Sans angélisme ni catastrophisme : penser l’IA générative dans le secteur de la veille

Actuellement confrontée au déploiement rapide de l’intelligence artificielle générative, la profession des veilleurs s’interroge et s’inquiète. Est-elle menacée dans ses fondements ? Une prise de recul s’impose peut-être afin de mieux saisir les enjeux du moment.

C’est suffisamment rare pour être signalé : la profession de veilleur s’est récemment retrouvée sous les feux de l’actualité. Une entreprise spécialisée dans la veille, l’analyse média et les relations presse a annoncé mi-septembre le licenciement de plus de 200 personnes, soit 50% de ses collaborateurs. La nouvelle a, à juste titre, provoqué une vive émotion. Elle a aussi attiré l’attention de l’opinion publique au sujet des effets néfastes de l’Intelligence Artificielle générative sur l’emploi. Plusieurs jours après, il convient peut-être de revenir sur cette séquence afin de poser un regard analytique distancié sur les évolutions qui touchent actuellement la profession de veilleur.


L’IA générative : une création de valeur

Posons tout d’abord ceci : depuis de nombreuses années, l’Intelligence Artificielle est intégrée aux outils de veille disponibles sur le marché. L’IA est ainsi mobilisée dans la collecte des informations grâce notamment au Smart Crawling, une exploration pertinente des sources d’information. Elle permet également de vérifier l’information et sa qualité, en filtrant la pertinence des (très nombreuses) informations auxquelles sont désormais soumises les organisations publiques et privées.

L’IA permet par ailleurs d’affiner le traitement de l’information, via le Speech-to-Text (analyse automatique de formats audio ou vidéo en format texte) ou la reconnaissance visuelle. Cette technologie aide encore les veilleurs à repérer les signaux faibles et à effectuer des synthèses ou des résumés.

C’est sur ce dernier point que l’IA a récemment défrayé la chronique. Avec une Intelligence Artificielle de plus en plus générative, l’outil franchit une étape nouvelle de son déploiement : il crée désormais de la valeur ajoutée. La plupart des IA génératives sont en capacité de synthétiser plusieurs dizaines de documents en quelques instants – alors que cette action est réalisée en plusieurs heures par un veilleur. L’IA peut par ailleurs produire du texte, résumer et développer des idées. Là encore, le gain de temps est substantiel. Force est également de constater que ces contenus créés n’existaient pas au préalable. Il en va d’ailleurs de même des images, que les IA génératives sont également en capacité de faire naître.


Une veille de plus en plus stratégique

De quelle manière les organisations réagissent-elles à ce mouvement de fond ? L’expérience que nous en avons tend à prouver qu’elles sont actuellement en train de se réorganiser en prenant acte de ces possibilités nouvelles.

Certaines réponses peuvent être radicales et s’inscrire dans une philosophie de type Cost Killing. C’est ce que semble avoir démontré l’actualité récente et le recours au licenciement massif. L’avenir nous dira si une telle réponse se révèle profitable dans le secteur de la veille, car nous savons désormais qu’une stratégie de Cost Killing peut parfois s’exercer au détriment de la croissance d’une entreprise.

D’autres stratégies tablent sur une articulation fine entre l’action du veilleur et les outils dont il dispose pour l’aider dans son travail. Mettons ici de côté l’image selon laquelle nous serions en train de passer de la peinture au pistolet compresseur manié par l’homme au robot qui le remplacerait : la réalité du terrain semble plus nuancée que cela. Dans plusieurs organisations, nous pouvons observer que les équipes de direction sont en train de faire évoluer l’exigence qu’elles ont vis-à-vis de leurs veilleurs. Puisque ces derniers se trouvent allégés des tâches de résumés et de synthèses de documents, il leur est demandé de réaliser une analyse stratégique de l’information, dans un contexte où l’infobésité nécessite une forte plus-value humaine. Ces entreprises, qu’elles soient privées ou publiques, attendent de leurs veilleurs un meilleur partage de l’information en interne, l’animation d’une communauté, c’est-à-dire le déploiement de l’intelligence collective au service de la stratégie d’entreprise. Il est clair ici que l’automatisation des tâches repositionne le veilleur au cœur de son organisation, loin – bien loin ! – de l’image du documentaliste à qui l’on demandait auparavant une simple veille éditoriale.

Confrontée à un changement technologique majeur, la profession des veilleurs est en proie à certaines inquiétudes, et on la comprend. La révolution industrielle avait profondément rebattu les cartes des cols bleus : la révolution numérique a un impact tout aussi important sur les cols blancs.

Désormais très concrète, cette nouvelle vient saisir les acteurs de la veille un peu par surprise, comme elle saisit d’autres professions – le monde de l’enseignement par exemple. Assez larges et charriant des thématiques multiples, les échanges qui se déploient ces temps-ci contribuent à faire évoluer notre approche. Ils aideront peut-être les professionnels que nous sommes à dépasser l’image d’un remplacement du veilleur par une IA surpuissante, mythe ancien qui se trouve ces temps-ci réactivé. Sans angélisme, mais aussi sans catastrophisme, nous devrions bientôt gagner en recul et mieux comprendre comment travailler grâce à l’IA, tout en préservant l’essence même de nos métiers.

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IA génératives : les veilleurs mis au défi de l’intelligence individuelle et collective

De plus en plus embarquées dans les outils de veille, les IA génératives sont appelées à faire évoluer le métier de veilleur. Le défi de l’intelligence collective et individuelle est lancé…

Les capacités portées par les intelligences artificielles dites génératives ne cessent actuellement de se développer, suscitant au passage des débats contradictoires au sein de nombreuses professions. À l’instar des ingénieurs informaticiens, des enseignants ou encore des équipes marketing, les veilleurs sont concernés. Avec quelles répercussions sur leur quotidien, voire sur la nature même de leur métier ? Au-delà de la dimension émotionnelle que revêt le débat, il semble opportun de poser un certain nombre d’arguments permettant d’anticiper ce que sera la veille dans quelques années.


De nombreux cas d’usage pour les veilleurs, à commencer par la synthèse

L’IA générative désigne l’ensemble des algorithmes d’intelligence artificielle et de Machine Learning qui utilisent des contenus existants au service de leur apprentissage afin d’en générer de nouveaux. Cette IA se traduit principalement par la génération de textes, d’images et de sons qui se basent sur des modèles stockés dans des bases de données. L’IA générative est ainsi capable, sur demande, de produire des modèles similaires qui lui sont propres.

Pour les veilleurs, les cas d’usage sont nombreux. Les outils d’IA générative récemment mis à la disposition des éditeurs de solutions de veille permettent par exemple de générer un texte, de réaliser un résumé ou de créer une image. Ils peuvent réaliser la synthèse d’un texte long, voire – et c’est notable – celle de plusieurs articles. L’IA générative embarquée dans une solution de veille peut encore proposer des traductions et effectuer une « analyse de sentiments », c’est-à-dire une analyse de la tonalité générale d’un article ou d’un ensemble de textes…

Ces derniers développements technologiques se révèlent particulièrement intéressants : alors que pendant longtemps la technologie permettait d’effectuer la synthèse de 4 ou 5 articles, c’est désormais un corpus documentaire de plusieurs dizaines d’éléments que l’on peut faire « digérer » à la machine. La synthèse des articles (ou l’analyse de sentiments) peut être effectuée en quelques instants, alors qu’un veilleur mettrait entre deux heures et deux heures trente pour le faire.


Vers de nouvelles dynamiques de groupe

La profession de veilleur est-elle menacée pour autant ? Certainement pas, sauf à considérer que le cœur du métier de la veille consiste à passer de longues heures à relire, annoter, compiler et synthétiser des articles. Grâce à l’IA générative, les équipes de veille – particulièrement nombreuses dans certains grands groupes – sont d’ores et déjà appelées à se redéployer. Moins de travail abrasif, plus d’analyse : voilà comment nous pourrions résumer la situation. Dans le cas précis de ces entreprises multinationales, il se pourrait que le management soit amené à se priver de quelques veilleurs… Il se pourrait également que les lignes managériales revoient les dynamiques de groupe en misant un peu plus encore qu’elles ne le font actuellement sur l’intelligence collective. Grâce à l’IA générative, une équipe de veilleurs collaborateurs bien coordonnée pourra se consacrer à l’échange et à l’analyse, produisant des résultats efficaces, créatifs et pertinents.

Une autre conséquence de l’évolution du métier de la veille est sans doute à situer du côté des entreprises qui aujourd’hui ne disposent pas des moyens de bénéficier d’un veilleur. Or, contexte oblige, les PME, les ETI voire certaines start-ups de niche auraient tout intérêt à pouvoir prendre la mesure en temps réel de leur écosystème. Sur ce point, un outil de veille qui s’appuie sur l’IA générative peut constituer une nette plus-value. Résumés, synthèses, analyses de la tonalité des articles… De telles actions sont quasiment immédiates, ce qui permet au veilleur d’effectuer d’autres tâches, plus stimulantes car reposant sur un véritable travail de réflexion analytique.

Grâce à l’IA générative embarquée au sein des nouveaux outils, les professionnels de la veille que nous sommes sont appelés à se situer de plus en plus en surplomb de leurs territoires de jeu. Par ses développements et ses dynamiques, l’Intelligence Artificielle nous renvoie non pas à la machine mais à l’être humain. À lui d’être créatif, malin, voire inspiré ; à lui de se réinventer. Grâce à la machine, ce sont in fine d’autres champs des possibles qui se dévoilent progressivement, au cœur desquels l’être humain occupe toute sa place.

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Veille : gare à votre canal de diffusion !

Il en va de la veille comme de toute production de contenus : si l’information diffusée nécessite d’être solide et appropriée, le choix des canaux par lesquels elle passe est primordial.

En matière de veille, le savoir-faire du veilleur est essentiel. C’est à lui que revient la responsabilité de débusquer l’information qui sera la plus utile à son organisation – l’information la plus appropriée à la stratégie globale de l’entreprise, et notamment à ses différentes fonctions. Mais l’information la plus pertinente qui soit n’est rien si elle ne bénéficie pas d’une diffusion adéquate : c’est ici qu’intervient la notion de canal de diffusion. 


La newsletter : le canal le plus important à soigner

Les entreprises qui engagent une réflexion autour de leurs outils de veille sont la plupart du temps concentrées sur les caractéristiques techniques de ceux-ci. La plateforme de veille est-elle en capacité de « crawler » un ensemble de sources le plus large possible ? Propose-t-elle un classement rigoureux de l’information ? Comment l’automatisation et l’intelligence artificielle viennent-elles faciliter la recherche ? Si ces questions sont tout à fait légitimes, elles doivent nécessairement être complétées par d’autres, liées celles-ci aux canaux de diffusion. De quelle manière et sous quelle forme l’information collectée est-elle transmise ? Peut-elle être personnalisée en fonction des différentes cibles de lectorat du veilleur ? 

En l’espèce, la réflexion se doit de porter sur trois éléments. : la newsletter, la plateforme de veille et les usages des professionnels concernés.

La newsletter est sans conteste le plus important d’entre eux dans la mesure où c’est grâce à elle que le lecteur est redirigé vers la plateforme de veille. Pour être efficace, celle-ci doit se fondre dans la masse des informations de l’entreprise. Elle doit notamment reprendre la charte graphique de l’organisation : police de caractères, couleurs, logo… Sa présentation peut être fouillée ou pas, avec un texte de synthèse si nécessaire. Agile, elle doit être en capacité de s’adapter à ses différentes cibles. On ne s’adressera pas de la même manière à l’équipe de direction, à l’équipe juridique ou à celle du marketing par exemple… Dans certains cas, l’approche éditoriale sera plus axée sur le contexte et la stratégie globale que dans d’autres, où l’on déploiera une dimension plus opérationnelle. Ainsi, s’adapter à ses lecteurs est primordial. 


Considérer la plateforme de veille et les usages

La plateforme de diffusion constitue le second axe de réflexion à engager. Tout comme la newsletter, celle-ci se doit d’être spécifique, ajustée au mieux à la nature et à la personnalité de l’organisation. Cela passe une fois de plus par la forme, les polices de caractères, la présence du logo ainsi que les éléments graphiques de l’entreprise. Cela passe également par le déploiement de fonctionnalités personnalisées en fonction des utilisateurs. Ici, il peut être très utile de développer des espaces personnalisées selon les directions (R&D, juridique, commercial…). Chaque espace de diffusion correspondra à des utilisateurs particuliers, ne serait-ce que pour éviter l’impression d’une surabondance d’informations…

Le troisième axe de réflexion à mener concerne les usages. Ceux-ci n’ont eu de cesse d’évoluer dans la période récente, notamment sous l’influence de la pandémie de Covid-19. Certaines équipes sont souvent absentes du bureau, avec des temps de parcours dans les transports qui peuvent être longs. Les collaborateurs peuvent être en déplacements professionnels dans des salons ou des conventions… Comment rendre l’information accessible à tous, sur smartphone aussi bien que sur ordinateur ? Cet enjeu est devenu central, d’autant plus que cette veille se partage souvent plus facilement via son téléphone mobile que via son PC. Ainsi, un bon dispositif de diffusion de l’information comprend nécessairement une capacité à accéder et à partager une image ou un texte, avec des applications collaboratives qui, de plus en plus, s’imposent comme des prérequis.

Au moment d’opter pour un outil de veille, il est opportun de vérifier que la plateforme de veille est adaptée aux besoins de son entreprise. Il est également stratégique d’intégrer les canaux de diffusion à la réflexion. Ceux-ci doivent aborder les dynamiques de lecture, les usages différenciés, les parcours des cibles que le veilleur ambitionne de toucher durablement. Dans ce contexte, le trio gagnant est composé de la newsletter (qui « aspire » le lecteur), de la plateforme (qui le fidélise) et du smartphone (qui lui permet une action quotidienne). C’est ainsi une véritable dynamique écosystémique qu’il convient de bâtir, en conservant toujours à l’esprit que l’adaptation à son lectorat est l’une des clés permettant à une veille d’être efficace.

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Le bulletin tech – 25 avril 2023

L’ESSENTIEL : 

Au menu cette semaine : Adieu les certifications Twitter, de nombreux comptes reconnus ont désormais perdu le célèbre badge bleu de Twitter, Elon Musk continue son projet de mise en orbite du réseau Twitter à défaut de son projet spatial, le vaisseau Starship, ayant explosé après 4 minutes de vol. Mais aussi les IAs, il n’y a pas que ChatGPT qui existe, ces technologies bouleversent nos vies à une échelle sans précédent et transforment la façon dont nous travaillons, communiquons et même pensons. Avec des avancées impressionnantes en matière de traitement du langage naturel, de la vision par ordinateur et de la compréhension de données massives, ces technologies ont le potentiel de révolutionner presque tous les secteurs d’activité, de la santé à l’éducation en passant par l’industrie et la finance.

PS : Une partie de cet édito a été réalisée avec ChatGPT.

Bonne lecture !


Sommaire

1.IA

  • Après GPT-4, GPT-5, c’est pour quand ?
  • IA : Amazon dégaine à son tour son rival de ChatGPT
  • Test de ContentBot : un bon outil pour les rédacteurs de contenu ?
  • En panique, Google a en tête de recréer un Google propulsé par l’IA
  • Faux avis en ligne : ChatGPT, nouveau casse-tête pour TripAdvisor
  • Premiere Pro : Adobe invite l’intelligence artificielle dans le montage vidéo 
  • Eramet s’appuie sur l’intelligence artificielle pour réhabiliter un site minier
  • Voilà enfin une IA qui peut nous aider face au changement climatique 

2.VR

  • Ces Data Centers du futur vont propulser le métavers : tout savoir
  • On a testé la salle de commande militaire du futur 

1.IA

Après GPT-4, GPT-5, c’est pour quand ?

– Vendredi 14 avril 2023

Sam Altman, le patron d’OpenAI, a déclaré que son entreprise ne travaillait pas actuellement sur GPT-5. Ce modèle de langage, aujourd’hui hypothétique, succéderait à GPT-4 pour utiliser ChatGPT. Verra-t-on un jour GPT-5 ? Peut-être, mais en tout cas pas dans l’immédiat.


IA : Amazon dégaine à son tour son rival de ChatGPT

– Vendredi 14 avril 2023

Par peur de rater le coche dans l’IA, les Gafam s’empressent de faire des annonces pour surfer sur la vague ChatGPT. Une bataille qui se joue de plus en plus dans le cloud, comme le laisse penser l’approche d’Amazon.


Test de ContentBot : un bon outil pour les rédacteurs de contenu ?

– Vendredi 14 avril 2023

ContentBot est une plateforme IA de création de contenu utilise la technologie GTP-3 OpenAI pour les médias sociaux et les articles complets.


En panique, Google a en tête de recréer un Google propulsé par l’IA

– Lundi 17 avril 2023

Google a en projet de créer un tout nouveau moteur de recherche, qui serait fondé sur l’intelligence artificielle. Un projet de long terme. En parallèle, l’entreprise compte muscler l’actuel avec des fonctionnalités en IA. L’irruption de l’intelligence artificielle générative provoque l’aggiornamento forcé de Google.


Faux avis en ligne : ChatGPT, nouveau casse-tête pour TripAdvisor

– Jeudi 20 avril 2023

Les performances de l’agent conversationnel ChatGPT représentent un vrai défi pour des plateformes d’avis comme TripAdvisor. Elles vont devoir déployer de nouvelles compétences pour vérifier si les commentaires laissés par les internautes sont fiables.


Premiere Pro : Adobe invite l’intelligence ar ficielle dans le montage vidéo

– Dimanche 16 avril 2023

Du montage vidéo par de simples copier-coller de texte, correction automatique de la colorimétrie en multi caméra… Premiere Pro gagne en « intelligence » lors du NAB Show 2023.


Eramet s’appuie sur l’intelligence artificielle pour réhabiliter un site minier

– Vendredi 21 avril 2023

Accompagné par Capgemini, le groupe Eramet utilise l’imagerie par drone et l’IA géospatiale pour la réhabilitation d’un site minier au Sénégal.


Voilà enfin une IA qui peut nous aider face au changement climatique

– Mardi 4 avril 2023

Le réchauffement du climat implique une plus haute fréquence de vagues de chaleur, qu’il s’agisse de mieux prédire afin de s’y préparer. Cette IA pourra soutenir ce type de prévision en étant complémentaire de prévision météorologique. Difficile d’oublier les vagues de chaleur de l’été 2022.


2.VR

Ces Data Centers du futur vont propulser le métavers : tout savoir

– Mardi 18 avril 2023

Les Data Centers à venir révolutionnent le monde numérique en offrant une infrastructure cruciale pour le métavers en pleine croissance.


On a testé la salle de commande militaire du futur

– Mardi 18 avril 2023

Des logiciels sont développés pour mieux préparer une opéra on militaire et réagir rapidement depuis le poste de commande en cas d’imprévu sur place. Nous avons pu nous mettre à la place d’un officier qui surveille l’avancée des blindés. « Tout le succès d’une opération réside dans sa préparation », disait Sun Tzu.

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Naviguer sur des mers imprévisibles : un conte pour la veille

Pour les organisations, alors que l’époque est à l’imprévu, il est de plus en plus difficile de piloter un développement en se passant de certains outils. La veille est l’un d’entre eux, comme le rappelle cette petite fable à l’occasion de la journée mondiale du conte…

Il était une fois, dans un pays lointain mais toutefois pas si différent du nôtre, un navigateur et son équipage. Le travail de ce navigateur consistait à acheminer, dans les nombreuses îles avoisinantes qui composaient l’archipel où il vivait, des denrées diverses telles que des vivres, du matériel de construction, des objets électroménagers, et même parfois des voitures. Ce travail était la raison d’être de notre navigateur. Afin de s’en acquitter, il devait traverser une mer parfois capricieuse, avec ses courants, ses tempêtes et ses coups de vents.


« La période de transition »


Naviguer sur cette mer n’était vraiment pas chose aisée. Parfois, au petit matin, alors que le navire de notre commandant de bord quittait son port d’attache, il devait traverser un épais brouillard qui l’empêchait de faire usage de son sextant. À d’autres moments, des courants malicieux venaient déporter le navire vers les côtes. Sans compter que d’épais nuages noirs pouvaient venir se former au-dessus des têtes du navigateur et de ses hommes et ses femmes d’équipage, bouchant l’horizon et empêchant toute orientation.

De telles mésaventures étaient relativement nouvelles. Longtemps, l’archipel avait été considéré comme calme, sa météo clémente, et la navigation assez aisée. Mais force était de constater que les choses avaient progressivement changé ces derniers temps : les experts appelaient cela « la période de transition ». Celle-ci avait un impact plus ou moins prononcé sur les différents habitants de l’archipel. Pour le navigateur ainsi que pour l’ensemble des personnes qui, comme lui, avaient pour tâche d’acheminer des produits à des clients, les conséquences étaient importantes. Relier le port à l’ensemble des îles de l’archipel était progressivement devenu difficile, et nombreuses étaient les embarcations à chavirer, parfois même à couler.


« Le veilleur » : une importance stratégique

Face à cette « période de transition » (que certains experts allaient même jusqu’à qualifier de « grande transition »), le navigateur dont on parle ici s’était interrogé. Comment parvenir à naviguer, avec son seul sextant, sur une mer devenue imprévisible ? Comment arriver à faire son travail, à livrer ses clients, à être payé et ainsi à faire vivre son équipage et sa famille ? Après en avoir parlé autour de lui, le navigateur se rendit compte qu’un outil pouvait lui permettre de mieux affronter cet ensemble d’inconnues. Cet outil ne coûtait pas très cher. Il se composait de deux tubes reliés entre eux, et que l’on plaçait devant ses yeux. Cet outil avait un nom : jumelles.

Notre navigateur se procura une paire de ces jumelles dont on lui avait dit beaucoup de bien. Il la confia à un homme de son équipage, qu’il fit monter au sommet du mât principal de son bateau et qu’il appela « le veilleur ». Grâce aux jumelles, le veilleur pouvait voir loin, jusqu’à la ligne d’horizon. Il était capable de repérer un banc de nuages noirs menaçants, des endroits où la mer était plus remuante que d’autres, des coups de vent et même des nappes de brouillard opaque. Dès qu’il apercevait cela, le veilleur avertissait son capitaine, lequel réunissait ses adjoints dans sa cabine et revoyait la route à suivre. Il était les yeux de l’ensemble de l’équipage, une véritable aide à la prise de décision. Grâce à son travail d’observation, le veilleur participait de la réussite de chaque voyage. Son importance était stratégique.


Une paire de « jumelles augmentées »

Mais les éléments n’avaient pas dit leur dernier mot. La mer était décidément de plus en plus capricieuse au sein de notre archipel, pour ne pas dire dangereuse. Parfois, alors que rien ne le laissait entendre, elle se déchaînait, plongeant le navire dans une situation très périlleuse. Elle générait également des coups de vent puissants, qui là encore mettaient en péril l’équipage et sa cargaison. Il arrivait même qu’un épais brouillard tombe sur le navire, parfois au beau milieu d’une journée calme, comme ça, sans crier gare…

Le navigateur parla de ces phénomènes de plus en plus violents et inattendus autour de lui. Les experts lui apprirent que la « période de transition » s’était accélérée, et qu’il fallait faire très attention désormais. En échangeant avec certains de ses autres collègues navigateurs, il apprit qu’un outil existait afin de déceler les tendances des phénomènes météo et naturels à venir. Cet outil se présentait comme une paire de jumelles, mais une paire de jumelles que l’on appelait « augmentée ». En regardant à l’intérieur, on pouvait non seulement repérer un élément dissonant, mais également prévoir la direction que cet élément allait prendre. Ainsi, avec ces jumelles augmentées (on les disait même dotées d’une « intelligence artificielle »), une tempête repérée à l’Ouest pouvait être percée à jour dans sa dynamique. On pouvait notamment prédire si elle allait continuer de se développer à l’Ouest, ou évoluer à l’Est, au Nord ou au Sud… La vie du navigateur venait de changer, même si bien sûr il lui restait l’essentiel : prendre les bonnes décisions, au bon moment.

Ce petit conte est là pour nous rappeler combien la veille est importante. En des temps où l’incertitude devient notre quotidien, l’intelligence économique constitue plus que jamais l’un des murs porteurs des décisions stratégiques des entreprises. Des grands groupes aux PME, voire aux TPE, chaque « équipage », chaque équipe de direction peut être guidée par une solution personnalisée, adaptée et ajustée à chaque cas. Automatisé, l’outil de veille bénéficie de l’intelligence artificielle et permet de « crawler » de nombreuses sources – y-compris les sources audio et vidéo –, ce qui permet aux « hommes métier » de parvenir à la bonne information, loin du bruit et des fake news.

Une évidence qu’il convient de rappeler aujourd’hui, alors que l’imprévu et l’inattendu nous entraînent parfois loin des rives de la décision la plus juste, pour ne pas dire la plus rationnelle.

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Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

Tout comme la veille commerciale, la veille innovation / R&D attire fortement les organisations, qui y voient un moyen de « disrupter » le marché. Reposant sur un grand nombre de sources à identifier, elle nécessite aussi une certaine finesse dans l’analyse. 

L’usage veut que la veille innovation / R&D figure parmi le « Big Four » des typologies de veille, aux côtés de la veille commerciale et marketing, de la veille image et de la veille juridique et réglementaire. Dans la pratique, nous observons que deux champs attirent plus particulièrement les organisations : la veille commerciale, dans la mesure où elle permet de défendre pleinement la marque ; la veille innovation / R&D, car elle facilite l’identification de nouveaux produits et services, c’est-à-dire de tendances à venir.


Se réinventer, surprendre… par l’innovation

La veille innovation est d’autant plus considérée par les organisations qu’elle est intimement reliée à leur propre stratégie de développement. Il y a dans cette veille une double finalité : créer si possible sa technologie à partir de techniques et d’avancées en voie d’émergence et relativement méconnues ; s’appuyer sur des technologies innovantes afin de faire évoluer ses propres produits et services. Cette approche est importante à considérer dans la mesure où le marketing et la vente reposent plus que jamais sur la notion de différenciation, voire de rupture. Pour marquer des points auprès des clients – et donc pour se développer –, il faut encore et toujours se réinventer, proposer des produits ou des services nouveaux, surprendre, casser les codes, etc. Cela est d’autant plus impératif que les marchés demeurent fortement concurrentiels et mondialisés, avec de nombreuses disruptions, des changements d’usages ou bien des évolutions dans les habitudes de consommation. 


De nombreuses sources à veiller

Pour se donner une chance d’atteindre de tels objectifs, il convient de déployer une stratégie de veille la plus complète possible. L’une des particularités de la veille innovation / R&D est d’ailleurs celle-ci : elle se signale par un nombre très important de sources d’informations à surveiller. Les bases brevets en sont une, qui permettent de repérer les inventions. Les sites universitaires orientés recherche en sont une autre, particulièrement sur des problématiques de niche et à haute valeur-ajoutée technique. Il ne faut pas non plus oublier la presse généraliste ou spécialisée, qui bien souvent est friande de sujets innovants. Ni les sites de crowdfunding, au sein desquels de nombreuses start-ups sont en quête de financements pour leurs nouveaux produits ou services. Certaines plateformes doivent encore être ajoutées à cette liste, certains blogs, certains forums… Certains d’entre eux accueillent en effet de plus en plus de chercheurs, bien plus diserts qu’il y a encore quelques années.

En mobilisant ainsi des sources multiples et variées, l’objectif du veilleur consistera à être le plus exhaustif possible, à identifier les nouveautés et surtout les tendances. Car un produit ou un service nouveau peut être le nom d’un changement d’usage, voire dans certains cas d’une évolution sociétale. Rappelons-nous : des plateformes telles que Doctolib ou Waze ont démarré dans une relative confidentialité… avant de devenir des standards.


Innovation et développement durable

Pour contribuer à relever un tel défi, les éditeurs de veille ont un rôle majeur à jouer. C’est en effet à travers la pertinence et la technicité de leurs solutions qu’ils pourront ramener à la surface un maximum d’informations, puis faciliter le croisement de celles-ci et leur analyse. Car la veille innovation / R&D est éminemment transverse. Elle nécessite d’articuler des informations a priori très éloignées les unes des autres, grâce notamment à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Ainsi, la veille innovation va aller chercher des éléments de nature technique, des procédés, des centres d’intérêt financiers… Quels sont les investissements opérés par les banques ? Voilà par exemple une question qui permettra de mieux étudier l’évolution d’un secteur.

À ce sujet, nous observons depuis quelques années une tendance devenue lourde : l’articulation de l’innovation avec la question du développement durable. En 2023 plus que jamais, l’innovation se doit d’être socialement responsable et respectueuse de l’environnement. Ceci peut être observé notamment dans le secteur du packaging, où plusieurs start-ups proposent des emballages non invasifs, élaborés à partir de produits naturels et biodégradables. Quel grand compte aurait-il pu croire en cette évolution ? Il a fallu pour s’en rendre compte une veille financière poussée, faite de croisements entre signaux faibles technologiques et signaux de plus en plus forts du côté des consommateurs…

La veille innovation / R&D a encore de beaux jours devant elle. Pour servir au mieux les organisations, elle doit être définie le plus précisément possible, en évitant quelques écueils. Le fait de confondre innovation et avancée technologique en est un, et non des moindres. La veille innovation, ce n’est pas que de la technologie et du savoir-faire… Nous sommes aussi ici dans le savoir être et le faire savoir, c’est-à-dire dans les usages. Ainsi, lorsqu’une agence bancaire décide d’installer un pupitre dans son entrée afin de prendre en charge et de rediriger tous ses clients, ce n’est pas qu’un détail : c’est au contraire une véritable innovation, qui dit de nombreuses choses sur l’individuation de l’approche client. À méditer…

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Le bulletin tech – 15 février 2023

L’ESSENTIEL DU MOIS : 

Au menu cette semaine : « La Guerre des IAs ». Si Microsoft surfe sur la tendance ChatGPT, Google a senti la menace et a dégainé BARD. Mais si la bataille s’est engagée aux Etats-Unis, la Chine n’est pas en reste, Baidu et Alibaba se sont joints à la course.

Bonne lecture ! 


Sommaire

IA

  • Microsoft fonce pour avoir ChatGPT dans Word, Outlook et PowerPoint
  • Face à ChatGPT, le géant chinois Baidu va lancer sa propre IA
  • Au fait, c’est quoi un prompt ? 
  • Alibaba prépare aussi sa réponse à ChatGPT
  • Qu’est-ce que c’est Google Bard ?

IA

Microso fonce pour avoir ChatGPT dans Word, Outlook et PowerPoint

– vendredi 10 février 2023

Une démonstration sur l’intégration de ChatGPT dans la suite bureautique Office (Word, Outlook, PowerPoint) est attendue très bientôt, signe de l’empressement de Microsoft à avancer vite. On l’a dit : Microsoft entend intégrer ChatGPT partout, Edge, Bing, etc.


Face à ChatGPT, le géant chinois Baidu va lancer sa propre IA

– mardi 31 janvier 2023

Baidu, le plus grand moteur de recherche chinois, va lancer sa propre intelligence artificielle (IA) pour rivaliser avec ChatGPT.


Au fait, c’est quoi un prompt ?

– vendredi 10 février 2023

Un prompt ? Kézako ? Un prompt désigne une instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence arficielle (IA) spécialisée dans la génération de contenu — comme du texte ou de l’image, dans le cas de ChatGPT, le prompt génère du texte.


Alibaba prépare aussi sa réponse à ChatGPT

– jeudi 9 février 2023

Si les grands groupes étatsuniens se sont emparés du sujet, les plateformes chinoises du Web ont leur mot à dire en maère d’IA générave. Après Baidu et NetEase, Alibaba annonce développer son propre ChatGPT.


Qu’est-ce que c’est Google Bard ?

– vendredi 10 février 2023

Bard est le chatbot de Google. Officialisé en février, il est censé riposter à ChatGPT d’OpenAI, que Microsoft veut intégrer dans Bing et Edge. Qu’est-ce que c’est, Google Bard ? Google Bard est un chatbot, c’est-à-dire un agent conversationnel, semblable à ChatGPT d’OpenAI.

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Le bulletin tech – mercredi 01 février 2023

L’ESSENTIEL DU MOIS :

Au menu cette semaine, l’IA qui occupe les pensées de tous : ChatGPT. Si Microsoft a jeté son dévolu sur l’outil, Google n’entend pas en rester là et organise déjà sa riposte. Cela dit, certains tests de ces IAs démontrent que nous sommes encore loin de la précision humaine.

Bonne lecture !


Sommaire

1. CONNECTEURS API

  • Cet outil en ligne reconnaît les textes créés via ChatGPT – Les Numériques
  • Après la faille T-Mobile, le besoin de mieux sécuriser les API s’impose
  • ChatGPT et Dall-E ne sont que le début : Microsoft débloque des milliards pour OpenAI 
  • Web scraping : tout savoir sur cette technique d’extraction de données

 

2. IA

  • La Cnil ouvre un service de l’intelligence artificielle
  • Un avocat IA défend un criminel : vers une justice automatisée ?
  • L’OTAN table sur l’IA pour la cybersécurité
  • Pour concurrencer ChatGPT, Google va sortir plus de 20 produits avec intelligence artificielle 
  • Surveiller le public des JO 2024 avec une IA ? Le Sénat est d’accord
  • GPT-4 : les nouveautés attendues après ChatGPT et GPT-3 – Numerama

 


1. CONNECTEURS API

Cet outil en ligne reconnaît les textes créés via ChatGPT – Les Numériques

Alors qu’élèves et étudiants font de plus en plus souvent appel à ChatGPT, le fameux robot conversationnel qui a réponse à tout, pour rédiger leurs devoirs, la riposte se met en place. Un nouvel outil permet de déterminer si un texte a été écrit par un humain ou une IA.


Après la faille T-Mobile, le besoin de mieux sécuriser les API s’impose

– mercredi 25 janvier 2023


Après Twitter, T-Mobile dévoile une fuite de données massive résultant d’un faille dans la sécurité d’une API.


ChatGPT et Dall-E ne sont que le début : Microsoft débloque des milliards pour OpenAI 

– lundi 23 janvier 2023

Redmond tiendrait-elle enfin la poule aux oeufs d’or qui lui permettra d’affronter Google ? Microsoft confirme un investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, la société derrière ChatGPT et DALL-E. Dans la foulée, l’entreprise américaine veut pousser les technologies d’IA dans ses services et ses produits.


Web scraping : tout savoir sur cette technique d’extraction de données

– lundi 23 janvier 2023

Le web scraping est un processus automatisé qui consiste à extraire des données structurées ou non structurées sur internet.


2. IA

La Cnil ouvre un service de l’intelligence artificielle

– lundi 23 janvier 2023

La Cnil se dote d’un service de l’intelligence artificielle (SIA) et lance par la même occasion, des travaux sur les bases de données d’apprentissage.


Un avocat IA va défendre un criminel : vers une justice automatisée ?

– jeudi 19 janvier 2023

C’est la première fois dans l’histoire de la profession juridique qu’un avocat IA représente un client au tribunal.


L’OTAN table sur l’IA pour la cybersécurité

– jeudi 19 janvier 2023

L’OTAN travaille sur une stratégie de défense basée sur l’IA pour détecter les cybermenaces et prendre les bonnes mesures pour se protéger.


Pour concurrencer ChatGPT, Google va sortir plus de 20 produits avec intelligence artificielle

– samedi 21 janvier 2023

Alors que ChatGPT anime encore la communauté tech. Certains prennent des initiatives pour contrer l’outil à commencer par les écoles mais également Google. La firme de Mountain View va développer plusieurs outils utilisant l’IA pour répondre à ChatGPT et Microsoft.


Surveiller le public des JO 2024 avec une IA ? Le Sénat est d’accord

– vendredi 27 janvier 2023

L’IA au service de la sécurité ?

Le Sénat a approuvé l’article controversé du projet de loi sur les JO 2024 qui concerne la surveillance algorithmique. Il s’agit de mobiliser de l’intelligence artificielle (IA) pour détecter des situations atypiques parmi la foule. Il ne manque plus qu’un vote solennel le 31 janvier 2023, dont l’issue ne fait guère…


GPT-4 : les nouveautés attendues après ChatGPT et GPT-3 – Numerama

– mercredi 18 janvier 2023

OpenAI, l’entreprise derrière le modèle de langage GPT-3 et de l’agent conversationnel ChatGPT, prépare GPT-4. Le futur outil en intelligence artificielle suscite déjà beaucoup de fantasmes. Voilà plus de deux mois et demi que ChatGPT est accessible pour des tests publics. Depuis novembre, beaucoup a été dit sur cet …

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Le bulletin tech – 04 janvier 2023

L’ESSENTIEL DU MOIS :

Bonne et heureuse année 2023 !
Au menu cette semaine, la folie ChatGPT ne retombe pas au point même de s’attirer intérêt et inquiétude de la part de Google. BlaBlaCar se dote d’une API pour gérer son flux de données et enfin grand changement : le timbre rouge va disparaître au profit de la « e-lettre ».

 

Bonne lecture !


Sommaire

1. CONNECTEURS API

  • BlaBlaCar accélère l’ingestion de ses données marketing en simplifiant la gestion de ses API

 

2. IA

  • La Poste : au 1er janvier 2023, le timbre rouge va disparaître au profit de la « e-lettre »
  • Ce que chatGPT fait à la veille: l’orientation des besoins

 


1. CONNECTEURS API

BlaBlaCar accélère l’ingestion de ses données marketing en simplifiant la gestion de ses API – mardi 3 janvier 2023  

La plateforme BlaBlaCar, qui propose des services de mise en relation pour le covoiturage et des transports par bus, compte aujourd’hui près de 100 millions d’utilisateurs. Pour mieux gérer ses données marketing, l’entreprise a déployé la solution ELT (extract, load and transform) en mode SaaS Rivery.


2. IA

La Poste : au 1er janvier 2023, le timbre rouge va disparaître au profit de la “e-lettre” – mercredi 28 décembre 202

Au 1er janvier 2023, le timbre rouge, utilisé pour les expéditions de courrier en un jour, sera retiré de la vente. Son alternative, la e-lettre rouge, est déjà disponible sur le site de La Poste.


Ce que chatGPT fait à la veille : l’orientation des besoins – mercredi 4 janvier 2023

De fait, le vrai avantage actuel de ChatGPT sur Google n’est pas là mais dans la capacité du système à générer du contenu textuel (ou du code informatique!) sur tous types de sujets. Ainsi vous pouvez lui demander :

  • Ecris moi un essai sur la veille stratégique en 2000 mots.
  • Ecris une conclusion optimiste au document que voici (on ajoute le texte en question par un  copier-coller).
  • Rédige un haïku évoquant la Lune et le Soleil.
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Le bulletin tech – 18 novembre 2022

L’ESSENTIEL DU MOIS :

Sauve qui peut ! Twitter, Amazon et Meta, trois des géants GAFAM font face à une crise sans précédent avec des licenciements en masse. Des projets utopiques qui conduisent dans la réalité à des situations délicates.
Dans cette édition, l’IA au service des utilisateurs pour créer du contenu vidéo simplement à l’aide d’un texte, le développement d’une IA pour détecter les deepfakes et enfin, Odaptos, permettant de discerner les émotions liées à des contenus.

Bonne lecture ! 


Sommaire

1. IA

  • Intel a développé une IA capable de détecter des deepfakes en temps réel – Les Numériques
  • Comment l’IA de Movio va créer vos vidéos marketing automatiques

 

2. NLP

  • NLU : à quoi ça sert et comment elle fonctionne ? 

 

3. OPINION MINING

  • Odaptos : l’intelligence artificielle pour analyser les émotions – Archimag

 


1. IA

Intel a développé une IA capable de détecter des deepfakes en temps réel – Les Numériques

Intel a développé une intelligence artificielle capable de détecter une vidéo deepfake en temps réel. Cette technologie, qui identifierait ces vidéos en quelques millisecondes, aurait 96 % de précision.


Comment l’IA de Movio va créer vos vidéos marketing automatiquement

L’intelligence artificielle de la startup Movio peut créer des vidéos marketing automatiquement à partir de textes. Movio propose une plateforme d’intelligence artificielle permettant de créer automatiquement des vidéos de marketing à partir d’un simple texte. Désormais implantée en Californie, la startup chinoise espère séduire les marketeurs du monde entier en les laissant créer des contenus novateurs très facilement…


2. NLP

NLU : à quoi ça sert et comment elle fonctionne ?

Le NLU est tout d’abord l’acronyme de Natural Language Understanding, ce qui signifie  compréhension du langage naturel. C’est une technologie qui est liée à l’IA (Intelligence Artificielle) et au Machine Learning. Ccomme son nom l’indique, le NLU vise notamment à automatiser la compréhension du langage naturel. En tant que tel, celle-ci se rattache directement à la technologie de langage naturel tel que le Natural Language Processing. Plus exactement, il s’agit d’une branche de la NLP.


3. OPINION MINING

Odaptos : l’intelligence artificielle pour analyser les émotions

Odaptos mêle expérience utilisateur et intelligence artificielle. La start-up a ainsi créé une solution permettant à ses clients de mieux adapter leurs applications web ou mobiles en fonction des émotions de leurs utilisateurs.
Odaptos repose sur l’intelligence artificielle (IA) dédiée à la détection des émotions humaines des utilisateurs. Grâce à elle, nos clients peuvent tester leurs applications web ou mobiles, détecter les besoins de leurs consommateurs (émotions ressenties, interrogations, etc.) et adapter leurs interfaces.

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