Le développeur, maillon essentiel pour les éditeurs de veille

La journée mondiale des programmeurs et développeurs, ce 13 septembre, nous donne l’occasion de rappeler l’importance et la dimension occupées par ces spécialistes dans le secteur de la veille.

Il est a priori difficile de saisir toute l’importance qui caractérise, dans une entreprise de veille, le métier de développeur. À lire les fiches métier type rédigées afin de caractériser ce métier, un développeur informatique est un informaticien en charge de la réalisation des logiciels et des applications à partir d’un cahier des charges. Un développeur utilise des langages de programmation pour coder des solutions – en l’espèce un logiciel de veille qui sera ensuite proposé aux clients. En réalité, un développeur joue un rôle majeur, voire stratégique.


La réputation de l’éditeur repose sur la qualité de sa solution

Toute la réputation et le succès d’un éditeur de veille reposent sur la qualité du produit qu’il vend. Nous le savons, la réputation est un sommet qui se gravit pas à pas, et sur lequel on peut rapidement dévisser : une solution qui dysfonctionne et c’est la chute quasi-assurée. D’où la nécessité de travailler avec un développeur, ou plus exactement avec une équipe de développeurs capable de bâtir une solution qui sera tout à la fois fiable, robuste, agile et adaptée à l’ensemble des besoins exprimés par les clients.

Pour un éditeur de solutions de veille, le produit est central et fait corps avec l’ADN de l’entreprise. Dans certains cas, l’outil de veille se confond à 100 % avec la marque, ce qui suppose une capacité à le faire évoluer en suivant au plus près les besoins exprimés par les clients. Une bonne solution de veille est ainsi une solution qui a su se transformer, s’enrichir d’options nouvelles et se pérenniser. C’est le cas des meilleurs produits du marché : ceux-ci sont non seulement en capacité de « crawler » des sources multiples (en explorant le web et en indexant les informations repérées), mais ils permettent en plus au client de diffuser largement l’information collectée en interne, notamment par le biais de newsletters personnalisées. Derrière chaque action engagée par le développeur, il y a ainsi des clients et il peut même arriver que ceux-ci aient des réunions poussées avec les équipes de développement des éditeurs de veille.


Deux défis à relever : personnalisation et rapidité

Personnalisation du produit et rapidité. Ces dernières années, ces deux objectifs ont été poursuivis par les développeurs qui travaillent chez les éditeurs de solutions de veille. La personnalisation n’est pas une mince affaire : il s’agit de faire en sorte que l’outil proposé au client s’intègre dans son environnement informatique ainsi que dans sa ligne graphique. Tout l’enjeu d’un développement réussi est là : il consiste à livrer au client un produit tellement familier qu’il aura l’impression de bénéficier d’un objet unique. Une telle évidence relève d’un tour de force technique dont seuls les développeurs ont le secret…

La rapidité est l’autre défi qui a été relevé par les meilleurs éditeurs de veille du marché ces dernières années. Faire moins de clics, accéder à une information fiable et ciblée de manière quasi-immédiate a constitué pour ces éditeurs une bataille permanente. Pour ce faire, leurs développeurs se sont appuyés sur l’intelligence artificielle (IA) et le Machine Learning. Cela suppose que ces développeurs ont dû se maintenir au niveau techniquement, se former en permanence et adapter les options émergentes au secteur de la veille stratégique et informationnelle. On remarquera que cette capacité à gagner du temps est loin d’être anodine : c’est grâce à elle que les équipes de veille, du côté des clients, disposent de plus de temps afin de traiter et d’analyser l’information. Leur redonner du temps afin que celui-ci puisse être dédié à des actions stratégiques est un enjeu majeur. Et ceci se doit d’être dorénavant permanent pour la performance des entreprises concernées. La grande majorité des challenges relevés par les éditeurs de veille ces dernières années repose sur la qualité de leur solution et donc sur les compétences et les qualités de leurs développeurs. Ces derniers doivent bien sûr se révéler performants techniquement, créatifs et tenaces. Ils doivent également, et c’est moins connu, avoir le sens de la mesure. Bien que la rapidité soit devenue un enjeu majeur, prendre le temps nécessaire afin de faire progresser techniquement une solution de veille est impératif : c’est parfois en se précipitant que l’on peut affaiblir son produit, voire réduire à néant tous les efforts commerciaux qui ont été consentis en amont. Sur ce point encore, le développeur est au cœur du dispositif. Et c’est sans doute pour cette raison qu’il est partie prenante de la stratégie de développement d’un éditeur de veille.

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La veille territoriale : un champ éminemment stratégique pour les entreprises

Pour les entreprises, la veille territoriale relève d’un impératif stratégique. Projets d’aménagement, données sociales, économiques, politiques ou environnementales… Ces éléments sont incontournables tant pour les organisations qui souhaitent s’implanter sur un nouveau bassin d’emploi que pour celles qui continuent de s’y déployer.

Le propre de la France des territoires est qu’elle est toujours en mouvement. Évolutive dans ses politiques publiques, parfois changeante socialement, économiquement et politiquement, elle se révèle de ce fait difficile à cerner, notamment pour les entreprises. Qu’il s’agisse de celles qui y sont implantées ou de celles qui envisagent de l’être, le territoire demeure un champ que seule une veille rigoureuse permet de pénétrer.


Une veille prioritaire sur l’aménagement du territoire

Comment structurer cette action de veille ? Sur ce point, il convient d’abord et avant tout de demeurer très au fait des projets d’aménagement prévus par les opérateurs publics et para-publics. Des lignes de transport sont-elles en réflexion dans la région sur laquelle l’entreprise est localisée ou au sein de laquelle elle envisage de s’installer ? Des ZAC (Zones d’activités concertées) sont-elles en gestation ? De nouveaux quartiers sont-ils en construction ? Comment se structure la politique économique locale ? Quels sont les établissements d’enseignement supérieur qui (s’il y en a) s’y implantent, voire les nouveaux diplômes qui se trouvent proposés aux étudiants ? Large, cette veille sur l’aménagement du territoire est primordiale pour des entreprises qui recrutent, souhaitent attirer de nouveaux talents et surtout les conserver. Impossible en effet de séduire des familles avec enfants si les aménités urbaines – écoles, collèges, lycées, parc de logements, lieux de culture et de loisirs, commerces de proximité, etc. – ne sont pas au rendez-vous. Difficile également d’aller de l’avant si le bassin d’emploi se révèle sous-dimensionné. Illusoire encore de miser sur un territoire dont le maillage en transports publics serait insuffisant…


Débusquer des informations qualitatives complémentaires

Il est également intéressant de constater combien cette action de veille territoriale présente des éléments de singularité selon que l’on se place du point de vue d’une entreprise qui envisage de s’implanter sur un nouveau territoire, ou d’une organisation qui s’y trouve déjà.

Dans le premier cas, outre les projets d’infrastructures et de superstructures susmentionnés, il serait intéressant d’aller débusquer des éléments complémentaires. Quelle est, par exemple, la politique environnementale engagée, voire défendue par le préfet ? Cette dimension qualitative est particulièrement importante pour les installations dites ICPE (installations classées protection de l’environnement). Quelle est l’offre de santé publique ? Cette information intéressera notamment une industrie dont la présence d’un hôpital à proximité offrira des garanties en cas d’accidentologie. Est-ce que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) est dynamique ? Existe-t-il des clubs d’entrepreneurs locaux ? Ces questions mobiliseront particulièrement les organisations en quête de sous-traitants ou de co-traitants, dans une logique de supply chain. Qui sont les élus locaux, et de quelle manière envisagent-ils le développement économique ? Là encore, ces aspects qualitatifs permettront d’ajuster au mieux un choix d’implantation.


Surveiller les évolutions en cours

Les entreprises qui se trouvent déjà implantées sur un territoire ne sont pas en reste. Pour ces dernières, il sera opportun d’identifier et de surveiller en permanence les nouveaux entrants, dans une perspective de développement de clientèle. Comment évolue la concurrence ? Voilà bien un point majeur. Il sera également important que ces organisations se tiennent informées des évolutions en cours, que celles-ci soient économiques, sociales ou politiques. Le fait que la population d’un territoire commence à décliner (vieillissement, solde migratoire négatif) devra par exemple alerter un CoDir : ce signal faible est souvent annonciateur d’une stagnation, voire d’une inflexion économique du bassin d’emploi. À l’inverse, la naissance sur un territoire d’un festival de musique, d’une compétition sportive nouvelle ou d’un salon professionnel permettra à une entreprise d’adapter sa stratégie de communication et ses actions marketing à ces événements nouveaux.

On le perçoit bien : si la veille présente des enjeux différents pour les entreprises, si elle se déploie à des échelles plurielles, elle demeure l’alpha et l’oméga de toute action stratégique, dont la finalité ultime demeure la conquête de clients. Dans ce contexte, il est impératif que les entreprises disposent en temps réel de la connaissance la plus fine de leur environnement territorial. Centres commerciaux, industries, plateformes logistiques, associations professionnelles, PME : tout le monde est concerné, alors même que les informations sur chaque territoire sont assez disparates.

Un tel éclatement des données locales est à prendre en considération : compte tenu de cet éparpillement et de la nécessité à bien croiser les informations, il est aujourd’hui nécessaire de disposer d’une solution de veille adaptable, évolutive, démultipliée par l’Intelligence Artificielle (IA) et le Machine Learning. Maîtriser la complexité territoriale est à ce prix.

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Banques & assurances : une veille de plus en plus externalisée

Le secteur de la banque et de l’assurance a récemment opéré de profonds changements de nature organisationnelle. La structuration de la fonction veille s’en trouve impactée : plus diversifiée, elle est également de plus en plus externalisée. Une tendance de fond qui pourrait peut-être toucher d’autres secteurs à l’avenir.

Les évolutions du contexte socio-économique ont récemment amené certains secteurs à repenser leurs organisations internes. C’est notamment le cas de la banque et de l’assurance, dont les services ont progressivement été reconfigurés en se démultipliant. De tels changements ont des impacts notoires en termes de veille, qu’il s’agisse de la structuration de celle-ci, du niveau d’information obtenu et, bien sûr, des coûts à consentir. 


Une multiplicité de services en évolution permanente

Évolution des besoins oblige, les groupes internationaux de services bancaires et financiers ont ces dernières années multiplié leurs offres de services à destination d’une clientèle variée. Qu’il s’agisse des particuliers ou des professionnels, tout le monde est concerné. Le secteur de la banque et de l’assurance est ainsi devenu pluridisciplinaire : s’y côtoient les banques de détail, d’investissement, de financement, de gestion d’actifs, d’immobilier, de leasing ou d’assurance. Cette organisation renouvelée aboutit actuellement à une segmentation interne des entreprises bancaires et d’assurance en plusieurs populations. Elle multiplie également les besoins en termes de veille, lesquels peuvent tout autant être partagés entre plusieurs services de l’organisation, que spécifiques.


Une veille de plus en plus diversifiée

Ces éléments ont d’importantes répercussions sur la manière d’appréhender la veille. Les axes de cette dernière sont désormais nombreux, en lien avec les évolutions de l’éco-système. Quatre d’entre eux sont ici à mentionner tout particulièrement. 

La veille règlementaire est le premier axe. Nouveaux textes, évolutions de la loi, jurisprudence à surveiller, et ce dans de multiples secteurs, dans des pays différents… Cette veille constitue un socle incontournable. 

La veille de marché est également centrale. Grâce à elle, les équipes dédiées peuvent suivre l’évolution des besoins et des attentes de leurs clients. C’est le cas par exemple des banques mobiles, et plus largement de toutes les transformations digitales inhérentes à la fluidification sécurisée des transactions et des opérations. 

La veille concurrentielle joue par ailleurs un rôle important. Dans le champ bancaire, elle est devenue d’autant plus impérieuse que le secteur assiste à l’essor sans précédent des banques en ligne comme des néo-banques – lesquelles proposent des offres renouvelées sur les moyens de paiement comme de crédit. 

Enfin, il convient de mentionner ici la veille innovation. Son but est d’identifier les FinTechs qui proposent des nouveautés telles que des plateformes de financement participatif, des systèmes de virement de petites sommes entre particuliers ou encore l’essor de la technologie mobile comme moyen de paiement (du téléphone à la montre connectée !).


Des services de veille de plus en plus externalisés

Morcelées, ces approches s’accompagnent de besoins nouveaux et spécifiques. C’est ainsi qu’afin de mieux répondre aux finalités de l’organisation, de plus en plus de groupes choisissent d’externaliser leur système de veille. Les équipes de direction souhaitent ici décloisonner cette fonction tout en alimentant plus qualitativement et plus fortement leurs équipes internes. Pourquoi ce choix ? L’externalisation de la veille répond en réalité à deux catégories de problématiques.

D’une part, elle s’affranchit du cloisonnement en silos qui prévaut classiquement au sein des organisations bancaires et d’assurance. Une plateforme de veille suffisamment simple et puissante garantit le meilleur niveau d’exhaustivité et de réactivité, et ce pour chacun des secteurs d’activité concernés. Elle permet de placer les différents axes de veille entre les mains d’équipes de consultants professionnels, lesquels vont travailler de manière transverse pour l’entreprise cliente. L’information récupérée provient d’une multitude de sources et traite de très nombreux sujets et métiers. Elle est pré-classée de manière automatique, avant que les équipes de curateurs n’interviennent et ne l’améliorent. Des newsletters sont également générées, poussant des informations ciblées et thématisées à des populations internes triées sur le volet. Les outils peuvent même aller jusqu’à être segmentés en sous-plateformes, chacune étant propre à chaque équipe métier.


Donner le même niveau d’information à tous les collaborateurs

Seconde problématique à laquelle l’externalisation de la veille répond : donner le même niveau d’informations à l’ensemble des collaborateurs. Dans le secteur de la banque et de l’assurance, décideurs et analystes doivent en permanence s’alimenter en informations spécifiques et transverses. Il est ainsi essentiel qu’une plateforme de veille réponde à plusieurs objectifs : permettre à chaque lecteur de consulter des informations qui concernent son corps de métier, faciliter l’accès à des informations horizontalisées (et ainsi permettre aux collaborateurs de communiquer entre eux) et enfin proposer des outils d’analyse à chaque lecteur afin d’identifier les dernières tendances. Réalisés grâce une application mobile et des alertes mails, ces objectifs convergent vers la transformation de données en décisions stratégiques.

Gestion du portefeuille client, digitalisation de la relation avec celui-ci, repérage des tendances du marché – notamment des signaux faibles –, progression des cryptomonnaies… Les organisations bancaires et assurantielles ont récemment vu évoluer leur rapport à la veille. Automatisée grâce à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning, cette veille est également de plus en plus externalisée, le tout dans un cadre sécurisé et respectueux des règles de la confidentialité. Dans quelle mesure assiste-t-on ici à une tendance de fond appelée à essaimer au-delà des secteurs de la banque et de l’assurance ? 

Les paris sont ouverts. 

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Automatiser le processus de veille avec KB Crawl

Et si vous pouviez gagner en temps et en productivité grâce à l’automatisation de votre processus de veille ?

L’entreprise KB Crawl, l’un des leaders parmi les éditeurs de solutions de veille stratégique, présente la version de 7.5 de sa solution KB Suite composée de trois modules dissociant les différentes étapes du worflow de veille : Crawler, Pilot et Platform. Cette solution suit les trois étapes pour un processus de veille automatisé et une productivité optimisée. Avec KB Crawl, l’automatisation du processus de veille intervient à chaque moment du cycle de l’information, à savoir la collecte, le traitement, l’analyse et la diffusion de l’information.

Les technologies de l’automatisation telles que le Machine Learning ou l’Intelligence Artificielle se révèlent très utiles pour le veilleur en optimisant son temps de travail. L’objectif principal de l’automatisation du workflow de la veille est de libérer du temps au veilleur pour qu’il se détache progressivement de ses fonctions à faible valeur ajoutée et qu’il se concentre davantage sur ses missions principales : le traitement et l’analyse de l’information, l’apport d’une plus-value, la création de synthèses ou d’études, l’animation d’une communauté de contributeurs et de lecteurs.


Le module Crawler pour surveiller

Crawler vous permet de surveiller et de collecter tout ce que vous souhaitez, en continu. Le module est dédié aux veilleurs et aux administrateurs et prend en compte toutes les différentes sources jugées pertinentes et accessibles depuis un navigateur web : sites web, newsletter, blogs, forums et groupe de discussion, médias sociaux, bases documentaires… Le module Crawler automatise intégralement la collecte jusqu’à l’étape suivante du processus de veille grâce à la détection des zones de surveillance d’une page web via la fonction d’AutoScrap et la planification des Crawls. 


Le module Pilot pour transformer

Ensuite, Pilot transforme l’information en données à forte valeur ajoutée. L’automatisation sur le traitement de l’information qui provient du Crawler passe par le tri de l’information et la mise en place des tags grâce au Machine Learning. Pilot traite en priorité les informations à forts potentiels qui sont susceptibles d’être diffusées via les livrables. Il classe automatiquement les informations via les requêtes ou le smart tagging, un système de tags intelligent.


Le module Platform pour diffuser

Dans le prolongement de Crawler et de Pilot, le module Platform permet de diffuser la bonne information à chacun, au bon format et au bon moment. Grâce aux fonctionnalités du Pilot telles que la publication automatique des contenus ou la détection des signaux faibles et l’analyse des tendances, KB Crawl automatise intégralement le processus de veille jusqu’à la diffusion et l’analyse de l’information. Toutes les informations publiées par l’équipe de veille sont retranscrites sur la plateforme et mettent à jour les tableaux de bord conçus pour les différentes communautés de lecteurs. La diffusion est aussi normalisée via l’édition automatique de livrables personnalisés, des newsletters par exemple, et le push automatique d’informations sur l’application mobile KB Crawl.

L’intégration de ces 3 étapes du processus de veille est désormais un indispensable pour optimiser la productivité de votre entreprise.  Il faut appréhender cette automatisation comme une aide au veilleur et non comme une machine qui viendrait remplacer le poste de celui-ci, lequel reste bien entendu au cœur du processus de veille. L’humain occupera toujours une place fondamentale pour transformer l’information en réelle valeur ajoutée et promouvoir l’intelligence collective en interne. Grâce à la solution KB Crawl, le veilleur est en capacité de faire des choix qui vont l’aider à ajuster ses objectifs. Il peut notamment choisir un degré d’automatisation de son processus de veille : partielle ou complète.


  • Regardez l’intégralité de notre webinar sur « L’automatisation par l’IA du cycle de la veille grâce à KB Suite » dès maintenant en replay ▶️

Découvrez un aperçu de ce que KB CRAWL offre dans le secteur de la veille avec Eric BERTOLETTI, responsable business développement chez KB CRAWL et avec Martin RENGARD, consultant-formateur en Intelligence Économique chez KB CRAWL.
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Newsletter avril 2022

EDITO

Depuis plusieurs semaines des bouleversements géopolitiques impactent nos organisations et mettent en lumière le rôle prépondérant de la veille pour agir et réagir face à ces changements qui selon toute vraisemblance vont entraîner des conséquences majeures jusque dans notre quotidien. Quelles soient politiques, sociales, économiques, sanitaires ou encore écologiques, ces mutations sont déjà amorcées mais elles prennent une nouvelle tournure et s’accélèrent pour répondre aux impératifs de l’actualité. Dans un contexte dont la notion de mouvement permanent n’est plus à démontrer, l’information s’impose de plus en plus comme une donnée stratégique dont la valeur ne cesse de prendre de l’importance. Dans ces moments de trouble où les informations se multiplient et les canaux de communication s’ajoutent les uns aux autres, le veilleur prend toute son importance. Véritable tour de contrôle, il élimine les bruits indésirables et autres fausses nouvelles pour ne garder que le meilleur et le plus utile dans ce tourbillon de données. Aucune machine, aucun algorithme aujourd’hui n’a la capacité de remplacer l’œil et la connaissance de l’humain. Bien évidemment nos plate-formes utilisent ces technologies d’intelligence artificielle ou de machine learning mais uniquement dans le but d’aider et de faciliter le travail des équipes de veille. L’essentiel n’est pas de faire à la place du veilleur mais de lui redonner du temps pour l’analyse en le débarrassant de certaines actions à faible valeur ajoutée. On a notamment vu fleurir sur les plateaux de télévision des cellules de « fact checking » avec des armées de journalistes et stagiaires qui s’affèrent à vérifier les affirmations des candidats à l’élection présidentielle et réaliser une veille en direct. Le veilleur est plus que jamais le garant de qualité informationnelle.

Arnaud MARQUANT


ZOOM SUR…

  • SAVE THE DATE  – WEBINAR :

📅 Jeudi 21 avril 2022

⏰ 10h00 à 11h00 AM

👉 “Comment initier une veille dans le secteur de l’énergie grâce à KB Access”

👥 Intervenants : Steevens JEAN, Ingénieur d’affaires chez KB Crawl SAS et avec Tennessee VIGGIANO, Consultant-formateur en Intelligence Économique chez KB Crawl SAS 🌐

 

 

  • Regarder dès maintenant notre replay sur “La veille pensée pour construire la ville de demain grâce à KB Access” :

TEMOIGNAGE

Le cas client Systra : un département de veille grâce à la solution KB Crawl

Spécialiste depuis 1957 des solutions de transport public guidé, Systra est à l’origine de 50% des lignes de métro et à grande vitesse à l’échelle mondiale. Depuis 10 ans, l’entreprise fait confiance à KB Crawl SAS pour ses solutions de veille, de plus en plus utilisées en interne – et prisées par le Top Management.

Chez Systra, ce mois de mars n’est pas tout à fait un mois comme les autres. « En mars, nous lançons la nouvelle ergonomie de nos newsletters de veille », indique Brigitte Verchère, responsable du département Management des Connaissances de l’entreprise. « Pour cela, nous avons travaillé en collaboration avec nos collègues de la direction de la Communication. Nous nous sommes adaptés, avons mis en place des pages d’accueil différenciées qui permettront à chacun d’opter pour un design personnalisé… en espérant séduire un peu plus encore de personnes en interne. »

« KB Crawl correspondait le plus à nos besoins »

Société d’ingénierie spécialisée dans les solutions de transport public guidé et issue du rapprochement de la SNCF et de la RATP, Systra rassemble des ingénieurs, des architectes et des experts en planification territoriale. Créée en 1957, la société emploie actuellement 8 000 collaborateurs, dont une majeure partie à l’international. « Nous sommes à l’origine de 50% des lignes à grande vitesse et d’un réseau de métros sur deux à l’échelle mondiale », résume Brigitte Verchère, qui a participé à la création du service de veille de l’entreprise il y a une petite dizaine d’années. « L’objectif était alors de mettre en place une veille commerciale, en amont des appels d’offres auxquels nous participons. Il s’agissait également de jeter les bases d’une veille réputationnelle, mais aussi d’une veille concurrentielle, demandée alors par notre top management et qui demeure plus que jamais d’actualité. » 

Après un premier tour de table réalisé auprès de sept prestataires de services potentiels, la sélection se resserre autour de quatre d’entre eux. Parmi ces derniers figure KB Crawl SAS, qui finit par l’emporter. « KB Crawl correspondait le plus à nos besoins : du multilinguisme, une forte capacité à ‘crawler’ l’information, un excellent niveau en termes de design et de communication, sans compter la possibilité d’envoyer de nombreuses newsletters », explique la responsable du département Management des Connaissances.

Découvrez la suite sur notre blog : Une veille en évolution permanente.


L’ASTUCE DU VEILLEUR

Diffuser l’information

Faire circuler l’information est essentiel. La caractérisation d’une information est une étape cruciale dans le plan de diffusion de l’information. Donner la bonne information, à la bonne personne, au bon moment. Pour les détenteurs de KB Access, vous pouvez désormais diffuser vos informations stratégiques par deux vecteurs, des newsletters, qui seront automatiquement remplies selon vos paramétrages et que vous pourrez personnaliser afin d’attirer l’œil de vos lecteurs sur un livrable agréable à lire. Vous avez également la possibilité de diffuser cette information via un blog de veille, dans lequel vos lecteurs retrouveront, thématiques par thématique, les sujets qui les intéressent. Mieux encore, vous pouvez combiner ces deux fonctionnalités pour un impact maximal.

T.V


DECRYPTAGE : La protection des données (épisode III)

RGPD : Responsabilités et risques 

Lors de notre dernier décryptage, nous avons vu le rôle du DPO dans les organisations mais qu’en est-il des responsabilités en cas de manquement au RGPD et quelles sanctions sont envisageables ?​

Le DPO doit pouvoir agir avec indépendance au sein de l’organisation principalement vis-à-vis des responsables du traitement des informations dont il ne doit pas dépendre. Par principe, le DPO n’est pas responsable en cas de non-respect du RGPD. C’est le responsable du traitement (ou un sous-traitant) qui portent la responsabilité. Celle-ci ne peut pas lui être transférée car il s’agirait alors de créer un conflit d’intérêt. ​

Le RGPD confère de nombreux droits aux personnes dont les données sont collectées :​

  • Le droit d’accès ;​
  • Le droit de rectification ;​
  • Le droit à la portabilité : toute personne doit pouvoir récupérer les données qu’elle a fournies à une organisation.​

Les organisations ont l’obligation de respecter ces droits sous peine de sanctions.​

Le RGPD prévoit deux types de sanctions :​

  • Les amendes administratives ;​
  • Les sanctions pénales.​

D’autres conséquences sont envisageables comme la possibilité de rendre public les infractions et le risque en termes d’image.​

Au chapitre VIII, l’article 83 du RGPD liste les éléments à prendre en compte pour les amendes administratives avec en premiers facteurs la nature, la gravité et la durée de la violation. Certaines amendes administratives peuvent s’élever jusqu’à 10 000 000 EUR ou, dans le cas d’une entreprise, jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent.​

Les sanctions pénales sont prévues par les états membres pour les violations qui ne sont pas soumises à amendes administratives.​

En conclusion, le RGPD s’inscrit dans la continuité de la Loi française Informatique et Libertés de 1978 et renforce le contrôle par les citoyens de l’utilisation qui peut être faite des données les concernant. Toutes les entreprises de l’Union Européenne sont concernées si elles traitent des données à caractère personnel car toute activité ciblant un citoyen européen est soumise au RGPD.​

Arnaud MARQUANT 

Directeur des opérations et DPO de KB Crawl SAS

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Human businessman cooperation with robot concept

Les apports de l’Intelligence Artificielle (IA) pour votre veille

L’intelligence artificielle ou “IA” est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Pas un métier n’échappe à son influence directe ou indirecte à court, moyen ou long terme. Et les métiers de l’intelligence économique ne font pas exceptions à la règle. De toutes les questions stratégiques auxquelles la veille fait face, l’IA se démarque tant ses apports ont et auront une incidence sur la manière d’exercer cette expertise. Mais le veilleur doit-il en avoir peur pour autant ? Ces deux formes “d’intelligences” (artificielle et économique) font-elles bon ménage ? Comment la première a un effet sur la seconde à l’heure actuelle ?

 

L’IA impacte chacune des étapes du cycle de veille

Dans un futur plus ou moins proche, il est admis que l’intelligence artificielle, et ses technologies sous-jacentes, apportent une vraie valeur ajoutée à chaque niveau du cycle de la veille. Et plus particulièrement dans les missions journalières du veilleur et de l’analyste.

  1. Collecte
    • Identification de nouvelles sources
      Une exploration intelligente (‘smart crawling’) des sources d’information permet à l’outil d’identifier d’autres sources appropriées qui ne sont jusqu’alors pas suivies. En fonction de l’intérêt du sujet exploré, et du périmètre préalablement défini de sa veille, l’IA aide le veilleur à élargir son spectre de recherche.
    • Vérification de l’information et de sa qualité
      Une autre fonctionnalité consiste à filtrer la pertinence des informations recueillies en fonction de différents critères pondérés. Exemples : l’outil pourra juger de la qualité des données par rapport à la construction du site de la source, de son niveau de référencement, des avis qui y sont laissés, du nombre d’articles publiés, etc.
  2. Traitement
    • Reconnaissance vocale (‘speech-to-text’)
      Transformation, découpage et analyse automatique d’enregistrements audios en formats textes.
    • Reconnaissance visuelle
      Conversion (ou océrisation) de fichiers images en formats textes avec détection d’éléments visuels (logo de marque, produit, personne, etc.).
  3. Analyse
    • Révélation de nouveaux éléments clés
      Un autre apport de l’IA repose sur l’identification active de nouveaux concepts ou nouvelles notions. Un recueil et une contextualisation des informations permet par exemple de détecter facilement les nouvelles entreprises, personnes, technologies, etc. …, pouvant être citées.
    • Synthèse automatisée de contenus
      L’outil génère automatiquement un résumé de l’article en veillant à ne conserver que les idées les plus importantes.
  4. Diffusion
    • Validation de l’information par apprentissage (‘machine learning’)
      L’outil apprend au fur et à mesure de son expérience. Il analyse les données dans le temps et anticipe les comportements en s’adaptant à l’utilisateur.
    • Ciblage amélioré des contenus
      L’étude approfondie des statistiques de consultations permet à l’IA  de favoriser la diffusion des contenus les plus pertinents pour chaque lecteur.
  5. Action
    • Mise en évidence de signaux faibles
      L’outil intelligent croise divers éléments concordants pour déceler les futurs facteurs qui influenceront l’activité de l’entreprise.
    • Analyse prédictive
      L’IA, via une analyse prospective, permet aux décideurs d’identifier plus facilement les futures tendances de marché (ex : consommation, innovations, évolutions réglementaires, etc.).

 

Quel avenir pour l’Homme face aux contributions de l’IA ?

C’est certainement LA question qui revient le plus lorsque l’intelligence artificielle est évoquée. Et ce, quel que soit le domaine ou le métier abordé. Cette problématique n’est en soi pas nouvelle. Depuis l’amélioration des procédés techniques et l’apparition des premières machines, l’Homme a toujours craint pour son avenir. Une peur de ne plus se savoir utile sans doute ?

Alors qu’en est-il vraiment pour la veille ?
Tout d’abord, précisions que l’IA n’en est encore qu’à ses prémices en matière d’intelligence économique. Aujourd’hui, on parle davantage de Machine Learning ou de Deep Learning, qui ne sont finalement qu’une des formes de ce que pourrait être l’IA. La véritable intelligence artificielle, c’est-à-dire celle qui est parfaitement autonome et qui constitue une entité à part entière, n’existe pour le moment pas encore.
Enfin, il ne s’agit pas de remplacer le veilleur. Le fruit de son expertise, son esprit critique, et l’intelligence humaine au sens large continue d’apporter de la valeur à chaque stade du processus de veille. En revanche, l’IA vient en appui de son travail quotidien. Elle lui simplifie ses tâches journalières afin qu’il reste au cœur des actions de veille, et lui garantisse une meilleure visibilité dans ses prises de décisions. Face aux contributions de l’IA, “l’Homme augmenté” a donc encore un bel avenir devant lui.

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L’automatisation de la veille, un gain de temps qui ne doit pas remplacer l’humain

Intelligence artificielle, machine learning, deep learning ou simple automatisation… inviter l’ordinateur dans sa veille est une volonté de plus en plus répandue. L’automatisation de la veille peut permettre de gagner du temps, mais cela ne doit pas restreindre le rôle de l’humain qui reste essentiel dans l’action de veille. 

Filtres de pertinence : l’alliance d’automatisation et de qualification

Sur chacune des sources identifiées, tous les documents sont mis sous surveillance, car potentiellement intéressants. C’est le rôle des filtres de pertinence de distinguer documents appropriés ou bruit sans intérêt.
Le premier de ces filtres de pertinence est automatique. Il en existe un certain nombre (détecter les modifications dans un document, alerter de l’apparition d’une nouvelle page, etc.), le plus utilisé étant les mots-clés. Seuls les documents dans lesquels les termes identifiés apparaissent sont transmis aux veilleurs. Les mots-clés doivent donc être suffisamment fins pour ne pas laisser passer de bruit. Affiner les mots-clés est ainsi un enjeu à part entière.

Le second filtre de pertinence est humain. Tous les documents ayant passés le premier filtre doivent être triés par les veilleurs. Ils qualifieront l’information, la publieront et la diffuseront éventuellement à l’aide d’une newsletter.

Parvenir à identifier la requête de mots-clés « parfaite », celle qui élimine le bruit sans ignorer de documents pertinents, est un objectif difficilement atteignable, voire une utopie. Le rôle de l’humain est incontournable pour trier les informations de veille. Mais le rôle du veilleur va au de-là du simple tri de l’information. Il est donc nécessaire de replacer l’humain comme l’axe central du cycle de veille.

Replacer l’humain dans la boucle de l’automatisation de l’analyse

La plus-value des humains est dans l’analyse et le collaboratif

Beaucoup d’outils permettent d’automatiser l’analyse des informations de veille. L’analyse est effectivement la plus-value de la veille. Certains de ces outils sont automatiques et aident le veilleur à analyser les informations. C’est notamment le cas des ontologies : il est possible de repérer automatiquement les personnes, organisations et lieux d’intérêt dans un texte. Ou encore de la DataVisualisation, qui place les informations dans des graphiques de répartition, temporels, relationnels…

Ces outils d’analyse ont vocation à être examinés par les lecteurs ou les veilleurs des informations de veille afin d’en tirer des conclusions qu’un ordinateur ne peut pas déterminer.
En plus de ces outils automatiques, l’humain peut contribuer en ajoutant ses propres analyses, en proposant les résumés ou conclusions d’experts-métier par exemple, ou en ajoutant les commentaires de lecteurs. Le collaboratif est un excellent moyen de créer débats et analyses. 

Multiplier les sources d’informations

Mettre des sources sous surveillance est le principe de la veille. Cela permet d’automatiser la veille afin de capturer facilement les documents pertinents. Il ne faut cependant pas s’enfermer dans les sources connues.
La veille, comme internet, est évolutive. Une veille exploratoire permet d’identifier de nouvelles sources d’informations. Un clic suffit au veilleur pour ajouter l’un des nouveaux sites ainsi identifiés à ses sources en surveillance automatique.
L’apport de l’humain est également dans la collaboration. Inciter les lecteurs de la veille à envoyer leurs trouvailles aux veilleurs est un excellent moyen de recueillir de l’information grise. Cela permet également d’identifier des veilleurs potentiels, avec tous les bénéfices que cela apporte.

Automatisation de la veille, oui mais…

L’automatisation de la veille facilite le travail du veilleur

L’automatisation permet un gain de temps. Elle facilite le travail du veilleur, en filtrant les articles, en proposant des outils d’analyse, en classant les informations… Mais elle ne peut pas remplacer l’expertise humaine, que l’intelligence artificielle est loin d’approcher.
Replacer l’humain dans le cycle de la veille est un gage de qualité, grâce à :

  • Un meilleur enrichissement d’informations de qualité,
  • Une analyse plus précise,
  • Un travail plus collaboratif.

Le cycle de la veille, de la définition des objectifs et des enjeux, jusqu’à la prise de décisions stratégiques, ne peut être envisagé sans l’humain au centre du cycle.

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