Veiller la voix : une tendance lourde en intelligence économique

Depuis quelques années, la voix est de plus en plus prisée afin de commander nos smartphones ou nos assistants vocaux, mais également pour avoir accès à des informations de plus en plus larges. La journée mondiale de la radio, ce lundi 13 février, nous permet de faire le point sur cette forte inclination, qui touche aussi le secteur de la veille.

La tendance est sociétale et elle agit depuis plusieurs années comme une lame de fond : de plus en plus d’organisations se mettent en quête du son – voire de la radio – afin de parfaire leur veille. Il faut dire que le marché de la reconnaissance vocale est, tous secteurs et toutes activités continues, en plein essor. Evalué à quelque 10,7 Mds $ US en 2020 (9,87 Mds €), il devrait atteindre 27,15 Mds $ US à l’échéance 2026 (25,04 Mds €), avec un taux de croissance annuel de près de 17% (Source : Mordor Intelligence).


Des sources orales captées grâce au Speech to Text

Dans le champ de l’intelligence économique, de plus en plus d’organisations sont en demande de solutions de veille capables de surveiller à la fois des contenus audio et des sources vidéo. Conférences, discours, podcasts, webinaires, ateliers, réunions… Les solutions de veille les plus qualitatives et les plus expérimentées du marché s’attachent à capter ces sources d’information multiples et parfois très qualitatives, afin de les transformer en textes.

Technologie de pointe développée spécifiquement, le Speech to Text permet tout particulièrement d’opérer une veille remarquable sur Youtube, véritable vitrine pour la quasi-totalité des organisations. Il est également très prisé par les documentalistes (lorsqu’il y en a au sein des entreprises) ainsi que par les structures scientifiques. Car les contenus sont légion, y-compris sur certains réseaux sociaux), pour consolider des connaissances parfois très pointues, pour ne pas dire de niche.


De nouvelles étapes à franchir

Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la conversion de la parole en textes n’en est toutefois qu’à ses premiers balbutiements. En l’espèce, nous observons que le temps de la maturité est à venir. D’ici là, quelques caps demeurent encore à franchir. Nous pouvons en retenir au moins deux.

Le premier est d’ordre juridique, et nous renvoie au RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données. La voix de chacun d’entre nous constitue en effet une donnée biométrique. Elle permet de reconnaître le locuteur, et à ce titre elle se trouve protégée par plusieurs législations de protection des données. Pour le dire autrement, tout contrôle et toute exploitation de ces données se trouvent strictement encadrés, générant parfois la suspicion des personnes dont les informations sont collectées (par exemple dans le cadre d’un webinaire ou d’une conférence).

Le second cap qu’il conviendra de franchir à l’avenir est plus directement lié à la veille économique qui s’opère parmi les informations issues des médias radios – et singulièrement des podcasts. Certes, ces derniers (de plus en plus nombreux sur les plateformes de nos radios, à l’image de Radio France) constituent des sources précieuses, parce que souvent centrées sur des enjeux pointus. Il convient toutefois de savoir qu’à ce jour de nombreux médias refusent que leurs podcasts se trouvent captés. Pour que cela soit le cas, il faut passer par Youtube… si toutefois le contenu y a été déposé par la radio en question !

Au-delà de ces écueils, une chose reste sûre : au niveau des services comme des usages, de plus en plus d’appareils intègrent la voix comme principal vecteur d’expression ou de commande. Des assistants vocaux à nos smartphones, une part de plus en plus grande de nos environnements numériques ne nous obéissent plus seulement au doigt et à l’œil, mais bel et bien à la voix. Le secteur de l’intelligence économique n’y échappera pas et sera, quoi que l’on en pense, amené à poursuivre dans cette voie.

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Un jour un métier

Louise TATON, 24 ans travaille chez KB Crawl depuis 1 an en tant que Consultante-Formatrice en Intelligence Économique. 


Quel est votre parcours scolaire  ?  

Après un BAC ES obtenu au Lycée Français International de Hong Kong, où j’ai effectué toute ma scolarité, je suis partie étudier en France. J’ai commencé mes études supérieures par un Bachelor en Relations Internationales à l’ILERI à Paris. 

Après avoir effectué un échange universitaire de 6 mois à l’Université de Limerick en Irlande, j’ai terminé mes études avec un Master en Intelligence Economique à l’ILERI. 


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?  

Stage de 2 mois en première année d’étude – en marketing chez le chef cuisinier Alain Ducasse (dans la branche Alain Ducasse Conseil) – mission : m’occuper du markéting de la marque sur les réseaux sociaux, de gérer les réservations pour les différents restaurants et de préparer des invitations pour divers “influenceurs food”. 

Stage de 2 mois en 2e année d’étude au Ministère des Armées à la Marine Nationale dans le Bureau de Coopération Bilatérale – mission : participation à l’organisation du Symposium du Golfe de Guinée. 

Stage de 2 mois en 3e année d’étude à Toulon au FMES (Fondation Méditerranéenne D’Etudes Stratégiques) – mission : participation à la rédaction d’articles de fond et de brèves sur des thématiques essentiellement militaires et maritimes pour l’IHEDN. 

Master 1 – pas de stage car Covid mais montée une entreprise avec mon père pour distribuer des masques chirurgicaux et FFP2 aux hôpitaux, pharmacies, maisons de retraites, Ehpad, magasins de proximité etc…en France pour aider, parce qu’il y avait une pénurie et parce que mon père avait des contacts avec des usines qui produisaient des masques en Chine.  

Master 2 en alternance pendant 1 an dans le service des radars civils (radars qui détectent les avions commerciaux et de tourisme) – mission : faire de la veille marché, concurrentielle + sur les installations des différents radars pour pouvoir proposer des mises à jour ou de nouvelles installations sur les différents radars de chaque pays -> Aller chercher l’offre plutôt que d’attendre que les différents pays clients fassent des appels d’offre. 

J’ai connu la veille chez KB Crawl grâce à mon année en alternance. De nombreux outils étaient mis en concurrence et mon équipe m’avait parlé de KB Crawl. Nous n’utilisions pas KB Cawl pour notre veille mais j’ai eu l’occasion de voir l’outil en démo auparavant. 


Pourquoi KB Crawl ?

Je connaissais déjà un petit peu l’outil grâce à mon alternance et je savais que KB Crawl était reconnue comme une référence incontournable sur le marché des solutions de veille. 

J’ai postulé par curiosité et je suis ravie de faire maintenant partie de l’équipe. L’environnement de travail est stimulant et il y a une excellente entente entre tous les membres de l’équipe. 


Quelles sont vos fonctions en tant que Consultante – Formatrice en Intelligence Economique ? 

Mes principales fonctions sont de participer au paramétrage des solutions dédiées à chacun des clients et projets puis d’en assurer le suivi fonctionnel.  


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Consultante – Formatrice en Intelligence Economique ? 

Les missions qui me plaisent le plus en tant que Consultante formatrice en intelligence économique sont les formations et les mises en place de projets avec les nouveaux clients. 

J’aime être au contact du client et voir leur projet de veille se réaliser grâce à KB Crawl. 


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un(e) Consultant(e) – Formateur(rice) en Intelligence Economique ?  

C’est assez difficile de décrire une journée type car aucune ne se ressemble.  

Il accompagne les clients dans leur veille tout au long de la vie de leur projet. 

Il peut réaliser des veilles externalisées ou des prestations pour nos clients, s’occuper du design des plateformes de diffusion de l’information, du paramétrage des sources dans le Crawler tout comme apporter un support fonctionnel ou former des clients. 


Quels sont les qualités d’un(e) Consultant(e) – Formateur(rice) en Intelligence Economique chez KB Crawl  ?  

Les qualités d’une consultante formatrice en intelligence économique vont au-delà des compétences techniques essentielles pour faire de la veille. Une bonne consultante formatrice devra veiller à avoir de bonnes qualités relationnelles (savoir-être), des qualités oratoires et expressives, une capacité d’écoute, une patience et des méthodes pédagogiques efficaces pour les formations. 

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Les universités font confiance à la solution KB Crawl

Plusieurs universités ont opté pour la solution de veille KB Crawl afin d’enseigner aux étudiants les arcanes de la veille. Parmi elles, celles de Lille et de Strasbourg, auprès d’étudiants formés tout à la fois à des postes généralistes et spécialisés. Témoignages. 

Deux universités, deux diplômes différents dans leurs contenus pédagogiques mais un point commun : une utilisation régulière de la solution de veille KB Crawl, enseignée dans les deux cas aux futurs diplômés. À Lille et à Strasbourg, l’outil de veille KB Crawl est mobilisé par les responsables pédagogiques pour leurs enseignements. Avec toutefois quelques nuances.


Des informations à vérifier absolument

« Notre master 2 dépend de la Faculté des langues, et les étudiants qui viennent chez nous ambitionnent de travailler à l’international. C’est dans ce cadre que nous leur faisons découvrir ce qu’est la veille stratégique et économique », explique Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’université de Strasbourg. À Lille, l’approche est légèrement différente. Et pour cause : le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement qui s’y trouve prodigué. « La veille a longtemps été l’apanage de professionnels de la documentation et de l’information, avant de devenir un enjeu stratégique : les réseaux sociaux, avec leurs lots d’informations à vérifier absolument, sont passés par là. Il est fondamental de former nos étudiants dans un tel contexte », indique de son côté Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication et directeur du master.


Avec KB Crawl, effectuer un travail de veille approfondi

À chaque type de veille son outil. Dans ses cours, Stéphane Chaudiron utilise notamment la solution de veille KB Crawl. « Je mobilise avec mes étudiants un ensemble de plateformes et connais très bien KB Crawl depuis plus de 10 ans. Cette solution nécessite certes un investissement en termes de coût et de technicité, laquelle me permet d’enseigner aux étudiants comment effectuer un travail approfondi de veille », explique-t-il. Qui des éditeurs de contenus qui offrent des outils d’alerte et parfois de curation de données ? Pour le professeur des universités et chercheur, de telles ressources peuvent répondre à un certain nombre de tâches… mais pas à toutes. « Je souhaite que les étudiants aient une vision la plus large possible des méthodes qui permettent de réaliser de la veille. Nous passons bien sûr en revue des outils généralistes, avant de nous concentrer sur KB Crawl et son outil de veille complet. Cela me permet d’aborder toutes les situations avec les étudiants : la veille se décline de manières diverses selon que l’on travaille dans une salle de rédaction, chez Total ou à la SNCF, dans un environnement marketing, de veille image, de veille scientifique ou technique. »


« Je souhaite que les étudiants voient ce qu’est un vrai outil de veille professionnel »


Autre cas de figure à Strasbourg, où les étudiants n’ont pas réellement vocation à devenir des veilleurs professionnels. Pour autant, l’un des objectifs poursuivis par le M2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International consiste à leur faire prendre conscience combien la veille relève d’une matière stratégique. « Je souhaite que nos étudiants exploitent l’information, qu’ils la mettent au service de la stratégie de leur organisation et de la conquête de nouveaux marchés », témoigne Ophélie Olivier-Garnier. « C’est pour cette raison que j’ai opté pour KB Crawl : je veux que les futurs professionnels voient ce qu’est vraiment un outil de veille professionnel, efficace et qui fonctionne très bien. »

Une solution que la responsable pédagogique du M2 de Strasbourg a demandé à plusieurs de ces étudiants de mobiliser dans le cadre d’une recherche de stage destinée aux étudiants de LEA (langues étrangères appliquées). Plusieurs mois durant, après avoir appris les bases de la solution KB Crawl, un groupe d’étudiants a œuvré afin d’identifier pour leurs camarades des stages disponibles à l’international – en Irlande, en Espagne, en Allemagne et en Italie notamment. « Nous avons beaucoup appris au cours de cet exercice », expliquent Claire Carreno et Geoffrey Krau, deux d’entre eux. « Nous ne connaissions pas vraiment la puissance d’un travail de veille, et cet exercice a réellement permis de mettre en pratique nos cours théoriques. Même s’il faut s’investir afin de bien maîtriser la puissance de l’outil, le résultat est là ». Même son de cloche chez Theo Krau, qui n’a pas fait partie du groupe mais dont l’alternance est à 100% centrée sur la veille. « La solution KB Crawl nécessite de s’accrocher, notamment via les tutos disponibles. Mais au final cela vaut le coup. »

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Comment la veille influence le domaine de l’énergie ?

Dans un domaine en pleine mutation, la veille vient au secours des acteurs du secteur de l’énergie pour sécuriser et pérenniser l’avenir de notre société.

Le domaine de l’énergie a récemment été bouleversé par le récent Rapport 2022 du GIEC destiné à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Ce rapport alarmant sur les aspects énergétiques et de pollution confirme pour les entreprises du domaine le besoin d’informations en temps réel qui émane du secteur. Pour rester informé quotidiennement, il est ainsi primordial d’entamer un vrai travail de veille.


Le conseil scientifique

Que ce soit pour les entreprises privées ou les acteurs publics du secteur de l’énergie, il est indispensable de parfaitement maîtriser les différents rapports scientifiques publiés quotidiennement, ainsi que les recommandations des différents conseils scientifiques, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) ou encore les associations telles que Équilibre des Énergies présidée par l’ancien ministre de l’écologie, Brice Lalonde. L’information est la clef de l’évolution. Dans un secteur en pleine mutation tel que l’énergie, il est alors essentiel d’accompagner les transformations constantes dans les entreprises par un projet de veille solide.


Suivi de la règlementation

Les enjeux du domaine de l’énergie sont colossaux pour notre avenir, la décarbonisation devient progressivement la priorité de l’ensemble des populations. Les règlementations évoluent à une vitesse exponentielle pour contrer les effets néfastes de l’activité humaine et les prédictions dramatiques évoqués dans les rapports scientifiques. Ces règlementations visent à pérenniser l’utilisation des énergies fossiles et renouvelables. Il est donc indispensable pour les entreprises de toujours connaître les dernières règlementations en vigueur et à venir. La veille règlementaire vient alors simplifier ce travail de recherches juridiques pour les entreprises en référençant chaque projet de loi, règlementations à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale.


La veille : une source d’innovation 

Le domaine de l’énergie innove à vitesse grand-V ces dernières années et fait face aux enjeux environnementaux et climatiques. La recherche de modèles de production durables dans un monde aux ressources limitées s’accélère avec toute la complexité que cela implique. Entre écologie et croissance, il est nécessaire de trouver un équilibre. Puisqu’aucune solution viable sur le long terme ou à grande échelle n’a encore été adoptée, les entreprises du domaine sont amenées à innover sans cesse. Cette innovation constante est particulièrement rapide et chaque acteur du domaine a besoin d’en connaitre les tenants et les aboutissants de manière quasi-automatique. Pour les structures impliquées dans l’énergie avoir une solution de veille de l’innovation est donc primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions actuelles de son secteur.

En 2022, aucune économie ne peut fonctionner sans énergie, la croissance et l’élévation du niveau de vie ne cessent d’en augmenter la consommation. Les acteurs de l’énergie doivent ainsi être accompagnés dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie de veille solide et gagner en performance et en agilité dans ce contexte de mutation du secteur.

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8 bonnes pratiques pour un projet de veille réussi

Si mettre en place un projet de veille semble toujours être une bonne idée pour la productivité de votre entreprise, cela peut vite devenir contre-productif si vous n’êtes pas parfaitement préparés à l’exercice. Pour une cellule de veille efficace, découvrez les huit éléments incontournables dans l’élaboration d’un projet de veille réussi…


Faites-vous connaître

Faites la promotion de votre équipe de veilleurs et de votre discipline dans votre organisation en dehors de votre département d’appartenance. Il est nécessaire que chacun de vos collaborateurs comprenne l’intérêt du projet de veille.


Définissez les enjeux

Rien ne sert de mettre en place un projet de veille si nous n’en maîtrisons pas les tenants et les aboutissants. Ce n’est qu’en définissant vos objectifs et vos besoins derrière la mise en place du projet de veille que vous pourrez mettre en place des KPI pertinents.


Transmettez efficacement les informations

Il est primordial de synthétiser l’information collectée pour transmettre le message stratégique de manière rapide et concise. Le contraire risquerait de provoquer un délaissement des travaux de veille de la part de vos collaborateurs. 

Les commentaires du veilleur sont également primordiaux, ils permettent d’apporter une valeur ajoutée à l’information en la confrontant avec celles préalablement analysées.


Choisissez vos supports de diffusion

Newsletter, plateforme collaborative, notification sur application mobile ou alerte par mail : il est important pour vous de choisir le bon support de diffusion parmi ceux à votre disposition, selon celui qui correspondra en tout point aux habitudes de lectures de vos destinataires.


Recrutez un veilleur au profil adapté

Si le stagiaire ou l’alternant n’a pas un poids suffisant pour promouvoir la veille dans votre entreprise, trouvez un collègue plus expérimenté pour l’épauler et jouer l’ambassadeur du projet. Ce dernier devra accompagner le projet en faisant du lobbying en interne pour promouvoir la veille. Si cet ambassadeur participe au comité de direction, il peut également valoriser le projet et ses résultats.


Promouvez le projet de veille en interne

Animer et gérer une communauté de l’Intelligence Économique et de la veille dans votre entreprise permet de mettre en valeur son travail et de promouvoir l’intelligence collective dans l’organisation, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’aboutissement de votre projet.


Suivez l’information collectée

La création de plans d’exécution opérationnels permet de suivre l’information dans le temps. L’envoi de ces plans d’actions aux différentes entités permet de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.


Incluez un suivi de projet

Lors du départ d’un de vos collaborateurs par exemple à la fin d’une période de stage ou d’un contrat d’alternance, il est fondamental de créer des directives, des guidelines grâce à des outils ou des process afin d’assurer le transfert complet des compétences auprès de son futur remplaçant et ainsi assurer la survie du projet de veille.

Si vous suivez ce guide et ces 8 bonnes pratiques, vous pourrez mettre en place une cellule de veille efficace et efficiente, ce qui ne pourra qu’être bénéfique pour votre entreprise. La préparation en amont est toujours la clef d’un projet réussi.

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Mise en place d’une cellule de veille au sein de l’entreprise : trois actions à consolider

La mise en place d’une cellule de veille au sein d’une organisation se construit et se pense dans la durée. Ci-après, trois champs sur lesquels il convient d’avoir une action dynamique : la réflexion en amont, la bonne transmission de l’information et la gestion en interne de la communauté des veilleurs.

De plus en plus d’organisations de toutes tailles, publiques comme privées ,déploient actuellement une cellule de veille en leur sein. Dans un contexte complexe et connaissant de multiples évolutions (télétravail, digitalisation…), nous observons que des recrutements sont en cours, qu’il s’agisse d’un salarié à plein temps, d’un alternant, voire dans certains cas d’un stagiaire. Quelle que soit la nature de la mission qui a été confiée à ces derniers (veille concurrentielleveille stratégiqueveille juridiqueintelligence économique…), les nouveaux venus vont se retrouver confrontés à un défi : structurer une réflexion collective. Pour ce faire, trois défis se doivent d’être relevés, pour ne pas dire trois murs porteurs à bâtir.


Mettre en place une réflexion en amont

Le déploiement d’une réflexion amont est le premier impératif à consolider. Il s’agit en effet de définir avec le maximum de rigueur possible les enjeux qui sont sous-tendus par le déploiement du projet de veille. Identification des objectifs et des besoins, délimitation du territoire à investiguer… Il faut ici prendre du recul avec ce qui doit être fait. Il s’agit également de mettre en place certains indicateurs de performance (KPIs : Key Performance Indicators).

Dès cette phase amont, il convient de prendre en compte une autre dimension, organisationnelle celle-ci : le profil par essence inadapté du veilleur. Un stagiaire, un alternant – voire un veilleur junior – ne disposent en effet pas d’un poids suffisant au sein de l’organisation pour y promouvoir la veille. Sachant cela, il est important d’identifier au plus tôt un collègue sponsor qui portera la démarche. Celui-ci sera l’ambassadeur de la veille dont il assurera la promotion. Il fera du lobbying interne, pourra participer à des réunions stratégiques, voire dans certains cas à des CoDir au sein desquels il pourra valoriser tout à la fois le projet et ses résultats.


Faire savoir : bien communiquer l’information

Second défi ou pilier de la démarche : faire savoir. Cela signifie tout d’abord qu’il convient de se faire connaître, de bien communiquer sur ce qu’est la veille. Quelle est votre mission ? En quoi consiste-t-elle ? Pour quelle(s) raison(s) se révèle-t-elle stratégique, à la fois pour l’organisation mais aussi pour chacun de vos interlocuteurs ? Ces questions doivent être en permanence abordées par le veilleur nouveau venu.

Celui-ci doit également effectuer un travail spécifique dès lors que l’information a été collectée et que la veille commence à être opérationnelle. Il est ici important de transmettre l’information de manière synthétique, en la résumant en un minimum de mots aux destinataires. Si un mail d’envoi est trop long, il risque de lasser son lecteur, lequel se détournera à plus ou moins brève échéance de la veille. Soyez donc concis dans vos messages, et apportez en parallèle des commentaires internes sur l’information transmise. Ces commentaires apporteront une valeur ajoutée aux données délivrées, lesquelles devront être données de manière brute, c’est-à-dire telles qu’elles se présentent sur leur source d’origine.

Envoyez également l’information sur tous les supports de diffusion dont vous disposez – mails, réseaux sociaux internes, newsletter interne, plateforme… – afin de répondre au mieux aux habitudes des lecteurs. Certains liront la newsletter, d’autres leurs mails… 


Gérer : animer la communauté

Troisième défi à relever : la gestion de votre communauté, voire de vos communautés – car il faut souvent en mobiliser plusieurs. En l’absence de promotion interne, il est important que vous réfléchissiez à l’animation de celles et ceux qui auront intérêt à lire votre veille d’intelligence économique. Qui sont-ils ? Constituez une mailing list que vous interrogerez et remettrez à jour régulièrement.

Afin de fidéliser au mieux ces communautés, il est majeur que vous suiviez de la manière la plus rigoureuse possible les informations collectées. La création de plans d’exécution opérationnels vous permettra de suivre l’information dans la durée. L’envoi de ces plans aux différentes communautés que vous animez permettra progressivement de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.

Enfin, il s’agit pour toute organisation de préparer « l’après », à savoir le départ programmé du stagiaire ou de l’alternant en charge de la veille. Il faut ici prévoir une approche d’inclusion, en créant par exemple des guidelines (outils, process…) qui permettront d’assurer le transfert de compétences et ainsi d’assurer la survie du projet.

C’est à ce prix que la veille sera identifiée comme une ressource pleine et entière pour les différents acteurs de l’entreprise. À ce prix également qu’une intelligence collective pourra être déployée au cœur de l’organisation afin qu’une autre étape, plus collaborative celle-ci, puisse prendre corps.

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Transformation digitale : les impacts sur le métier de veilleur

La transformation digitale impacte les veilleurs. Désormais, ceux-ci doivent développer de nouvelles compétences pour pallier la numérisation de leurs outils de travail.


Pourquoi traiter la surinformation ?

Lorsque l’on parle de transformation digitale on pense à l’avènement du Big Data et aux conséquences de la surinformation pour les veilleurs. Elle les rend de moins en moins aptes à distinguer l’essentiel de l’accessoire, ce qui suppose de nouveaux outils techniques de veille pour les comprendre et en tirer du sens. Et si à ses débuts l’immense profusion d’informations faisait penser que seuls des professionnels expérimentés pouvaient procéder à des recherches efficaces et rentables, ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui. En cause, la banalisation et la simplification des technologies de l’information, ainsi que la multiplication des outils destinés au grand public, qui font que tout collaborateur acquiert peu à peu ses propres compétences en matière de veille. Grâce à la transformation digitale chacun devient de plus en plus autonome, mettant en péril la fonction première du métier de veilleur. Cependant, l’information reste surabondante et les utilisateurs sont souvent dépassés. Les cadres consacrent ainsi aujourd’hui plus de 25 % de leur temps à chercher de l’information. Les algorithmes, qui fondent l’intelligence artificielle, permettent également aux veilleurs dans la crise moderne de l’infobésité de traiter des masses d’informations, leur permettant aussi de pouvoir faire des agrégats et retrouver des tendances et les signaux faibles.


Révolution numérique : de nouveaux outils techniques de veille professionnelle à maitriser

L’impact de la transformation digitale porte également sur les outils techniques de veille pour les professionnels et notamment sur les équipements avec lesquels travaillent les veilleurs et les autres professionnels de l’information. On pourrait penser que leurs compétences traditionnelles s’en voient de plus en plus menacées : ces derniers doivent régulièrement justifier de leur « utilité » face aux plateformes, et apporter une véritable valeur ajoutée par leur travail, qui s’apparente aujourd’hui le plus souvent à la simple maîtrise de ces outils. Car à minima, écran oblige, il faut savoir user d’interfaces, de systèmes de commandes, d’outils de visualisation. Dans l’accompagnement des entreprises dans leurs démarches de transition digitale, on précise que sans chercher à devenir un expert, il est bon de comprendre les mécanismes de base qui tournent autour du Web et des données. Ces nouveaux outils techniques de veille plus performants leur permettent de faciliter fortement leur collecte d’information et de gagner du temps sur la diffusion grâce à l’industrialisation du processus de veille au sein de leur département ou entreprise.


Veilleurs et transformation digitale : quelles nouvelles compétences appréhender ? 

La transformation digitale des entreprises n’implique pas uniquement le développement de compétences techniques relatives à la maîtrise des nouveaux outils chez les veilleurs : elle engage également des compétences fonctionnelles dues à l’évolution de leur métier. La digitalisation a juste facilité les étapes, le travail, la mise en œuvre du métier. On se concentre maintenant sur la vraie valeur ajoutée du veilleur : l’analyse. Celui-ci doit donc disposer d’une bonne culture informationnelle pour apporter un input aux résultats obtenus par le biais des outils digitaux. Le veilleur doit également développer des compétences en gestion de projet. On assiste en effet de plus en plus à une veille collaborative, plus efficace, qui s’intègre directement dans les réflexions et les projets. Aujourd’hui, le veilleur n’est plus uniquement dans la communication, comme il pouvait l’être avant où il se contentait d’écrire des articles. Aujourd’hui, il possède un rôle d’accompagnement dans les projets, qui revêt un aspect beaucoup plus opérationnel que le rôle traditionnel qu’il possédait jusqu’à maintenant. Les veilleurs doivent également développer des aptitudes au changement, notamment la capacité à s’approprier les innovations et à prendre leur place dans des organisations en mouvement.


Transformation digitale : vers un travail collaboratif ?

La digitalisation des entreprises aura donc permis d’un côté de faciliter le travail des veilleurs grâce notamment aux nouveaux outils techniques de veille et l’accès à un nombre de sources devenu exponentiel. Elle permet aux professionnels de la veille de dégager du temps pour analyser les données collectées et de travailler de manière plus transverse. L’évolution naturelle de cette situation se trouve alors dans un travail collaboratif autour de la recherche et du partage d’information.

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KB Crawl annonce de nouvelles nominations pour soutenir sa croissance

Fort d’une année 2021 prometteuse, KB Crawl annonce des promotions internes et l’embauche de nouvelles forces vives.

Paris, le 3 février 2022 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, enregistre actuellement une croissance remarquable. L’entreprise a connu en 2021 une hausse de 15% de sa facturation et une croissance de 12% de son chiffre d’affaires. Le recrutement de nouveaux talents s’est donc avéré incontournable à la fin de l’année 2021 pour faire face à cette accélération de son activité.

La nomination de Lou Vallejo au poste de Community Manager a ainsi initié une nouvelle dynamique au sein de l’entreprise. Ayant rejoint KB Crawl en novembre 2021, Lou Vallejo s’est récemment concentrée sur la mise en place et le développement de la communication digitale et du plan de communication de l’entreprise.« Connaitre une forte croissance sur le marché Français nous incite à aller plus loin dans notre stratégie de communication en étoffant notre équipe marketing, de manière à soutenir nos objectifs en termes de croissance locale », déclare Arnaud Marquant, Directeur des Opérations chez KB Crawl depuis 2018.

Lou Vallejo travaillera notamment en étroite collaboration avec Steevens Jean, récemment diplômé d’un Master Ingénieur d’Affaires chez Euridis Business School, nommé au poste d’Ingénieur d’Affaires au sein de KB Crawl.

Steevens Jean, Ingénieur d’Affaires chez KB Crawl

Steevens Jean aura pour mission de soutenir le développement de l’activité commerciale de KB Crawl en France afin d’accompagner la croissance et le rayonnement prometteur de la société.

« Nous sommes ravis d’accueillir Steevens Jean qui apporte une riche expérience au sein de KB Crawl ; il sera essentiel dans le cadre de la mise en place d’initiatives que nous comptons mener visant à asseoir notre positionnement sur de nouveaux segments de marché et à renforcer les liens que nous entretenons avec nos partenaires existants et à venir. La nomination de Steevens s’inscrit parfaitement dans le soutien de notre forte croissance », indique Eric Bertoletti, Business Development Manager chez KB Crawl depuis plus de 6 ans.

Consultante – Formatrice en Intelligence Economique chez KB Crawl

Pour soutenir cette équipe, Louise Taton quitte son poste d’analyste en Intelligence Economique chez Thalès France et rejoint également les rangs de KB Crawl. Forte de précédentes expériences à l’Institut FMES et au ministère des Armées et titulaire d’un Master 2 en Intelligence Stratégique Internationale à l’Institut Libre en Relations Internationales, elle est nommée chez KB Crawl au poste de consultante et de formatrice en Intelligence Economique. Elle rejoint à ce poste Tennessee Viggiano, lui aussi diplômé d’un Master 2 Intelligence Stratégique Internationale et Affaires Publiques de l’IAE Poitiers.

Ces nouvelles recrues auront pour objectif d’accroitre le leadership de KB Crawl sur le marché français des solutions et services de veilles pour les entreprises.

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Newsletter janvier 2022

EDITO

En cette année qui commence, toute l’équipe de KB Crawl se joint à moi pour vous souhaiter une très belle année 2022. Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans vos projets.

Malgré un contexte sanitaire toujours difficile qui empêche les rassemblements, nous avons tout fait pour maintenir le lien qui nous lie à nos clients. Les équipes de KB Crawl ont su faire face et s’adapter à ce contexte pour maintenir un très haut niveau de confiance dans nos solutions et nos services. Il en résulte sur 2021 un taux de renouvellement de nos contrats de 98%. Merci pour cette confiance !

Cela signifie aussi que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations afin de lever les incertitudes.

L’incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction doit-on prendre ? Quel cap suivre ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Arnaud Marquant

 

ZOOM SUR…

Nous avons le plaisir de vous présenter nos 4 nouveaux arrivants qui font désormais partie de l’équipe KB Crawl !

Tennessee VIGGIANO

Consultant – Formateur

Lou VALLEJO

Community Manager

Louise TATON

Consultante – Formatrice

Steevens JEAN

Ingénieur d’Affaires

 

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Mesurer la performance de votre Crawler

Grâce à l’onglet Cockpit (dans le menu Moniteur ou dans le sous-onglet de votre source), retrouvez toutes les informations sur la production de votre Crawler : nombre de documents collectés, nombres d’alertes levées, destinataires ou encore incidents. Découvrez vos sources et vos déclencheurs d’alertes les plus performants. Pour les détenteurs de la Suite KB Crawl, vous pouvez maintenant retrouver dans votre Cockpit le ratio entre vos alertes reçues et les alertes que vous avez publiées sur votre Platform (données Pilot). Exportez vos données avec les propriétés souhaitées en utilisant les filtres de recherche. Ou encore, vous pouvez créer un rapport de Crawl vous permettant de recevoir toutes ces données à intervalle de temps choisi et capter les baisses ou les hausses d’activité.

CHM – Consultante/formatrice

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Les différents types de veille stratégique

Veille stratégique, les besoins à identifier avant tout.

Dans toute entreprise, quelle que soit sa taille et son besoin en veille stratégique, la ou les personnes en charge de la veille doivent au préalable établir leur plan de veille. Il permet de formaliser, à partir des besoins recueillis au préalable : le type d’informations voulues, les sources pour les récupérer, les outils pour effectuer ce processus, la fréquence de surveillance, les objectifs à atteindre, etc.
Grâce à ce plan, on distingue le type de veille stratégique le plus pertinent pour son entreprise. Il est possible de les regrouper en cinq grandes catégories, avec pour chacune différentes spécificités à prendre en compte :

Veille stratégique e-réputation

Cette veille stratégique concerne la surveillance de l’image de la marque sur internet et dans les médias, au quotidien ou à la suite d’actions de communication.

C’est bien souvent le community manager qui se charge de cette veille stratégique. La plupart des informations se trouvent sur les réseaux sociaux et requièrent un traitement rapide. Les informations recueillies grâce à cette approche permettent d’adapter les produits ou services d’une organisation et surtout d’éviter le « badbuzz ».
KB Crawl rend possible cette surveillance au travers du paramétrage de sources de type réseaux sociaux.

 

Veille stratégique technologique

Aussi appelée veille scientifique et technique. Ce type de veille stratégique consiste à s’informer sur les produits et techniques (fabrication, production…) les plus récents, au moyen de la surveillance de sites spécialisés ou d’actualités, et de bases de dépôts de brevets.
A l’aide des informations obtenues, les personnes autorisées sont informées des évolutions des couts et de la qualité des produits. Elles appréhendent plus rapidement les avancées technologiques et innovatives.

 

Veille stratégique juridique

Elle consiste à anticiper l’évolution réglementaire susceptible d’influencer les activités de l’entreprise, en surveillant la législation et ses mutations. Cette prévention juridique permet d’anticiper l’adoption de nouvelles lois.
Cette veille stratégique, en alimentant les connaissances des normes en vigueur. C’est un premier pas vers la démarche de conformité pour les organisations. Mais surtout, c’est également un atout dans la prise de décision nécessitant la résolution de problèmes juridiques.

 

Veille stratégique concurrentielle

Cette veille, outil de benchmarking, consiste pour l’entreprise qui l’effectue à surveiller ses concurrents actuels ou potentiels, dans le cas d’un lancement de produit ou en veille de fond, afin de surveiller votre marché.
La plupart des informations sont obtenues via des études de marché (qualitatives et quantitatives), ainsi qu’à l’observation des clients, des acteurs clés de l’environnement de l’entreprise et de leurs produits et services (sur le web ou sur le terrain). Elles permettent d’avoir une meilleure vision de son marché et d’ajuster ses offres.

Veille stratégique concurrentielle, structurée pour adapter les offres commerciales

 

Veille stratégique sectorielle

Cette surveillance assez variée consiste à connaître les évolutions de la société (culturelles, politiques, sociales…). Plus particulièrement celles du marché de l’entreprise, risquant d’impacter son activité économique.

C’est en surveillant diverses sources web, mais aussi en participant à des salons de son secteur, et en couplant ces informations à celles obtenues ; grâce aux veilles préalablement citées, qu’il est possible d’identifier de nombreux risques et opportunités liés à l’entreprise.

En identifiant les différentes catégories de veille qui alimentent sa base de connaissance, les veilleurs améliorent la phase de sourcing, étape indispensable permettant de bien choisir les différentes sources d’informations.

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