus seulement au doigt et à l’œil, mais bel et bien à la voix. Le secteur de l’intelligence économique n’y échappera pas et sera, quoi que l’on en pense, amené à poursuivre dans cette voie.

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En 2023, des organisations encore mieux formées à la veille

L’année qui démarre devrait voir se consolider les tendances actuelles, qui reposent en grande partie sur des investissements majeurs consentis par les grands groupes en termes d’intelligence économique.

Si l’horizon est loin d’être bouché, il n’en reste pas moins relativement incertain. Les milieux économiques le sentent, et certains atermoiements attestent depuis deux ans d’une forme d’hésitation, pour ne pas dire d’attentisme. Dans un tel contexte, la problématique de la veille demeure plus que jamais importante dans la mesure où elle permet de surveiller l’évolution générale de la situation, de repérer les signaux faibles et de rester en alerte face aux possibilités qui ne manquent jamais de surgir. Le paradoxe est à souligner : c’est en situation de transition que les opportunités sont à saisir !


Investir dans l’intelligence économique

De nombreuses entreprises ont conscience de cela, et continuent actuellement d’investir dans l’intelligence économique. L’année 2023 devrait encore une fois confirmer cette tendance qui voit la veille se déployer au cœur des organisations, avec une information qui circule de plus en plus de manière transversale en interne. C’est tout particulièrement vrai pour les grands groupes : les banques, les assurances, les compagnies d’énergie ont un besoin impérieux de suivre au plus près les tendances des marchés. Il s’agit là non seulement de se maintenir à l’écoute du moindre événement, mais aussi de trouver des relais de croissance et de surveiller la concurrence. Nous pouvons observer que certains de ces grands groupes déploient désormais l’intelligence économique tous azimuts, sur tous les marchés envisageables, au sein de toutes les zones de chalandise. Ces entreprises cherchent à aller toujours plus loin dans la veille, sollicitant des éditeurs et des solutions de plus en plus pointus dans leur technicité.


Des professionnels de plus en plus formés à la veille

Cette dynamique peut en partie s’expliquer par la formation plus spécialisée qui est celle des professionnels, et qui elle aussi ne cesse d’évoluer. Au sein des universités de Lille et de Strasbourg par exemple, les étudiants sont formés à la veille à travers des troisièmes cycles qui les amènent à découvrir le maniement de plateformes professionnelles. Une fois placés en situation de travail, ces jeunes collaborateurs acculturent leur organisation à la fois à la nécessité de réaliser de la veille stratégique, mais également à celle de disposer d’un outil technique véritable, conçu spécifiquement pour l’intelligence économique. Par ce biais, des liens plus ténus sont tissés entre les organisations et les éditeurs de solutions de veille, contribuant à faire infuser la veille. Déjà présente en 2022, cette tendance devrait se poursuivre cette année.


Un marché qui se consolide toujours

Quant au secteur de la veille lui-même, il devrait poursuivre sa sûre et lente évolution. Certes, l’an dernier, nous avons pu noter qu’un acteur majeur de la veille avait été racheté par une entreprise américaine. D’autres mouvements se poursuivent, qui voient certains nouveaux venus apparaître. Afin de consolider leur place sur le marché, ces entrants déploient des stratégies parfois agressives, notamment en termes de communication. En dépit de cela, le marché de la veille n’en demeure pas moins relativement stable, ce que devrait confirmer l’année 2023. Ce marché se consolide en grande partie autour d’acteurs bien installés, dont les solutions ont fait leurs preuves et qu’il s’agit désormais de rendre plus agiles – notamment en favorisant le partage d’informations ou en développant des technologies de type « speech-to-text » qui permettent de veiller du contenu vidéo ou encore des podcasts.

En 2023, un point pourrait cependant prendre une importance plus prégnante : la sécurité des données. Il n’a échappé à personne que les organisations étaient depuis plusieurs années de plus en plus sujettes à des cyber-attaques, ni que la situation internationale avait remis au goût du jour la question de la protection et de la souveraineté des données. Au sein des entreprises, les DSI regagnent du pouvoir à travers le rôle actif que jouent en leur sein les DPO ou encore les Data Officers. Sécuriser l’organisation et protéger son personnel : ces directions informatiques ont du pain sur la planche, et se révèlent de plus en plus sensibles à la sécurisation des données qui sont générées.

Le champ de la veille est bien entendu pleinement concerné par cette évolution. Où sont stockées les données ? Sur ce point, les éditeurs de veille se doivent de proposer des solutions pleinement safe, par exemple en possédant leurs propres serveurs. Ce n’est pas donné à tout un chacun, ce qui pourrait en 2023 amener certaines sociétés à se poser des questions nouvelles.

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Un bilan 2022 : le PoC, tendance de fond dans le secteur de la veille

L’heure du bilan a sonné pour le secteur de la veille. En 2022, parmi les tendances observées, il convient sans doute de retenir le développement de plus en plus fréquent de « Proof of Concept » (démonstration de faisabilité), sur fond de solutions portées par l’innovation.

Quels sont les enseignements à tirer de cette année 2022 dans le secteur de la veille informationnelle et stratégique ? Traditionnellement posée au moment d’effectuer un bilan annuel, la question invite toujours à jauger la période à l’aune de ses éléments de continuité ou, au contraire, des points de rupture. Comme souvent, la réalité se situe quelque part à mi-chemin entre l’un et l’autre…


Continuité : un marché d’abord mou… puis dynamique

Parmi les éléments de continuité, il convient sans doute de citer la dynamique faible et active du marché. D’un point de vue général, les organisations privées ou publiques qui développent une activité de veille dans leur secteur se sont faites remarquer en 2022 par leur relatif attentisme initial. Le marché a ainsi été relativement calme pendant les huit premiers mois de l’année, avant de se dynamiser à partir de la rentrée de septembre. Et cela n’est pas surprenant. Depuis trois années, les acteurs que sont les éditeurs de solutions de veille se sont peu ou prou habitués à cet effet de double détente : dans un contexte incertain marqué par la crise sanitaire puis récemment par la guerre russo-ukrainienne, les entreprises observent une certaine prudence, qui se traduit en premier lieu par de l’attentisme. Même si leurs budgets de veille ont été votés, elles n’engagent pas leurs dépenses immédiatement, sans doute afin de pouvoir mieux agir si de nouvelles transitions – pour ne pas dire de nouvelles crises – venaient à apparaitre.

Autre élément de continuité à signaler cette année : la rationalisation du secteur de la veille. De nombreux grands comptes opèrent des actions de centralisation et de consolidation, sur fond d’acquisitions. Longtemps disséminées au cœur de plusieurs divisions ou entreprises appartenant à des groupes, les cellules de veille tendent à se structurer.


Une veille sur mesure

Dans ce contexte évolutif, nous observons que la veille se doit de plus en plus d’être structurée sur mesure. Qu’il s’agisse des grands groupes, des ETI ou des PME, quel que soit le secteur, il est impératif que les éditeurs de veille déploient leurs offres au plus près des besoins des acteurs économiques. C’est ici d’une approche humaine dont il est question, une démarche de proximité qui amène l’éditeur à s’investir dans la réussite du projet. Certes, il est toujours question de vendre une solution, voire dans certains cas un service, mais dans une logique d’accompagnement. Une telle approche, éminemment humaine, est de plus en plus valorisée et recherchée par les organisations. Il est ici impératif de s’adapter à des besoins différents : un département entièrement dédié à la veille au sein d’un grand compte n’aura pas les mêmes aspirations qu’une veille éclatée, reposant sur des chargés de veille ou des correspondants disséminés à maints endroits de l’entreprise.

Le temps de la vente sur étagère est ainsi bel et bien révolu, si tant est qu’il ait existé un jour. Entendre les besoins du client, passer du temps avec lui, s’imprégner de ses objectifs, de ses contraintes, de sa structuration organisationnelle… Tout ceci compte afin de développer la solution de veille qui prendra in fine le mieux en compte l’identité et les besoins de l’organisation.


Le Proof of Concept : un passage de plus en plus fréquent

Afin de parvenir à ces objectifs, il semble de plus en plus nécessaire pour les éditeurs de prouver la qualité et la juste mesure de la solution de veille. Un nombre croissant d’entreprises souhaite ici passer par des séquences de PoC (Proof of Concept, ou démonstration de faisabilité). Rémunérées, ces PoC vont permettre à l’organisation de mieux jauger la capacité du sous-traitant à pérenniser le projet de veille. Pendant plusieurs semaines (souvent deux à trois mois), il sera question d’identifier les sources pertinentes pour la veille, de prendre en considération les thématiques ou encore de travailler l’opérationnel en affinant l’outil. Au bout du compte, un jugement pourra être posé, contribuant à pérenniser et à sécuriser le dossier. En 2022, force est de constater que ces PoC ont été plus nombreux que précédemment et constituent sans nul doute une tendance de fond.

Dernier élément marquant à signaler au cours de ces derniers mois : le développement du volet innovation. En 2022, les solutions de veille ont proposé de plus en plus de fonctionnalités à leurs clients. Outre les mises à jour, les équipes de veille sont en quête d’outils à haute valeur ajoutée. Elles recherchent des modules collaboratifs, qui vont permettre à chaque utilisateur de remonter des informations, de produire du chat, c’est-à-dire de devenir des veilleurs eux-mêmes. Elles recherchent également des fonctionnalités de type speech-to-text, qui permettent de transcrire par écrit des éléments audio ou vidéo parfois longs et techniques. De cette manière, la veille est plus complète, permettant d’avoir de la visibilité partagée sur des podcasts, des webinaires ou des conférences. Une tendance que l’on devrait retrouver dans les mois à venir, c’est-à-dire dès 2023…

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CP “KB Suite : de nouvelles fonctionnalités indispensables pour la veille stratégique”

Speech-to text et océrisation : KB Crawl offre désormais aux utilisateurs de sa solution de veille KB Suite de nouvelles capacités de surveillance des images et des contenus audios et vidéos.

Paris, le 27 septembre 2022 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, présente les nouvelles fonctionnalités de sa solution de veille KB Suite, à l’ère du tout média en ligne. KB Suite complète ainsi son portefeuille de fonctionnalités pour toujours répondre au mieux aux besoins quotidiens des veilleurs.

Les contenus audios, photos et vidéos prenant de plus en plus d’espace sur internet, il est devenu primordial pour les veilleurs de les intégrer dans leurs stratégies de veille. Ceci est désormais possible grâce à KB Crawl qui souhaite offrir à ces utilisateurs une capacité de veille encore plus grande que ce qui existait jusqu’à présent, en embarquant des capacités à surveiller de multiples formats via deux nouvelles fonctionnalités du Crawler.


KB Crawl lance son option « Speech-to-text »

À l’aide de la fonctionnalité Speech-to-Text, les contenus audios et vidéos du Crawler vont désormais pouvoir être retranscrits sous la forme d’un texte. Grâce à cette fonction, vous pourrez désormais veiller les contenus des vidéos YouTube, par exemple. Jusqu’alors seul le contenu texte était analysé : titre, commentaire, description… Alors que les vidéos ont le vent en poupe sur internet, avec KB Crawl, le contenu même de la vidéo, son et image, peut être analysé. Cette nouvelle fonctionnalité, vous permettra de veiller également les podcasts, format de plus en plus convoité par les utilisateurs web, quel que soit le secteur d’activité.


Place à l’océrisation

La deuxième fonctionnalité, l’océrisation, est une technique permettant d’extraire le contenu textuel d’une image. Le Crawler peut désormais analyser l’information contenue dans chaque image ou photo mais aussi les documents PDF ou ceux qui sont scannés au format image. Jusqu’alors ceux-ci étaient illisibles et figés, et ne pouvaient pas être analysés par le Crawler (ils n’apparaissaient pas non plus sur le Pilot). Avec l’océrisation, les document scannés ou numérisés, représentant un grand nombre de documents présents en ligne, peuvent désormais être analysés.

Ces deux nouvelles fonctionnalités KB Suite sont pour le moment disponibles pour des images et vidéos en français et en anglais, ce qui satisfera la majorité des utilisateurs. Mais KB Crawl ne s’arrête pas là et d’autres langues sont à venir d’ici peu.

Et ce n’est pas tout. Depuis la sortie de la version 7.5 du Crawler, KB Crawl n’en finit plus d’innover pour proposer de nombreuses fonctionnalités pour une ergonomie simplifiée, telles qu’un workflow de création de source et de dossiers, la multi-sélection de sources et de dossiers, la comparaison de documents ou encore le module collaboratif.

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AVEC KB CRAWL, LA VEILLE S’ÉTEND AUX VIDÉOS ET AUX CONTENUS AUDIOS !

La solution de veille informationnelle KB Crawl vient d’intégrer deux fonctions nouvelles. Attendues par de nombreuses organisations, elles permettent d’élargir la veille aux images, aux modules vidéo ainsi qu’aux formats audio. Une indéniable avancée pour les veilleurs.

Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Cette évolution récente vient compléter celle des images et des vidéos. En 2022, une plateforme telle que Youtube bat tous les records d’audience : 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois et 500 heures de vidéo mises en ligne chaque minute ! Ainsi, toute stratégie média qui se respecte passe désormais par l’image et le son… Autant de raisons qui ont poussé KB Crawl à améliorer sa solution de veille informationnelle.


Une fonction de reconnaissance optique des caractères

Deux nouveautés KB Crawl permettent désormais d’accéder à la surveillance ainsi qu’à la collecte des informations de son, d’image et de vidéo qui se trouvent de plus en plus déployées sur Internet. Basées sur des développements propres et sur les technologies open source les plus abouties du marché, elles recouvrent deux fonctions distinctes et complémentaires.

La première est relative à l’« océrisation », c’est-à-dire à la reconnaissance optique des caractères. Elle s’applique aux fichiers image et permet de lire des textes inscrits sur des photos. Messages publicitaires, banderoles… L’outil interprète ces éléments et les retranscrit. Il permet au passage de décrypter certains articles ou PDF au format image, illisibles jusqu’alors par les outils de veille traditionnels.


Analyser les contenus audios et vidéos

La seconde fonction concerne la possibilité d’analyser des contenus audios ou vidéos, via une technologie de type « speech to text ». Le progrès est significatif : si l’on savait jusqu’à présent opérer de la veille sur le titre ainsi que sur la description et les commentaires d’une vidéo, il était en revanche impossible de repérer l’énonciation orale de tel ou tel sujet. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle fonction d’analyse de contenus, qui alerte les utilisateurs dès lors qu’un mot clé prédéfini est traité au sein d’une vidéo ou d’un format audio (de type podcast par exemple). Une fois repéré, ce contenu peut être partagé via son lien, mais également être rediffusé en version texte. Un élément décisif qui permettra d’affiner toute analyse.

Ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de tutoriels développés par KB Crawl et mis à la disposition de ses clients. Les équipes KB Crawl se tiennent également à la disposition des organisations pour toute demande d’approfondissement.

Un webinar dédié à ces deux nouveautés sera organisé par KB Crawl au mois de septembre.

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En 2023, des organisations encore mieux formées à la veille

L’année qui démarre devrait voir se consolider les tendances actuelles, qui reposent en grande partie sur des investissements majeurs consentis par les grands groupes en termes d’intelligence économique.

Si l’horizon est loin d’être bouché, il n’en reste pas moins relativement incertain. Les milieux économiques le sentent, et certains atermoiements attestent depuis deux ans d’une forme d’hésitation, pour ne pas dire d’attentisme. Dans un tel contexte, la problématique de la veille demeure plus que jamais importante dans la mesure où elle permet de surveiller l’évolution générale de la situation, de repérer les signaux faibles et de rester en alerte face aux possibilités qui ne manquent jamais de surgir. Le paradoxe est à souligner : c’est en situation de transition que les opportunités sont à saisir !


Investir dans l’intelligence économique

De nombreuses entreprises ont conscience de cela, et continuent actuellement d’investir dans l’intelligence économique. L’année 2023 devrait encore une fois confirmer cette tendance qui voit la veille se déployer au cœur des organisations, avec une information qui circule de plus en plus de manière transversale en interne. C’est tout particulièrement vrai pour les grands groupes : les banques, les assurances, les compagnies d’énergie ont un besoin impérieux de suivre au plus près les tendances des marchés. Il s’agit là non seulement de se maintenir à l’écoute du moindre événement, mais aussi de trouver des relais de croissance et de surveiller la concurrence. Nous pouvons observer que certains de ces grands groupes déploient désormais l’intelligence économique tous azimuts, sur tous les marchés envisageables, au sein de toutes les zones de chalandise. Ces entreprises cherchent à aller toujours plus loin dans la veille, sollicitant des éditeurs et des solutions de plus en plus pointus dans leur technicité.


Des professionnels de plus en plus formés à la veille

Cette dynamique peut en partie s’expliquer par la formation plus spécialisée qui est celle des professionnels, et qui elle aussi ne cesse d’évoluer. Au sein des universités de Lille et de Strasbourg par exemple, les étudiants sont formés à la veille à travers des troisièmes cycles qui les amènent à découvrir le maniement de plateformes professionnelles. Une fois placés en situation de travail, ces jeunes collaborateurs acculturent leur organisation à la fois à la nécessité de réaliser de la veille stratégique, mais également à celle de disposer d’un outil technique véritable, conçu spécifiquement pour l’intelligence économique. Par ce biais, des liens plus ténus sont tissés entre les organisations et les éditeurs de solutions de veille, contribuant à faire infuser la veille. Déjà présente en 2022, cette tendance devrait se poursuivre cette année.


Un marché qui se consolide toujours

Quant au secteur de la veille lui-même, il devrait poursuivre sa sûre et lente évolution. Certes, l’an dernier, nous avons pu noter qu’un acteur majeur de la veille avait été racheté par une entreprise américaine. D’autres mouvements se poursuivent, qui voient certains nouveaux venus apparaître. Afin de consolider leur place sur le marché, ces entrants déploient des stratégies parfois agressives, notamment en termes de communication. En dépit de cela, le marché de la veille n’en demeure pas moins relativement stable, ce que devrait confirmer l’année 2023. Ce marché se consolide en grande partie autour d’acteurs bien installés, dont les solutions ont fait leurs preuves et qu’il s’agit désormais de rendre plus agiles – notamment en favorisant le partage d’informations ou en développant des technologies de type « speech-to-text » qui permettent de veiller du contenu vidéo ou encore des podcasts.

En 2023, un point pourrait cependant prendre une importance plus prégnante : la sécurité des données. Il n’a échappé à personne que les organisations étaient depuis plusieurs années de plus en plus sujettes à des cyber-attaques, ni que la situation internationale avait remis au goût du jour la question de la protection et de la souveraineté des données. Au sein des entreprises, les DSI regagnent du pouvoir à travers le rôle actif que jouent en leur sein les DPO ou encore les Data Officers. Sécuriser l’organisation et protéger son personnel : ces directions informatiques ont du pain sur la planche, et se révèlent de plus en plus sensibles à la sécurisation des données qui sont générées.

Le champ de la veille est bien entendu pleinement concerné par cette évolution. Où sont stockées les données ? Sur ce point, les éditeurs de veille se doivent de proposer des solutions pleinement safe, par exemple en possédant leurs propres serveurs. Ce n’est pas donné à tout un chacun, ce qui pourrait en 2023 amener certaines sociétés à se poser des questions nouvelles.

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