CP – Facilitez la mise en place de votre projet de veille sur la thématique de l’énergie grâce à KB Access

En 2023, la veille sur le domaine de l’énergie est un enjeu majeur en entreprise. KB Crawl l’a bien compris et facilite le travail des entreprises grâce à son outil KB Access.

Paris, le 5 avril 2023 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, destine son outil KB Access aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux grands groupes qui s’engagent dans un projet de veille. KB Access apporte une réponse complète, performante et pérenne aux enjeux d’intelligence économique de ces organisations qui se trouvent aux prémices de leurs projets. Elle contribue ainsi à faciliter la veille stratégique des organisations, particulièrement dans le domaine de l’énergie. 


Une aide au quotidien grâce à KB Access

Au sein des organisations, la veille est une composante essentielle pour la prise de décisions éclairées. Dans un monde désormais marqué par l’infobésité, la veille est l’un des outils premiers de la clarté.  Réseaux sociaux, communiqués de presse, sites web de concurrents comme de partenaires, discours, articles de presse, podcasts… Les entreprises doivent rapidement prendre la mesure de la « bonne information » (celle qui leur sert le plus) et réagir en optimisant leurs pratiques en matière de veille. Être capable d’aller chercher cette information stratégique puis l’analyser en temps réel n’est pas chose aisée. C’est pourquoi KB Crawl, via son outil KB Access, simplifie l’accès à ces données en réalisant une veille du marché, des concurrents mais aussi des clients pour aider les entreprises à se développer ou à relancer leur activité.


L’enjeu du domaine de l’énergie

Dans la mise en place d’un projet de veille, le domaine de l’énergie est régulièrement au cœur des préoccupations des petites et moyennes entreprises. Pour les structures impactées par ce secteur, s’appuyer sur une solution telle que KB Access est primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions à venir, les signaux faibles et les signaux forts, les innovations et l’état des recherches menées. Avec la guerre russo-ukrainienne et les hausses successives du prix de l’énergie, les entreprises se sentent davantage concernées par un sujet qui touche par ailleurs la société dans son intégralité. Chacun comprend désormais que le domaine de l’énergie innove constamment et s’articule nécessairement aux enjeux environnementaux et climatiques, avec toute la complexité que cela implique. Quel équilibre entre écologie et croissance ? Telle est la question qui touche particulièrement les PME. Grâce à KB Access, les acteurs du secteur ont la possibilité de prendre la mesure de  toutes les informations stratégiques de manière quasi-automatique. 


KB Access permet le partage de l’information en entreprise

Circulation interne de l’information oblige : pour le veilleur, l’objectif final doit être le partage avec le plus grand nombre des informations de veille au sein de son entreprise, de manière à acculturer autant que possible ses collaborateurs. L’outil KB Access permet précisément de partager les informations récoltées lors du travail de veille et d’adresser les bonnes informations aux bonnes personnes, sur un espace qui leur est entièrement dédié. Avec KB Access, les veilleurs peuvent « pousser » les articles dans des newsletters ou les publier directement sur la plate-forme. Et via l’application mobile, les lecteurs restent connectés en permanence avec leur environnement et les informations stratégiques circulent librement. 

Grâce à KB Crawl, les entreprises souhaitant lancer un projet de veille dans le domaine de l’énergie se sentent accompagnées dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie réflexive solide et gagner en performance tout comme en agilité dans un environnement en pleine mutation.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2002 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

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Veille marketing : vendre, mais surtout défendre la marque !

Pluriels, les contours de la veille marketing sont bien plus larges que la simple surveillance des textes règlementaires ou des faits et gestes de la concurrence. À l’heure des réseaux sociaux et des influenceurs, cette veille peut se résumer à la défense de la marque.

Ne nous fions pas seulement aux définitions théoriques. Pour nombre d’observateurs, la veille marketing a pour finalité de disposer de la bonne information au bon moment, ceci afin de mieux se distinguer de la concurrence. Cette veille commerciale relève d’un processus de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des informations sur l’ensemble des domaines et parties prenantes impactant les ventes. Dans certains cas, elle est même réduite à de la veille règlementaire… Mais quelles réalités recouvre-t-elle exactement ?


Veille concurrentielle et veille des partenaires / fournisseurs

En pratique, la veille marketing est un champ qui se révèle très large, pour ne pas dire riche. Pour une organisation, l’idée de base consiste à se faire une idée la plus complète possible de son environnement de marché. Cela passe par différents types de veille.

L’une des premières est concurrentielle. Qui sont mes concurrents, et de quelle manière évoluent-ils ? Sur ce point, il est central de se procurer des données financières, mais également d’arriver à capter les mouvements de type rachat, fusion et autres rapprochements. Attention aux sources primaires ! Il est important de veiller d’abord et avant tout les sites Internet de la concurrence, d’analyser les mises à jour, les présentations qui sont faites des produits ou des services. Ces sites sont d’excellentes sources d’information. Ils permettent de voir de quelle manière la concurrence se présente et se vend. Il convient par ailleurs de jeter un regard appuyé et analytique à la presse généraliste (pour les grands comptes), à la presse spécialisée ou encore aux forums de discussion.

Cette veille concurrentielle est à articuler avec une surveillance tout aussi rigoureuse des partenaires et des fournisseurs. C’est le second type de veille à déployer. Il permet de voir si les structures avec lesquelles l’organisation à laquelle on appartient a les reins solides. De quelle manière ces partenaires et fournisseurs se situent-ils vis-à-vis de leur propre concurrence ? Comment interagissent-ils entre eux ? Quels sont les éventuels nouveaux entrants ?


Tendances, usages et règlementaire : savoir anticiper

Une fois ces éléments intégrés, il est important que la veille marketing se concentre sur les tendances du marché, ses dynamiques, ses freins. L’objectif est ici opérationnel : il s’agit d’aider les équipes commerciales à bien se situer en tant que promoteurs des produits et services de l’organisation, et ainsi d’augmenter les résultats. Sur ce point, deux éléments sont à surveiller de plus près : les innovations tout d’abord, avec ce qu’elles génèrent de disruption ; les demandes des clients ensuite, qui sont bien sûr centrales et permettent de mieux anticiper certains mouvements. L’intérêt de cette veille s’est particulièrement vu lorsque les plateformes de location (LOA, LLD) sont apparues sur le marché de l’automobile. Une telle évolution des usages est venue d’une tendance sociétale : après avoir longtemps opté pour la propriété privée de leur véhicule, les automobilistes ont commencé à se tourner vers la location – notamment parce que celle-ci permet de bénéficier de voitures plus récentes. Ceux qui ont su voir cela avant les autres ont été les grands gagnants…

Le quatrième élément sur lequel il convient bien sûr d’insister est la partie règlementaire. Il est important de maîtriser cet environnement, qui peut avoir un fort impact sur les secteurs. Là encore, la notion d’anticipation est décisive. Une fois que les documents sont publiés au Journal Officiel, il est déjà trop tard pour de nombreuses organisations devant opérer des changements majeurs dans leur stratégie…


Réseaux sociaux, influenceurs… Savoir écouter ses clients

Le cinquième et dernier paramètre qu’il est important de prendre en considération a récemment pris une ampleur renouvelée, notamment en raison de la massification des médias numériques : il vise essentiellement à veiller les clients. Quels feedbacks partagent-ils ? Quelle est la teneur des avis publiés sur les plateformes ? La température sur les réseaux sociaux ? Cette voix du client est primordiale, et oblige également à veiller les influenceurs, qui à travers leurs blogs ainsi que leurs vlogs sont en capacité de générer des inflexions d’opinions.

En 2023, il est très important qu’une organisation sache maîtriser cette communication particulière et émergente, ne serait-ce que pour ajuster la stratégie de l’entreprise. Un tel savoir-faire permet de gérer des signaux faibles, voire des crises en voie d’émergence. Il permet aussi de rassurer, d’apporter des réponses au client, de montrer à chacun que l’on est en capacité d’entendre, d’écouter, voire de prendre en considération ses avis comme ses suggestions. Il permet encore de s’appuyer sur certains influenceurs qui, une fois identifiés, pourront devenir d’importants vecteurs pour la marque de l’organisation.

Au regard de ces nombreux points, on comprend mieux pourquoi la veille marketing est stratégiquement primordiale. Ce travail relève, in fine, d’une action de défense de la marque de l’entreprise. Les équipes marketing du XXIe siècle ne sont pas seulement là pour vendre : leur raison d’être ultime est la protection de leur dirigeant ainsi que de leur marque. Soulignons que cette dimension n’a pas toujours été intégrée dans les grandes sociétés, et certaines ont pu en pâtir. Elle fait de la veille une action pleinement stratégique.

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Le blog professionnel : un outil à intégrer à sa veille ?

Éclairants, non anonymes et rédigés par des « sachants », les blogs professionnels constituent des outils qu’il convient absolument de prendre en compte dans le cadre d’une action de veille.

Longtemps, les blogs ont eu pour mission de donner la parole à ceux qui désiraient la prendre. Créés il y a 33 ans, c’est-à-dire bien avant l’apparition des réseaux sociaux, ils ont incarné – et incarnent encore en partie – la liberté d’expression sur la toile. Il en va de même des blogs professionnels. En 2022, ces derniers demeurent largement utilisés par des experts et des spécialistes de tous horizons : c’est en cela que les blogs se révèlent particulièrement intéressants à veiller.


Suivre les analyses des « sachants »

De manière empirique, nous avons pu observer que le secteur de la veille avait commencé à systématiser son observation des blogs professionnels il y a six ou sept ans. Le développement du monde des influenceurs n’est pas étranger à ces nouvelles pratiques… Après avoir pensé que l’essentiel de l’information se trouvait dans la presse et sur des sites Internet, les équipes de veille en entreprise se sont aperçu que des journalistes, des scientifiques, et plus largement des « sachants » exprimaient des points de vue complémentaires. Car ce sont bien des analyses un peu différentes de la voie institutionnelle que l’on trouve chez un bloggeur professionnel. Pour le dire rapidement, le blog est à la communication institutionnelle ce que l’éditorial est à l’article de presse : un point de vue d’autant plus intéressant qu’il est tranché et souvent étayé. Le signataire avance des idées, les appuie sur des faits, voire sur des documents, et se prête au jeu du débat contradictoire. Nous sommes ici très loin des réseaux sociaux, où peuvent s’exprimer certaines opinions de manière rapide, parfois à l’emporte-pièce. Avec le blog professionnel, nous avons régulièrement affaire à un regard nouveau, problématisé, argumenté et parfois décalé. Dans la plupart des cas, ce blog génère ainsi du contenu, c’est-à-dire de l’information de qualité. Les veilleurs viennent chercher à son contact certaines intuitions, les prémisses d’une situation appelée à se concrétiser, autant de signaux faibles qui viennent nourrir leur propre réflexion métier.


Observer les signaux faibles

Si tous les secteurs sont concernés, le blog professionnel a surtout pignon sur rue dans le secteur tertiaire, et particulièrement dans le domaine high-tech. Cet outil permet par exemple de réaliser des comparaisons entre produits. Cosmétique, mode, automobile… Les bloggeurs réalisent des analyses qui apportent souvent des pistes de réflexion. Ils peuvent également être porteurs de tendances appelées à devenir lourdes. Par exemple, le débat sur la surconsommation a d’abord été visible sur les blogs. Les veilleurs ont pu se rendre compte de son impact en observant que ce thème attirait de nombreux lecteurs, et suscitait de plus en plus de commentaires. Nous avons également pu noter, à une certaine époque, l’explosion du blog de voyage. Les particuliers s’y sont d’abord mis, avant que les spécialistes ne les rejoignent. Inutile de préciser que les professionnels du secteur ont rapidement saisi tout l’intérêt qu’il y avait à veiller ce type de propos, à la fois pour surveiller leur réputation et pour anticiper des demandes des voyageurs à venir. Il est d’ailleurs tout à fait intéressant de constater combien les professionnels se sont progressivement tournés vers le blog pour partager leurs contenus, tous secteurs confondus. Celui-ci leur offre un type de communication différente, à l’image des blogs tenus par des journalistes. Loin du format classique de l’article, ces derniers exposent des points de vue non officiels, qui annoncent certaines tendances tout en s’engageant à titre personnel et non au nom de la rédaction de leur journal. Dans la plupart des cas, ces professionnels sont très bien renseignés… d’où l’intérêt de les suivre de près.

Les blogs professionnels se révèlent dignes d’intérêt pour les équipes de veille. S’ils ne représentent pas l’essentiel de la veille (moins de 10%), ils n’en apportent pas moins des éléments différents et complémentaires de la veille institutionnelle ou règlementaire, souvent en lien avec la notion de réputation. Leur lecture permet ainsi d’affiner des analyses, et de contribuer à une meilleure compréhension des phénomènes complexes.

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Les universités font confiance à la solution KB Crawl

Plusieurs universités ont opté pour la solution de veille KB Crawl afin d’enseigner aux étudiants les arcanes de la veille. Parmi elles, celles de Lille et de Strasbourg, auprès d’étudiants formés tout à la fois à des postes généralistes et spécialisés. Témoignages. 

Deux universités, deux diplômes différents dans leurs contenus pédagogiques mais un point commun : une utilisation régulière de la solution de veille KB Crawl, enseignée dans les deux cas aux futurs diplômés. À Lille et à Strasbourg, l’outil de veille KB Crawl est mobilisé par les responsables pédagogiques pour leurs enseignements. Avec toutefois quelques nuances.


Des informations à vérifier absolument

« Notre master 2 dépend de la Faculté des langues, et les étudiants qui viennent chez nous ambitionnent de travailler à l’international. C’est dans ce cadre que nous leur faisons découvrir ce qu’est la veille stratégique et économique », explique Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’université de Strasbourg. À Lille, l’approche est légèrement différente. Et pour cause : le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement qui s’y trouve prodigué. « La veille a longtemps été l’apanage de professionnels de la documentation et de l’information, avant de devenir un enjeu stratégique : les réseaux sociaux, avec leurs lots d’informations à vérifier absolument, sont passés par là. Il est fondamental de former nos étudiants dans un tel contexte », indique de son côté Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication et directeur du master.


Avec KB Crawl, effectuer un travail de veille approfondi

À chaque type de veille son outil. Dans ses cours, Stéphane Chaudiron utilise notamment la solution de veille KB Crawl. « Je mobilise avec mes étudiants un ensemble de plateformes et connais très bien KB Crawl depuis plus de 10 ans. Cette solution nécessite certes un investissement en termes de coût et de technicité, laquelle me permet d’enseigner aux étudiants comment effectuer un travail approfondi de veille », explique-t-il. Qui des éditeurs de contenus qui offrent des outils d’alerte et parfois de curation de données ? Pour le professeur des universités et chercheur, de telles ressources peuvent répondre à un certain nombre de tâches… mais pas à toutes. « Je souhaite que les étudiants aient une vision la plus large possible des méthodes qui permettent de réaliser de la veille. Nous passons bien sûr en revue des outils généralistes, avant de nous concentrer sur KB Crawl et son outil de veille complet. Cela me permet d’aborder toutes les situations avec les étudiants : la veille se décline de manières diverses selon que l’on travaille dans une salle de rédaction, chez Total ou à la SNCF, dans un environnement marketing, de veille image, de veille scientifique ou technique. »


« Je souhaite que les étudiants voient ce qu’est un vrai outil de veille professionnel »


Autre cas de figure à Strasbourg, où les étudiants n’ont pas réellement vocation à devenir des veilleurs professionnels. Pour autant, l’un des objectifs poursuivis par le M2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International consiste à leur faire prendre conscience combien la veille relève d’une matière stratégique. « Je souhaite que nos étudiants exploitent l’information, qu’ils la mettent au service de la stratégie de leur organisation et de la conquête de nouveaux marchés », témoigne Ophélie Olivier-Garnier. « C’est pour cette raison que j’ai opté pour KB Crawl : je veux que les futurs professionnels voient ce qu’est vraiment un outil de veille professionnel, efficace et qui fonctionne très bien. »

Une solution que la responsable pédagogique du M2 de Strasbourg a demandé à plusieurs de ces étudiants de mobiliser dans le cadre d’une recherche de stage destinée aux étudiants de LEA (langues étrangères appliquées). Plusieurs mois durant, après avoir appris les bases de la solution KB Crawl, un groupe d’étudiants a œuvré afin d’identifier pour leurs camarades des stages disponibles à l’international – en Irlande, en Espagne, en Allemagne et en Italie notamment. « Nous avons beaucoup appris au cours de cet exercice », expliquent Claire Carreno et Geoffrey Krau, deux d’entre eux. « Nous ne connaissions pas vraiment la puissance d’un travail de veille, et cet exercice a réellement permis de mettre en pratique nos cours théoriques. Même s’il faut s’investir afin de bien maîtriser la puissance de l’outil, le résultat est là ». Même son de cloche chez Theo Krau, qui n’a pas fait partie du groupe mais dont l’alternance est à 100% centrée sur la veille. « La solution KB Crawl nécessite de s’accrocher, notamment via les tutos disponibles. Mais au final cela vaut le coup. »

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Veille stratégique et économique : Qu’en pensent les étudiants ?

Que pensez-vous des formations que vous suivez en veille stratégique et économique ? Cette question a été posée à cinq étudiants en Master au sein des universités de Lille et de Strasbourg. Une intéressante manière de voir comment la veille est perçue, intégrée et appliquée lors des stages et formations en alternance.

Certaines formations de troisième cycle font la part belle à la veille stratégique et informationnelle. Dans un monde à la fois marqué par l’essor sans précédent des données et celui, plus récent, de fortes incertitudes provoquées par les crises sanitaire et géopolitique que l’on sait, il semble de plus en plus acquis que l’action de veille relève d’un prérequis. C’est notamment le cas à l’université de Lille, où le Master Information Documentation propose un parcours spécifiquement dédié à la veille ainsi qu’à la communication de l’information stratégique. C’est également le cas à l’université de Strasbourg, où le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international consacre une partie de son enseignement à la veille.


Un travail souple, souvent artisanal

Que pensent les étudiants de ces formations ? Quelle est leur approche de la veille ? À l’université de Lille, Amara Cozzarolo et Eléna Dreux font part de leurs expériences respectives. En stage au sein d’un grand groupe de santé, Amara Cozzarolo a suivi un parcours linéaire dans la formation Information Documentation avant de se spécialiser en veille. La mission de chargée de veille qui est actuellement la sienne l’amène à rechercher au quotidien des informations sur les établissements de santé, sur les mouvements opérés par les professionnels, sur leurs coordonnées. « Dans le cadre de mon stage, une des solutions internes est la surveillance des sites web des établissements sanitaires au moyen d’un langage de requête. Aussi, nous faisons des recherches sur Google et utilisons un agrégateur de flux RSS qui, lui, n’est pas développé en interne », explique-t-elle. De son côté, Elena Dreux – titulaire d’une licence de lettres – poursuit son alternance au sein d’une start-up qui produit des chatbot conversationnels à destination des entreprises. « J’utilise principalement la veille afin de surveiller le marché des chatbots et de ses évolutions, notamment auprès des concurrents. Cela me permet de faire des propositions au sein de l’entreprise et de faire remonter les idées principales dans un canal de diffusion pour pouvoir en discuter par la suite avec l’équipe. » Là encore, la veille est opérée avec quelques ressources aisément disponibles, les missions ne nécessitant pas forcément une plate-forme dédiée.


Une formation solidement ancrée dans des outils techniques

Dans certains cas pourtant, les étudiants utilisent pendant leur stage ou leur alternance des outils techniquement poussés. C’est le cas de Theo Richard, diplômé de Sciences Po Strasbourg avant d’avoir intégré le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international de Strasbourg. « Je travaille en alternance au sein d’un cabinet de conseil en intelligence économique. En tant que consultant junior, j’accompagne des collectivités et des entreprises sur des sujets d’intelligence économique (mission de diversification, recherche de partenaires…) et des projets d’aménagement économique du territoire (étude de filière, benchmark…) ». Un poste qui l’amène à utiliser la plate-forme de veille professionnelle sur laquelle il a été formé lors de son master, grâce à un accord qui permet aux étudiants de bénéficier de leurs licences au-delà du temps strict de leur scolarité. « Je travaille à partir d’une plate-forme très complète, mais également très technique, qui nécessite une réelle formation. C’est un bel outil, et le fait d’être formé dessus est un vrai plus dans l’exercice de mes missions… Car avec ce type d’outil il faut vraiment s’accrocher ! » Même constat pour Claire Carreño et Geoffrey Krau, eux aussi étudiants au sein du M2 de Strasbourg. « J’ai découvert pendant ma formation ce qu’était réellement un travail de veille, avec des outils dédiés parfois complexes : cela m’a beaucoup intéressé », indique ce dernier. De son côté, Claire Carreño rappelle de quelle manière elle a mis en place avec Geoffrey Krau un travail de veille dont l’objectif était de permettre aux étudiants de LEA de Strasbourg d’identifier des employeurs susceptibles de les embaucher en stage. « Cela a été une expérience très formatrice, engagée à l’échelle internationale (Irlande, Allemagne, Espagne, Belgique…). Cet exercice nous a amené à mettre en pratique nos cours théoriques, et lorsque je postule pour un stage je signale cette expérience. Effectuée via une plate-forme dédiée à la veille, elle a vraiment permis de nous faciliter la tâche… et d’avoir des résultats ! »

La plupart des étudiants ont découvert la veille en se spécialisant, en M1 et surtout en M2. Les formations dont ils ont bénéficié leur ont fait toucher du doigt combien la veille peut s’avérer indispensable au sein d’un monde professionnel où l’information, la concurrence, le benchmark et les transitions jouent un rôle de plus en plus aigu. Les premières expériences qu’ils vivent en stage ou en alternance les amènent à s’adapter à des situations diverses : la veille n’y est en effet pas toujours menée en s’appuyant sur des outils à haute valeur-ajoutée technique. Il est néanmoins plus qu’encourageant que ces étudiants aient, au cours de leurs études, été formés à ces outils professionnels. C’est en effet le prix à payer pour que les temps de recherche soient à terme minorés, au profit d’une analyse effectuée par l’être humain et reposant sur des sources fiables.

Une plate-forme performante au service de l’analyse effectuée par l’être humain : telle est la pente naturelle de la veille, dans un monde où chaque nuance se doit d’être mesurée stratégiquement.

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Les différents types de veille stratégique

Veille stratégique, les besoins à identifier avant tout.

Dans toute entreprise, quelle que soit sa taille et son besoin en veille stratégique, la ou les personnes en charge de la veille doivent au préalable établir leur plan de veille. Il permet de formaliser, à partir des besoins recueillis au préalable : le type d’informations voulues, les sources pour les récupérer, les outils pour effectuer ce processus, la fréquence de surveillance, les objectifs à atteindre, etc.
Grâce à ce plan, on distingue le type de veille stratégique le plus pertinent pour son entreprise. Il est possible de les regrouper en cinq grandes catégories, avec pour chacune différentes spécificités à prendre en compte :

Veille stratégique e-réputation

Cette veille stratégique concerne la surveillance de l’image de la marque sur internet et dans les médias, au quotidien ou à la suite d’actions de communication.

C’est bien souvent le community manager qui se charge de cette veille stratégique. La plupart des informations se trouvent sur les réseaux sociaux et requièrent un traitement rapide. Les informations recueillies grâce à cette approche permettent d’adapter les produits ou services d’une organisation et surtout d’éviter le « badbuzz ».
KB Crawl rend possible cette surveillance au travers du paramétrage de sources de type réseaux sociaux.

 

Veille stratégique technologique

Aussi appelée veille scientifique et technique. Ce type de veille stratégique consiste à s’informer sur les produits et techniques (fabrication, production…) les plus récents, au moyen de la surveillance de sites spécialisés ou d’actualités, et de bases de dépôts de brevets.
A l’aide des informations obtenues, les personnes autorisées sont informées des évolutions des couts et de la qualité des produits. Elles appréhendent plus rapidement les avancées technologiques et innovatives.

 

Veille stratégique juridique

Elle consiste à anticiper l’évolution réglementaire susceptible d’influencer les activités de l’entreprise, en surveillant la législation et ses mutations. Cette prévention juridique permet d’anticiper l’adoption de nouvelles lois.
Cette veille stratégique, en alimentant les connaissances des normes en vigueur. C’est un premier pas vers la démarche de conformité pour les organisations. Mais surtout, c’est également un atout dans la prise de décision nécessitant la résolution de problèmes juridiques.

 

Veille stratégique concurrentielle

Cette veille, outil de benchmarking, consiste pour l’entreprise qui l’effectue à surveiller ses concurrents actuels ou potentiels, dans le cas d’un lancement de produit ou en veille de fond, afin de surveiller votre marché.
La plupart des informations sont obtenues via des études de marché (qualitatives et quantitatives), ainsi qu’à l’observation des clients, des acteurs clés de l’environnement de l’entreprise et de leurs produits et services (sur le web ou sur le terrain). Elles permettent d’avoir une meilleure vision de son marché et d’ajuster ses offres.

Veille stratégique concurrentielle, structurée pour adapter les offres commerciales

 

Veille stratégique sectorielle

Cette surveillance assez variée consiste à connaître les évolutions de la société (culturelles, politiques, sociales…). Plus particulièrement celles du marché de l’entreprise, risquant d’impacter son activité économique.

C’est en surveillant diverses sources web, mais aussi en participant à des salons de son secteur, et en couplant ces informations à celles obtenues ; grâce aux veilles préalablement citées, qu’il est possible d’identifier de nombreux risques et opportunités liés à l’entreprise.

En identifiant les différentes catégories de veille qui alimentent sa base de connaissance, les veilleurs améliorent la phase de sourcing, étape indispensable permettant de bien choisir les différentes sources d’informations.

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Veille technologique : une réponse aux enjeux d’innovation

La veille technologique, c’est quoi ?

L’atout principal de la veille technologique est d’identifier ou d’anticiper des innovations par secteurs d’activité. Les sources de veille technologique constituent une information stratégique incontournable pour devancer, développer et exploiter des inventions.
De quelles sources parlons-nous ? Les bases de brevets, les articles scientifiques ou la presse spécialisée sont tous porteurs d’informations stratégiques.

 

Les objectifs de la veille technologique

La veille technologique apporte des informations stratégiques.

Mettre en place une veille technologique permanente sur des domaines identifiés répond à plusieurs objectifs. Cela permet de constituer une base d’informations clés pour identifier et comprendre les concurrents et les technologies.
C’est un moyen de collecter des informations stratégiques sur les concurrents et leurs innovations.
En réalisant des recherches fréquentes dans différents domaines susceptibles d’interagir avec vos objectifs, vous créez de nouvelles opportunités de partenariats ou d’innovations. Vous pouvez aussi y détecter les entrants potentiels, les domaines innovants ou vous inspirer des marchés connexes.

 

Comment mettre en place une veille technologique ?

Mettre en œuvre une veille technologique consiste à effectuer des recherches ciblées sur des domaines importants, sur des entreprises-clés ou sur des secteurs couverts.
Lister ses besoins et mettre en place un plan de collecte est la première étape de tout type de projet de veille. Identifier les sources d’informations est essentiel, mais bien programmer les requêtes de recherche reste vital. Les bases de brevets, les articles scientifiques et la presse spécialisée peuvent être facilement regroupés. Cependant, trier cette multitude de documents est fastidieux. Des requêtes pertinentes doivent être écrites afin de restreindre la recherche sur les domaines, les technologies ou les entreprises.
Il est possible de mettre en place un système d’entonnoir. C’est-à-dire, commencer en étant peu sélectif et réaliser des recherches larges permet de ne pas passer à côté de certaines innovations. Il suffira ensuite de restreindre la recherche afin de réaliser une analyse plus fine.

 

Analyser les résultats de la veille technologique

Analyser la veille technologique permet d’identifier les menaces et les opportunités.

Collecter les informations de veille stratégique n’est pas suffisant. L’étape suivante dans le cycle de la veille est l’analyse des informations.

Effectuer des statistiques sur le nombre de brevets ou d’articles scientifiques publiés permet de valider la pertinence d’un sujet. Le nombre de dépôts annuels de brevets, ainsi que sa tendance, qu’elle soit croissante ou décroissante, peut nous apprendre beaucoup. C’est un excellent moyen de savoir si un secteur est dynamique, pour y investir ou s’y diversifier par exemple.

Examiner les produits et les technologies concurrentes ou émergentes permet d’en dégager des informations de veille concurrentielle, comme nous l’avons évoqué plus tôt. Cela permet également de mettre en place une analyse systématique de tous produits intéressants afin d’en estimer le degré de menaces ou d’opportunités.

Ces brevets ou articles stratégiques et leur analyse vont être intégrés dans une synthèse qui pourra être utilisée pour la prise de décisions stratégiques.

 

Focus sur les brevets

Les brevets sont une source d’informations technologiques primaire. Il est cependant nécessaire d’en comprendre les limites. Un brevet est succinct et ne contient que le strict nécessaire. L’information essentielle est généralement enfouie sous des détails secondaires.
Il est également nécessaire de tenir compte des différentes stratégies de dépôts de brevet en vigueur dans les pays surveillés. Un brevet doit bien souvent être recoupé avec d’autres informations, car insuffisant en soi. Il peut être utile de le coupler avec des publications scientifiques.
Plus que le brevet en lui-même, c’est bien souvent leur analyse en masse qui apporte des informations pertinentes. Leur examen permettra alors d’identifier des tendances ou de repérer des signaux faibles.
Occasionnellement, surveiller les brevets du domaine public ou les brevets déchus peut apporter des opportunités à l’entreprise, qui pourra alors les exploiter.

 

Quelques astuces

Certaines sources de réseaux sociaux ne doivent pas être négligées dans la veille technologique. YouTube peut ainsi apporter des éléments pertinents, tels que la retransmission des conférences TED par exemple. Il s’agit de conférences sur un large éventail de sujets (bien qu’à l’origine TED signifie Technology, Entertainment, Design) qui permettent à d’exposer des idées afin de repenser certains domaines ou de proposer des alternatives.

Les marchés connexes peuvent permettre d’identifier les innovations dans les marchés similaires au vôtre. Ces marchés ont des problématiques semblables aux vôtres. Identifier les nouveaux enjeux provenant de ces secteurs et les solutions ayant été mises en place est un excellent moyen…

  • d’anticiper la venue de ces problématiques sur votre secteur ;
  • d’imaginer le transfert des innovations sur vos produits.

Par exemple, le secteur de la cosmétique a des enjeux en commun avec celui de la peinture, dans l’élaboration des pinceaux ou la fabrication de produits suffisamment opaques pour cacher la couche inférieure.
Mettre en place une veille technologique sur des marchés adjacents peut donc permettre d’identifier des innovations stratégiques pour son propre marché.

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Running fat man

Veille et infobésité : comment retrouver la forme ?

Internet, télévision, journaux, notifications, e-mails, …, l’infobésité n’est plus l’apanage des grands dirigeants, elle est désormais l’affaire de tous. L’homme hyperconnecté fait face à un flux continu de sollicitations. Tel le sucre, carburant de notre corps, l’information booste l’organisation, mais en abuser alourdi sa dynamique. Au cœur du processus de captation et de décryptage de cette même information, la veille n’échappe évidemment pas à la règle. Tout l’enjeu sera alors de trouver l’équilibre optimal entre soif de données pertinentes et submersion d’actualités.

 

La surcharge informationnelle, ce mal qui nous guette

Mais au fait, qu’est-ce que “l’infobésité” ?

Devenu populaire avec la montée en puissance d’Internet et des nouveaux moyens de communication, ce néologisme combine les notions d’information et d’obésité. En d’autres termes, il s’agit d’un trop plein d’informations, une abondance de données ou de renseignements que nous subirions.

Ce concept a vu le jour avec un phénomène associant la multiplication des sources d’informations (sites internet, presse spécialisée, réseaux sociaux, nouveaux formats, etc.) et l’amélioration de l’accessibilité à ces mêmes sources (connexion facilitée, flux instantanés, multiplication du nombre de terminaux du type smartphones ou tablettes, etc.).
En parallèle, le numérique a ouvert la voie du tout média. Autrefois réservé aux grandes entreprises ou aux spécialistes, le fait de produire, d’éditer et de diffuser du contenu est dorénavant possible pour tout un chacun. Que l’on soit une petite structure ou un particulier, l’acquisition d’un matériel adapté, ainsi que d’un logiciel fonctionnel au mode de communication facilité, s’envisage aujourd’hui sans trop d’encombres.

De fait, ces nouvelles opportunités médiatiques ont multiplié le volume d’information disponible. Malheureusement, cette augmentation de la quantité de contenus s’est en moyenne accompagnée d’une baisse de sa qualité. Même si tout le monde peut communiquer aisément, n’est pas expert qui veut. La surexposition informationnelle oblige donc à rester vigilant, en particulier lorsqu’il s’agit d’opérer une veille stratégique pour son entreprise.

 

Les risques pour la “santé” de sa veille

Garant de la gestion de l’information entrante au sein de l’organisation, le veilleur a un rôle prépondérant à jouer vis-à-vis de l’infobésité. Mais ce n’est pas le seul. L’utilisateur qui cherche ses informations par lui-même est aussi exposé à ses dangers, voire davantage exposé. Pourquoi ? Car bien souvent il n’a pas l’expérience et le savoir-faire du veilleur pour déceler l’information pertinente.

La surcharge informationnelle menace donc le projet de veille à différents niveaux :

  • En termes de collecte d’abord :
    Le temps de recherche et de tri de l’information pourra être allongé par exemple. Ce qui peut avoir une incidence sur le travail de prise de décisions du veilleur.

 

  • Au niveau du traitement et de l’analyse ensuite :
    Avec une dégradation de la profondeur et de l’exhaustivité de l’information, lorsqu’une dépêche est reprise en boucle dans plusieurs médias par exemple. Avec également une tendance à la désinformation : le veilleur se doit d’identifier et de filtrer rapidement les fake news.

 

  • Pour les lecteurs ou les utilisateurs de la veille enfin :
    Le syndrome “FOMO”, vous connaissez ? De l’anglais “Fear Of Missing Out”, il s’agit de la peur permanente de manquer une nouvelle importante. L’abondance d’information associée à des formats d’accessibilité courts (type notifications) créeraient une sorte de dépendance psychologique aux contenus.

 

Programme d’entraînement pour lutter contre l’infobésité

Alors comment faire pour s’en préserver dans son processus de veille ?

  • Qualifier ses sources d’information :
    On ne le dira jamais assez, l’enjeu de la veille se joue généralement sur une bonne gestion en amont du point de départ de l’information. Évaluer la pertinence de ses sources en cohérence avec ses besoins informationnels et ses objectifs constitue donc un rempart certain aux contenus incongrus.

 

  • Établir les filtres adéquats :
    Dans le Crawler premièrement, le chargé de veille pourra s’assurer de mettre en place des déclencheurs d’alertes appropriés, en fonction de certains mots clés par exemple. Dans la Platform ensuite, les utilisateurs pourront trier eux-mêmes les informations à l’aide de métadonnées ou de tags.
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E-réputation : quelles sont les sources d’information à surveiller ?

Internet se fait aujourd’hui le relai de la parole des consommateurs. La prolifération des informations et la rapidité de leur diffusion donne plus que jamais raison à Warren Buffet, qui dit : « Il faut 20 ans pour bâtir une réputation et cinq minutes pour l’anéantir. Si vous y pensez, vous agirez différemment ». Il est donc essentiel de savoir ce qui se dit sur sa société afin de travailler sur sa visibilité et d’éviter la diffusion d’informations négatives.

De plus, pour certains secteurs, la stratégie de développement est directement liée à internet et la e-réputation. C’est notamment le cas de l’hôtellerie ou de la restauration. Ces secteurs ont été impactés par la mise en service d’un nouvel algorithme TripAdvisor en 2018 qui a remis en question leur classement sur le site.

Internet comprenant un nombre considérable de sites web, il est donc nécessaire de comprendre l’impact de chaque type de sites et les informations qu’ils recèlent.  


E-réputation et presse généraliste ou spécialisée : plusieurs éléments à prendre en compte

La veille sur les sources de presse est largement démocratisée dans le cadre de veille concernant la e-réputation de l’entreprise. Celle-ci est d’ailleurs souvent managée par les directions de la communication ou du marketing afin d’évaluer les retombées de leur politique de communication ou leurs campagnes publicitaires.

L’information publiée dans la presse offre souvent une vision différente de celle publiée par les sites institutionnels des sociétés. L’impact médiatique de la presse traditionnelle est important. L’entreprise ne peut ignorer son pouvoir d’influence auprès de ses clients ou partenaires potentiels.
La presse se fait le relai d’informations essentielles, il est donc primordial de noter plusieurs éléments :

  • La presse a-t-elle relayé le dernier communiqué de presse de la société ?
  • Quel type de presse a publié l’article (presse généraliste à plus large diffusion ou presse spécialisée touchant un public expert) ?
  • Quel est la tonalité donnée à l’article (positif, neutre, négatif) ?
  • La presse relaye-t-elle une tendance dans les avis clients ?

Réseaux sociaux

Les réseaux sociaux est la source de e-réputation la plus active
La parole des consommateurs est dans les réseaux sociaux : c’est l’une des principales sources de e-réputation

Les réseaux sociaux sont les espaces de discussions les plus sonores de la toile. Des millions d’utilisateurs les consultent régulièrement et de nombreuses entreprises y sont présentes pour leur répondre… ou pour y évaluer le niveau et l’influence de leur leur e-réputation.

Twitter est très utile pour regrouper des avis grand public. C’est également essentiel de s’appuyer sur l’instantanéité de ce réseau. Cela permet de répondre de manière immédiate et d’identifier une situation critique (désamorcer un badbuzz par exemple) ou conseiller ses clients.

Tous les réseaux sociaux constituent également un bon moyen pour mesurer sa visibilité. Parle-t-on de sa marque, de sa société ? Peut-on trouver des tweets ou des vidéos consacrés au produit que la société vient de lancer sur le marché ? (telles que les vidéos Unboxing, littéralement : « déballage du produit devant une caméra ») Quelles sont les réactions des lecteurs/spectateurs ?


Blogs et forums : des outils de veille connectés à l’e-reputation

Depuis quelques années, les réactions client ont migré des blogs et forums vers les réseaux sociaux. Cependant, certains blogs et forums conservent des informations intéressantes dans le cadre de la veille e-réputation.

Les forums spécialisés constituent un excellent moyen de surveiller un public de connaisseurs. On peut y trouver de nombreux fils de discussion de recommandations, qui permettent d’identifier les points forts et les points faibles de ses produits ou de noter pourquoi les produits concurrents sont recommandés en lieu et place de ceux de la société.

Les forums de consommateurs sont également un espace prisé pour la surveillance de l’e-réputation. On y retrouve de nombreux fils de discussion autour de litiges, de plaintes, des recommandations et des questions générales autour des produits. Les sociétés en B2C se doivent de surveiller de tels forums afin de répondre aux clients mécontents, éviter les litiges et orienter les clients interrogatifs.

Les blogs permettent de trouver des e-influenceurs (éventuellement de futurs partenaires ou ambassadeurs de marque). Ils sont souvent à l’origine de tests consommateurs, ce qui permet à la société de voir la réaction des spécialistes à leurs produits et de relayer les tests positifs.  


Sites marchands et sites d’avis

La plupart des sites marchands proposent un espace de commentaires dédiés à chaque produit. Surveiller sa e-réputation dans cet espace permet de recueillir des avis qui ont l’avantage d’être (souvent) issus d’achats vérifiés, c’est-à-dire que la personne écrivant le commentaire a véritablement acheté le produit. Cela ne garantit cependant pas l’objectivité desdits commentaires.
De la même manière, certains sites sont spécialisés dans les recommandations ou les avis laissés par les clients, ou encore dans la comparaison entre plusieurs produits similaires.  


Moteurs de recherche 

e-réputation et SEO
Surveiller son référencement est essentiel

Les moteurs de recherche référencent les sites internet. L’ordre dans lequel sont listés les sites n’est pas aléatoire. Il relève un algorithme mêlant visites des internautes, publications régulières, présence de liens et de mots-clés, etc. Ce n’est pas anodin, puisque les internautes ont tendance à se diriger vers les sites les mieux référencés et à les considérer comme plus légitimes. Surveiller sa place et tenter de l’optimiser, est donc au cœur de la e-réputation. Il est possible d’automatiser la surveillance de ce référencement grâce à la solution KB Crawl Suite. On pourra ainsi mettre sous surveillance les dix premiers résultats de recherche de différents mots-clés afin de vérifier que la société y est bien présente.

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Veille stratégique : comment traiter les informations issues des sources humaines ?

Les sources humaines, une source d’information pour sa veille stratégique

La veille stratégique est le processus mis en place pour surveiller l’environnement marché d’une entreprise. Elle permet de récolter les informations utiles pour sa propre activité. Ces informations peuvent être issues de diverses sources : sites web, réseaux sociauxbases de données, mais également des sources humaines, c’est-à-dire provenant de personnes physiques. Ce terme est issu du « renseignement », dont les méthodes d’acquisition d’information sont différentes : la subtilité peut résider dans la notion de la légalité de la collecte.

Identification des informations issues de sources humaines

L’information est une « donnée acquise d’une source ». On peut en distinguer plusieurs types, telles que :

  • Information blanche : elle provient de sources ouvertes, elle est publique ou réservée (internet, presse, publications, plaquettes d’entreprises, et dans le cas de sources humaines, entretiens avec des experts/clients/fournisseurs/partenaires). On peut l’acquérir et la détenir légalement.
  • Information grise : elle provient de sources ayant un accès restreint (intranets, bases de données…). Il s’agit d’une “information licitement accessible, mais caractérisée par des difficultés dans la connaissance de son existence ou de son accès”. Pour l’obtenir, il faut être habilité.
  • Information noire : elle est dite fermée. C’est une “information à diffusion restreinte dont l’accès est strictement protégé”. Posséder ou diffuser celle-ci sans y être autorisé est illégal.
    On distingue également l’information formelle et l’information informelle :
    • Information formelle : c’est l’information qui est collectée et enregistrée sous forme de texte, de son ou d’image et sur différents supports (ex. textes de lois, brevets, publications, documents d’une entreprise, etc.)
    • Information informelle : on recueille ce type d’informations lors de salons, en collectant des échantillons, des prospectus, des emballages ou encore pour le cas de veille stratégique avec les sources humaines à la suite d’une rencontre avec des commerciaux, clients, fournisseurs, experts, etc
  • Les sources humaines, par définition informelles, doivent donc permettre d’obtenir des informations blanches ou grises à haute valeur ajoutée. Elles peuvent être internes ou provenir de l’extérieur, mais sont acquises et utilisées ouvertement et en toute légalité afin d’être exploitées dans le cadre d’une activité d’intelligence économique.

Utilisation des sources humaines dans votre veille stratégique

Les sources humaines sont porteuses d’un nombre important d’informations potentiellement utiles, mais également d’incertitudes. Il convient de bien les utiliser pour obtenir une complémentarité aux sources dites « techniques » (en opposition aux sources humaines bases de données, articles de presse…). Le recoupement des informations issues de ces sources permettra de les qualifier et de les analyser.
La première étape est celle de la création de son réseau de contacts (tel que des cercles économiques, les réseaux commerciaux…), passant par l’identification de la source : reste à savoir qui peut apporter une connaissance utile à la veille stratégique ?
La source doit être à la fois pertinente, fiable, mais également objective. Si elle ne l’est pas, il faudra prendre en compte la subjectivité de la personne pour le traitement de son renseignement. Cela vaudra qu’elle travaille dans l’entreprise ou soit une personne externe.
Il faut ensuite pouvoir qualifier la source et ses renseignements : ce contrôle qualité est essentiel afin d’établir un rapport de confiance vis-à-vis du contenu des informations. L’évaluation peut notamment se faire grâce à un recoupement. Si on retrouve la même information via une autre source (humaine ou non), on peut estimer plus facilement que cette source est fiable.
Comme pour une source technique, il faudra passer par les étapes classiques :

  • Collecte de l’information (points réguliers ou spontanés avec la personne afin d’échanger, ou fiche à remplir) ;
  • Analyse du renseignement et de la diffusion (tout en gardant l’anonymat de ses sources).

Il est également important de pouvoir échanger régulièrement avec la personne, pour lui assurer de son utilité : c’est ainsi qu’on la fidélise, grâce à ces échanges. Il est possible de les faciliter avec l’installation d’une boite email via la solution de veille KB Platform.

Les sources humaines en quelques mots

Les sources humaines apportent une forte valeur ajoutée dans la veille stratégique. Il convient de toujours varier ses sources pour ne pas dépendre uniquement d’un seul témoignage, de pouvoir les comparer et de mieux les qualifier. L’utilisation des sources humaines répond à un processus identique au schéma traditionnel d’une source technique.

 

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