Veille : gare à votre canal de diffusion !

Il en va de la veille comme de toute production de contenus : si l’information diffusée nécessite d’être solide et appropriée, le choix des canaux par lesquels elle passe est primordial.

En matière de veille, le savoir-faire du veilleur est essentiel. C’est à lui que revient la responsabilité de débusquer l’information qui sera la plus utile à son organisation – l’information la plus appropriée à la stratégie globale de l’entreprise, et notamment à ses différentes fonctions. Mais l’information la plus pertinente qui soit n’est rien si elle ne bénéficie pas d’une diffusion adéquate : c’est ici qu’intervient la notion de canal de diffusion. 


La newsletter : le canal le plus important à soigner

Les entreprises qui engagent une réflexion autour de leurs outils de veille sont la plupart du temps concentrées sur les caractéristiques techniques de ceux-ci. La plateforme de veille est-elle en capacité de « crawler » un ensemble de sources le plus large possible ? Propose-t-elle un classement rigoureux de l’information ? Comment l’automatisation et l’intelligence artificielle viennent-elles faciliter la recherche ? Si ces questions sont tout à fait légitimes, elles doivent nécessairement être complétées par d’autres, liées celles-ci aux canaux de diffusion. De quelle manière et sous quelle forme l’information collectée est-elle transmise ? Peut-elle être personnalisée en fonction des différentes cibles de lectorat du veilleur ? 

En l’espèce, la réflexion se doit de porter sur trois éléments. : la newsletter, la plateforme de veille et les usages des professionnels concernés.

La newsletter est sans conteste le plus important d’entre eux dans la mesure où c’est grâce à elle que le lecteur est redirigé vers la plateforme de veille. Pour être efficace, celle-ci doit se fondre dans la masse des informations de l’entreprise. Elle doit notamment reprendre la charte graphique de l’organisation : police de caractères, couleurs, logo… Sa présentation peut être fouillée ou pas, avec un texte de synthèse si nécessaire. Agile, elle doit être en capacité de s’adapter à ses différentes cibles. On ne s’adressera pas de la même manière à l’équipe de direction, à l’équipe juridique ou à celle du marketing par exemple… Dans certains cas, l’approche éditoriale sera plus axée sur le contexte et la stratégie globale que dans d’autres, où l’on déploiera une dimension plus opérationnelle. Ainsi, s’adapter à ses lecteurs est primordial. 


Considérer la plateforme de veille et les usages

La plateforme de diffusion constitue le second axe de réflexion à engager. Tout comme la newsletter, celle-ci se doit d’être spécifique, ajustée au mieux à la nature et à la personnalité de l’organisation. Cela passe une fois de plus par la forme, les polices de caractères, la présence du logo ainsi que les éléments graphiques de l’entreprise. Cela passe également par le déploiement de fonctionnalités personnalisées en fonction des utilisateurs. Ici, il peut être très utile de développer des espaces personnalisées selon les directions (R&D, juridique, commercial…). Chaque espace de diffusion correspondra à des utilisateurs particuliers, ne serait-ce que pour éviter l’impression d’une surabondance d’informations…

Le troisième axe de réflexion à mener concerne les usages. Ceux-ci n’ont eu de cesse d’évoluer dans la période récente, notamment sous l’influence de la pandémie de Covid-19. Certaines équipes sont souvent absentes du bureau, avec des temps de parcours dans les transports qui peuvent être longs. Les collaborateurs peuvent être en déplacements professionnels dans des salons ou des conventions… Comment rendre l’information accessible à tous, sur smartphone aussi bien que sur ordinateur ? Cet enjeu est devenu central, d’autant plus que cette veille se partage souvent plus facilement via son téléphone mobile que via son PC. Ainsi, un bon dispositif de diffusion de l’information comprend nécessairement une capacité à accéder et à partager une image ou un texte, avec des applications collaboratives qui, de plus en plus, s’imposent comme des prérequis.

Au moment d’opter pour un outil de veille, il est opportun de vérifier que la plateforme de veille est adaptée aux besoins de son entreprise. Il est également stratégique d’intégrer les canaux de diffusion à la réflexion. Ceux-ci doivent aborder les dynamiques de lecture, les usages différenciés, les parcours des cibles que le veilleur ambitionne de toucher durablement. Dans ce contexte, le trio gagnant est composé de la newsletter (qui « aspire » le lecteur), de la plateforme (qui le fidélise) et du smartphone (qui lui permet une action quotidienne). C’est ainsi une véritable dynamique écosystémique qu’il convient de bâtir, en conservant toujours à l’esprit que l’adaptation à son lectorat est l’une des clés permettant à une veille d’être efficace.

Learn More

Naviguer sur des mers imprévisibles : un conte pour la veille

Pour les organisations, alors que l’époque est à l’imprévu, il est de plus en plus difficile de piloter un développement en se passant de certains outils. La veille est l’un d’entre eux, comme le rappelle cette petite fable à l’occasion de la journée mondiale du conte…

Il était une fois, dans un pays lointain mais toutefois pas si différent du nôtre, un navigateur et son équipage. Le travail de ce navigateur consistait à acheminer, dans les nombreuses îles avoisinantes qui composaient l’archipel où il vivait, des denrées diverses telles que des vivres, du matériel de construction, des objets électroménagers, et même parfois des voitures. Ce travail était la raison d’être de notre navigateur. Afin de s’en acquitter, il devait traverser une mer parfois capricieuse, avec ses courants, ses tempêtes et ses coups de vents.


« La période de transition »


Naviguer sur cette mer n’était vraiment pas chose aisée. Parfois, au petit matin, alors que le navire de notre commandant de bord quittait son port d’attache, il devait traverser un épais brouillard qui l’empêchait de faire usage de son sextant. À d’autres moments, des courants malicieux venaient déporter le navire vers les côtes. Sans compter que d’épais nuages noirs pouvaient venir se former au-dessus des têtes du navigateur et de ses hommes et ses femmes d’équipage, bouchant l’horizon et empêchant toute orientation.

De telles mésaventures étaient relativement nouvelles. Longtemps, l’archipel avait été considéré comme calme, sa météo clémente, et la navigation assez aisée. Mais force était de constater que les choses avaient progressivement changé ces derniers temps : les experts appelaient cela « la période de transition ». Celle-ci avait un impact plus ou moins prononcé sur les différents habitants de l’archipel. Pour le navigateur ainsi que pour l’ensemble des personnes qui, comme lui, avaient pour tâche d’acheminer des produits à des clients, les conséquences étaient importantes. Relier le port à l’ensemble des îles de l’archipel était progressivement devenu difficile, et nombreuses étaient les embarcations à chavirer, parfois même à couler.


« Le veilleur » : une importance stratégique

Face à cette « période de transition » (que certains experts allaient même jusqu’à qualifier de « grande transition »), le navigateur dont on parle ici s’était interrogé. Comment parvenir à naviguer, avec son seul sextant, sur une mer devenue imprévisible ? Comment arriver à faire son travail, à livrer ses clients, à être payé et ainsi à faire vivre son équipage et sa famille ? Après en avoir parlé autour de lui, le navigateur se rendit compte qu’un outil pouvait lui permettre de mieux affronter cet ensemble d’inconnues. Cet outil ne coûtait pas très cher. Il se composait de deux tubes reliés entre eux, et que l’on plaçait devant ses yeux. Cet outil avait un nom : jumelles.

Notre navigateur se procura une paire de ces jumelles dont on lui avait dit beaucoup de bien. Il la confia à un homme de son équipage, qu’il fit monter au sommet du mât principal de son bateau et qu’il appela « le veilleur ». Grâce aux jumelles, le veilleur pouvait voir loin, jusqu’à la ligne d’horizon. Il était capable de repérer un banc de nuages noirs menaçants, des endroits où la mer était plus remuante que d’autres, des coups de vent et même des nappes de brouillard opaque. Dès qu’il apercevait cela, le veilleur avertissait son capitaine, lequel réunissait ses adjoints dans sa cabine et revoyait la route à suivre. Il était les yeux de l’ensemble de l’équipage, une véritable aide à la prise de décision. Grâce à son travail d’observation, le veilleur participait de la réussite de chaque voyage. Son importance était stratégique.


Une paire de « jumelles augmentées »

Mais les éléments n’avaient pas dit leur dernier mot. La mer était décidément de plus en plus capricieuse au sein de notre archipel, pour ne pas dire dangereuse. Parfois, alors que rien ne le laissait entendre, elle se déchaînait, plongeant le navire dans une situation très périlleuse. Elle générait également des coups de vent puissants, qui là encore mettaient en péril l’équipage et sa cargaison. Il arrivait même qu’un épais brouillard tombe sur le navire, parfois au beau milieu d’une journée calme, comme ça, sans crier gare…

Le navigateur parla de ces phénomènes de plus en plus violents et inattendus autour de lui. Les experts lui apprirent que la « période de transition » s’était accélérée, et qu’il fallait faire très attention désormais. En échangeant avec certains de ses autres collègues navigateurs, il apprit qu’un outil existait afin de déceler les tendances des phénomènes météo et naturels à venir. Cet outil se présentait comme une paire de jumelles, mais une paire de jumelles que l’on appelait « augmentée ». En regardant à l’intérieur, on pouvait non seulement repérer un élément dissonant, mais également prévoir la direction que cet élément allait prendre. Ainsi, avec ces jumelles augmentées (on les disait même dotées d’une « intelligence artificielle »), une tempête repérée à l’Ouest pouvait être percée à jour dans sa dynamique. On pouvait notamment prédire si elle allait continuer de se développer à l’Ouest, ou évoluer à l’Est, au Nord ou au Sud… La vie du navigateur venait de changer, même si bien sûr il lui restait l’essentiel : prendre les bonnes décisions, au bon moment.

Ce petit conte est là pour nous rappeler combien la veille est importante. En des temps où l’incertitude devient notre quotidien, l’intelligence économique constitue plus que jamais l’un des murs porteurs des décisions stratégiques des entreprises. Des grands groupes aux PME, voire aux TPE, chaque « équipage », chaque équipe de direction peut être guidée par une solution personnalisée, adaptée et ajustée à chaque cas. Automatisé, l’outil de veille bénéficie de l’intelligence artificielle et permet de « crawler » de nombreuses sources – y-compris les sources audio et vidéo –, ce qui permet aux « hommes métier » de parvenir à la bonne information, loin du bruit et des fake news.

Une évidence qu’il convient de rappeler aujourd’hui, alors que l’imprévu et l’inattendu nous entraînent parfois loin des rives de la décision la plus juste, pour ne pas dire la plus rationnelle.

Learn More

Un jour un métier

Pierre MOUSSARD, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur spécifique dans le milieu bancaire puis a accédé au poste d’Ingénieur Senior Software en charge du Crawler.


Quel est votre parcours scolaire ?

J’ai d’abord obtenu un BTS CPI (Conception des Produits Industriels). Ne voulant pas m’arrêter là, j’ai fait une prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur) pour intégrer par la suite l’ISAE-Supméca (à l’époque nommée CESTI) débouchant sur un diplôme d’ingénieur en mécatronique.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

J’ai été ingénieur production aux Grands Moulins de Paris, en charge de la création et de la conduite d’un outil de gestion de production. J’ai par la suite connu KB Intelligence, puis KB Crawl, via Bruno Etienne, son président-fondateur. C’est en 2006 que j’ai intégré la société, d’abord en charge de produits spécifiques dans le milieu bancaire. 


Pourquoi KB Crawl ? 

 C’est une entreprise à taille humaine, basée sur des principes solides tels que l’innovation, la recherche, l’écoute du client et le relationnel. Ajoutées à cela des équipes soudées ayant une bonne interaction. 


Quelles sont vos fonctions en tant qu’Ingénieur Senior Software ? 

Je suis responsable du produit Crawler chez KB Crawl, de son évolution, de ses adaptations en fonction de demandes et remontées faites, que ce soit en interne ou par les utilisateurs. 


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste d’Ingénieur Senior Software ?

L’innovation, la recherche. Pouvoir faire évoluer le produit en fonction des demandes, des nouvelles technologies. Répondre aux attentes des utilisateurs, les aider, que ce soit dans leur utilisation du produit, mais aussi dans leur métier. 


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Ingénieur Senior Software ?

Une journée « type » a toujours un socle, une base : le produit. S’articulent autour de cette base différents axes, qui peuvent être la maintenance du produit, la création de nouvelles fonctionnalités, l’aide à son utilisation. S’ajoutent aussi la recherche et l’écoute des nouveautés en matière de développement ou technologiques.


Quels sont les qualités d’un Ingénieur Senior Software ?

L’écoute, la réactivité, être force de proposition. Dans le monde du développement, tout comme dans celui de la veille, tout va très vite. Nous devons savoir anticiper, connaître et apporter des réponses claires et précises, ainsi que des solutions ou innovations attendues. 

Learn More

CP “KB Suite : de nouvelles fonctionnalités indispensables pour la veille stratégique”

Speech-to text et océrisation : KB Crawl offre désormais aux utilisateurs de sa solution de veille KB Suite de nouvelles capacités de surveillance des images et des contenus audios et vidéos.

Paris, le 27 septembre 2022 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, présente les nouvelles fonctionnalités de sa solution de veille KB Suite, à l’ère du tout média en ligne. KB Suite complète ainsi son portefeuille de fonctionnalités pour toujours répondre au mieux aux besoins quotidiens des veilleurs.

Les contenus audios, photos et vidéos prenant de plus en plus d’espace sur internet, il est devenu primordial pour les veilleurs de les intégrer dans leurs stratégies de veille. Ceci est désormais possible grâce à KB Crawl qui souhaite offrir à ces utilisateurs une capacité de veille encore plus grande que ce qui existait jusqu’à présent, en embarquant des capacités à surveiller de multiples formats via deux nouvelles fonctionnalités du Crawler.


KB Crawl lance son option « Speech-to-text »

À l’aide de la fonctionnalité Speech-to-Text, les contenus audios et vidéos du Crawler vont désormais pouvoir être retranscrits sous la forme d’un texte. Grâce à cette fonction, vous pourrez désormais veiller les contenus des vidéos YouTube, par exemple. Jusqu’alors seul le contenu texte était analysé : titre, commentaire, description… Alors que les vidéos ont le vent en poupe sur internet, avec KB Crawl, le contenu même de la vidéo, son et image, peut être analysé. Cette nouvelle fonctionnalité, vous permettra de veiller également les podcasts, format de plus en plus convoité par les utilisateurs web, quel que soit le secteur d’activité.


Place à l’océrisation

La deuxième fonctionnalité, l’océrisation, est une technique permettant d’extraire le contenu textuel d’une image. Le Crawler peut désormais analyser l’information contenue dans chaque image ou photo mais aussi les documents PDF ou ceux qui sont scannés au format image. Jusqu’alors ceux-ci étaient illisibles et figés, et ne pouvaient pas être analysés par le Crawler (ils n’apparaissaient pas non plus sur le Pilot). Avec l’océrisation, les document scannés ou numérisés, représentant un grand nombre de documents présents en ligne, peuvent désormais être analysés.

Ces deux nouvelles fonctionnalités KB Suite sont pour le moment disponibles pour des images et vidéos en français et en anglais, ce qui satisfera la majorité des utilisateurs. Mais KB Crawl ne s’arrête pas là et d’autres langues sont à venir d’ici peu.

Et ce n’est pas tout. Depuis la sortie de la version 7.5 du Crawler, KB Crawl n’en finit plus d’innover pour proposer de nombreuses fonctionnalités pour une ergonomie simplifiée, telles qu’un workflow de création de source et de dossiers, la multi-sélection de sources et de dossiers, la comparaison de documents ou encore le module collaboratif.

Learn More

Le développeur, maillon essentiel pour les éditeurs de veille

La journée mondiale des programmeurs et développeurs, ce 13 septembre, nous donne l’occasion de rappeler l’importance et la dimension occupées par ces spécialistes dans le secteur de la veille.

Il est a priori difficile de saisir toute l’importance qui caractérise, dans une entreprise de veille, le métier de développeur. À lire les fiches métier type rédigées afin de caractériser ce métier, un développeur informatique est un informaticien en charge de la réalisation des logiciels et des applications à partir d’un cahier des charges. Un développeur utilise des langages de programmation pour coder des solutions – en l’espèce un logiciel de veille qui sera ensuite proposé aux clients. En réalité, un développeur joue un rôle majeur, voire stratégique.


La réputation de l’éditeur repose sur la qualité de sa solution

Toute la réputation et le succès d’un éditeur de veille reposent sur la qualité du produit qu’il vend. Nous le savons, la réputation est un sommet qui se gravit pas à pas, et sur lequel on peut rapidement dévisser : une solution qui dysfonctionne et c’est la chute quasi-assurée. D’où la nécessité de travailler avec un développeur, ou plus exactement avec une équipe de développeurs capable de bâtir une solution qui sera tout à la fois fiable, robuste, agile et adaptée à l’ensemble des besoins exprimés par les clients.

Pour un éditeur de solutions de veille, le produit est central et fait corps avec l’ADN de l’entreprise. Dans certains cas, l’outil de veille se confond à 100 % avec la marque, ce qui suppose une capacité à le faire évoluer en suivant au plus près les besoins exprimés par les clients. Une bonne solution de veille est ainsi une solution qui a su se transformer, s’enrichir d’options nouvelles et se pérenniser. C’est le cas des meilleurs produits du marché : ceux-ci sont non seulement en capacité de « crawler » des sources multiples (en explorant le web et en indexant les informations repérées), mais ils permettent en plus au client de diffuser largement l’information collectée en interne, notamment par le biais de newsletters personnalisées. Derrière chaque action engagée par le développeur, il y a ainsi des clients et il peut même arriver que ceux-ci aient des réunions poussées avec les équipes de développement des éditeurs de veille.


Deux défis à relever : personnalisation et rapidité

Personnalisation du produit et rapidité. Ces dernières années, ces deux objectifs ont été poursuivis par les développeurs qui travaillent chez les éditeurs de solutions de veille. La personnalisation n’est pas une mince affaire : il s’agit de faire en sorte que l’outil proposé au client s’intègre dans son environnement informatique ainsi que dans sa ligne graphique. Tout l’enjeu d’un développement réussi est là : il consiste à livrer au client un produit tellement familier qu’il aura l’impression de bénéficier d’un objet unique. Une telle évidence relève d’un tour de force technique dont seuls les développeurs ont le secret…

La rapidité est l’autre défi qui a été relevé par les meilleurs éditeurs de veille du marché ces dernières années. Faire moins de clics, accéder à une information fiable et ciblée de manière quasi-immédiate a constitué pour ces éditeurs une bataille permanente. Pour ce faire, leurs développeurs se sont appuyés sur l’intelligence artificielle (IA) et le Machine Learning. Cela suppose que ces développeurs ont dû se maintenir au niveau techniquement, se former en permanence et adapter les options émergentes au secteur de la veille stratégique et informationnelle. On remarquera que cette capacité à gagner du temps est loin d’être anodine : c’est grâce à elle que les équipes de veille, du côté des clients, disposent de plus de temps afin de traiter et d’analyser l’information. Leur redonner du temps afin que celui-ci puisse être dédié à des actions stratégiques est un enjeu majeur. Et ceci se doit d’être dorénavant permanent pour la performance des entreprises concernées. La grande majorité des challenges relevés par les éditeurs de veille ces dernières années repose sur la qualité de leur solution et donc sur les compétences et les qualités de leurs développeurs. Ces derniers doivent bien sûr se révéler performants techniquement, créatifs et tenaces. Ils doivent également, et c’est moins connu, avoir le sens de la mesure. Bien que la rapidité soit devenue un enjeu majeur, prendre le temps nécessaire afin de faire progresser techniquement une solution de veille est impératif : c’est parfois en se précipitant que l’on peut affaiblir son produit, voire réduire à néant tous les efforts commerciaux qui ont été consentis en amont. Sur ce point encore, le développeur est au cœur du dispositif. Et c’est sans doute pour cette raison qu’il est partie prenante de la stratégie de développement d’un éditeur de veille.

Learn More

Newsletter septembre 2022

EDITO

C’est la rentré !

L’été et son insouciance ont été vite remisés dans les placards pour affronter une actualité dont le mot d’ordre est la sobriété. Les discours et les interviews se succèdent sur l’ensemble des médias pour évoquer la sobriété budgétaire, écologique, alimentaire mais rien sur la sobriété de l’information. C’est un flot de plus en plus dense et multi-canal qui nous inonde. Une des dernières nouveautés est que Twitter se lance dans la diffusion de podcasts. L’audio prend de plus en plus de place dans notre veille et nous nous devions de proposer à nos utilisateurs des fonctionnalités de transfert de l’audio en texte pour analyser ces types de contenus. Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Aujourd’hui, toutes les stratégies de communication passent par l’audio ou la vidéo, même chez KB Crawl ! 


ZOOM SUR…

  • Le mois de septembre :

💼 1er septembre : Rentrée des classes

💻 13 septembre : Journée mondiale des développeurs

🏰 17 septembre : Journées européennes du patrimoine (jusqu’au 18/09) / World Clean Up Day

🍂 22 septembre : Automne / Journée sans voiture

🏋️‍♀️ 23 septembre : Semaine européenne du sport (jusqu’au 30/09) / Journée internationale des langues des signes

🦻 24 septembre : Journée mondiale des sourds

🇫🇷 26 septembre : Journée européenne des langues

🎂 27 septembre : Anniversaire de Google / Journée mondiale du tourisme

 

  • SAVE THE DATE  – WEBINAR :

📅 Jeudi 15 septembre 2022 

⏰ 10h00 à 11h00 AM

👉 « Speech to text, océrisation, ces fonctionnalités indispensables pour la veille stratégique sur internet grâce à KB Suite »

👥 Intervenants : Eric Bertoletti, Responsable Business Développement chez KB Crawl SAS et avec Laura Costamagna, Consultante-Formatrice en Intelligence Économique chez KB Crawl SAS 🌐


L’ASTUCE DU VEILLEUR

Les fonctionnalités de speech to text et océrisation

Grâce à la fonctionnalité du speech to text, les contenus audios et vidéos de votre Crawler vont pouvoir être analysés afin de les retranscrire sous la forme d’un texte. Ainsi, grâce à vos déclencheurs d’alertes, vous apercevrez quels mots clés auront été détectés dans le contenu retranscrit, une alerte sera alors levée. Avec l’océrisation, le contenu textuel de vos images sera extrait puis analysé par le Crawler. Les informations retranscrites pourront être détectées grâce à vos déclencheurs d’alertes. L.C


DECRYPTAGE 

Le speech to text : Comment ça marche ?

La reconnaissance automatique de la parole (RAP) plus connue sous l‘expression anglaise : speech-to-text est une technologie qui permet de transformer un contenu audio en un texte. Elle mélange les connaissances de la linguistique, de l’informatique mais aussi de l’électricité.

La RAP va tout d’abord découper l’audio en échantillons très courts afin que ces échantillons soient le plus proche possible de la syllabe. Ces échantillons sont appelés des phonèmes. Le phonème est un élément de base de la prononciation (exemple : de, da, du, dé, pre, pra …..)

C’est à ce moment que l’algorithme rentre en jeu. Il va prévoir, par une analyse statistique complexe à partir d’un premier phonème, quel sera le reste de la phrase ou du mot. Certains de ces algorithmes utilisent d’ailleurs des modèles de réseaux de neurones et peuvent travailler en plusieurs langues.

Cette technologie prend de plus en plus de place dans notre quotidien et on voit souvent des personnes qui dictent leurs SMS plutôt que de les écrire, sans parler des assistants vocaux qui fleurissent dans certains domiciles.

Learn More