Les techniques de veille comme boussoles face aux errances de l’information

La pluralité et la justesse de l’information délivrée aux opinions publiques par certaines chaînes de la TNT fait débat.

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Veille politique et institutionnelle : trois niveaux d’échelle à combiner

L’actualité gouvernementale récente est là pour nous rappeler combien la veille politique demeure centrale pour l’ensemble des acteurs économiques. En l’espèce, il est important de combiner une analyse sur trois plans.

Changera ? Changera pas ? La France a de nouveau vécu au début de l’été une période d’incertitude gouvernementale. Plusieurs semaines durant, les observateurs se sont interrogés quant à la pérennité de notre Première ministre ainsi qu’à la possibilité d’un remaniement gouvernemental. Celui-ci a finalement eu lieu le jeudi 20 juillet, entérinant quelques évolutions notables – notamment aux ministères de l’Education Nationale, de la Santé et du Logement.


Un regard appuyé sur trois niveaux d’échelle

Ce type de séquence est là pour nous rappeler combien la veille politique et institutionnelle relève d’une action permanente pour les organisations. En l’espèce, l’approche à avoir se révèle finalement assez proche de celle de la veille règlementaire. Il y a ainsi trois niveaux d’échelles à surveiller : le cadre européen, le cadre national et les contextes locaux.Au niveau européen, il est important de conserver un œil appuyé sur les directives votées ou en discussion, étant entendu que celles-ci sont appelées à être transposées dans le droit national, non sans être au préalable passées par les fourches caudines du Parlement. C’est par exemple le cas actuellement de la directive dite CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Voté au mois de décembre dernier par l’Union Européenne, ce texte vise à faire de l’information environnementale, sociale et de gouvernance le tout nouveau pilier de la performance économique des entreprises. S’inscrivant dans la dynamique du Pacte Vert de l’UE, il se signale avant tout par une forte ambition : réduire d’au moins 55% les émissions nettes de gaz à effet de serre (GES) d’ici à 2030, par rapport à 1990. Ambitieuse, cette directive concernera progressivement l’ensemble des entreprises françaises, des grands groupes aux TPE, obligeant celles-ci à rassembler et à traiter l’intégralité de leurs données non financières. C’est ainsi un changement profond qui se dessine et qu’il convient d’anticiper. Car la CSRD sera traduite dans le droit français avant la fin de cette année, pour une application effective dès le 1er janvier 2025…


Du niveau national à l’échelon local

L’échelon national est également celui qu’il convient de surveiller étroitement. En France comme ailleurs, l’actualité politique parlementaire est foisonnante, et parfois émaillée de surprises. Sur l’ensemble des champs, il est important de bien sentir l’état des forces en présence, les dynamiques à l’œuvre, les signaux faibles appelés à devenir des signaux forts. Il est opportun de savoir décrypter l’arrière-plan de certains échanges, les options ou les scénarii à l’étude : cela se fait en veillant des sites experts, dont les éclairages peuvent être précieux pour une entreprise. Il faut également bien maîtriser un texte de loi lorsque celui-ci est voté : là encore, certaines sources d’analystes éclairés sont d’un précieux secours.

Le niveau local n’est pas non plus à négliger. La nomination d’un ministre peut signifier un changement d’importance à l’échelle régionale ou départementale, pour peu que celui-ci soit appelé à des fonctions supérieures. C’est actuellement le cas de Patrice Vergriete, promu récemment ministre du Logement. Jusqu’alors maire de Dunkerque, ce polytechnicien âgé de 55 ans avait engagé sur le bassin dunkerquois une politique volontariste de renouveau industriel et de décarbonation. Quelle continuité pour cette politique ? Qui pour remplacer l’ancien maire de Dunkerque ? Avec quelles conséquences sur la dynamique engagée ? Les questions à se poser sont plurielles.

La veille politique et institutionnelle s’effectue en mobilisant des sources classiques, qu’il s’agit de compléter avec d’autres regards, plus analytiques ceux-ci. Ces décryptages doivent être permanents, tant la vie politique et gouvernementale peut receler quelques surprises. Sur ce champ peut-être plus qu’ailleurs, la notion d’anticipation est essentielle. Une directive telle que la CSRD se prépare dès à présent, notamment dans un grand groupe. Un territoire dont la gouvernance évolue, comme à Dunkerque, ne peut laisser aucun acteur économique sans réaction. 

Ici, maîtriser l’actualité est un premier pas. L’analyser, se projeter, tenter de voir ce qui se dessine en est un second. Tous deux sont nécessaires.


Eric Bertoletti

Business Development Manager

KB Crawl SAS

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AVEC KB CRAWL, LA VEILLE S’ÉTEND AUX VIDÉOS ET AUX CONTENUS AUDIOS !

La solution de veille informationnelle KB Crawl vient d’intégrer deux fonctions nouvelles. Attendues par de nombreuses organisations, elles permettent d’élargir la veille aux images, aux modules vidéo ainsi qu’aux formats audio. Une indéniable avancée pour les veilleurs.

Les podcasts n’en finissent plus de crever le plafond de verre : au mois de décembre dernier, l’institut Médiamétrie comptabilisait 179 millions d’écoutes ou de téléchargements de podcasts en français à travers le monde, soit une hausse de 4,7 millions en un seul mois ! Cette évolution récente vient compléter celle des images et des vidéos. En 2022, une plateforme telle que Youtube bat tous les records d’audience : 2 milliards d’utilisateurs actifs par mois et 500 heures de vidéo mises en ligne chaque minute ! Ainsi, toute stratégie média qui se respecte passe désormais par l’image et le son… Autant de raisons qui ont poussé KB Crawl à améliorer sa solution de veille informationnelle.


Une fonction de reconnaissance optique des caractères

Deux nouveautés KB Crawl permettent désormais d’accéder à la surveillance ainsi qu’à la collecte des informations de son, d’image et de vidéo qui se trouvent de plus en plus déployées sur Internet. Basées sur des développements propres et sur les technologies open source les plus abouties du marché, elles recouvrent deux fonctions distinctes et complémentaires.

La première est relative à l’« océrisation », c’est-à-dire à la reconnaissance optique des caractères. Elle s’applique aux fichiers image et permet de lire des textes inscrits sur des photos. Messages publicitaires, banderoles… L’outil interprète ces éléments et les retranscrit. Il permet au passage de décrypter certains articles ou PDF au format image, illisibles jusqu’alors par les outils de veille traditionnels.


Analyser les contenus audios et vidéos

La seconde fonction concerne la possibilité d’analyser des contenus audios ou vidéos, via une technologie de type « speech to text ». Le progrès est significatif : si l’on savait jusqu’à présent opérer de la veille sur le titre ainsi que sur la description et les commentaires d’une vidéo, il était en revanche impossible de repérer l’énonciation orale de tel ou tel sujet. C’est désormais chose faite avec cette nouvelle fonction d’analyse de contenus, qui alerte les utilisateurs dès lors qu’un mot clé prédéfini est traité au sein d’une vidéo ou d’un format audio (de type podcast par exemple). Une fois repéré, ce contenu peut être partagé via son lien, mais également être rediffusé en version texte. Un élément décisif qui permettra d’affiner toute analyse.

Ces nouvelles fonctionnalités font l’objet de tutoriels développés par KB Crawl et mis à la disposition de ses clients. Les équipes KB Crawl se tiennent également à la disposition des organisations pour toute demande d’approfondissement.

Un webinar dédié à ces deux nouveautés sera organisé par KB Crawl au mois de septembre.

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L’intelligence artificielle dans la veille : bonne ou mauvaise innovation ?

Ces dernières années, l’Intelligence Artificielle a bouleversé le domaine de la veille. Réelle opportunité ou fausse bonne idée ?

L’innovation est souvent une source d’enthousiasme en entreprise : gain de temps, simplification des process ou qualité améliorée d’un service. Chaque nouveauté apporte son lot de satisfactions au sein des équipes. Malheureusement, elles peuvent aussi compliquer des missions jusqu’alors maîtrisées ou, pire, apporter des dangers ou des imprécisions qui n’existaient pas jusqu’à présent. Qu’en est-il alors de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le domaine de la veille ?


L’IA : une automatisation à toute épreuve

L’Intelligence artificielle, capable de reconnaitre automatiquement un logo ou de trier les sources sur un sujet précis, apporte sans conteste une fluidité dans le traitement des données. Tout est ainsi automatisé et il semble difficile que des informations lui échappent. Nous évitons ainsi les oublis et les erreurs qui peuvent émaner d’une veille réalisée par une équipe de veilleurs purement humains. En outre, l’Intelligence Artificielle ne souffre pas des problèmes d’agenda ou du manque de temps d’une équipe débordée. La veille est la priorité de l’IA et produira des rapports précis quel que soit le contexte de l’entreprise. Mais il faut prendre conscience que les atouts de l’IA en matière de surveillance, de détection et d’analyse ne résident que dans la qualité des algorithmes qui la composent et procèdent surtout d’un usage régulier. L’intelligence artificielle demande donc de la patience avant de voir son efficacité optimisée.


Le veilleur : une souplesse inégalée

À première vue, l’Intelligence artificielle offre donc une solution rapide, efficace et pertinente. Mais son automatisation apporte tout autant d’atouts qu’un réel manque de souplesse. Nulle Intelligence Artificielle n’est encore capable de remplacer l’esprit critique d’un veilleur expérimenté. Ce dernier est capable de faire des choix qui sortent des limites fixées par l’algorithme. Le travail de veille amène régulièrement des situations que nous n’avions pas envisagées jusqu’à présent et demande une souplesse dans la prise de ces décisions. Le cerveau humain reste encore l’ordinateur le plus puissant jamais créé et est capable d’une réflexion complexe. L’erreur est humaine tout comme la capacité d’adaptation.


Tout est question d’usages

L’intelligence artificielle ne représente pas à elle seule une bonne ou une mauvaise innovation pour l’entreprise engagée dans le domaine de la veille. Tout réside donc dans la manière de l’utiliser dans sa stratégie de veille. Comme le dit l’adage, « il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier ». Utiliser l’Intelligence Artificielle pour simplifier les tâches répétitives et être informé le plus tôt possible sans risque d’oubli ou d’erreurs est un choix judicieux. Cependant, avoir un garde-fou grâce à des veilleurs expérimentés complète au mieux le processus de veille.

En conclusion, l’IA permet d’accompagner l’évolution du métier de veilleur. Savoir jongler entre le savoir-faire humain (avec ses prises de décisions complexes) et l’analyse automatisée et pertinente de l’Intelligence Artificielle est aujourd’hui fondamental.  Et cette complémentarité se doit d’être adaptée à la structure et à l’environnement de l’entreprise.

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Systra : un département de veille grâce à la solution KB Crawl

Spécialiste depuis 1957 des solutions de transport public guidé, Systra est à l’origine de 50% des lignes de métro et à grande vitesse à l’échelle mondiale. Depuis 10 ans, l’entreprise fait confiance à KB Crawl SAS pour ses solutions de veille, de plus en plus utilisées en interne – et prisées par le Top Management.

Chez Systra, ce mois de mars n’est pas tout à fait un mois comme les autres. « En mars, nous lançons la nouvelle ergonomie de nos newsletters de veille », indique Brigitte Verchère, responsable du département Management des Connaissances de l’entreprise. « Pour cela, nous avons travaillé en collaboration avec nos collègues de la direction de la Communication. Nous nous sommes adaptés, avons mis en place des pages d’accueil différenciées qui permettront à chacun d’opter pour un design personnalisé… en espérant séduire un peu plus encore de personnes en interne. »

« KB Crawl correspondait le plus à nos besoins »

Société d’ingénierie spécialisée dans les solutions de transport public guidé et issue du rapprochement de la SNCF et de la RATP, Systra rassemble des ingénieurs, des architectes et des experts en planification territoriale. Créée en 1957, la société emploie actuellement 8 000 collaborateurs, dont une majeure partie à l’international. « Nous sommes à l’origine de 50% des lignes à grande vitesse et d’un réseau de métros sur deux à l’échelle mondiale », résume Brigitte Verchère, qui a participé à la création du service de veille de l’entreprise il y a une petite dizaine d’années. « L’objectif était alors de mettre en place une veille commerciale, en amont des appels d’offres auxquels nous participons. Il s’agissait également de jeter les bases d’une veille réputationnelle, mais aussi d’une veille concurrentielle, demandée alors par notre top management et qui demeure plus que jamais d’actualité. »

 

Après un premier tour de table réalisé auprès de sept prestataires de services potentiels, la sélection se resserre autour de quatre d’entre eux. Parmi ces derniers figure KB Crawl SAS, qui finit par l’emporter. « KB Crawl correspondait le plus à nos besoins : du multilinguisme, une forte capacité à ‘crawler’ l’information, un excellent niveau en termes de design et de communication, sans compter la possibilité d’envoyer de nombreuses newsletters », explique la responsable du département Management des Connaissances.

Une veille en évolution permanente

Alertes, ergonomie séduisante, mise en place de veilles ponctuelles : depuis que Systra utilise KB Suite – qui comprend à ce jour les solutions Crawler Pilot et Platform – la veille n’a eu de cesse de se développer au sein même de l’entreprise, tant à l’échelle nationale qu’à l’international. « Depuis deux années, nous enregistrons même une forte poussée des demandes, en lien avec un monde qui change de plus en plus », indique Brigitte Verchère. « En 2020, nous avions 900 utilisateurs, dont un tiers d’abonnements ; nous en sommes désormais à 1400, et pensons progresser encore notamment grâce à notre nouvelle formule. »

 

Les améliorations ont été constantes chez Systra, en lien avec les équipes techniques de KB Crawl SAS. « Nous nous sommes beaucoup adaptés à la demande, avec notamment la mise en place d’une newsletter dédiée à l’éthique ou celle de pages d’accueil différenciées selon l’appartenance des personnes, leur pays d’origine, leur langue… Notre objectif est de rendre nos collaborateurs en capacité de nous proposer des articles à partager. Ce partage d’articles est d’ailleurs un élément important pour nous, y-compris lorsqu’il s’agit d’une information payante. C’est possible dans la mesure où nous nous acquittons, ainsi que KB Crawl, d’une redevance qui le permet. »

Un outil qui donne de la visibilité au département de Veille

L’équipe de veilleurs de Systra, composée de trois personnes, met régulièrement en ligne ces articles sur le réseau social interne de l’entreprise, lequel fait l’objet d’une approche éditoriale spécifique. « Grâce à notre ingénierie de veille, nous publions sur ce réseau social, appelé Yammer, de plus en plus de sujets de société. Nous nous sommes rendus compte du fait que certains thèmes, à l’image du droit des femmes, passionnaient nos collaborateurs. » C’est ainsi qu’en 2021, Systra a publié 3 500 articles, totalisant en moyenne 1 300 lectures chaque mois. Quant à la nouvelle ergonomie de la newsletter, elle a permis à l’entreprise de battre, au cours du mois de mars, tous les records de lectures d’articles depuis 2013. Quant aux lectures sur mobile, elles ont doublé par rapport au mois précédent : un succès !

 

Mais l’équipe ne compte pas s’arrêter là. Elle a encore de nombreux projets, à l’image du développement de son application mobile ou encore d’une meilleure mise en valeur de la data visualisation. « Même si tout n’est pas possible pour des raisons techniques, l’équipe de KB Crawl est toujours réactive et prend en compte toutes nos demandes », conclut Brigitte Verchère. « Au final, je dirais que l’outil de veille proposé par KB Crawl est très important pour notre département : il nous donne une forte visibilité et permet à la veille d’être très appréciée par l’équipe de direction. Cette solution nous a permis de mieux nous positionner, de transformer notre service de Documentation classique en un département qui communique très largement. Nous souhaitons poursuivre encore cette dynamique, en nous ouvrant à des équipes internationales de Systra, bien loin de l’Europe. »

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Ce que la potentielle disparition de Google Analytics pourrait changer dans le monde de la veille 

Le risque que Google Analytics disparaisse en Europe reste probable après que la CNIL ait déclaré l’outil « illégal ». En effet, le non-respect du règlement général sur la protection des données (RGPD) est ici concerné.


Le 10 février dernier, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) mettait en demeure un gestionnaire d’un site Web français suite à son utilisation de Google Analytics. L’entreprise a désormais un mois pour régulariser ses pratiques sous risque de sanctions et d’une amende à hauteur de 4% de son chiffre d’affaires.

Depuis, d’autres procédures de mises en demeure ont été engagées par la CNIL à l’encontre de certains gestionnaires de sites utilisant aussi Google Analytics. La CNIL appuie sa décision sur l’arrêt dit « Schrems II » du 16 juillet 2020, qui rend potentiellement problématique au regard du droit européen tout transfert de données personnelles de l’Europe vers les grands fournisseurs de « cloud » aux Etats-Unis. La protection des données personnelles telle qu’encadrée par le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) est ici au cœur du contentieux.

Il convient ici de rappeler que la CNIL et ses homologues européens avaient déjà été saisis par le passé par l’association My Privacy Is None of Your Business (NOYB). En France, les données personnelles d’internautes des sites Internet de Sephora, Auchan ou Décathlon auraient été transmises aux services américains via Google Analytics. Ainsi, NOYB a déposé au total 101 plaintes, dont trois concernent les entreprises françaises. Le consentement des internautes avait pourtant été obtenu via l’acceptation des cookies mais il resterait tout de même illégal au vu du RGPD.

Ces attaques ont de quoi mettre en danger la pérennité de Google Analytics en Europe. L’utilisation de cet outil est pourtant extrêmement répandue au sein des entreprises, particulièrement dans le domaine du marketing. Il est le principal dispositif adopté pour les veilles concurrentielles et la web analyse qui sont aujourd’hui indispensables pour les équipes managériales et de direction. TPE de niche, PME, ETI, grands groupes… Toutes les entreprises sont concernées, quels que soient leur taille ou leur domaine.

La probable disparition de Google Analytics aurait d’importantes conséquences sur les données et les entreprises elles-mêmes. D’une part, un impact économique : un grand nombre d’entreprises utilisent cet outil gratuitement et n’ont pas anticipé l’utilisation d’outils payants même si des outils gratuits sont également à leur disposition. D’autre part, un impact sur l’organisation interne : de nombreuses entreprises avaient l’habitude de travailler avec ce service et ont développé des process et une confiance envers celui-ci grâce à son utilisation régulière. Les usages et la structuration de leur veille pourraient s’en trouver modifiés, posant notamment des interrogations en termes d’analyse comparative de données. Comment comparer efficacement et rapidement des rapports émis par deux outils différents, construits différemment et ne disposant pas toujours des mêmes indicateurs? De nombreuses entreprises avaient déjà été bousculées ces derniers mois par la disparition de Facebook Analytics ou simplement de l’indicateur du taux de rebond dans Google Analytics 4. Nous pouvons donc présager de grands bouleversements pour le métier de veilleur si Google Analytics tout entier venait à disparaître de nos entreprises.

La montée en puissance du marketing et de la communication digitale impose désormais aux entreprises des veilles hebdomadaires, voire quotidiennes. La réunion de données clients sur les produits, les concurrents, le marché général et le contexte macro-économique en un seul outil permet un gain de temps considérable pour les veilles concurrentielles. La mesure de ces données ne peut plus être négligée : elle fait pleinement partie du quotidien des équipes stratégiques.

Est-ce pour autant la « fin du monde » ? Certes non. Rassurez-vous, pour maintenir des veilles complètes, il existe de nombreuses alternatives en capacité de répondre aux besoins de votre entreprise, qu’elles soient gratuites ou payantes. Si le géant américain venait à être interdit d’utilisation au sein des entreprises européennes, sa disparition ferait place à des entreprises spécialisées dans la veille, assurant un suivi tout aussi complet pour vos veilleurs.

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KB Crawl annonce de nouvelles nominations pour soutenir sa croissance

Fort d’une année 2021 prometteuse, KB Crawl annonce des promotions internes et l’embauche de nouvelles forces vives.

Paris, le 3 février 2022 – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, enregistre actuellement une croissance remarquable. L’entreprise a connu en 2021 une hausse de 15% de sa facturation et une croissance de 12% de son chiffre d’affaires. Le recrutement de nouveaux talents s’est donc avéré incontournable à la fin de l’année 2021 pour faire face à cette accélération de son activité.

La nomination de Lou Vallejo au poste de Community Manager a ainsi initié une nouvelle dynamique au sein de l’entreprise. Ayant rejoint KB Crawl en novembre 2021, Lou Vallejo s’est récemment concentrée sur la mise en place et le développement de la communication digitale et du plan de communication de l’entreprise.« Connaitre une forte croissance sur le marché Français nous incite à aller plus loin dans notre stratégie de communication en étoffant notre équipe marketing, de manière à soutenir nos objectifs en termes de croissance locale », déclare Arnaud Marquant, Directeur des Opérations chez KB Crawl depuis 2018.

Lou Vallejo travaillera notamment en étroite collaboration avec Steevens Jean, récemment diplômé d’un Master Ingénieur d’Affaires chez Euridis Business School, nommé au poste d’Ingénieur d’Affaires au sein de KB Crawl.

Steevens Jean, Ingénieur d’Affaires chez KB Crawl

Steevens Jean aura pour mission de soutenir le développement de l’activité commerciale de KB Crawl en France afin d’accompagner la croissance et le rayonnement prometteur de la société.

« Nous sommes ravis d’accueillir Steevens Jean qui apporte une riche expérience au sein de KB Crawl ; il sera essentiel dans le cadre de la mise en place d’initiatives que nous comptons mener visant à asseoir notre positionnement sur de nouveaux segments de marché et à renforcer les liens que nous entretenons avec nos partenaires existants et à venir. La nomination de Steevens s’inscrit parfaitement dans le soutien de notre forte croissance », indique Eric Bertoletti, Business Development Manager chez KB Crawl depuis plus de 6 ans.

Consultante – Formatrice en Intelligence Economique chez KB Crawl

Pour soutenir cette équipe, Louise Taton quitte son poste d’analyste en Intelligence Economique chez Thalès France et rejoint également les rangs de KB Crawl. Forte de précédentes expériences à l’Institut FMES et au ministère des Armées et titulaire d’un Master 2 en Intelligence Stratégique Internationale à l’Institut Libre en Relations Internationales, elle est nommée chez KB Crawl au poste de consultante et de formatrice en Intelligence Economique. Elle rejoint à ce poste Tennessee Viggiano, lui aussi diplômé d’un Master 2 Intelligence Stratégique Internationale et Affaires Publiques de l’IAE Poitiers.

Ces nouvelles recrues auront pour objectif d’accroitre le leadership de KB Crawl sur le marché français des solutions et services de veilles pour les entreprises.

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Newsletter janvier 2022

EDITO

En cette année qui commence, toute l’équipe de KB Crawl se joint à moi pour vous souhaiter une très belle année 2022. Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans vos projets.

Malgré un contexte sanitaire toujours difficile qui empêche les rassemblements, nous avons tout fait pour maintenir le lien qui nous lie à nos clients. Les équipes de KB Crawl ont su faire face et s’adapter à ce contexte pour maintenir un très haut niveau de confiance dans nos solutions et nos services. Il en résulte sur 2021 un taux de renouvellement de nos contrats de 98%. Merci pour cette confiance !

Cela signifie aussi que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations afin de lever les incertitudes.

L’incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction doit-on prendre ? Quel cap suivre ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Arnaud Marquant

 

ZOOM SUR…

Nous avons le plaisir de vous présenter nos 4 nouveaux arrivants qui font désormais partie de l’équipe KB Crawl !

Tennessee VIGGIANO

Consultant – Formateur

Lou VALLEJO

Community Manager

Louise TATON

Consultante – Formatrice

Steevens JEAN

Ingénieur d’Affaires

 

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Mesurer la performance de votre Crawler

Grâce à l’onglet Cockpit (dans le menu Moniteur ou dans le sous-onglet de votre source), retrouvez toutes les informations sur la production de votre Crawler : nombre de documents collectés, nombres d’alertes levées, destinataires ou encore incidents. Découvrez vos sources et vos déclencheurs d’alertes les plus performants. Pour les détenteurs de la Suite KB Crawl, vous pouvez maintenant retrouver dans votre Cockpit le ratio entre vos alertes reçues et les alertes que vous avez publiées sur votre Platform (données Pilot). Exportez vos données avec les propriétés souhaitées en utilisant les filtres de recherche. Ou encore, vous pouvez créer un rapport de Crawl vous permettant de recevoir toutes ces données à intervalle de temps choisi et capter les baisses ou les hausses d’activité.

CHM – Consultante/formatrice

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A flock of swallow birds go up

Les signaux faibles : un point fort pour votre veille

Une hirondelle suffit-elle toujours à faire le printemps ?
C’est peut-être la question principale qu’on se pose lorsqu’on parle de signaux faibles. De la difficulté à les détecter à l’importance de leur rôle en intelligence économique, les signaux faibles constituent aujourd’hui un véritable point fort pour l’entreprise qui sait bien les exploiter.

 

Qu’est-ce que les signaux faibles ?

La notion de signal faible remonte aux années 1970. Igor Ansoff le définit alors comme « une information d’alerte précoce, de faible intensité, pouvant être annonciatrice d’une tendance ou d’un événement important ». Un événement serait toujours annoncé par des données qui nous permettraient de l’anticiper : les signaux faibles. Fragmentés, isolés ou ambigus, leur utilité n’est pas toujours évidente au premier abord. Surtout si on les compare aux signaux « forts ».  Pour aider l’entreprise à les déceler, ils doivent donc faire l’objet d’une écoute anticipative via la veille stratégique.

 

L’importance des signaux faibles en intelligence économique

Les signaux faibles servent avant tout à aider l’entreprise à appréhender son environnement et à s’y adapter en enrichissant sa réflexion stratégique. Une fois traités, ils permettent d’anticiper les menaces et de saisir les opportunités du marché.

L’importance des signaux faibles se situe de fait dans ce qu’ils déclenchent comme réactions. Mis en perspective dans un contexte précis, ils peuvent s’avérer extrêmement pertinents. Pour les spécialistes par exemple, les signaux faibles peuvent servir pour des analyses prédictives.

 

Les difficultés inhérentes aux signaux faibles

La collecte de signaux faibles s’avère aujourd’hui une tâche complexe au vu de la quantité d’information gravitant autour d’une entreprise. Beaucoup d’entre elles sont encore incapables de traiter une information rapidement, par manque de temps, de moyens humains ou de savoir-faire. Elles se réfugient vers les informations plus fortes et faciles à analyser, en comparaison aux informations faibles, plus incertaines et incomplètes.
Les signaux faibles sont donc une source pertinente d’informations utiles à la veille stratégique, à condition de bien savoir les identifier et les utiliser.

 

Comment utiliser les signaux faibles dans un processus de veille stratégique ?

C’est l’analyse des signaux faibles qui leur donne un sens et une utilité. Cette analyse doit être qualitative, mais également quantitative, afin de détecter des évolutions dans les flux de données recueillis.

Pour faciliter ce travail, on peut distinguer différents éléments utiles :

  • Une plateforme pour automatiser le recueil et la catégorisation des informations
  • La datavisualisation permettant de croiser des données entre elles et de mettre en évidence des corrélations
  • Des experts métiers, pour assurer l’analyse des informations
  • L’identification des décisionnaires, à qui les informations identifiées seront transmises.

En premier lieu, il s’agit de procéder à une veille anticipative englobant l’environnement, les concurrents, clients, influenceurs, tendances, etc.
En second lieu, il convient d’éviter de cloisonner les informations recueillies. Elles doivent être transverses à l’ensemble des domaines de l’entreprise (marketing, R&Djuridique, etc.), faisant intervenir plusieurs collaborateurs au dispositif. Leur collaboration assurera une analyse plus solide et argumentée des résultats obtenus.
Enfin, une fois récoltés, les signaux faibles sont triés et interprétés sur la base d’hypothèses. Sans celles-ci, impossible de faire le tri dans la masse d’information et de distinguer les signaux faibles du “bruit”. Leur exploitation repose ainsi principalement sur leur interprétation.

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En quoi assurer un suivi quantitatif de sa veille permet de la valoriser de manière profitable ?

Mesurer et ajuster la performance de ses actions est aujourd’hui l’apanage de toute activité au sein de l’entreprise. Alors que la veille s’attache en principe à la qualité des éléments la composant (sources, contributeurs, analyse, etc.), assurer son suivi quantitatif n’est pas toujours effectué. Pourtant évaluer fréquemment son processus de veille permettrait d’en améliorer son efficacité. Pour quelles raisons ? Et comment s’y prendre ? Quelques éléments de réponses dans cet article.

 

Surveiller les chiffres de sa veille, qu’est-ce que ça signifie ?

Suivre les données quantitatives liées à son cycle de veille, cela signifie mettre en place des reporting pertinents. En d’autres termes ? Il s’agit de réaliser, d’analyser et de diffuser des rapports d’activité de sa veille. Basés sur des indicateurs clés de suivi, ces rapports servent à mesurer la performance des actions effectuées dans le cadre de son procédé de surveillance. Exemple, lors d’un relai d’informations, il est souvent utile de vérifier si les contenus ont bien été parcourus par l’audience cible. En particulier lorsqu’il s’agit de données sensibles devant conduire à une prise de décision rapide.

Au delà d’évaluer l’efficacité des actions de veille, éditer des reporting est nécessaire à deux niveaux :

  • A l’échelle de l’équipe projet : le suivi des indicateurs quantitatifs permet d’extraire des conclusions sur les actions entreprises. L’objectif caché derrière est de mieux ajuster son projet en conséquence.
  • A l’échelle de la hiérarchie : le reporting permet de tenir informé factuellement de l’avancée du projet.

 

Pourquoi évaluer périodiquement son processus de veille ?

Oui, effectuer un suivi chiffré régulier de ses actions de veille peut paraître redondant et lourd. Il est même assimilé à un excès de contrôle dans certains cas. La course aux résultats, au KPI (Key Performance Indicator), et aux données détaillées fait parfois perdre de vue d’autres aspects essentiels (vision à plus long terme, ressentis des équipes, etc.). En veillant à ne pas frôler l’infobésité, le reporting permet toutefois de repenser le projet de veille à bien des égards :

  • S’interroger et chercher des pistes d’amélioration : Quels moyens engagés pour le résultat constaté ? Que mettre en place pour corriger ?
  • Réajuster les sources d’informations, les formats ou les procédés de collecte, de traitement et de diffusion des données correspondantes
  • Reconsidérer le rôle et le niveau d’engagement des membres de l’équipe projet
  • Impacter le dimensionnement du projet : ajout de ressources, élargissement du périmètre, ouverture d’une enveloppe budgétaire supplémentaire, etc.
  • Plus largement, réorienter les axes stratégiques de la mission et les aspects opérationnels qui en découlent

Loin de servir à justifier le travail des équipes vis-à-vis de leur hiérarchie, le suivi des indicateurs de performance de sa veille met au contraire en lumière les éventuels manques ou besoins nécessaires à son bon fonctionnement. Évaluer périodiquement son processus de surveillance facilite la prise de décisions et débouche la plupart du temps sur des actions à mettre en place.

 

Quelles types d’actions envisager avec le reporting de sa veille ?

Mesurer l’efficacité de son projet de veille respecte généralement les mêmes étapes :

  1. Sélectionner les données appropriées à surveiller en fonction des objectifs fixés. Exemple : examiner le nombre de nouveaux utilisateurs si l’objectif est d’augmenter la portée de la veille.
  2. Éditer/Tester/Arbitrer les formats des rapports d’activité à diffuser.
  3. Analyser les informations contenus dans le reporting et effectuer des recommandations adaptés à l’équipe de veille et/ou au management.
  4. Mettre en place les actions ainsi statuées.

Quelques exemples de données que le Pilot délivre directement sous forme de graphiques, et qui permettent d’en tirer des actions concrètes :

  • Articles : surveiller l’évolution dans le temps du nombre d’articles consultés, afin d’identifier d’éventuels pics d’activité.
  • Tags : étudier la répartition des articles par thématiques, afin de repérer les sujets les plus actifs et les plus consultés. Un article pourra faire l’objet d’une mise en avant s’il a peu de consultations par exemple. De même, il pourra subir un « rafraîchissement » s’il ne répond pas aux besoins des lecteurs.
  • Newsletters : comprendre le taux d’ouverture et de consultation de chaque newsletter envoyée, dans le but d’améliorer les contenus ou de se conformer aux habitudes des lecteurs en choisissant une heure d’envoi adéquate.
  • Connexions : identifier les populations les plus actives ou en train d’émerger, afin de leur proposer une veille sur-mesure.
  • Tendances : analyser les recherches effectuées par les lecteurs sur le portail afin d’identifier les besoins des lecteurs et de nouveaux thèmes de veille.
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