KB Crawl SAS poursuit l’ajustement de l’IA générative au service de ses clients

KB Crawl SAS a récemment réuni ses clients afin de recueillir leurs retours d’expérience sur l’usage de l’IA générative dans leur processus de veille. Ces échanges ont d’ores et déjà abouti à une amélioration de KB Suite.

Rueil-Malmaison, le 31 mai 2024 – L’éditeur français de solutions de veille, KB Crawl SAS vient d’interroger ses clients dans le but de recueillir leurs retours d’expérience sur l’usage concret qu’ils font de l’intelligence artificielle générative embarquée dans la solution KB Suite. Issus de grands groupes, d’ETI et de PME, ces professionnels de la veille – une vingtaine au total – se sont exprimés à la fois sur les points positifs et négatifs de l’IA, et sur les améliorations à réaliser.

Parmi les points de difficulté mis en avant, signalons l’impossibilité de placer une pièce jointe dans OpenAI (Chat GPT), une exploitation des données qui échappe au contrôle des utilisateurs, des difficultés de paramétrage (longueur des résumés…), ou encore des prompts (requêtes) dont le rendu a été jugé peu compréhensible, en particulier sur l’extraction des thématiques. L’IA générative déployée au sein de KB Suite a par ailleurs été louée pour la qualité des réponses obtenues suite à une question personnalisée, le niveau de traduction, la qualité de présentation des entités citées, ou encore les temps de réponse (liste non exhaustive), qui font gagner un temps précieux aux veilleurs.

Les professionnels de la veille sollicités ont signalé aux équipes de KB Crawl SAS plusieurs points d’amélioration : exemples de prompts permettant au veilleur de s’appuyer sur un cadre de requêtes, utilisation de l’IA pour améliorer le sourcing ainsi que les déclencheurs, optimisation des statistiques afin que les newsletters soient mieux lues, précisions relatives à la consommation des réponses courtes, normales ou longues…

Les équipes R&D de KB Crawl SAS se sont d’ores et déjà appuyées sur ces retours d’expérience afin d’améliorer les performances de l’IA générative dans KB Suite. Un premier changement est intervenu, lié au perfectionnement de la partie statistique : celle-ci permet désormais de recueillir des données relatives aux profils ainsi qu’aux usages des lecteurs. En repérant les jours de la semaine les plus favorables à la lecture, mais aussi le nombre maximal d’articles à lire et les sujets les plus percutants, elle optimise la diffusion ainsi que la pénétration des newsletters.

Il y a tout juste un an, la participation de KB Crawl SAS au salon Vivatech permettait à l’éditeur de solutions de veille de faire valoir son positionnement de précurseur sur l’IA générative – pour la première fois embarquée dans un outil de veille. Avec ces nouveaux développements, KB Crawl SAS, qui a fait l’acquisition de la société Iscope en début d’année, apparaît comme l’acteur français incontournable en matière de veille stratégique.

« Nous entrons progressivement dans une nouvelle ère de notre rapport à l’intelligence artificielle générative », indique à ce sujet Arnaud Marquant, directeur des opérations de KB Crawl SAS. « Loin du mythe du remplacement de l’homme par la machine, nous observons que l’IA est désormais utilisée au quotidien par les professionnels de la veille, et qu’il s’agit maintenant d’ajuster au mieux les possibilités technologiques nouvelles qui nous sont offertes aux attentes des veilleurs. »

À propos de KB Crawl SAS

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veille pour les entreprises. Reposant sur des infrastructures qui lui sont propres et basées en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions. KB Crawl SAS permet à ses clients d’améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes pour la mise en œuvre de leur stratégie.

Contact Presse :

Christelle Klein
06 63 97 01 67
cklein@hl-com.com

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La cybersécurité : un domaine sensible en veille stratégique

La journée mondiale du mot de passe, ce 6 mai, est là pour nous rappeler combien la cybersécurité constitue un élément central en veille stratégique. Application, infrastructure : les enjeux se situent à plusieurs endroits. Explications.

En quelques mois, la pandémie de COVID-19 aura eu un effet très net sur l’utilisation de nos mots de passe. Selon certains spécialistes, à la fin de l’année 2020, un internaute moyen devait retenir une centaine de « passwords », soit 25% de plus que quelques mois plus tôt. Le développement du télétravail a encore accéléré ce phénomène, attirant l’attention de chacun vis-à-vis de la notion d’hygiène numérique. Et pour cause : en 2022, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) relevait dans son panorama de la cybermenace que les cybercriminels étaient toujours plus performants, en lien avec l’appât du gain, l’espionnage ou la déstabilisation.


Une demande plus forte des clients

Les solutions de veille stratégique et économique sont largement impactées par cette problématique cyber. Elles concernent les entreprises qui, privées comme publiques, ont recours à des solutions de veille en mode SaaS. Elles impactent également les éditeurs de veille eux-mêmes, dont les solutions doivent être le plus protégées possibles. Pour les premières, l’enjeu est clair, et il s’exprime dès la phase de la consultation ou de l’appel d’offre. Les données, les requêtes, les thèmes de curation sont-ils protégés ? Telle est la question qui est le plus fréquemment posée, et qui depuis quelques années est devenue un passage obligé. Dans ce contexte, l’enjeu pour l’éditeur consistera à déployer les outils et méthodes adaptés à toute attaque, à anticiper, à tenter de déployer des parades. Même si en l’espèce, il convient de demeurer humble, l’idée est de prévoir au maximum toute attaque afin de ne pas se trouver démuni si le danger venait à se préciser. En cela, il faut bien admettre que les entreprises clientes ont depuis quelques années forcé leurs éditeurs de veille à progresser, englobant la dimension cyber dans le Règlement général sur la Protection des Données (RGPD). C’est très net lorsque l’on consulte les appels d’offres : on y trouve parfois presque autant de demandes de solutions fonctionnelles que d’éléments liés à la sécurité des données.


Protéger les applications de veille

Les éditeurs de veille doivent ainsi être particulièrement vigilants sur la cybersécurité, et accorder une attention spécifique aux différents points de fragilité qui les concernent. Deux d’entre eux sont plus particulièrement importants à préserver. 

Les applications développées pour la veille constituent le premier point de vigilance. Ouvertes sur le Web et accessibles via un login et un mot de passe, elles sont suspectibles d’être piratées à tout moment. En tant que développeur d’une solution de veille, il convient d’être particulièrement attentif, et ce dès la phase de conception de l’outil. Il y a des règles à respecter afin de jouer sur les codes, sachant que toute faille pourrait permettre aux cyberattaquants de récuprer la liste de l’ensemble des utilisateurs enregistrés dans la base de données. Verrouiller est donc le mot d’ordre absolu en termes de développement. Cela signifie de veiller à la bonne étanchéité des accès, afin qu’un hacker ne puisse s’ouvrir un accès à plusieurs clients à partir d’un seul. Dans cette approche, le postulat de départ est le suivant : la cybersécurité démarre dès la phase du développement. Un code source mal assuré, c’est une faille ! Il s’agit ici de bien repérer chaque point d’entrée possible, et de le colmater.


Protéger l’infrastructure

Protéger l’infrastructure est le second grand chantier à mener, et ce en permanence. Dans ce cas précis, il existe plusieurs niveaux de sécurité, identifiés à différents endroits de l’architecture du réseau. Les points d’entrée par lesquels passent tous les clients en sont un premier. Les serveurs, puis les applications en sont d’autres. Les équipes techniques le constatent régulièrement : les tentatives d’intrusion sur l’infrastructure sont régulières, et émanent le plus souvent de groupes issus de pays étrangers. Un contexte qui amène très régulièrement à lancer en chaîne de nombreux tests. En l’espèce, le fait d’être présent sur un cloud privé n’est pas nécessairement une faiblesse. Il faut simplement que le travail de sécurisation soit correctement effectué, en adoptant les techniques et les outils les mieux adaptés à toutes les situations possibles, sans oublier les bonnes pratiques. S’il est sérieux, un éditeur de solutions de veille pourra tout à fait garantir à ses clients un niveau de cybersécurité minimal.

Pour autant, il faut rester modeste. L’ANSSI l’indique dans son panorama 2022 : toutes les entreprises, y-compris les TPE et les PME, sont actuellement les cibles de cyberattaques. Les éditeurs de logiciels sont donc tout autant exposés que les autres. C’est pour cette raison que la formation de nos développeurs est une clé. Nous observons depuis quelques années que les ingénieurs informatique ont une sensibilité et des compétences accrues en termes de cybersécurité. En sus de cette appétance, il convient de veiller à ce qu’ils soient formés en permanence, tant la nature des attaques évolue. Ne jamais s’endormir sur ses lauriers : tel est le challenge technologique qu’il convient de relever.

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CP – Facilitez la mise en place de votre projet de veille sur la thématique de l’énergie grâce à KB Access

En 2023, la veille sur le domaine de l’énergie est un enjeu majeur en entreprise. KB Crawl l’a bien compris et facilite le travail des entreprises grâce à son outil KB Access.

Paris, le 5 avril 2023 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, destine son outil KB Access aux petites et moyennes entreprises ainsi qu’aux grands groupes qui s’engagent dans un projet de veille. KB Access apporte une réponse complète, performante et pérenne aux enjeux d’intelligence économique de ces organisations qui se trouvent aux prémices de leurs projets. Elle contribue ainsi à faciliter la veille stratégique des organisations, particulièrement dans le domaine de l’énergie. 


Une aide au quotidien grâce à KB Access

Au sein des organisations, la veille est une composante essentielle pour la prise de décisions éclairées. Dans un monde désormais marqué par l’infobésité, la veille est l’un des outils premiers de la clarté.  Réseaux sociaux, communiqués de presse, sites web de concurrents comme de partenaires, discours, articles de presse, podcasts… Les entreprises doivent rapidement prendre la mesure de la « bonne information » (celle qui leur sert le plus) et réagir en optimisant leurs pratiques en matière de veille. Être capable d’aller chercher cette information stratégique puis l’analyser en temps réel n’est pas chose aisée. C’est pourquoi KB Crawl, via son outil KB Access, simplifie l’accès à ces données en réalisant une veille du marché, des concurrents mais aussi des clients pour aider les entreprises à se développer ou à relancer leur activité.


L’enjeu du domaine de l’énergie

Dans la mise en place d’un projet de veille, le domaine de l’énergie est régulièrement au cœur des préoccupations des petites et moyennes entreprises. Pour les structures impactées par ce secteur, s’appuyer sur une solution telle que KB Access est primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions à venir, les signaux faibles et les signaux forts, les innovations et l’état des recherches menées. Avec la guerre russo-ukrainienne et les hausses successives du prix de l’énergie, les entreprises se sentent davantage concernées par un sujet qui touche par ailleurs la société dans son intégralité. Chacun comprend désormais que le domaine de l’énergie innove constamment et s’articule nécessairement aux enjeux environnementaux et climatiques, avec toute la complexité que cela implique. Quel équilibre entre écologie et croissance ? Telle est la question qui touche particulièrement les PME. Grâce à KB Access, les acteurs du secteur ont la possibilité de prendre la mesure de  toutes les informations stratégiques de manière quasi-automatique. 


KB Access permet le partage de l’information en entreprise

Circulation interne de l’information oblige : pour le veilleur, l’objectif final doit être le partage avec le plus grand nombre des informations de veille au sein de son entreprise, de manière à acculturer autant que possible ses collaborateurs. L’outil KB Access permet précisément de partager les informations récoltées lors du travail de veille et d’adresser les bonnes informations aux bonnes personnes, sur un espace qui leur est entièrement dédié. Avec KB Access, les veilleurs peuvent « pousser » les articles dans des newsletters ou les publier directement sur la plate-forme. Et via l’application mobile, les lecteurs restent connectés en permanence avec leur environnement et les informations stratégiques circulent librement. 

Grâce à KB Crawl, les entreprises souhaitant lancer un projet de veille dans le domaine de l’énergie se sentent accompagnées dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie réflexive solide et gagner en performance tout comme en agilité dans un environnement en pleine mutation.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2002 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

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Un jour un métier

Anne JEAN JARRY, 50 ans travaille chez KB Crawl depuis 2015 au poste de Responsable Administrative et financières.


Quel est votre parcours scolaire et quelle a été votre expérience avant KB Crawl ?

Après un baccalauréat général, j’ai suivi une formation d’ingénieur chimiste. A l’issue de mes études, tout en cherchant du travail, j’ai intégré un agence prestataire de services d’accueil en tant qu’hôtesse d’accueil. Au bout d’un an, on m’a proposé d’intégrer l’agence pour mettre en place le département « accueil en entreprise ». Il s’agissait d’offrir un service d’accueil aux entreprises en gérant de manière totalement externalisée l’accueil et le standard de leur société. Je suis restée 10 ans dans cette société, encadrant une équipe de 20 chargées de clientèle et plus de 1 000 hôtes et hôtesses d’accueil en CDI. En 2007, mon mari a eu l’opportunité professionnelle de partir aux Emirats Arabes Unis. Je suis donc partie en expatriation pendant 6 ans. Cette parenthèse fut pour moi l’occasion de m’engager dans des activités de bénévolat. A mon retour en France, j’ai intégré KB Crawl.


Pourquoi KB Crawl ?

Le choix de KB Crawl s’est fait par hasard. A mon retour d’expatriation et maman de 3 jeunes enfants, j’ai opté pour un emploi à temps partiel si possible pas trop loin de chez moi. L’annonce de KB Crawl correspondait à mes attentes. Le fait de ne pas connaitre le secteur de la veille n’était en rien un problème, les fonctions confiées ne nécessitant pas de connaissances particulières sur le sujet.


Quelles sont vos fonctions en tant que responsable administrative et financière ?

Les fonctions d’une responsable administrative et financière au sein d’une PME sont variées et c’est ce qui fait toute la richesse du poste :

Il s’agit d’une part de gérer le suivi administratif de nos clients (gestion du suivi de nos contrats, réalisation des devis et des factures de renouvellement) ainsi que de nos fournisseurs (relation, suivi et négociation des contrats …)

Il s’agit également de tenir à jour la comptabilité de l’entreprise. Cette gestion permet outre les comptes annuels de s’acquitter des démarches fiscales et d’établir de manière régulière différents états permettant un bon pilotage de l’entreprise.

Une autre  fonction du poste concerne la « gestion sociale » (gestion des éléments de paies, relation avec les différentes caisses et mutuelles … )

Il existe d’autres fonctions administratives plus ponctuelles mais tout aussi importantes  comme  par exemple la gestion des services généraux !


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste responsable administrative et financière ?

Les missions qui me sont confiées au sein de KB CRAWL sont variées et c’est ce qui me plait.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’une responsable administrative et financière ?

Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas. L’important est de bien anticiper toutes les échéances !

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Naviguer sur des mers imprévisibles : un conte pour la veille

Pour les organisations, alors que l’époque est à l’imprévu, il est de plus en plus difficile de piloter un développement en se passant de certains outils. La veille est l’un d’entre eux, comme le rappelle cette petite fable à l’occasion de la journée mondiale du conte…

Il était une fois, dans un pays lointain mais toutefois pas si différent du nôtre, un navigateur et son équipage. Le travail de ce navigateur consistait à acheminer, dans les nombreuses îles avoisinantes qui composaient l’archipel où il vivait, des denrées diverses telles que des vivres, du matériel de construction, des objets électroménagers, et même parfois des voitures. Ce travail était la raison d’être de notre navigateur. Afin de s’en acquitter, il devait traverser une mer parfois capricieuse, avec ses courants, ses tempêtes et ses coups de vents.


« La période de transition »


Naviguer sur cette mer n’était vraiment pas chose aisée. Parfois, au petit matin, alors que le navire de notre commandant de bord quittait son port d’attache, il devait traverser un épais brouillard qui l’empêchait de faire usage de son sextant. À d’autres moments, des courants malicieux venaient déporter le navire vers les côtes. Sans compter que d’épais nuages noirs pouvaient venir se former au-dessus des têtes du navigateur et de ses hommes et ses femmes d’équipage, bouchant l’horizon et empêchant toute orientation.

De telles mésaventures étaient relativement nouvelles. Longtemps, l’archipel avait été considéré comme calme, sa météo clémente, et la navigation assez aisée. Mais force était de constater que les choses avaient progressivement changé ces derniers temps : les experts appelaient cela « la période de transition ». Celle-ci avait un impact plus ou moins prononcé sur les différents habitants de l’archipel. Pour le navigateur ainsi que pour l’ensemble des personnes qui, comme lui, avaient pour tâche d’acheminer des produits à des clients, les conséquences étaient importantes. Relier le port à l’ensemble des îles de l’archipel était progressivement devenu difficile, et nombreuses étaient les embarcations à chavirer, parfois même à couler.


« Le veilleur » : une importance stratégique

Face à cette « période de transition » (que certains experts allaient même jusqu’à qualifier de « grande transition »), le navigateur dont on parle ici s’était interrogé. Comment parvenir à naviguer, avec son seul sextant, sur une mer devenue imprévisible ? Comment arriver à faire son travail, à livrer ses clients, à être payé et ainsi à faire vivre son équipage et sa famille ? Après en avoir parlé autour de lui, le navigateur se rendit compte qu’un outil pouvait lui permettre de mieux affronter cet ensemble d’inconnues. Cet outil ne coûtait pas très cher. Il se composait de deux tubes reliés entre eux, et que l’on plaçait devant ses yeux. Cet outil avait un nom : jumelles.

Notre navigateur se procura une paire de ces jumelles dont on lui avait dit beaucoup de bien. Il la confia à un homme de son équipage, qu’il fit monter au sommet du mât principal de son bateau et qu’il appela « le veilleur ». Grâce aux jumelles, le veilleur pouvait voir loin, jusqu’à la ligne d’horizon. Il était capable de repérer un banc de nuages noirs menaçants, des endroits où la mer était plus remuante que d’autres, des coups de vent et même des nappes de brouillard opaque. Dès qu’il apercevait cela, le veilleur avertissait son capitaine, lequel réunissait ses adjoints dans sa cabine et revoyait la route à suivre. Il était les yeux de l’ensemble de l’équipage, une véritable aide à la prise de décision. Grâce à son travail d’observation, le veilleur participait de la réussite de chaque voyage. Son importance était stratégique.


Une paire de « jumelles augmentées »

Mais les éléments n’avaient pas dit leur dernier mot. La mer était décidément de plus en plus capricieuse au sein de notre archipel, pour ne pas dire dangereuse. Parfois, alors que rien ne le laissait entendre, elle se déchaînait, plongeant le navire dans une situation très périlleuse. Elle générait également des coups de vent puissants, qui là encore mettaient en péril l’équipage et sa cargaison. Il arrivait même qu’un épais brouillard tombe sur le navire, parfois au beau milieu d’une journée calme, comme ça, sans crier gare…

Le navigateur parla de ces phénomènes de plus en plus violents et inattendus autour de lui. Les experts lui apprirent que la « période de transition » s’était accélérée, et qu’il fallait faire très attention désormais. En échangeant avec certains de ses autres collègues navigateurs, il apprit qu’un outil existait afin de déceler les tendances des phénomènes météo et naturels à venir. Cet outil se présentait comme une paire de jumelles, mais une paire de jumelles que l’on appelait « augmentée ». En regardant à l’intérieur, on pouvait non seulement repérer un élément dissonant, mais également prévoir la direction que cet élément allait prendre. Ainsi, avec ces jumelles augmentées (on les disait même dotées d’une « intelligence artificielle »), une tempête repérée à l’Ouest pouvait être percée à jour dans sa dynamique. On pouvait notamment prédire si elle allait continuer de se développer à l’Ouest, ou évoluer à l’Est, au Nord ou au Sud… La vie du navigateur venait de changer, même si bien sûr il lui restait l’essentiel : prendre les bonnes décisions, au bon moment.

Ce petit conte est là pour nous rappeler combien la veille est importante. En des temps où l’incertitude devient notre quotidien, l’intelligence économique constitue plus que jamais l’un des murs porteurs des décisions stratégiques des entreprises. Des grands groupes aux PME, voire aux TPE, chaque « équipage », chaque équipe de direction peut être guidée par une solution personnalisée, adaptée et ajustée à chaque cas. Automatisé, l’outil de veille bénéficie de l’intelligence artificielle et permet de « crawler » de nombreuses sources – y-compris les sources audio et vidéo –, ce qui permet aux « hommes métier » de parvenir à la bonne information, loin du bruit et des fake news.

Une évidence qu’il convient de rappeler aujourd’hui, alors que l’imprévu et l’inattendu nous entraînent parfois loin des rives de la décision la plus juste, pour ne pas dire la plus rationnelle.

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Veille règlementaire : n’oubliez pas de passer la seconde !

La veille règlementaire semble a priori bien bornée : il s’agirait de se concentrer sur un bouquet de sources connues et peu nombreuses. C’est sans compter sur la nécessité, pour les organisations, d’anticiper des mouvements en visualisant les tendances à venir.

Soyons attentifs à la sémantique : l’usage veut que l’on parle de veille règlementaire et juridique d’un seul tenant, en englobant tout à la fois des informations de nature législative, jurisprudentielles ou doctrinales et des informations strictement liées aux règlements. Avec la veille juridique, il s’agit surtout de visualiser la manière dont est rendue la justice, étant entendu que nul n’est censé ignorer la loi – surtout pas les entreprises. Avec la veille règlementaire, le prisme est différent et concerne les règlementations nationales et internationales susceptibles d’avoir une incidence sur l’organisation.

Ces dernières années, cette dimension est devenue d’autant plus importante que les directives européennes (notamment) se sont démultipliées, avec un impact avéré sur toutes les catégories d’entreprises, depuis le grand groupe jusqu’à la PME.


Un travail préliminaire d’identification

Comment structurer une veille règlementaire digne de ce nom ? A priori, l’affaire semble simple et relativement bien entendue. Les sources de référence paraissent aisées à repérer, relativement connues et peu nombreuses. Mais il s’agit bel et bien là d’une idée reçue… Car si certains sites sont évidents à identifier (à commencer par celui de Legifrance), d’autres sont plus difficiles à débusquer. En effet, la veille règlementaire ne s’appuie pas uniquement sur des textes publics. Elle repose également sur des normes, c’est-à-dire sur des textes de droit privé. Particularité de ces derniers : leur accès est payant, ce qui nécessite de la part de toute entreprise un certain investissement – car la plupart des éditeurs de normes vendent chèrement leurs données.

L’autre élément à avoir en tête lorsque l’on se lance dans une démarche de veille règlementaire consiste à bien définir le champ d’application de celle-ci. Sur quels sujets, quels thèmes, quels champs veiller ? Pour cela, il faut se poser certaines questions préliminaires, notamment liées au secteur dans lequel votre organisation se déploie, le type d’industrie qui est le vôtre, les produits et services que vous commercialisez, etc. Cette étape est importante dans la mesure où elle vous permettra d’éliminer tout ce qui ne vous concerne pas. Dans une règlementation qui paraît, tout ne vous concerne pas ! L’art de la veille consiste à savoir repérer le bon chapitre, le bon paragraphe, et même parfois la bonne phrase… À ce stade, c’est bel et bien une étude qu’il faut réaliser, en se posant les bonnes questions.


Allez jusqu’à anticiper les tendances

Une fois ces éléments stabilisés, vous pensez en avoir terminé… Au contraire, c’est maintenant que la veille règlementaire prend tout son sens. Vers quoi le législateur se dirige-t-il ? Quelles sont les tendances ? Voici les questions ultimes, les questions de fond que pose nécessairement toute veille règlementaire. Car la finalité de celle-ci est l’anticipation, par votre organisation, de toute règlementation appelée à impacter en profondeur l’activité ainsi que la stratégie. Admettons par exemple que votre entreprise fabrique des meubles, et qu’un règlement national ou international est en passe d’interdire un type de colle en particulier. Dans ce cas, vous allez devoir probablement changer de marque de produit, de sous-traitant, de distribution, voire de fabrication. On comprend ici que c’est potentiellement toute votre organisation qui se trouve impactée, et avec elle votre modèle économique…

Comment aller débusquer les tendances à venir ? En surveillant des blogs, des forums spécialisés, des sites règlementaires mais également des sites privés. Il vous faudra identifier ici certains experts, certains spécialistes, certains influenceurs de textes législatifs et règlementaires, mais aussi certains acteurs politiques particulièrement engagés dans des combats visant à faire avancer ou modifier la règlementation. Comme souvent, il faut ici être en capacité de repérer certains signaux forts, mais aussi d’aller débusquer des signaux faibles. Et il faut, bien entendu, le faire dans la durée…

Le propre de la veille règlementaire est qu’elle touche tout type de sujets, et qu’elle intervient à tous les niveaux de l’organisation de votre entreprise. Éminemment stratégique, elle est directement reliée à la survie de votre business : une évolution règlementaire peu ou mal anticipée et c’est le résultat annuel de votre organisation qui sera potentiellement impacté. Une raison suffisante pour que l’ensemble des entreprises s’y intéressent, depuis les grands groupes aux PME, TPE ou encore aux start-ups.

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Un bilan 2022 : le PoC, tendance de fond dans le secteur de la veille

L’heure du bilan a sonné pour le secteur de la veille. En 2022, parmi les tendances observées, il convient sans doute de retenir le développement de plus en plus fréquent de « Proof of Concept » (démonstration de faisabilité), sur fond de solutions portées par l’innovation.

Quels sont les enseignements à tirer de cette année 2022 dans le secteur de la veille informationnelle et stratégique ? Traditionnellement posée au moment d’effectuer un bilan annuel, la question invite toujours à jauger la période à l’aune de ses éléments de continuité ou, au contraire, des points de rupture. Comme souvent, la réalité se situe quelque part à mi-chemin entre l’un et l’autre…


Continuité : un marché d’abord mou… puis dynamique

Parmi les éléments de continuité, il convient sans doute de citer la dynamique faible et active du marché. D’un point de vue général, les organisations privées ou publiques qui développent une activité de veille dans leur secteur se sont faites remarquer en 2022 par leur relatif attentisme initial. Le marché a ainsi été relativement calme pendant les huit premiers mois de l’année, avant de se dynamiser à partir de la rentrée de septembre. Et cela n’est pas surprenant. Depuis trois années, les acteurs que sont les éditeurs de solutions de veille se sont peu ou prou habitués à cet effet de double détente : dans un contexte incertain marqué par la crise sanitaire puis récemment par la guerre russo-ukrainienne, les entreprises observent une certaine prudence, qui se traduit en premier lieu par de l’attentisme. Même si leurs budgets de veille ont été votés, elles n’engagent pas leurs dépenses immédiatement, sans doute afin de pouvoir mieux agir si de nouvelles transitions – pour ne pas dire de nouvelles crises – venaient à apparaitre.

Autre élément de continuité à signaler cette année : la rationalisation du secteur de la veille. De nombreux grands comptes opèrent des actions de centralisation et de consolidation, sur fond d’acquisitions. Longtemps disséminées au cœur de plusieurs divisions ou entreprises appartenant à des groupes, les cellules de veille tendent à se structurer.


Une veille sur mesure

Dans ce contexte évolutif, nous observons que la veille se doit de plus en plus d’être structurée sur mesure. Qu’il s’agisse des grands groupes, des ETI ou des PME, quel que soit le secteur, il est impératif que les éditeurs de veille déploient leurs offres au plus près des besoins des acteurs économiques. C’est ici d’une approche humaine dont il est question, une démarche de proximité qui amène l’éditeur à s’investir dans la réussite du projet. Certes, il est toujours question de vendre une solution, voire dans certains cas un service, mais dans une logique d’accompagnement. Une telle approche, éminemment humaine, est de plus en plus valorisée et recherchée par les organisations. Il est ici impératif de s’adapter à des besoins différents : un département entièrement dédié à la veille au sein d’un grand compte n’aura pas les mêmes aspirations qu’une veille éclatée, reposant sur des chargés de veille ou des correspondants disséminés à maints endroits de l’entreprise.

Le temps de la vente sur étagère est ainsi bel et bien révolu, si tant est qu’il ait existé un jour. Entendre les besoins du client, passer du temps avec lui, s’imprégner de ses objectifs, de ses contraintes, de sa structuration organisationnelle… Tout ceci compte afin de développer la solution de veille qui prendra in fine le mieux en compte l’identité et les besoins de l’organisation.


Le Proof of Concept : un passage de plus en plus fréquent

Afin de parvenir à ces objectifs, il semble de plus en plus nécessaire pour les éditeurs de prouver la qualité et la juste mesure de la solution de veille. Un nombre croissant d’entreprises souhaite ici passer par des séquences de PoC (Proof of Concept, ou démonstration de faisabilité). Rémunérées, ces PoC vont permettre à l’organisation de mieux jauger la capacité du sous-traitant à pérenniser le projet de veille. Pendant plusieurs semaines (souvent deux à trois mois), il sera question d’identifier les sources pertinentes pour la veille, de prendre en considération les thématiques ou encore de travailler l’opérationnel en affinant l’outil. Au bout du compte, un jugement pourra être posé, contribuant à pérenniser et à sécuriser le dossier. En 2022, force est de constater que ces PoC ont été plus nombreux que précédemment et constituent sans nul doute une tendance de fond.

Dernier élément marquant à signaler au cours de ces derniers mois : le développement du volet innovation. En 2022, les solutions de veille ont proposé de plus en plus de fonctionnalités à leurs clients. Outre les mises à jour, les équipes de veille sont en quête d’outils à haute valeur ajoutée. Elles recherchent des modules collaboratifs, qui vont permettre à chaque utilisateur de remonter des informations, de produire du chat, c’est-à-dire de devenir des veilleurs eux-mêmes. Elles recherchent également des fonctionnalités de type speech-to-text, qui permettent de transcrire par écrit des éléments audio ou vidéo parfois longs et techniques. De cette manière, la veille est plus complète, permettant d’avoir de la visibilité partagée sur des podcasts, des webinaires ou des conférences. Une tendance que l’on devrait retrouver dans les mois à venir, c’est-à-dire dès 2023…

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Secteur agroalimentaire : une veille nécessaire à 360°

La veille dans le secteur agroalimentaire répond à des problématiques spécifiques. Règlementation, innovations, tendances du marché, géopolitique… Il s’agit de conserver un œil averti sur un ensemble de fronts. Explications.

S’il est un champ spécifique et à surveiller de manière insistante, c’est sans doute celui-ci : l’agroalimentaire constitue le tout premier secteur industriel français. En 2020, on y dénombre 15 479 entreprises et quelque 434 000 personnes réparties sur l’ensemble du territoire national. Dans l’ensemble, l’agroalimentaire présente un chiffre d’affaires qui frise les 200 milliards d’euros, réalisés à la fois par les entreprises du secteur dit primaire (producteurs d’aliments via les exploitations agricoles) et par celles du secteur industriel (dit secondaire), en charge de la transformation en produits.


Un prérequis : la veille règlementaire

Riche et varié, composé de petites entreprises, de PME, d’ETI mais également de grands groupes internationaux, le secteur agroalimentaire se caractérise par le fort dynamisme de la veille qui y est opérée. Nous sommes ici sur un marché spécifique, soumis à de nombreuses contraintes.

Les premières qu’il convient de signaler sont d’ordre sanitaire. Car l’hygiène est soumise à des règles agroalimentaires très strictes. De nombreuses normes encadrent la production, à l’image de la norme ISO 22000, qui concerne la gestion de la sécurité des denrées et impose à l’ensemble de la filière d’utiliser la méthode HACCP (Hazard Analysis, Critical Control Point). Ces normes évoluent régulièrement, et il convient non seulement de les identifier, mais aussi, si possible, de les anticiper. Dans un même ordre d’idée, il est important de suivre les leaders d’opinion du secteur ainsi que les « sachants », les experts et les influenceurs qui jouent un rôle actif sur l’élaboration des textes règlementaires. Quels sont les changements à venir ? L’entreprise peut-elle les anticiper ? Cette veille-ci est quotidienne et primordiale.


Veiller les innovations et les tendances consommateurs

À la dimension règlementaire s’ajoutent d’autres actions de veille, liées directement aux innovations. Les veilleurs sont là guidés par les tendances des consommateurs, les comportements les plus porteurs, les attentes : il s’agit d’être aux aguets. C’est le cas par exemple de la surgélation, une tendance de fond de plus en plus plébiscitée par des consommateurs par ailleurs attentifs à la qualité ainsi qu’au maintien des valeurs nutritionnelles intrinsèques des aliments. Afin de demeurer innovants dans ce secteur de l’alimentation surgelée, les industriels doivent sans cesse déployer des solutions qualitatives, traçables, respectueuses des législations nationales mais également des normes de sécurité. 

Autre exemple : le tourisme industriel. Celui-ci est un moyen de montrer aux consommateurs que les industriels ont la capacité de fabriquer des produits de qualité mais aussi de se faire de la publicité à moindres frais. Ainsi, la veille des innovations a ceci de particulier qu’elle concerne toutes les strates de l’agroalimentaire : les matières premières, leur transformation, les circuits de distribution, le packaging, etc. 


Veille marché et influence de la géopolitique

Outre ces deux spectres de veille que sont la règlementation et l’innovation, l’agroalimentaire se doit aussi de déployer une veille du marché plus traditionnelle. Que font les concurrents ? Où se développent-ils ? De quelle manière agissent, également, les partenaires ? Il convient de demeurer à l’écoute des tendances, des signaux faibles, des évolutions, dans un contexte où la géopolitique joue un rôle primordial. L’exemple le plus récent est la pénurie de moutarde qui touche la France depuis le début de l’année. Due à la guerre en Ukraine mais aussi à un déficit de graines en provenance de l’étranger et dont l’acheminement est devenu difficile, celle-ci impacte l’ensemble du secteur et mobilise certains acteurs nationaux, intéressés par l’opportunité de relancer la filière française. Nous observons au passage combien les crises et leur gestion constituent l’une des principales caractéristiques du secteur agroalimentaire. Il n’est en effet pas rare que des lots doivent être rappelés, voire que certains aliments présents se révèlent nocifs. En l’espèce, il peut s’avérer opportun d’observer de quelle manière certains acteurs réalisent leur communication de crise – l’objectif étant de s’inspirer des méthodes qui fonctionnent et d’éviter tout ce qui peut ternir un peu plus encore l’image de l’entreprise.

Le secteur agroalimentaire se caractérise tout à la fois par la diversité de ses acteurs et par celle des thématiques à veiller. Tendances, consommation, innovations… Il s’agit de déployer une veille à 360°, y-compris au niveau du champ politique. Ce dernier aspect ne doit surtout pas être délaissé, tant les changements qui s’opèrent font l’objet, à l’Assemblée Nationale comme au Sénat, de débats pour le moins porteurs. Être à l’écoute du politique permet en outre de croiser les sujets, de repérer certaines tendances, voire d’anticiper de nouvelles règlementations. Pour toute entreprise du secteur, l’objectif ultime consiste à être le mieux à même de répondre aux problématiques de demain, l’anticipation étant l’une des clés d’un développement basé sur les retours sur investissements.

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La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME

Pénuries de matières premières, lenteur des approvisionnements, incertitudes : les PME sont tout particulièrement touchées par les bouleversements actuels. Pour y faire face, la veille stratégique constitue un levier d’action qui peut leur permettre de renouer avec le business.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, la croissance en France est estimée par la Banque de France à 0,2% pour le second trimestre de l’année. De nombreuses problématiques pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie agite à la fois les marchés mondiaux et l’industrie. Dans un contexte post-crise sanitaire marqué par l’essor de nouveaux enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les entreprises semblent de nouveau traversées par une vague d’attentisme. C’est notamment le cas des PME, au sein desquelles la prudence est plus que jamais de mise.


Nos PME ont besoin d’une veille concrète… pour faire du business

Quelle attitude adopter en ces temps de bouleversements sur les marchés mondiaux ? Cette interrogation renvoie de facto à la stratégie même des entreprises, et singulièrement à celle des PME. En l’espèce, toute action de veille relève d’un prérequis. Afin de mieux comprendre les enjeux d’un monde en mouvement, il est impératif de diligenter un travail de veille. Attention toutefois à ne pas se noyer dans des informations générales, vagues, aux accents encyclopédiques : nos PME ont actuellement besoin d’une veille concrète, opérationnelle, individualisée. « Nos petites et moyennes entreprises sont plus que jamais en quête d’une veille qui leur rapportera du business », indiquait récemment Ophélie Olivier-Garnier, responsable à l’Université de Strasbourg du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International après avoir été en contact étroit avec le tissu des PME. Oui, les PME recherchent avant tout à développer leur chiffre d’affaires, et pour cela, il convient de leur apporter de l’information territorialisée, sectorielle, de niche. Il faut que la veille constitue un outil de prospection, pour ne pas dire un levier de croissance. Débusquer de nouveaux prospects, mieux comprendre les dynamiques qui se jouent sur son propre bassin d’emploi ou un bassin d’emploi voisin au mien : voici quelques-unes des actions fines à réaliser. Étant entendu que la croissance d’une entreprise se subdivise en deux : une augmentation du portefeuille clients et un développement du panier moyen de la clientèle.


Externaliser ou internaliser la veille ?

Investir la veille comme stratégie de développement est donc une nécessité pour les PME. Plurielles et précises, ces actions nécessiteront du temps et un investissement certain de la part des organisations. Dès lors se pose la question des modalités. Faut-il effectuer une veille en interne ? Faut-il plutôt externaliser cette veille, en la confiant par exemple à un cabinet spécialisé ?

Sur ce point la réponse appartient à l’organisation elle-même. Tout dépend de ses impératifs stratégiques, du niveau de développement qui est le sien, de la structuration de son organisation interne. Le déploiement d’une veille interne va nécessiter un temps de formation, une acculturation, une montée en compétences techniques indéniables. Le fait de confier la mission à une structure externe permettra de gagner du temps, d’être guidé, de ne pas se noyer dans la masse des informations, de bénéficier de conseils sur-mesure. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien les dirigeants de la PME qui resteront aux manettes. Pour le dire autrement, externaliser la veille ne signifie pas que la réflexion sera menée par d’autres acteurs que les membres du CoDir. Un cabinet de conseil en veille est là pour dégager de la valeur, sélectionner l’information pertinente, poser les bonnes questions. Rien de plus ! Après, c’est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions…

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur partir de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

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La veille : un radar pour se repérer dans un contexte changeant

Nouvelles habitudes de consommation, innovations, crise sanitaire… Des TPE aux grands groupes, la période actuelle pose de nombreux défis. Le premier d’entre eux étant la nécessité de mieux se repérer au sein d’un environnement en perpétuelle évolution. Gros plan sur la veille et ses enjeux pour les entreprises.

Un radar : telle est l’image que mobilise, en 1967, le spécialiste américain de la planification Francis-Joseph Aguilar afin de décrire la veille stratégique dont il est l’un des pionniers. Un radar qui doit aider les entreprises à mieux se repérer dans leurs environnements respectifs. Un radar pour permettre aux organisations de détecter des événements, voire de les anticiper. 


PME-PMI : la sensibilité du dirigeant, facteur d’engagement

Ce radar sera bien utile aux TPE, PME et PMI dans les mois à venir, dans un contexte attendu de sortie plus ou moins longue de crise sanitaire. Certaines d’entre elles se structurent déjà afin d’anticiper l’avenir en mettant en place une organisation et les outils de la veille. Dans bien des cas, l’implication de leurs dirigeants et/ou de leurs équipes opérationnelles est à la base de cet élan. Affaire de sensibilité personnelle s’il en est : c’est parce que certains leaders sont intimement convaincus de sa nécessité que l’organisation prend le virage de la veille quotidienne. À chaque fois, les étapes du cycle de renseignement sont clairement balisées : expression des besoins, recherche et sélection qualitative des informations à collecter, fréquence de collecte, exploitation, utilisation et enfin diffusion. L’enjeu consiste à bien cadrer sa veille, qu’elle soit concurrentielle, technologique, commerciale, juridique, sociétale et in fine stratégique.

Il s’agit surtout, pour les équipes de direction des organisations plus modestes que celles des grands opérateurs du marché, d’être en capacité de mobiliser du temps et de la disponibilité d’esprit, alors même que le bateau file et que les plannings doivent être respectés.


La veille stratégique : une nécessité pour les entreprises

Plus de 50 ans après les travaux pionniers de Francis-Joseph Aguilar, les impératifs restent ainsi les mêmes. En intervenant à tous les niveaux de l’organisation, la veille stratégique permet aux organisations, particulièrement les grands groupes, d’ajuster leurs choix de positionnement et de mouvements. Ces dernières décennies, plusieurs facteurs sont venus aiguillonner un peu plus encore cette nécessité, à commencer par la mondialisation. En dilatant considérablement les écosystèmes économiques, en complexifiant les données à considérer, en démultipliant les acteurs, les produits et les services concurrentiels, en accroissant les cadres légaux, l’universalisation du monde a de facto amené une grande partie des grandes entreprises à structurer leurs actions dédiées à la veille stratégique. Les études sont là pour le montrer : désormais, tous les grands groupes disposent d’instruments de veille. Ce qui est encore loin d’être le cas de la majorité des ETI et des PME, et a fortiori des TPE.


Reterritorialisation : la veille stratégique comme impératif

S’attacher à cheminer sur le sentier étroit qui permet à l’organisation de poursuivre sa croissance en dépit d’un environnement évolutif et incertain, voici l’élan et la conviction qui animent les dirigeants des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs pour qui la veille constitue un véritable outil d’aide à la décision stratégique. 

Une conviction qui, loin de faiblir, est actuellement en train d’opérer une nouvelle mue. Car si la mondialisation constitue toujours la toile de fond des organisations, de nouvelles dynamiques de reterritorialisation liées à la crise sanitaire et économique sont venues accentuer un peu plus encore la complexité de nos environnements économiques. Habitudes et usages des clients renouvelés, innovations technologiques, dématérialisation, infobésité, nouveaux acteurs sur les marchés, fake news… L’instabilité a progressé au fur et à mesure que l’horizon était transfiguré. Et le radar de Francis-Joseph Aguilar de redevenir un instrument plus que nécessaire pour mieux se diriger dans cet environnement volatil…


Un nouvel outil au service des organisations de taille moyenne

Faisant partie des leaders français des éditeurs de solutions de veille à destination des organisations privées et publiques, KB Crawl a pleinement conscience de ces enjeux qui pèsent sur les ETI, PME et TPE. C’est pour cette raison que KB Crawl a lancé KB Access, une solution spécifiquement dédiée aux organisations petites et moyennes. Celle-ci offre une alternative sur mesure aux structures agiles, en complément de KB Suite, solution proposée aux grandes entreprises depuis de nombreuses années et qui a fait ses preuves. Elle constitue un moyen incontournable pour qui tente de tracer sa voie dans l’environnement en transition devenu notre quotidien.

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