Enseignement supérieur et insertion professionnelle : une veille à vocation de plus en plus stratégique

Comment s’effectue la veille au sein des services de l’Etat ? Gros plan sur les actions menées au sein de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle.

Par Prunelle Charvet, Responsable de la veille, Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle et Arnaud Marquant, Directeur des opérations, KB Crawl SAS.

En cette période de rentrée universitaire, près de 3 millions d’étudiants rejoignent les établissements d’enseignement supérieur. Ces chiffres s’accompagnent de problématiques spécifiques. Parmi celles-ci, on peut citer la démographie, l’égalité des chances, la précarité, le logement, et bien d’autres. La société française est confrontée à une multitude de phénomènes, et il est crucial de rester attentif aux signaux faibles qui pourraient avoir un impact sur l’enseignement supérieur.

Une veille d’abord éditoriale

Cette action passe nécessairement par un travail quotidien d’observation. Au sein de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, une activité de veille a été instaurée en 2013, il y a tout juste dix ans. L’objectif initial consiste à fournir une information globale destinée aux différentes sous-directions, sur des sujets à la fois transverses et spécifiques à chacune.
– Quelles sont les politiques publiques impactant l’enseignement supérieur ?
– Où se situe la France dans les différentes comparaisons internationales ? 
– Quelles sont les attentes des étudiants vis-à-vis de l’enseignement supérieur ? 
À cette époque, le travail à effectuer par les services de l’Etat relève surtout d’une veille éditoriale. Signalement de ressources, repérage de rapports et de travaux de recherche… La veille de la DGESIP s’appuie sur des outils gratuits et une approche pragmatique. Ce fonctionnement fera ses preuves jusqu’à ce que de nouvelles nécessités se fassent sentir…

Faire face à l’infobésité grâce à une veille collaborative et un outil de veille performant

Car en cette fin des années 2010 la veille fait de plus en plus face à une profusion exponentielle des informations à synthétiser ainsi qu’à une extension des périmètres à couvrir. Au sein des services spécialisés dans l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle, de nouvelles thématiques émergent, liées aux défis sociétaux et environnementaux auxquels l’enseignement supérieur est confronté : égalité des chances, numérisation de l’enseignement, emplois de demain ou encore crise du logement. Quant aux services de l’Etat, ils se trouvent de plus en plus confrontés au phénomène de l’infobésité, amplifiée par la montée en puissance des réseaux sociaux.

Nous sommes en 2018 : c’est alors que la DGESIP décide de s’attacher les services d’une plateforme de veille à haute valeur ajoutée technique. Outre sa capacité à aller surveiller des ressources multiples et variées, la plateforme doit pouvoir favoriser la collaboration de la communauté des veilleurs eux-mêmes. C’est autour de ce nouvel outil que va se formaliser la mise en place d’une veille collaborative avec d’autres services du ministère tels que l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche et la Direction du numérique pour l’éducation. Editorialisation de contenus, outil personnalisable et surveillance des sources : plus de 1500 personnes ont accès à un moteur de recherches puissant et professionnel.

2023 : un recours à l’IA qui permet une veille véritablement stratégique

Cinq années plus tard, une nouvelle étape se dessine. L’automatisation des tâches rend désormais de précieux services aux veilleurs. Les nouvelles plateformes, spécifiquement développées par des éditeurs spécialisés, s’accompagnent de paramétrages de plus en plus fins. Elles permettent de réaliser une veille plus proactive et stratégique, loin des standards qui étaient demandés il y a de cela dix ans. Les temps ont changé : en 2023, il ne s’agit plus tant de produire un état des lieux des ressources disponibles que de déployer une vision à 360° des problématiques et de « pousser » l’information auprès des utilisateurs. Avec le développement sans précédent des réseaux sociaux, des blogs, des vlogs ou encore des podcasts, les professionnels de l’action publique ont plus que jamais besoin d’une veille organisée, structurée et synthétique. Pour cela, l’intelligence artificielle (IA) constitue une précieuse ressource dont les promesses sont pour le moins séduisantes.

Désormais embarquées dans les plateformes de veille, les IA conversationnelles sont sur le point de permettre au veilleur de réaliser la synthèse de dizaines de documents en quelques secondes à peine. Grâce à elles, la mutation du métier de veilleur se poursuit. En permettant la reformulation, le résumé et la synthèse, l’intelligence artificielle conversationnelle libère le spécialiste de la veille de tâches chronophages pour se concentrer sur l’aspect fondamental de son travail : la veille stratégique.

Cette technologie rétablit l’importance de la valeur ajoutée apportée par les professionnels, marquant ainsi une avancée qualitative significative dans le domaine de la veille. Elle répond parfaitement aux attentes de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, où la veille requiert de plus en plus une analyse stratégique des données, plutôt qu’une simple compilation synthétique.

Face à la complexité croissante du monde, il est indéniable que le métier de veilleur continuera à jouer un rôle essentiel dans les années à venir.

Learn More

KB Suite plébiscitée au ministère de l’Enseignement Supérieur

Depuis 2018, la suite de KB Crawl est l’outil sur lequel s’appuient les services du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Reconduite en 2023, la prestation s’inscrit dans un contexte de forte mutation pour la veille publique.

Dans un environnement profondément modifié par le passage des universités à l’autonomie et par les regroupements d’établissements, l’activité de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) s’est recentrée sur des fonctions plus stratégiques et de pilotage, s’inscrivant ainsi progressivement dans une démarche plus appropriée à l’autonomie des établissements.

En conséquence, les postures et pratiques de l’ensemble des services de la DGESIP au MESR ont évolué vers des missions de conseil, d’appui méthodologique, de veille et de diffusion des bonnes pratiques.

Une veille plus proactive

Ce changement de posture s’est traduit par l’identification d’une mission de veille assurée depuis une dizaine d’années par Prunelle Charvet. « En 2013, j’ai rejoint le ministère dans le cadre d’une création de poste », se rappelle l’intéressée. « L’idée initiale consistait en grande partie à réaliser de la veille documentaire à l’attention des services de la DGESIP. La mission a largement évolué depuis ! »

Car les besoins de veille au sein de la DGESIP n’ont eu de cesse de se développer. Qualitativement tout d’abord : longtemps à caractère documentaire, la veille destinée aux agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche devient de plus en plus stratégique. « Outre les traditionnelles synthèses de documents sur des questions aussi variées que les formations post-bac, les boursiers, les systèmes d’information, l’Intelligence Artificielle, la vie étudiante ou encore l’écologie et l’égalité, il nous a été demandé progressivement d’avoir une approche proactive des sujets. La veille est devenue plus régulière, elle s’est démocratisée et étendue… »

Un instrument qui favorise la collaboration entre services

Une évolution de fond qui amène en 2018 la DGESIP à s’attacher les services d’un éditeur de solution de veille. Après avoir longtemps fonctionné en mobilisant des outils gratuits, Prunelle Charvet sent la nécessité d’entrer dans une approche plus technologique. À l’issue d’une procédure d’appel d’offres, la société KB Crawl est choisie. Sa plateforme est bientôt mise au service de la veille du ministère, partagée à l’échelle de ses nombreuses directions et sous-directions.

 

« Nous souhaitions avoir un outil qui permette la circulation de l’information à de larges échelles », indique la responsable. « Nous voulions également un instrument qui favorise la collaboration entre services… Sur ces points, KB Crawl a parfaitement répondu à nos attentes. KB Suite permet une large surveillance de sources, une diffusion de l’information et une éditorialisation des contenus. Il s’agit surtout d’un outil personnalisable à l’infini ! Les agents disposent d’une veille adaptée à leurs besoins, tout en pouvant grâce au moteur de recherche très puissant de KB Suite avoir accès à l’intégralité de la veille. »

 

En 2023, ce satisfecit a amené la DGESIP à renouveler le marché conclu en 2018 avec KB Crawl. Les évolutions successives de KB Suite ont à l’évidence su séduire les services de l’Etat, permettant une veille partagée et granularisée. « KB Suite a réalisé ces dernières années plusieurs bonds technologiques et ergonomiques : elle constitue un outil très puissant grâce à ses paramétrages fins. Bien sûr, il y a une forme d’exigence derrière tout cela. L’outil nécessite de notre part une certaine technicité, mais je dois dire que nous sommes pleinement satisfaits de l’accompagnement dont nous bénéficions. L’équipe de KB Crawl est à la fois très compétente et réactive, ce qui nous permet actuellement d’opérer un virage vers la veille stratégique qui à l’évidence est l’avenir de la veille publique », conclut Prunelle Charvet.

Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr

À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2007 et basée en France, la société compte plus de      100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

www.kbcrawl.com

Learn More

Veille : une proximité nécessaire entre veilleurs et éditeurs

De plus en plus techniques, les outils de veille nécessitent que les veilleurs et les éditeurs des solutions de veille travaillent de concert. Pour ces derniers, la relation client va au-delà du prérequis : elle est fondamentale.

Accompagner, aider, assister, répondre… La mise en place d’une solution de veille procède d’une action technique qui nécessite, de la part de tout éditeur, une certaine forme de proximité avec ses clients. Cette proximité renvoie aux notions de voisinage, d’affinité et de ressemblance inhérentes aux racines mêmes d’une notion souvent galvaudée par le langage du marketing. Au-delà de tout story-telling, elle est surtout à replacer dans le contexte très concret d’une pédagogie nécessaire, pour ne pas dire d’un compagnonnage sans cesse remis sur le métier.


Mise en œuvre et « run » du projet : un cadre « processé »

En 2023, une solution de veille digne de ce nom s’inscrit forcément dans une forte valeur-ajoutée technique, pour ne pas dire technologique. Parce qu’elle est ajustée au mieux à la demande de l’organisation, la plate-forme appelée à être utilisée par les équipes de veille – voire par le veilleur solitaire – déploie certaines spécificités. Celles-ci ont trait à la fois à la phase de mise en œuvre du projet de veille, et à celle du « run », c’est-à-dire de la vie du projet.

En phase de mise en œuvre, l’organisation cliente pourra s’appuyer sur l’expertise des consultants pour la partie technique. Les échanges porteront classiquement sur les serveurs, les thèmes de la veille, le paramétrage des sources, la finesse des filtres de surveillance mais aussi sur l’animation du réseau des veilleurs et les bonnes pratiques de communication pour attirer et fidéliser l’audience. L’objectif est de permettre à l’organisation de tendre vers l’autonomie. À l’issue de cette phase, il pourra être proposé à l’entreprise qu’elle dispose d’un accompagnement fonctionnel d’un mois, avec un référent clairement identifié chez l’éditeur. Là encore, tout est affaire de pédagogie et de proximité : ce n’est jamais à partir d’un discours général que l’on est en capacité d’exploiter un outil aussi précis qu’une plateforme de veille. Il convient aller au-delà de l’approche théorique, de joindre le geste à la parole…

Il en va de même une fois que le projet est lancé. En phase de « run », il convient toujours d’accompagner les clients dans la durée. Des process clairement établis forment le cadre de ce compagnonnage : ils sont à la fois trimestriels et annuels, avec des objectifs différents. Tous les trois mois, il s’agit de faire un bilan du projet avec le client, de présenter les nouveautés introduites dans l’outil, quand ce n’est pas de délivrer des conseils pour rendre le projet de veille plus performant.

Les rendez-vous annuels poursuivent un autre objet, lié à l’analyse structurelle des données du client. Qu’est-ce qui fonctionne bien ? Quels sont les points à améliorer ?


Maintenir le projet dans une dynamique

Nous comprenons bien ici que les actions requises consistent en grande partie à animer le projet de veille. Nous savons que cette animation vaut pour les veilleurs eux-mêmes, en interne ; elle est également valable dans la relation client-fournisseur. Dans les deux cas, l’enjeu est de maintenir le projet vivace. Faire savoir le savoir-faire : telle est la formule consacrée. Au-delà de leur dimension communicante, ces mots sont là pour nous rappeler que l’évolution d’un projet de veille nécessite très simplement de l’implication humaine et du relationnel.

Une telle implication doit être permanente. Au-delà des process décrits plus hauts, elle passe par certains événements tels que les clubs utilisateurs. Réunir régulièrement les clients, cela participe précisément de l’animation d’une communauté de spécialistes. Confronter son expérience à celle d’autres organisations, partager des bonnes pratiques, échanger sur des écueils… Les clubs utilisateurs permettent de déployer des rapports horizontaux entre des entreprises engagées sur des actions de veille. Ils font remonter aux éditeurs certaines difficultés, contribuant ainsi à améliorer l’outil.

Il est par ailleurs très important qu’une réponse rapide soit adressée aux clients qui sollicitent leur éditeur de veille. Méfions-nous de l’usage automatisé du numérique : là encore, c’est dans une réponse humaine et personnalisée que se trouve la clé de la proximité relationnelle avec le client. Est-ce facile à faire ? Pas toujours si l’on considère que certains sujets remontés par un client ne peuvent pas nécessairement se traiter en quelques minutes. Il est en revanche important que ce même client soit instantanément pris en charge par son chef de projet, son référent support ou encore par un responsable identifié de l’entreprise éditrice – lorsque la demande le nécessite. Attention ici à placer devant chaque demande le bon interlocuteur. Pour cela, l’organisation interne de l’éditeur doit être bien rôdée, chacun doit tenir sa place (technique, commerciale…) et l’information clients doit être partagée semaine après semaine.

Le métier de veilleur connaît ces temps-ci de profondes évolutions, liées à la révolution numérique et au développement rapide de l’intelligence artificielle (IA). Continuer de placer l’être humain au cœur même des processus professionnels de veille est un prérequis grâce auquel la dynamique féconde de la relation pourra être préservée, voire enrichie par l’intelligence collective, bien loin de l’artificielle !

Learn More

Sans angélisme ni catastrophisme : penser l’IA générative dans le secteur de la veille

Actuellement confrontée au déploiement rapide de l’intelligence artificielle générative, la profession des veilleurs s’interroge et s’inquiète. Est-elle menacée dans ses fondements ? Une prise de recul s’impose peut-être afin de mieux saisir les enjeux du moment.

C’est suffisamment rare pour être signalé : la profession de veilleur s’est récemment retrouvée sous les feux de l’actualité. Une entreprise spécialisée dans la veille, l’analyse média et les relations presse a annoncé mi-septembre le licenciement de plus de 200 personnes, soit 50% de ses collaborateurs. La nouvelle a, à juste titre, provoqué une vive émotion. Elle a aussi attiré l’attention de l’opinion publique au sujet des effets néfastes de l’Intelligence Artificielle générative sur l’emploi. Plusieurs jours après, il convient peut-être de revenir sur cette séquence afin de poser un regard analytique distancié sur les évolutions qui touchent actuellement la profession de veilleur.


L’IA générative : une création de valeur

Posons tout d’abord ceci : depuis de nombreuses années, l’Intelligence Artificielle est intégrée aux outils de veille disponibles sur le marché. L’IA est ainsi mobilisée dans la collecte des informations grâce notamment au Smart Crawling, une exploration pertinente des sources d’information. Elle permet également de vérifier l’information et sa qualité, en filtrant la pertinence des (très nombreuses) informations auxquelles sont désormais soumises les organisations publiques et privées.

L’IA permet par ailleurs d’affiner le traitement de l’information, via le Speech-to-Text (analyse automatique de formats audio ou vidéo en format texte) ou la reconnaissance visuelle. Cette technologie aide encore les veilleurs à repérer les signaux faibles et à effectuer des synthèses ou des résumés.

C’est sur ce dernier point que l’IA a récemment défrayé la chronique. Avec une Intelligence Artificielle de plus en plus générative, l’outil franchit une étape nouvelle de son déploiement : il crée désormais de la valeur ajoutée. La plupart des IA génératives sont en capacité de synthétiser plusieurs dizaines de documents en quelques instants – alors que cette action est réalisée en plusieurs heures par un veilleur. L’IA peut par ailleurs produire du texte, résumer et développer des idées. Là encore, le gain de temps est substantiel. Force est également de constater que ces contenus créés n’existaient pas au préalable. Il en va d’ailleurs de même des images, que les IA génératives sont également en capacité de faire naître.


Une veille de plus en plus stratégique

De quelle manière les organisations réagissent-elles à ce mouvement de fond ? L’expérience que nous en avons tend à prouver qu’elles sont actuellement en train de se réorganiser en prenant acte de ces possibilités nouvelles.

Certaines réponses peuvent être radicales et s’inscrire dans une philosophie de type Cost Killing. C’est ce que semble avoir démontré l’actualité récente et le recours au licenciement massif. L’avenir nous dira si une telle réponse se révèle profitable dans le secteur de la veille, car nous savons désormais qu’une stratégie de Cost Killing peut parfois s’exercer au détriment de la croissance d’une entreprise.

D’autres stratégies tablent sur une articulation fine entre l’action du veilleur et les outils dont il dispose pour l’aider dans son travail. Mettons ici de côté l’image selon laquelle nous serions en train de passer de la peinture au pistolet compresseur manié par l’homme au robot qui le remplacerait : la réalité du terrain semble plus nuancée que cela. Dans plusieurs organisations, nous pouvons observer que les équipes de direction sont en train de faire évoluer l’exigence qu’elles ont vis-à-vis de leurs veilleurs. Puisque ces derniers se trouvent allégés des tâches de résumés et de synthèses de documents, il leur est demandé de réaliser une analyse stratégique de l’information, dans un contexte où l’infobésité nécessite une forte plus-value humaine. Ces entreprises, qu’elles soient privées ou publiques, attendent de leurs veilleurs un meilleur partage de l’information en interne, l’animation d’une communauté, c’est-à-dire le déploiement de l’intelligence collective au service de la stratégie d’entreprise. Il est clair ici que l’automatisation des tâches repositionne le veilleur au cœur de son organisation, loin – bien loin ! – de l’image du documentaliste à qui l’on demandait auparavant une simple veille éditoriale.

Confrontée à un changement technologique majeur, la profession des veilleurs est en proie à certaines inquiétudes, et on la comprend. La révolution industrielle avait profondément rebattu les cartes des cols bleus : la révolution numérique a un impact tout aussi important sur les cols blancs.

Désormais très concrète, cette nouvelle vient saisir les acteurs de la veille un peu par surprise, comme elle saisit d’autres professions – le monde de l’enseignement par exemple. Assez larges et charriant des thématiques multiples, les échanges qui se déploient ces temps-ci contribuent à faire évoluer notre approche. Ils aideront peut-être les professionnels que nous sommes à dépasser l’image d’un remplacement du veilleur par une IA surpuissante, mythe ancien qui se trouve ces temps-ci réactivé. Sans angélisme, mais aussi sans catastrophisme, nous devrions bientôt gagner en recul et mieux comprendre comment travailler grâce à l’IA, tout en préservant l’essence même de nos métiers.

Learn More

Veille : gare à votre canal de diffusion !

Il en va de la veille comme de toute production de contenus : si l’information diffusée nécessite d’être solide et appropriée, le choix des canaux par lesquels elle passe est primordial.

En matière de veille, le savoir-faire du veilleur est essentiel. C’est à lui que revient la responsabilité de débusquer l’information qui sera la plus utile à son organisation – l’information la plus appropriée à la stratégie globale de l’entreprise, et notamment à ses différentes fonctions. Mais l’information la plus pertinente qui soit n’est rien si elle ne bénéficie pas d’une diffusion adéquate : c’est ici qu’intervient la notion de canal de diffusion. 


La newsletter : le canal le plus important à soigner

Les entreprises qui engagent une réflexion autour de leurs outils de veille sont la plupart du temps concentrées sur les caractéristiques techniques de ceux-ci. La plateforme de veille est-elle en capacité de « crawler » un ensemble de sources le plus large possible ? Propose-t-elle un classement rigoureux de l’information ? Comment l’automatisation et l’intelligence artificielle viennent-elles faciliter la recherche ? Si ces questions sont tout à fait légitimes, elles doivent nécessairement être complétées par d’autres, liées celles-ci aux canaux de diffusion. De quelle manière et sous quelle forme l’information collectée est-elle transmise ? Peut-elle être personnalisée en fonction des différentes cibles de lectorat du veilleur ? 

En l’espèce, la réflexion se doit de porter sur trois éléments. : la newsletter, la plateforme de veille et les usages des professionnels concernés.

La newsletter est sans conteste le plus important d’entre eux dans la mesure où c’est grâce à elle que le lecteur est redirigé vers la plateforme de veille. Pour être efficace, celle-ci doit se fondre dans la masse des informations de l’entreprise. Elle doit notamment reprendre la charte graphique de l’organisation : police de caractères, couleurs, logo… Sa présentation peut être fouillée ou pas, avec un texte de synthèse si nécessaire. Agile, elle doit être en capacité de s’adapter à ses différentes cibles. On ne s’adressera pas de la même manière à l’équipe de direction, à l’équipe juridique ou à celle du marketing par exemple… Dans certains cas, l’approche éditoriale sera plus axée sur le contexte et la stratégie globale que dans d’autres, où l’on déploiera une dimension plus opérationnelle. Ainsi, s’adapter à ses lecteurs est primordial. 


Considérer la plateforme de veille et les usages

La plateforme de diffusion constitue le second axe de réflexion à engager. Tout comme la newsletter, celle-ci se doit d’être spécifique, ajustée au mieux à la nature et à la personnalité de l’organisation. Cela passe une fois de plus par la forme, les polices de caractères, la présence du logo ainsi que les éléments graphiques de l’entreprise. Cela passe également par le déploiement de fonctionnalités personnalisées en fonction des utilisateurs. Ici, il peut être très utile de développer des espaces personnalisées selon les directions (R&D, juridique, commercial…). Chaque espace de diffusion correspondra à des utilisateurs particuliers, ne serait-ce que pour éviter l’impression d’une surabondance d’informations…

Le troisième axe de réflexion à mener concerne les usages. Ceux-ci n’ont eu de cesse d’évoluer dans la période récente, notamment sous l’influence de la pandémie de Covid-19. Certaines équipes sont souvent absentes du bureau, avec des temps de parcours dans les transports qui peuvent être longs. Les collaborateurs peuvent être en déplacements professionnels dans des salons ou des conventions… Comment rendre l’information accessible à tous, sur smartphone aussi bien que sur ordinateur ? Cet enjeu est devenu central, d’autant plus que cette veille se partage souvent plus facilement via son téléphone mobile que via son PC. Ainsi, un bon dispositif de diffusion de l’information comprend nécessairement une capacité à accéder et à partager une image ou un texte, avec des applications collaboratives qui, de plus en plus, s’imposent comme des prérequis.

Au moment d’opter pour un outil de veille, il est opportun de vérifier que la plateforme de veille est adaptée aux besoins de son entreprise. Il est également stratégique d’intégrer les canaux de diffusion à la réflexion. Ceux-ci doivent aborder les dynamiques de lecture, les usages différenciés, les parcours des cibles que le veilleur ambitionne de toucher durablement. Dans ce contexte, le trio gagnant est composé de la newsletter (qui « aspire » le lecteur), de la plateforme (qui le fidélise) et du smartphone (qui lui permet une action quotidienne). C’est ainsi une véritable dynamique écosystémique qu’il convient de bâtir, en conservant toujours à l’esprit que l’adaptation à son lectorat est l’une des clés permettant à une veille d’être efficace.

Learn More

Pour la rentrée, optimisez votre productivité et votre organisation avec les outils KB Crawl

Alors que la rentrée scolaire approche à grands pas, il est temps de se préparer pour une nouvelle année pleine de défis et d’opportunités. Pour vous accompagner dans cette démarche, KB Crawl, leader dans le domaine des outils de gestion de l’information, propose une solution innovante qui facilitera votre organisation et optimisera votre productivité.


Collecte, organisation et gestion d’informations simplifiées

A la pointe de l’innovation, les outils de veille KB Crawl sont conçus pour vous permettre de collecter, d’organiser et de gérer efficacement l’information, que ce soit pour vos études, votre travail ou vos projets personnels. Que vous soyez étudiant, enseignant, veilleur ou professionnel, les outils KB Crawl seront adaptés à vos besoins.


Gagnez du temps grâce à l’extraction automatisée de données pertinentes

L’un des principaux avantages des outils KB Crawl est leur capacité à extraire et à structurer automatiquement les données pertinentes à partir de différentes sources en ligne. Que vous ayez besoin de rassembler des articles, des documents, des informations de recherche ou des données statistiques, KB Crawl vous permet de le faire en un temps record. Fini les longues heures de recherche fastidieuse, vous pouvez désormais vous concentrer sur l’essentiel.


Structurez vos informations avec facilité grâce à la fonctionnalité de classement avancée

De plus, les outils KB Crawl offrent une fonctionnalité de classement et d’organisation avancée, vous permettant de catégoriser et d’étiqueter vos informations de manière intuitive. Vous pouvez ainsi créer des dossiers personnalisés, des étiquettes thématiques et des notes pour mieux structurer vos données et les retrouver facilement lorsque vous en avez besoin. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour les étudiants qui souhaitent organiser leurs cours, leurs projets de recherche et leurs références bibliographiques de manière efficace.


Facilitez la communication et la coordination avec les fonctionnalités de partage

KB Crawl comprend également des fonctionnalités de veille collaborative, ce qui en fait un outil idéal pour les projets de groupe et le travail d’équipe. Avec KB Crawl, permettez à votre cellule de veille d’alimenter plus pertinemment vos recherches. Vous pouvez partager des dossiers et des documents avec vos collègues, vos camarades de classe ou vos collaborateurs, facilitant ainsi la communication et la coordination.

Pour préparer votre rentrée avec les outils KB Crawl et découvrir comment ils peuvent améliorer votre organisation et votre productivité, rendez-vous sur le site kbcrawl.com et réservez une démonstration gratuite.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2007 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

www.kbcrawl.com

Learn More

Le blog professionnel : un outil à intégrer à sa veille ?

Éclairants, non anonymes et rédigés par des « sachants », les blogs professionnels constituent des outils qu’il convient absolument de prendre en compte dans le cadre d’une action de veille.

Longtemps, les blogs ont eu pour mission de donner la parole à ceux qui désiraient la prendre. Créés il y a 33 ans, c’est-à-dire bien avant l’apparition des réseaux sociaux, ils ont incarné – et incarnent encore en partie – la liberté d’expression sur la toile. Il en va de même des blogs professionnels. En 2022, ces derniers demeurent largement utilisés par des experts et des spécialistes de tous horizons : c’est en cela que les blogs se révèlent particulièrement intéressants à veiller.


Suivre les analyses des « sachants »

De manière empirique, nous avons pu observer que le secteur de la veille avait commencé à systématiser son observation des blogs professionnels il y a six ou sept ans. Le développement du monde des influenceurs n’est pas étranger à ces nouvelles pratiques… Après avoir pensé que l’essentiel de l’information se trouvait dans la presse et sur des sites Internet, les équipes de veille en entreprise se sont aperçu que des journalistes, des scientifiques, et plus largement des « sachants » exprimaient des points de vue complémentaires. Car ce sont bien des analyses un peu différentes de la voie institutionnelle que l’on trouve chez un bloggeur professionnel. Pour le dire rapidement, le blog est à la communication institutionnelle ce que l’éditorial est à l’article de presse : un point de vue d’autant plus intéressant qu’il est tranché et souvent étayé. Le signataire avance des idées, les appuie sur des faits, voire sur des documents, et se prête au jeu du débat contradictoire. Nous sommes ici très loin des réseaux sociaux, où peuvent s’exprimer certaines opinions de manière rapide, parfois à l’emporte-pièce. Avec le blog professionnel, nous avons régulièrement affaire à un regard nouveau, problématisé, argumenté et parfois décalé. Dans la plupart des cas, ce blog génère ainsi du contenu, c’est-à-dire de l’information de qualité. Les veilleurs viennent chercher à son contact certaines intuitions, les prémisses d’une situation appelée à se concrétiser, autant de signaux faibles qui viennent nourrir leur propre réflexion métier.


Observer les signaux faibles

Si tous les secteurs sont concernés, le blog professionnel a surtout pignon sur rue dans le secteur tertiaire, et particulièrement dans le domaine high-tech. Cet outil permet par exemple de réaliser des comparaisons entre produits. Cosmétique, mode, automobile… Les bloggeurs réalisent des analyses qui apportent souvent des pistes de réflexion. Ils peuvent également être porteurs de tendances appelées à devenir lourdes. Par exemple, le débat sur la surconsommation a d’abord été visible sur les blogs. Les veilleurs ont pu se rendre compte de son impact en observant que ce thème attirait de nombreux lecteurs, et suscitait de plus en plus de commentaires. Nous avons également pu noter, à une certaine époque, l’explosion du blog de voyage. Les particuliers s’y sont d’abord mis, avant que les spécialistes ne les rejoignent. Inutile de préciser que les professionnels du secteur ont rapidement saisi tout l’intérêt qu’il y avait à veiller ce type de propos, à la fois pour surveiller leur réputation et pour anticiper des demandes des voyageurs à venir. Il est d’ailleurs tout à fait intéressant de constater combien les professionnels se sont progressivement tournés vers le blog pour partager leurs contenus, tous secteurs confondus. Celui-ci leur offre un type de communication différente, à l’image des blogs tenus par des journalistes. Loin du format classique de l’article, ces derniers exposent des points de vue non officiels, qui annoncent certaines tendances tout en s’engageant à titre personnel et non au nom de la rédaction de leur journal. Dans la plupart des cas, ces professionnels sont très bien renseignés… d’où l’intérêt de les suivre de près.

Les blogs professionnels se révèlent dignes d’intérêt pour les équipes de veille. S’ils ne représentent pas l’essentiel de la veille (moins de 10%), ils n’en apportent pas moins des éléments différents et complémentaires de la veille institutionnelle ou règlementaire, souvent en lien avec la notion de réputation. Leur lecture permet ainsi d’affiner des analyses, et de contribuer à une meilleure compréhension des phénomènes complexes.

Learn More

AVEC KB CRAWL, LA VEILLE S’ÉTEND AUX VIDÉOS ET AUX CONTENUS AUDIOS !

La solution de veille informationnelle KB Crawl vient d’intégrer deux fonctions nouvelles. Attendues par de nombreuses organisations, elles permettent d’élargir la veille aux images, aux modules vidéo ainsi qu’aux formats audio. Une indéniable avancée pour les veilleurs.

Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Cette évolution récente vient compléter celle des images et des vidéos. En 2022, une plateforme telle que Youtube bat tous les records d’audience : 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois et 500 heures de vidéo mises en ligne chaque minute ! Ainsi, toute stratégie média qui se respecte passe désormais par l’image et le son… Autant de raisons qui ont poussé KB Crawl à améliorer sa solution de veille informationnelle.


Une fonction de reconnaissance optique des caractères

Deux nouveautés KB Crawl permettent désormais d’accéder à la surveillance ainsi qu’à la collecte des informations de son, d’image et de vidéo qui se trouvent de plus en plus déployées sur Internet. Basées sur des développements propres et sur les technologies open source les plus abouties du marché, elles recouvrent deux fonctions distinctes et complémentaires.

La première est relative à l’« océrisation », c’est-à-dire à la reconnaissance optique des caractères. Elle s’applique aux fichiers image et permet de lire des textes inscrits sur des photos. Messages publicitaires, banderoles… L’outil interprète ces éléments et les retranscrit. Il permet au passage de décrypter certains articles ou PDF au format image, illisibles jusqu’alors par les outils de veille traditionnels.


Analyser les contenus audios et vidéos

La seconde fonction concerne la possibilité d’analyser des contenus audios ou vidéos, via une technologie de type « speech to text ». Le progrès est significatif : si l’on savait jusqu’à présent opérer de la veille sur le titre ainsi que sur la description et les commentaires d’une vidéo, il était en revanche impossible de repérer l’énonciation orale de tel ou tel sujet. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle fonction d’analyse de contenus, qui alerte les utilisateurs dès lors qu’un mot clé prédéfini est traité au sein d’une vidéo ou d’un format audio (de type podcast par exemple). Une fois repéré, ce contenu peut être partagé via son lien, mais également être rediffusé en version texte. Un élément décisif qui permettra d’affiner toute analyse.

Ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de tutoriels développés par KB Crawl et mis à la disposition de ses clients. Les équipes KB Crawl se tiennent également à la disposition des organisations pour toute demande d’approfondissement.

Un webinar dédié à ces deux nouveautés sera organisé par KB Crawl au mois de septembre.

Learn More

Comment la veille influence le domaine de l’énergie ?

Dans un domaine en pleine mutation, la veille vient au secours des acteurs du secteur de l’énergie pour sécuriser et pérenniser l’avenir de notre société.

Le domaine de l’énergie a récemment été bouleversé par le récent Rapport 2022 du GIEC destiné à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Ce rapport alarmant sur les aspects énergétiques et de pollution confirme pour les entreprises du domaine le besoin d’informations en temps réel qui émane du secteur. Pour rester informé quotidiennement, il est ainsi primordial d’entamer un vrai travail de veille.


Le conseil scientifique

Que ce soit pour les entreprises privées ou les acteurs publics du secteur de l’énergie, il est indispensable de parfaitement maîtriser les différents rapports scientifiques publiés quotidiennement, ainsi que les recommandations des différents conseils scientifiques, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) ou encore les associations telles que Équilibre des Énergies présidée par l’ancien ministre de l’écologie, Brice Lalonde. L’information est la clef de l’évolution. Dans un secteur en pleine mutation tel que l’énergie, il est alors essentiel d’accompagner les transformations constantes dans les entreprises par un projet de veille solide.


Suivi de la règlementation

Les enjeux du domaine de l’énergie sont colossaux pour notre avenir, la décarbonisation devient progressivement la priorité de l’ensemble des populations. Les règlementations évoluent à une vitesse exponentielle pour contrer les effets néfastes de l’activité humaine et les prédictions dramatiques évoqués dans les rapports scientifiques. Ces règlementations visent à pérenniser l’utilisation des énergies fossiles et renouvelables. Il est donc indispensable pour les entreprises de toujours connaître les dernières règlementations en vigueur et à venir. La veille règlementaire vient alors simplifier ce travail de recherches juridiques pour les entreprises en référençant chaque projet de loi, règlementations à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale.


La veille : une source d’innovation 

Le domaine de l’énergie innove à vitesse grand-V ces dernières années et fait face aux enjeux environnementaux et climatiques. La recherche de modèles de production durables dans un monde aux ressources limitées s’accélère avec toute la complexité que cela implique. Entre écologie et croissance, il est nécessaire de trouver un équilibre. Puisqu’aucune solution viable sur le long terme ou à grande échelle n’a encore été adoptée, les entreprises du domaine sont amenées à innover sans cesse. Cette innovation constante est particulièrement rapide et chaque acteur du domaine a besoin d’en connaitre les tenants et les aboutissants de manière quasi-automatique. Pour les structures impliquées dans l’énergie avoir une solution de veille de l’innovation est donc primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions actuelles de son secteur.

En 2022, aucune économie ne peut fonctionner sans énergie, la croissance et l’élévation du niveau de vie ne cessent d’en augmenter la consommation. Les acteurs de l’énergie doivent ainsi être accompagnés dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie de veille solide et gagner en performance et en agilité dans ce contexte de mutation du secteur.

Learn More

Newsletter juin 2022

EDITO

Veille stratégique et prise de décisions.
Si la connaissance de l’existence de la veille au sein de l’entreprise est un bon début, le lien entre veille et prise de décision est parfois méconnu, même parmi les lecteurs de la veille ou parmi les veilleurs eux-mêmes. Certains ne réalisent pas que la veille est un outil d’aide à la décision, même s’ils ont personnellement expérimenté le fait de réagir à une information de veille. Et s’ils réalisent que la veille peut aider, il leur est difficile de savoir en quoi et comment. Il est donc nécessaire d’intégrer la veille stratégique au processus de prise de décision dans les organisations. La preuve en est, à la question « comment prendre une bonne décision ? », de nombreuses personnes citent spontanément la veille et la collecte d’informations de manière générale. Formaliser le lien entre veille stratégique et prise de décision est essentiel afin de passer d’une simple veille documentaire à une véritable veille décisionnelle, pour prendre les meilleures décisions stratégiques.

Arnaud MARQUANT


ZOOM SUR…

  • Le mois de juillet :

🚴‍♂️ 1 juillet : Tour de France (jusqu’au 24/07)

⛱ 6 juillet : Vacances d’été 

🎓 5 juillet : Résultats du Bac

🎆 14 juillet : Fête Nationale 

👯‍♀️ 30 juillet : Journée internationale de l’amitié

 

  • Regarder dès maintenant notre replay sur “La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME grâce KB Access” :

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Initier une veille

Avant de débuter une veille, il est primordial de définir ses objectifs et ses axes de veilles pour capter au mieux les informations pertinentes à vos yeux. Il est alors important de bien choisir les thèmes que l’on souhaite surveiller. Sur KB Access, vous pouvez, grâce aux thématiques, délimiter vos sujets de surveillance qui réfèrent à vos projets de veille. Ces thématiques vont vous permettre de classer vos informations et ainsi d’avoir une veille efficace.

L.C


TEMOIGNAGE

La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

Alors que, les procédures d’orientation battent leur plein, nous observons que la veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. Qu’il s’agisse de masters spécialisés ou de formations plus générales, cette compétence est en voie d’être reconnue comme étant un prérequis dans le monde professionnel. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent  leur place sur le marché du travail.

Il n’est pas toujours aisé de définir de manière synthétique et complète ce que recouvrent exactement les termes de veille stratégique ou concurrentielle. Dans l’ensemble, les définitions auxquelles nous avons affaire sont assez – voire trop – générales. Le plus souvent, la veille renvoie à une action de collecte permanente d’informations sur les avancées ainsi que sur les orientations stratégiques de la concurrence en matière de produits, de techniques de production, de modalités de commercialisation, voire de marketing et de communication. En réalité, la veille relève d’un processus multiforme, voire protéiforme, qui a connu des évolutions notables ces dernières années. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers la manière dont cette veille est enseignée dans certaines formations universitaires de troisième cycle.

L’irruption de la e-réputation comme rupture

À l’université de Lille, le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement. Dirigé par Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication, ce M2 lie de manière très nette les métiers de l’information (pour ne pas dire de la documentation) et les métiers de la communication. Lorsque l’on interroge Stéphane Chaudiron sur les évolutions récentes que la veille a connues, celui-ci évoque spontanément l’irruption de la e-réputation. « C’est bien sûr aux réseaux sociaux que l’on doit la nécessité de surveiller au jour le jour l’information qui circule dans les médias », explique-t-il. « C’est à partir de 2009, avec l’apparition de Twitter sur la scène professionnelle, que les journalistes ont commencé à utiliser ce nouveau vecteur comme une source d’information. Avec le Web 2.0, tout le monde est, en effet, devenu producteur d’information, avec des effets désormais bien connus sur le fait que ces contenus ne sont pas maîtrisés. »

Découvrez la suite sur notre blog : À chaque type de veille son outil.

Découvrez le point de vu des étudiants : Que pensez-vous des formations que vous suivez en veille stratégique et économique ? Cette question a été posée à cinq étudiants en Master au sein des universités de Lille et de Strasbourg. Une intéressante manière de voir comment la veille est perçue, intégrée et appliquée lors des stages et formations en alternance.

Learn More