Externaliser sa veille : une action en deux temps

L’externalisation de la veille stratégique de l’entreprise implique une action en deux temps : cadrage et montée en cadence vers le cycle de la veille. Une action qui amènera nécessairement les organisations à s’impliquer dans le projet.

Circonstances obligent, certaines organisations sont régulièrement amenées à externaliser leurs actions de veille stratégique. Dans certains cas, cette option est liée à un contexte particulier : période de congés au cours de laquelle le veilleur est absent pendant plusieurs semaines, vacance d’un poste en raison d’un congé maternité ou d’une maladie… Quelle que soit la raison, cette externalisation n’est jamais neutre et nécessite le déploiement d’une méthode de travail strictement balisée. Deux temps la composent : d’abord, le cadrage du projet ; ensuite, la montée en cadence en vue de la mise en place du cycle de la veille.

Acte 1 : le cadrage de la mission de veille

Le cadrage du projet constitue la première étape, celle au cours de laquelle l’éditeur de solution et l’organisation donneuse d’ordre vont être amenés à réaliser un certain nombre d’actions en commun. Prenons l’exemple d’une externalisation « from scratch », c’est-à-dire d’une initiative de veille totalement nouvelle émanant d’une entreprise. Dans un tel cas, la compréhension des objectifs est primordiale. Il s’agit ici d’écouter l’organisation dans l’expression de ses besoins, de l’accompagner dans l’affinage de ceux-ci mais aussi de fixer certaines limites – car on ne veille pas en permanence et de n’importe quelle manière. Ces échanges permettent tout particulièrement de définir les thématiques qui devront faire l’objet d’une veille. Ils permettent également à l’éditeur de la solution de veille d’ajuster l’ensemble des thématiques qui devront être surveillées. Pour quelles raisons sont-elles prioritaires ? À quels types de cibles sont-elles destinées, en interne ? Le propre de ces questions consiste à établir un constat le plus large et le plus précis possibles. Pour l’éditeur de veille, il s’agit d’entendre l’expression de ces besoins et de les adapter, étant entendu que chaque entreprise évolue dans un secteur, une culture, des approches qui lui sont spécifiques.

Acte 2 : la montée en cadence vers le cycle de la veille

Pour important qu’il soit, ce premier acte en appelle un second, lié celui-ci à la mise en cadence des actions de veille. Car une fois le cadrage de la mission effectué, il faut encore engager les premières actions concrètes de veille et jauger de leur efficacité au regard de la problématique exprimée par l’entreprise donneuse d’ordre. Pour le dire autrement, lorsque l’on se lance dans une veille externalisée il s’agit d’avancer progressivement, par étapes, en évitant de prendre l’intégralité des sujets à bras-le-corps. Du côté de l’éditeur de solution comme de celui de l’organisation, un temps d’adaptation est donc bien nécessaire. C’est ainsi que l’on ira tester concrètement une thématique et que l’on analysera les résultats obtenus avec le client – idéalement avec un groupe projet composé d’utilisateurs internes de la veille. C’est à partir de là, et à partir de là seulement que l’on pourra monter en puissance et installer la dynamique du cycle de veille.

 

Ce dernier virage permet véritablement d’ « entrer dans le moteur », c’est-à-dire de déployer l’outil. Nous vérifions ici le « sourcing », nous affinons la manière dont les résultats issus de la veille seront présentés, nous évoquons les rapports de synthèse… Cette mise en place du cycle de la veille peut être déployée assez rapidement dès lors que les phases de cadrage et de mise en cadence ont bien été validées. L’une des parties les plus sensibles demeure toutefois celle des rapports de veille. Elle implique une très bonne connaissance des éléments de langage et des axes stratégiques de l’entreprise, mais aussi des démarches métiers… Ici encore, le partage entre l’éditeur de veille et l’entreprise se doit d’être étroit, avec des phases en présentiel qui permettent de se comprendre de la manière la plus fine possible. Vient ensuite la phase de diffusion, particulièrement liée aux différents types de livrables à développer (newsletter, plateforme…). Mais cette action est loin d’être la plus complexe à mettre en place.

 

Externaliser la veille nécessite pour une entreprise d’accepter de passer du temps avec son prestataire fournisseur de solution. Cela permet d’être certain d’avoir la bonne information, de respecter au mieux la stratégie comme les objectifs et d’être absolument certain que l’on reste bien sur l’axe de départ. Ce temps passé constitue un investissement payant pour l’organisation dans la mesure où il pourra faciliter la tâche de l’organisation si celle-ci souhaite un jour internaliser ses propres veilleurs. Un investissement également intéressant pour une entreprise qui décide d’externaliser de manière momentanée : il n’est jamais vain de mettre à plat certaines démarches structurantes, surtout si elles engagent ensuite des décisions stratégiques de l’équipe de direction.

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Veille : gare à votre canal de diffusion !

Il en va de la veille comme de toute production de contenus : si l’information diffusée nécessite d’être solide et appropriée, le choix des canaux par lesquels elle passe est primordial.

En matière de veille, le savoir-faire du veilleur est essentiel. C’est à lui que revient la responsabilité de débusquer l’information qui sera la plus utile à son organisation – l’information la plus appropriée à la stratégie globale de l’entreprise, et notamment à ses différentes fonctions. Mais l’information la plus pertinente qui soit n’est rien si elle ne bénéficie pas d’une diffusion adéquate : c’est ici qu’intervient la notion de canal de diffusion. 


La newsletter : le canal le plus important à soigner

Les entreprises qui engagent une réflexion autour de leurs outils de veille sont la plupart du temps concentrées sur les caractéristiques techniques de ceux-ci. La plateforme de veille est-elle en capacité de « crawler » un ensemble de sources le plus large possible ? Propose-t-elle un classement rigoureux de l’information ? Comment l’automatisation et l’intelligence artificielle viennent-elles faciliter la recherche ? Si ces questions sont tout à fait légitimes, elles doivent nécessairement être complétées par d’autres, liées celles-ci aux canaux de diffusion. De quelle manière et sous quelle forme l’information collectée est-elle transmise ? Peut-elle être personnalisée en fonction des différentes cibles de lectorat du veilleur ? 

En l’espèce, la réflexion se doit de porter sur trois éléments. : la newsletter, la plateforme de veille et les usages des professionnels concernés.

La newsletter est sans conteste le plus important d’entre eux dans la mesure où c’est grâce à elle que le lecteur est redirigé vers la plateforme de veille. Pour être efficace, celle-ci doit se fondre dans la masse des informations de l’entreprise. Elle doit notamment reprendre la charte graphique de l’organisation : police de caractères, couleurs, logo… Sa présentation peut être fouillée ou pas, avec un texte de synthèse si nécessaire. Agile, elle doit être en capacité de s’adapter à ses différentes cibles. On ne s’adressera pas de la même manière à l’équipe de direction, à l’équipe juridique ou à celle du marketing par exemple… Dans certains cas, l’approche éditoriale sera plus axée sur le contexte et la stratégie globale que dans d’autres, où l’on déploiera une dimension plus opérationnelle. Ainsi, s’adapter à ses lecteurs est primordial. 


Considérer la plateforme de veille et les usages

La plateforme de diffusion constitue le second axe de réflexion à engager. Tout comme la newsletter, celle-ci se doit d’être spécifique, ajustée au mieux à la nature et à la personnalité de l’organisation. Cela passe une fois de plus par la forme, les polices de caractères, la présence du logo ainsi que les éléments graphiques de l’entreprise. Cela passe également par le déploiement de fonctionnalités personnalisées en fonction des utilisateurs. Ici, il peut être très utile de développer des espaces personnalisées selon les directions (R&D, juridique, commercial…). Chaque espace de diffusion correspondra à des utilisateurs particuliers, ne serait-ce que pour éviter l’impression d’une surabondance d’informations…

Le troisième axe de réflexion à mener concerne les usages. Ceux-ci n’ont eu de cesse d’évoluer dans la période récente, notamment sous l’influence de la pandémie de Covid-19. Certaines équipes sont souvent absentes du bureau, avec des temps de parcours dans les transports qui peuvent être longs. Les collaborateurs peuvent être en déplacements professionnels dans des salons ou des conventions… Comment rendre l’information accessible à tous, sur smartphone aussi bien que sur ordinateur ? Cet enjeu est devenu central, d’autant plus que cette veille se partage souvent plus facilement via son téléphone mobile que via son PC. Ainsi, un bon dispositif de diffusion de l’information comprend nécessairement une capacité à accéder et à partager une image ou un texte, avec des applications collaboratives qui, de plus en plus, s’imposent comme des prérequis.

Au moment d’opter pour un outil de veille, il est opportun de vérifier que la plateforme de veille est adaptée aux besoins de son entreprise. Il est également stratégique d’intégrer les canaux de diffusion à la réflexion. Ceux-ci doivent aborder les dynamiques de lecture, les usages différenciés, les parcours des cibles que le veilleur ambitionne de toucher durablement. Dans ce contexte, le trio gagnant est composé de la newsletter (qui « aspire » le lecteur), de la plateforme (qui le fidélise) et du smartphone (qui lui permet une action quotidienne). C’est ainsi une véritable dynamique écosystémique qu’il convient de bâtir, en conservant toujours à l’esprit que l’adaptation à son lectorat est l’une des clés permettant à une veille d’être efficace.

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Newsletter mai 2023

EDITO

Chères lectrices, chers lecteurs.

Nous sommes ravis de vous retrouver dans cette édition spéciale de notre newsletter, dédiée au sujet crucial pour toutes les entreprises qui cherchent à rester compétitives sur le marché : la recherche et développement (R&D) et l’innovation.

La R&D est un élément essentiel pour créer de nouveaux produits, services et technologies, mais également pour améliorer ceux qui existent déjà. Elle permet aux entreprises de se démarquer de la concurrence en offrant des produits innovants et de haute qualité, mais aussi de répondre aux besoins en constante évolution de leurs clients.

Cependant, la R&D peut être coûteuse et prendre du temps. C’est pourquoi il est important de trouver un juste équilibre entre l’investissement dans la R&D et les avantages qu’elle peut offrir à long terme.

L’innovation, quant à elle, est la capacité à transformer des idées en actions concrètes. Elle implique souvent la mise en œuvre de nouvelles idées, de nouvelles méthodes et de nouveaux processus. L’innovation est cruciale pour améliorer l’efficacité, la productivité et la rentabilité de l’entreprise.

En fin de compte, la R&D et l’innovation peuvent aider les entreprises à rester compétitives, à attirer de nouveaux clients et à fidéliser ceux qui existent déjà.

Nous espérons vous voir nombreuses et nombreux lors du salon Vivatech afin de vous montrer nos travaux dans ces domaines.

Très bonne lecture !

ZOOM SUR…

  • Le mois de mai :

💪 1er mai : Journée internationale des travailleurs (férié)

🔐 6 mai : Journée mondiale du mot de passe

⭐️ 8 mai : Victoire de 1945 (férié)

👩‍⚕️ 12 mai : Journée internationale des infirmières

🎬 16 mai : Début du Festival de Cannes (jusqu’au 27/05)

🌳 24 mai : Fête de la Nature (jusqu’au 29/05)

  • SAVE THE DATE  – VIVA TECHNOLOGY :

KB Crawl SAS sera présent à Viva Technology 2023 – un événement de pointe à Paris qui explore les dernières tendances technologiques et d’innovation.

📍 Paris Expo Porte de Versailles

Nous sommes impatients de vous rencontrer et de vous partager toutes les technologies embarquées dans nos solutions de veille.

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Diversifiez les canaux de diffusion de votre veille !

KB Suite offre de nombreux canaux pour diffuser les informations de veille à vos collaborateurs. Sachez exploiter cette variété pour satisfaire chaque destinataire.
Les newsletters (ou lettres de veille) en premier lieu : KB Suite vous permet de créer autant de modèles de newsletter que nécessaire, n’hésitez pas à utiliser cette possibilité pour proposer à vos destinataires un livrable qui leur convient.
Par ailleurs, chaque client de KB Suite / KB Access peut déployer l’application mobile disponible sous iOS et Androïd, ce qui permettra à vos lecteurs d’accéder à l’information de veille à tout moment, même quand ils ne sont pas au bureau.
Enfin, proposez à vos utilisateurs lecteurs de configurer eux-mêmes des règles de notification qui leur permettront d’être alertés dès qu’une nouvelle information pertinente est publiée par l’un de ses chargés de veille.
L’information la plus utile est celle qui est envoyée à la bonne personne, au bon moment et via le bon canal.  E.B

DECRYPTAGE

Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

Tout comme la veille commerciale, la veille innovation / R&D attire fortement les organisations, qui y voient un moyen de « disrupter » le marché. Reposant sur un grand nombre de sources à identifier, elle nécessite aussi une certaine finesse dans l’analyse. 

L’usage veut que la veille innovation / R&D figure parmi le « Big Four » des typologies de veille, aux côtés de la veille commerciale et marketing, de la veille image et de la veille juridique et réglementaire. Dans la pratique, nous observons que deux champs attirent plus particulièrement les organisations : la veille commerciale, dans la mesure où elle permet de défendre pleinement la marque ; la veille innovation / R&D, car elle facilite l’identification de nouveaux produits et services, c’est-à-dire de tendances à venir.

Se réinventer, surprendre… par l’innovation

La veille innovation est d’autant plus considérée par les organisations qu’elle est intimement reliée à leur propre stratégie de développement. Il y a dans cette veille une double finalité : créer si possible sa technologie à partir de techniques et d’avancées en voie d’émergence et relativement méconnues ; s’appuyer sur des technologies innovantes afin de faire évoluer ses propres produits et services. Cette approche est importante à considérer dans la mesure où le marketing et la vente reposent plus que jamais sur la notion de différenciation, voire de rupture. Pour marquer des points auprès des clients – et donc pour se développer –, il faut encore et toujours se réinventer, proposer des produits ou des services nouveaux, surprendre, casser les codes, etc. Cela est d’autant plus impératif que les marchés demeurent fortement concurrentiels et mondialisés, avec de nombreuses disruptions, des changements d’usages ou bien des évolutions dans les habitudes de consommation. 

Découvrez en plus sur notre blog : Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

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CP « Gérez de multiples thématiques de veille grâce à KB Suite »

Le développement du web pousse KB Crawl à faire évoluer ses solutions pour toujours être en adéquation avec les besoins des veilleurs.  Parmi ces besoins, une problématique prime : la démultiplication des thématiques de veille.

Paris, France – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, approfondit les fonctionnalités de sa solution KB Suite pour répondre aux nouveaux besoins. Au sein des organisations, la veille est une composante essentielle pour la prise de décisions éclairées. Dans cette optique, l’éditeur français KB Crawl propose des outils de veille et une technologie de pointe via sa solution KB Suite.


La problématique des thématiques de veille

Dans la mise en place d’un projet de veille, un sujet majeur est souvent au cœur des préoccupations des veilleurs : la combinaison de différentes thématiques de veille. Depuis des années, la transversalité est à l’honneur. Pour le veilleur, le but est de partager vis-à-vis du plus grand nombre des informations de veille de manière à acculturer autant que possible les collaborateurs. Et si celle-ci reste d’actualité dans beaucoup d’entreprises, dans certains cas, il peut être nécessaire de développer un projet qui va fonctionner en mode « silo » et cloisonner les espaces de veille. C’est notamment le cas dans le domaine bancaire ou dans le secteur assurantiel, où la diversité des métiers et des fonctions crée de facto des dynamiques de veille verticales.


Une nouvelle fonctionnalité au sein de KB Suite

Il est désormais possible de mener de telles actions tout en articulant différents projets au sein d’une même plateforme : la fonction « thématique de veille » déployée par KB Crawl le garantit. La solution KB Suite va ainsi amener les professionnels à adresser les bonnes informations aux bonnes personnes et sur un espace qui leur est entièrement dédié. Ce module va permettre de trier les informations par thématiques en fonction des sujets d’intérêt pour les veilleurs et pour les lecteurs.


Un cloisonnement judicieux de l’information

Les veilleurs vont ainsi pouvoir accéder aux seules données qui les concernent, ainsi qu’à un plan de classement relatif au périmètre de veille dont ils ont la charge. De même, les clients de la solution de veille (les lecteurs) n’auront accès qu’aux informations pour lesquelles ils ont des droits de lecture et qui correspondent à leurs centres d’intérêt. Avec cette nouvelle fonction, KB Crawl permet à ses utilisateurs de thématiser le plan de classement de l’information, les articles et les newsletters. Les groupes d’utilisateurs et le design des plateformes peuvent également être personnalisés en fonction de la thématique à laquelle cette donnée se réfère.

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité offerte par KB Suite, la séparation des espaces de veille par thématiques permettra à chaque service de veille de travailler sur son propre périmètre. Et aux lecteurs de ne voir uniquement des informations fléchées, sur les sujets qui les intéressent.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2002 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie. www.kbcrawl.com

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Newsletter juillet 2022

EDITO

Best of : les articles à ne pas manquer

Les vacances d’été offrent plus de temps à dédier à ses loisirs, et en favorisent certains. Quoi de mieux que de lézarder au soleil avec un article ? Simples lecteurs estivaux ou accros à la littérature, voici les articles à ne pas louper cet été. Découvrez la 1ère édition de notre newsletter estivale. Tout l’été, retrouvez notre carrousel sur nos réseaux sociaux chaque lundi.


La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

La veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent leur place sur le marché du travail.

Les exigences nouvelles de la veille stratégique : trois évolutions à surveiller

La pratique de la veille concurrentielle, informationnelle ou stratégique connaît actuellement des évolutions importantes.

Comment la veille influence le domaine de l’énergie ?

Le rapport alarmant du GIEC 2022 confirme pour les entreprises le besoin d’informations en temps réel qui émane du secteur de l’énergie.

Banques & assurances : une veille de plus en plus externalisée

Découvrez comment les banques & assurances restructurent leur veille en l’externalisant.


ZOOM SUR…

  • Le mois d’août :

🐈 08 août : Journée internationale du chat

⛪ 15 août : Assomption

📸 19 août : Journée mondiale de la photographie

🐶 26 août : Journée internationale du chien

🎾 29 août : US Open Tennis (jusqu’au 11/09)

💻 31 août : Journée mondiale du blog

 


L’ASTUCE DU VEILLEUR

Choisir la durée de vie de vos articles sur votre plateforme de veille

Avec KB Suite vous pouvez ajuster la durée de vie de vos articles sur votre plateforme de veille. Cette durée de vie détermine une période à la fin de laquelle l’article sera automatiquement retiré de votre plateforme. Vous pouvez paramétrer la durée de vie de vos articles selon votre besoin ; choisir de les archiver au bout d’une certaine durée, dans ce cas-là les articles ne seront plus visibles sur votre plateforme, ou bien de les mettre dans la corbeille à partir d’un certain temps. Ainsi, les articles sont transférés à la corbeille et seront automatiquement supprimés par le processus de vidage de la corbeille. De ce fait, même après votre retour de vacances, vous pourrez retrouver vos articles et avoir toujours la possibilité de les lire.

L.C

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Newsletter juin 2022

EDITO

Veille stratégique et prise de décisions.
Si la connaissance de l’existence de la veille au sein de l’entreprise est un bon début, le lien entre veille et prise de décision est parfois méconnu, même parmi les lecteurs de la veille ou parmi les veilleurs eux-mêmes. Certains ne réalisent pas que la veille est un outil d’aide à la décision, même s’ils ont personnellement expérimenté le fait de réagir à une information de veille. Et s’ils réalisent que la veille peut aider, il leur est difficile de savoir en quoi et comment. Il est donc nécessaire d’intégrer la veille stratégique au processus de prise de décision dans les organisations. La preuve en est, à la question « comment prendre une bonne décision ? », de nombreuses personnes citent spontanément la veille et la collecte d’informations de manière générale. Formaliser le lien entre veille stratégique et prise de décision est essentiel afin de passer d’une simple veille documentaire à une véritable veille décisionnelle, pour prendre les meilleures décisions stratégiques.

Arnaud MARQUANT


ZOOM SUR…

  • Le mois de juillet :

🚴‍♂️ 1 juillet : Tour de France (jusqu’au 24/07)

⛱ 6 juillet : Vacances d’été 

🎓 5 juillet : Résultats du Bac

🎆 14 juillet : Fête Nationale 

👯‍♀️ 30 juillet : Journée internationale de l’amitié

 

  • Regarder dès maintenant notre replay sur “La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME grâce KB Access” :

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Initier une veille

Avant de débuter une veille, il est primordial de définir ses objectifs et ses axes de veilles pour capter au mieux les informations pertinentes à vos yeux. Il est alors important de bien choisir les thèmes que l’on souhaite surveiller. Sur KB Access, vous pouvez, grâce aux thématiques, délimiter vos sujets de surveillance qui réfèrent à vos projets de veille. Ces thématiques vont vous permettre de classer vos informations et ainsi d’avoir une veille efficace.

L.C


TEMOIGNAGE

La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

Alors que, les procédures d’orientation battent leur plein, nous observons que la veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. Qu’il s’agisse de masters spécialisés ou de formations plus générales, cette compétence est en voie d’être reconnue comme étant un prérequis dans le monde professionnel. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent  leur place sur le marché du travail.

Il n’est pas toujours aisé de définir de manière synthétique et complète ce que recouvrent exactement les termes de veille stratégique ou concurrentielle. Dans l’ensemble, les définitions auxquelles nous avons affaire sont assez – voire trop – générales. Le plus souvent, la veille renvoie à une action de collecte permanente d’informations sur les avancées ainsi que sur les orientations stratégiques de la concurrence en matière de produits, de techniques de production, de modalités de commercialisation, voire de marketing et de communication. En réalité, la veille relève d’un processus multiforme, voire protéiforme, qui a connu des évolutions notables ces dernières années. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers la manière dont cette veille est enseignée dans certaines formations universitaires de troisième cycle.

L’irruption de la e-réputation comme rupture

À l’université de Lille, le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement. Dirigé par Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication, ce M2 lie de manière très nette les métiers de l’information (pour ne pas dire de la documentation) et les métiers de la communication. Lorsque l’on interroge Stéphane Chaudiron sur les évolutions récentes que la veille a connues, celui-ci évoque spontanément l’irruption de la e-réputation. « C’est bien sûr aux réseaux sociaux que l’on doit la nécessité de surveiller au jour le jour l’information qui circule dans les médias », explique-t-il. « C’est à partir de 2009, avec l’apparition de Twitter sur la scène professionnelle, que les journalistes ont commencé à utiliser ce nouveau vecteur comme une source d’information. Avec le Web 2.0, tout le monde est, en effet, devenu producteur d’information, avec des effets désormais bien connus sur le fait que ces contenus ne sont pas maîtrisés. »

Découvrez la suite sur notre blog : À chaque type de veille son outil.

Découvrez le point de vu des étudiants : Que pensez-vous des formations que vous suivez en veille stratégique et économique ? Cette question a été posée à cinq étudiants en Master au sein des universités de Lille et de Strasbourg. Une intéressante manière de voir comment la veille est perçue, intégrée et appliquée lors des stages et formations en alternance.

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Think differently concept. Be different. Red airplane changing direction. New idea, change, trend, courage, creative solution, innovation and unique way concept.

Pourquoi la veille stratégique peine t-elle (encore) à se généraliser au sein des entreprises ?

 

Mettre en place un projet de veille stratégique au sein de toute entreprise n’est pas un automatisme. Pourtant, cette activité est désormais reconnue pour son utilité et son rôle important dans la réussite de l’organisation. Elle nécessite de vraies compétences et s’inscrit pleinement dans les évolutions sociétales actuelles. Mais alors pourquoi la veille a t-elle autant de difficultés à se démocratiser ? Qu’est-ce qui fait qu’elle n’a pas tout à fait une place à part entière parmi les autres services de l’entreprise ? Comment peut-on arriver à démontrer la nécessité de la veille ? Et, si on y arrive, comment éviter de faire retomber l’émulation suscitée ?

 

Pourquoi de tels freins à la propagation de la veille ?

Tout d’abord parce que l’Intelligence économique, telle que nous l’entendons aujourd’hui, est une notion novatrice. La veille stratégique s’est particulièrement développée avec l’arrivée d’Internet et des réseaux informatiques. Par conséquent, elle ne prend réellement toute son ampleur qu’au début des années 2000 (contrairement à d’autres départements qui ont parfois des décennies d’existence). La veille permet alors une gestion facilitée des multiples sources d’informations apparues. Elle contribue également au travail d’automatisation des processus et de diffusion des contenus pertinents au sein de l’organisation.

Deuxièmement, parce que la veille implique un investissement collectif. Elle demande un partage unanime de l’information stratégique dans l’entreprise. L’intelligence économique suppose une participation active de l’ensemble des acteurs. Aussi bien les personnes présentes sur le terrain, souvent source d’information grise ; que les décideurs, qui doivent pouvoir bénéficier des bonnes données pour piloter l’activité. La veille nourrit donc un besoin certain d’alignement et de transparence entre la direction et ses collaborateurs. En cela, cette exigence constitue généralement un frein important à son déploiement.

Enfin, l’une des dernière raison pourrait davantage être liée aux enjeux même de la veille. En théorie, tout le monde s’accorde à reconnaître les vertus d’un processus de veille bien établi : obtenir plus rapidement de l’information, rester compétitif, déceler les signaux faibles de son marché, etc. En pratique, la discipline jouit d’une méconnaissance relative à son fonctionnement et à sa finalité. Une certaine opacité règne sur son intégration au sein de l’organisation, et sur son imbrication dans les missions de chacun. L’équilibre de cette orchestration peut faire peur et repousser la mise en place d’un projet de veille. Cet équilibre peut également être difficile à trouver à terme, amenuisant ainsi les bénéfices d’une veille déjà instaurée.

 

Comment convaincre de la nécessité de la veille ?

Au regard des résistances à la propagation de la veille en entreprise, comment prouver son utilité ? Une seule action est en mesure de répondre à cette question : CO-MMU-NI-QUER !

En effet, il apparaît assez clairement que sensibiliser les collaborateurs et futurs utilisateurs à la démarche de veille, ainsi qu’à ses méthodes et ses outils, s’avère être nécessaire. Mettre la lumière sur ses avantages et les gains escomptés fait fréquemment la différence auprès des indécis.

En fonction des problématiques et de la taille de l’entreprise, différents moyens de promotion de l’approche ont déjà fait leur preuve :

  • Communication directe : note interne, courriel, newsletter, notification via l’Intranet, briefing, conférence, etc.
  • Accompagnement du processus de veille : réunion de lancement, formation des équipes, webinar, vidéo didactique, fiche pratique, événement dédié, etc.
  • Confirmation des bénéfices : démonstrations appliquées, mise en avant de chiffres clés, témoignages et cas clients, interview caution, etc.

Comment faire perdurer l’intérêt pour la veille ?

Convaincre de la nécessité d’instaurer un projet de veille en entreprise n’est pas chose aisée. Qui se sentirait confiant de devoir justifier des dépenses budgétaires dont les résultats ne sont pas directement appréciables ? Mais la grande difficulté ne réside pas exclusivement là. Au delà du fait de débloquer une enveloppe pour sa veille et de communiquer sur son avènement, il faut la penser à long terme. Et notamment sur comment faire pour éviter de faire retomber l’engouement autour d’elle.

Deux types d’actions peuvent alors être envisagées :

  • Sensibiliser en continue :
    Poursuivre la promotion de la démarche de veille de manière pérenne s’avère souvent utile. Particulièrement pour limiter les risques de lassitude ou de routine liés à l’utilisation de l’outil. Les agissement possibles : mettre en avant les nouvelles fonctionnalités de la plateforme, mettre en évidence les nouveaux contributeurs ou utilisateurs, planifier des modules de perfectionnement à l’outil, organiser des réunions thématiques, etc.

 

  • Effectuer un suivi actif :
    Il est parfois difficile de savoir si le fruit du processus de veille a bien été utilisé par les décideurs de l’entreprise. De fait, partager les réussites en rapport avec la veille permet de prouver de son importance. Cela met aussi en confiance les managers ou collaborateurs qui y ont contribué. Par exemple, on peut imaginer d’illustrer ces réalisations au travers des reporting qui ont aidé à prendre les décisions appropriées. Il peut également être pertinent de mesurer les indicateurs de performance liés à la veille et de les mettre en lumière lors de réunions périodiques.
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Diffusion de l’information, enjeux et méthodes pour la veille stratégique

L’information prend de la valeur par son utilisation. Mais quel est l’intérêt de la collecte d’information si elle n’est lue par personne ?


La diffusion de l’information, une étape réfléchie

La diffusion se définit par la communication de l’information et peut prendre plusieurs formes. Adaptée au profil du récepteur et de ses besoins, comme toute communication concernant les informations issues de la veille, celle-ci doit faire l’objet d’une politique déterminée à l’avance. La diffusion de l’information demande d’être pensée, tout comme chaque étape du cycle de la veille (objectifs, collecte, analyse…).


Les enjeux de la diffusion des résultats de veille stratégique

Les objectifs sont doubles :

  • D’une part, les utilisateurs vont s’appuyer sur cette information pour apprécier une situation donnée et décider des actions éventuelles à entreprendre. Qu’il s’agisse :
    • de décideurs, ayant besoin d’une vision stratégique des menaces ou opportunités de leur entreprise ;
    • de commerciaux, souhaitant alimenter leurs argumentaires grâce notamment à la veille concurrentielle ;
    • ou encore d’ingénieurs et spécialistes de la R&D dont les besoins s’articulent autour de pistes de recherche pour leurs travaux.
  • D’autre part, on parle bien d’un cycle de la veille. Car une fois les informations diffusées, les utilisateurs peuvent émettre un avis sur les résultats de la veille, influençant l’amélioration de ce processus dans son ensemble.

Quelles méthodes utiliser pour diffuser ses informations ?

On peut regrouper l’ensemble des stratégies de diffusion de l’information en deux catégories :

  • Les méthodes « push » : on « pousse » le résultat vers l’utilisateur par l’envoi d’une newsletter, la création d’un flux RSS… Cela donne plus de souplesse au destinataire pour stocker ses informations, mais peut générer chez lui une surcharge d’information.
  • Les méthodes « pull »: l’utilisateur vient vers l’information, sur une interface de stockage. Cela permet au veilleur de créer des produits documentaires plus élaborés et de publier en direct certains résultats. Mais cette méthode reste plus contraignante pour l’usager qui doit faire l’effort de se rendre sur l’interface.

Selon les besoins et les profils, ces méthodes et livrables sont adaptables :

  • L’ensemble des collaborateurs, sans distinction, peut recevoir une ou plusieurs newsletters suivant son secteur, ainsi qu’un accès à une plateforme de knowledge management, où l’information n’a pas de traitement, est simple d’accès et mutualisée pour l’entreprise.
  • Le service marketing a besoin de documentation complète à exploiter pour leur propre rédaction d’études.
  • Les commerciaux, plus nomades, préfèrent des livrables facilement consultables sur smartphone ou tablette.
  • La R&D, au contraire, est plus encline à s’informer depuis un ordinateur et recevoir des alertes issues de la veille technologique.
  • La direction dispose de peu de temps pour lire les résultats de veille. La méthode push est alors la plus appropriée. Elle prend la forme de synthèses et notes brèves si possible accompagnées d’analyses. Les notifications push sur smartphone sont les plus appréciées par ces utilisateurs au rythme de travail soutenu et aux déplacements fréquents.

Dans tous les cas, il convient d’établir une politique de diffusion de l’information autour de différents facteurs :

  • les destinataires (pour qui et pour quoi j’envoie de l’information ?) ;
  • les supports (quelle forme utiliser ?) ;
  • les canaux de transmissions;
  • la périodicité (un envoi ponctuel ou périodique ?) ;
  • le contenu et son format.

Grâce à KB Platform, la diffusion de l’information est facile, permettant notamment de dégager du temps pour l’analyse. Elle offre un espace de stockage et de consultation des informations, sous la forme d’une plateforme de knowledge management et de génération de flux RSS. Les diffusions en « push » sont aussi simplifiées, grâce à des modules de création de newsletters et d’alertes mails. Mais aussi via une application mobile diffusant des notifications de publications. Les utilisateurs ont également la possibilité de partager les informations qu’ils trouveraient utiles pour d’autres.


Et après ?

La diffusion de l’information récoltée à travers la veille stratégique se transforme en intelligence utilisable concrètement par les différents métiers. Le professionnel de l’information fait ainsi vivre sa veille dans l’entreprise. Il lui reste alors à en mesurer la satisfaction de ses utilisateurs, grâce notamment à des statistiques de consultation, et à en adapter ses livrables en conséquence.
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir le lien de visionnage de notre webinaire consacré à la diffusion de l’information.

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