Category: Blog de la veille

Pourquoi il est devenu primordial pour les collectivités de s’investir dans la veille territoriale

La veille territoriale permet d’améliorer l’attractivité locale et d’accompagner les politiques publiques d’aménagement du territoire. Elle constitue un précieux recours pour les collectivités et agences publiques : Régions, Départements, CCI, agences de développement…

Longtemps minorée, la veille territoriale menée par les collectivités locales et les agences de développement publiques ou para-publiques prend aujourd’hui une place prépondérante dans la mise en place de la stratégie territoriale que les élus y déploient. Cette veille joue un rôle fondamental dans la redynamisation de l’attractivité locale et permet notamment d’accompagner les entreprises du tissu économique des territoires – depuis le grand groupe jusqu’aux commerçants locaux.

Très concrètement, cette veille a pour vocation d’aider les structures publiques (intercommunalités, départements, agences de développement ou d’urbanisme, offices du Tourisme, Chambres de commerce et d’industrie…) à valoriser leur territoire grâce à la surveillance des acteurs locaux, des initiatives économiques et sociales qui sont menées. Elle est souvent perçue comme l’équivalent de la veille stratégique pour les acteurs publics et vient consolider d’autres veilles : veille usagers, veille juridique et réglementaire, veille sectorielle, etc.

Un tel besoin d’information est essentiel au sein des collectivités. Il permet de mieux accompagner les agents dans la bonne conduite de leur métier, de les aider dans le cadre du déploiement d’une nouvelle politique publique ou d’une réforme par exemple. Une veille territoriale efficace permet de proposer des flux d’information thématiques, lesquels pourront par la suite être partagés par les collectivités elles-mêmes auprès de leurs partenaires naturels : agences d’Etat, monde associatif notamment.  


La marche à suivre pour une veille efficace

Les sources à surveiller lors d’une veille territoriale sont multiples. Les structures publiques doivent sélectionner un panel complet des canaux à leur disposition, à commencer par la presse locale et spécialisée. Mais ce n’est pas tout. Elles doivent rester aux aguets en ce qui concerne l’ensemble des entreprises présentes sur leur territoire, ainsi que le tissu associatif qui y vit. Il est aussi nécessaire de consulter fréquemment les sites web des acteurs institutionnels (INSEE,  structures spécialisées telles qu’Airparif en Ile-de-France), les bases de données juridiques, les forums et les sites web d’avis centrés sur le bassin de vie et le bassin d’emploi.

En termes de thématiques à surveiller, la veille territoriale se focalise plus particulièrement sur quatre axes : l’écoute des usagers et des entreprises, les évolutions réglementaires et normatives, les retours d’expériences et la cartographie des acteurs et des projets.


Les enjeux de la veille territoriale

Pour les structures publiques, s’investir dans une veille territoriale complète permet de maîtriser l’environnement proche et d’appréhender les enjeux locaux (départementaux, régionaux, liés aux bassins d’emploi et de vie), en saisissant les tenants et aboutissants des décisions des acteurs locaux pouvant avoir un impact sur la stratégie des collectivités d’aménagement et de développement. Elle articule plusieurs niveaux d’échelle : locale, régionale, nationale… voire européenne.

Avoir une bonne maîtrise de ces éléments passe par l’identification des projets en amont. Déterminer en avance les initiatives d’aménagements, de création ou d’implantations d’entreprises permet de cerner les grandes tendances. Mesurer les impacts du contexte sur les principaux secteurs économiques qui fondent l’identité du territoire se révèle également stratégique. Les collectivités peuvent ainsi déceler les évolutions économiques, sociales, techniques et écologiques de la région, pour ajuster les aménagements environnementaux nécessaires, la plupart du temps en synergie avec les décideurs économiques.


Un cercle vertueux grâce à la veille

Cette préparation en amont permet aux structures publiques de veiller au bon équilibre de la vie locale en harmonisant les pratiques et les offres disponibles tout en confrontant les ambitions de chaque acteur du territoire. Il s’agit également de veiller à la bonne tenue d’un « cercle vertueux », lequel se signale par l’interdépendance entre la bonne santé économique d’un territoire, l’offre de logements et d’aménités urbaines que l’on y trouve et les dynamiques démographiques qui s’y déploient. Une émulation qui permettra à un bassin d’emploi d’être particulièrement attractif, concurrentiel vis-à-vis de ses voisins, et ambitieux au plan de son développement.

Toutes ces actions simultanées permettent aux collectivités de valoriser leur territoire et de susciter de l’intérêt des milieux économiques comme des investisseurs. Sur le long terme, la veille territoriale publique met en lumière les attraits de la région, dans une logique de marketing territorial qui, au moment où une nouvelle loi sur la décentralisation est en gestation, revêt toute son importance.

La veille dans le secteur public répond donc à un besoin de fond. Le partage de la connaissance et des savoirs permet d’obtenir plus d’efficacité pour les agents et leurs partenaires quotidiens, mais surtout de contribuer efficacement au développement territorial. Un objectif essentiel pour l’ensemble des collectivités locales.

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La veille territoriale : un champ éminemment stratégique pour les entreprises

Pour les entreprises, la veille territoriale relève d’un impératif stratégique. Projets d’aménagement, données sociales, économiques, politiques ou environnementales… Ces éléments sont incontournables tant pour les organisations qui souhaitent s’implanter sur un nouveau bassin d’emploi que pour celles qui continuent de s’y déployer.

Le propre de la France des territoires est qu’elle est toujours en mouvement. Évolutive dans ses politiques publiques, parfois changeante socialement, économiquement et politiquement, elle se révèle de ce fait difficile à cerner, notamment pour les entreprises. Qu’il s’agisse de celles qui y sont implantées ou de celles qui envisagent de l’être, le territoire demeure un champ que seule une veille rigoureuse permet de pénétrer.


Une veille prioritaire sur l’aménagement du territoire

Comment structurer cette action de veille ? Sur ce point, il convient d’abord et avant tout de demeurer très au fait des projets d’aménagement prévus par les opérateurs publics et para-publics. Des lignes de transport sont-elles en réflexion dans la région sur laquelle l’entreprise est localisée ou au sein de laquelle elle envisage de s’installer ? Des ZAC (Zones d’activités concertées) sont-elles en gestation ? De nouveaux quartiers sont-ils en construction ? Comment se structure la politique économique locale ? Quels sont les établissements d’enseignement supérieur qui (s’il y en a) s’y implantent, voire les nouveaux diplômes qui se trouvent proposés aux étudiants ? Large, cette veille sur l’aménagement du territoire est primordiale pour des entreprises qui recrutent, souhaitent attirer de nouveaux talents et surtout les conserver. Impossible en effet de séduire des familles avec enfants si les aménités urbaines – écoles, collèges, lycées, parc de logements, lieux de culture et de loisirs, commerces de proximité, etc. – ne sont pas au rendez-vous. Difficile également d’aller de l’avant si le bassin d’emploi se révèle sous-dimensionné. Illusoire encore de miser sur un territoire dont le maillage en transports publics serait insuffisant…


Débusquer des informations qualitatives complémentaires

Il est également intéressant de constater combien cette action de veille territoriale présente des éléments de singularité selon que l’on se place du point de vue d’une entreprise qui envisage de s’implanter sur un nouveau territoire, ou d’une organisation qui s’y trouve déjà.

Dans le premier cas, outre les projets d’infrastructures et de superstructures susmentionnés, il serait intéressant d’aller débusquer des éléments complémentaires. Quelle est, par exemple, la politique environnementale engagée, voire défendue par le préfet ? Cette dimension qualitative est particulièrement importante pour les installations dites ICPE (installations classées protection de l’environnement). Quelle est l’offre de santé publique ? Cette information intéressera notamment une industrie dont la présence d’un hôpital à proximité offrira des garanties en cas d’accidentologie. Est-ce que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) est dynamique ? Existe-t-il des clubs d’entrepreneurs locaux ? Ces questions mobiliseront particulièrement les organisations en quête de sous-traitants ou de co-traitants, dans une logique de supply chain. Qui sont les élus locaux, et de quelle manière envisagent-ils le développement économique ? Là encore, ces aspects qualitatifs permettront d’ajuster au mieux un choix d’implantation.


Surveiller les évolutions en cours

Les entreprises qui se trouvent déjà implantées sur un territoire ne sont pas en reste. Pour ces dernières, il sera opportun d’identifier et de surveiller en permanence les nouveaux entrants, dans une perspective de développement de clientèle. Comment évolue la concurrence ? Voilà bien un point majeur. Il sera également important que ces organisations se tiennent informées des évolutions en cours, que celles-ci soient économiques, sociales ou politiques. Le fait que la population d’un territoire commence à décliner (vieillissement, solde migratoire négatif) devra par exemple alerter un CoDir : ce signal faible est souvent annonciateur d’une stagnation, voire d’une inflexion économique du bassin d’emploi. À l’inverse, la naissance sur un territoire d’un festival de musique, d’une compétition sportive nouvelle ou d’un salon professionnel permettra à une entreprise d’adapter sa stratégie de communication et ses actions marketing à ces événements nouveaux.

On le perçoit bien : si la veille présente des enjeux différents pour les entreprises, si elle se déploie à des échelles plurielles, elle demeure l’alpha et l’oméga de toute action stratégique, dont la finalité ultime demeure la conquête de clients. Dans ce contexte, il est impératif que les entreprises disposent en temps réel de la connaissance la plus fine de leur environnement territorial. Centres commerciaux, industries, plateformes logistiques, associations professionnelles, PME : tout le monde est concerné, alors même que les informations sur chaque territoire sont assez disparates.

Un tel éclatement des données locales est à prendre en considération : compte tenu de cet éparpillement et de la nécessité à bien croiser les informations, il est aujourd’hui nécessaire de disposer d’une solution de veille adaptable, évolutive, démultipliée par l’Intelligence Artificielle (IA) et le Machine Learning. Maîtriser la complexité territoriale est à ce prix.

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Les exigences nouvelles de la veille stratégique : trois évolutions à surveiller

La pratique de la veille concurrentielle, informationnelle ou stratégique connaît actuellement des évolutions importantes. Trois d’entre elles sont à signaler : l’exigence d’interopérabilité, le fait que la veille concerne désormais divers acteurs de l’entreprise et les perspectives d’externalisation.

La phase d’accélération de la digitalisation que nous connaissons a d’importants effets sur la collecte et le traitement de l’information et donc sur la pratique de la veille. Plus massive, plus diversifiée, l’information réellement stratégique devient également plus difficile à débusquer. Si l’apport de l’intelligence artificielle permet, dans une certaine mesure, de segmenter et d’ordonner ces données, la diversité des sources a des conséquences sur la pratique de la veille et sur les exigences que les solutions de veille doivent être en mesure de satisfaire. Trois axes méritent d’être mis en perspective.


Vers une meilleure interopérabilité

La recherche d’interopérabilité dans les outils est la première évolution que nous observons actuellement. L’expérience montre que les fournisseurs de solutions de veille sont de plus en plus amenés à dialoguer avec des clients dont les outils déjà en place sont très diversifiés, avec des abonnements spécifiques à des bases de données qui le sont tout autant. Certaines organisations peuvent également être dotées d’outils de traitement de l’information. En bout de chaîne, nous retrouvons même différents canaux de partage de l’information, avec différentes plates-formes… Face à ce défi de la diversité, il s’agit de mettre en place, au sein même des organisations, des lieux où peuvent être partagées et échangées les informations dans toute leur diversité. Demain, il faudra donc que soient proposés des outils satisfaisant de façon native à cette exigence d’interopérabilité. Une solution de veille « pure », c’est-à-dire unique, n’est en effet plus suffisante : elle doit pouvoir communiquer avec d’autres outils d’analyse. Du côté des organisations, l’efficacité et le temps gagnés peuvent être conséquents.


Les solutions de veille doivent répondre aux exigences de différents acteurs dans l’entreprise

Autre évolution des pratiques de la veille au sein même des structures privées comme des organisations publiques : la veille n’est plus exclusivement réservée aux professionnels de l’information. Les documentalistes, s’ils demeurent les veilleurs historiques des organisations et assurent le rôle d’experts dont elles sont besoin, ne sont plus les seuls à faire de la veille. Chargés d’études, marketeurs, managers, directeurs financiers, DRH, juristes… de nombreux métiers intègrent la veille comme tâche inhérente à leur fonction, ce qui là encore implique un partage de l’information et un travail collectif. Pour toutes les personnes engagées dans un processus de veille, l’enjeu est de mettre à leur disposition des outils simples, intuitifs, faciles d’accès. Tendre vers une prise en main plus aisée des outils de veille est un enjeu majeur qui répond à une évolution du marché. Il s’agit d’un impératif stratégique. En effet, favoriser l’accès à l’information et développer la dimension collaborative accélère la création de valeur au sein des entreprises. Il est impératif que la fonction veille puisse s’enrichir, devenir plus pertinente et faciliter la prise de décision finale. Dans de nombreuses solutions techniques, cette dimension collaborative est prévue : sachons l’améliorer encore un peu plus.


L’externalisation doit être rendue possible

Là également, le marché est en train d’évoluer et certaines organisations ont réalisé que leur dispositif de veille pouvait gagner en efficacité à la fois pour des raisons techniques, humaines et financières. Certains signaux montrent que l’on s’oriente vers une externalisation plus poussée et que cette pratique mérite a minima d’être considérée. Nous l’observons davantage qu’auparavant : certains acteurs de l’entreprise font actuellement le choix stratégique de ne pas allouer de façon permanente de moyens humains propres à la veille informationnelle et stratégique, ceci afin de recentrer leurs équipes sur leur cœur de métier. Pour les sociétés éditrices de solutions de veille, il y a là une évolution à prendre en compte afin d’être en mesure de proposer un service de veille personnalisé, flexible et efficace. Ce service pourra intégrer une pré-analyse des données collectées, dont le client pourra être destinataire afin d’alimenter l’analyse détaillée par les professionnels de l’entreprise.

Nous sommes très attachés à cette dimension de service externalisé à forte valeur ajoutée dans la mesure où elle place chaque acteur, chaque être humain, au-dessus des tâches purement techniques. En cela, parce qu’elle fait de la technique un moyen et non une fin.

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Banques & assurances : une veille de plus en plus externalisée

Le secteur de la banque et de l’assurance a récemment opéré de profonds changements de nature organisationnelle. La structuration de la fonction veille s’en trouve impactée : plus diversifiée, elle est également de plus en plus externalisée. Une tendance de fond qui pourrait peut-être toucher d’autres secteurs à l’avenir.

Les évolutions du contexte socio-économique ont récemment amené certains secteurs à repenser leurs organisations internes. C’est notamment le cas de la banque et de l’assurance, dont les services ont progressivement été reconfigurés en se démultipliant. De tels changements ont des impacts notoires en termes de veille, qu’il s’agisse de la structuration de celle-ci, du niveau d’information obtenu et, bien sûr, des coûts à consentir. 


Une multiplicité de services en évolution permanente

Évolution des besoins oblige, les groupes internationaux de services bancaires et financiers ont ces dernières années multiplié leurs offres de services à destination d’une clientèle variée. Qu’il s’agisse des particuliers ou des professionnels, tout le monde est concerné. Le secteur de la banque et de l’assurance est ainsi devenu pluridisciplinaire : s’y côtoient les banques de détail, d’investissement, de financement, de gestion d’actifs, d’immobilier, de leasing ou d’assurance. Cette organisation renouvelée aboutit actuellement à une segmentation interne des entreprises bancaires et d’assurance en plusieurs populations. Elle multiplie également les besoins en termes de veille, lesquels peuvent tout autant être partagés entre plusieurs services de l’organisation, que spécifiques.


Une veille de plus en plus diversifiée

Ces éléments ont d’importantes répercussions sur la manière d’appréhender la veille. Les axes de cette dernière sont désormais nombreux, en lien avec les évolutions de l’éco-système. Quatre d’entre eux sont ici à mentionner tout particulièrement. 

La veille règlementaire est le premier axe. Nouveaux textes, évolutions de la loi, jurisprudence à surveiller, et ce dans de multiples secteurs, dans des pays différents… Cette veille constitue un socle incontournable. 

La veille de marché est également centrale. Grâce à elle, les équipes dédiées peuvent suivre l’évolution des besoins et des attentes de leurs clients. C’est le cas par exemple des banques mobiles, et plus largement de toutes les transformations digitales inhérentes à la fluidification sécurisée des transactions et des opérations. 

La veille concurrentielle joue par ailleurs un rôle important. Dans le champ bancaire, elle est devenue d’autant plus impérieuse que le secteur assiste à l’essor sans précédent des banques en ligne comme des néo-banques – lesquelles proposent des offres renouvelées sur les moyens de paiement comme de crédit. 

Enfin, il convient de mentionner ici la veille innovation. Son but est d’identifier les FinTechs qui proposent des nouveautés telles que des plateformes de financement participatif, des systèmes de virement de petites sommes entre particuliers ou encore l’essor de la technologie mobile comme moyen de paiement (du téléphone à la montre connectée !).


Des services de veille de plus en plus externalisés

Morcelées, ces approches s’accompagnent de besoins nouveaux et spécifiques. C’est ainsi qu’afin de mieux répondre aux finalités de l’organisation, de plus en plus de groupes choisissent d’externaliser leur système de veille. Les équipes de direction souhaitent ici décloisonner cette fonction tout en alimentant plus qualitativement et plus fortement leurs équipes internes. Pourquoi ce choix ? L’externalisation de la veille répond en réalité à deux catégories de problématiques.

D’une part, elle s’affranchit du cloisonnement en silos qui prévaut classiquement au sein des organisations bancaires et d’assurance. Une plateforme de veille suffisamment simple et puissante garantit le meilleur niveau d’exhaustivité et de réactivité, et ce pour chacun des secteurs d’activité concernés. Elle permet de placer les différents axes de veille entre les mains d’équipes de consultants professionnels, lesquels vont travailler de manière transverse pour l’entreprise cliente. L’information récupérée provient d’une multitude de sources et traite de très nombreux sujets et métiers. Elle est pré-classée de manière automatique, avant que les équipes de curateurs n’interviennent et ne l’améliorent. Des newsletters sont également générées, poussant des informations ciblées et thématisées à des populations internes triées sur le volet. Les outils peuvent même aller jusqu’à être segmentés en sous-plateformes, chacune étant propre à chaque équipe métier.


Donner le même niveau d’information à tous les collaborateurs

Seconde problématique à laquelle l’externalisation de la veille répond : donner le même niveau d’informations à l’ensemble des collaborateurs. Dans le secteur de la banque et de l’assurance, décideurs et analystes doivent en permanence s’alimenter en informations spécifiques et transverses. Il est ainsi essentiel qu’une plateforme de veille réponde à plusieurs objectifs : permettre à chaque lecteur de consulter des informations qui concernent son corps de métier, faciliter l’accès à des informations horizontalisées (et ainsi permettre aux collaborateurs de communiquer entre eux) et enfin proposer des outils d’analyse à chaque lecteur afin d’identifier les dernières tendances. Réalisés grâce une application mobile et des alertes mails, ces objectifs convergent vers la transformation de données en décisions stratégiques.

Gestion du portefeuille client, digitalisation de la relation avec celui-ci, repérage des tendances du marché – notamment des signaux faibles –, progression des cryptomonnaies… Les organisations bancaires et assurantielles ont récemment vu évoluer leur rapport à la veille. Automatisée grâce à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning, cette veille est également de plus en plus externalisée, le tout dans un cadre sécurisé et respectueux des règles de la confidentialité. Dans quelle mesure assiste-t-on ici à une tendance de fond appelée à essaimer au-delà des secteurs de la banque et de l’assurance ? 

Les paris sont ouverts. 

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Un jour un métier

Matthieu PARMENTIER, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis fin 2007 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables des développements.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après deux années de classes préparatoires après baccalauréat, j’ai suivi une formation d’Ingénieur Génie Mathématique à l’INSA de Rouen jusqu’à mon diplôme en 2002.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

J’ai débuté ma carrière en tant que développeur puis chef de projet chez Invoke, éditeur de logiciels financiers (stage de fin d’étude puis embauche). Après 5 ans dans cette société, j’ai passé une année au Canada anglophone où j’ai pu y acquérir une bonne maitrise de la langue anglaise. Fin 2007 à mon retour en France j’ai été embauché par KB Intelligence, société mère de KB Crawl, afin de participer à des développements de logiciels spécifiques pour des grands comptes dans le domaine de la banque et de l’assurance.


Pourquoi KB Crawl ?

Fort de mon expérience de quelques années avec KB Intelligence d’abord comme développeur puis chef de projet/architecte .NET, j’ai naturellement basculé chez KB Crawl qui avait besoin de créer un nouveau produit complémentaire au Crawler, à savoir la Platform.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable des Développements ?

Avant tout, créer des produits durables et technologiquement up-to-date, réalisés dans les règles de l’art et sur lesquels les développeurs pourront s’épanouir en étant toujours challengé à la fois techniquement mais aussi en terme de rigueur et de qualité du rendu.


Pouvez-vous décrire une journée « type » Responsable des Développements ?

Il n’y a pas vraiment de journées types. Les missions étant très variées, certaines journées peuvent être essentiellement dédiées à la gestion de projet et d’autres au développement fonctionnel des applications ou encore à la gestion d’équipe. Cette diversité rend mon poste riche, intéressant et en constante évolution.


Quels sont les qualités de Responsable des Développements chez KB Crawl ?

Les principales qualités qu’exige ce poste chez KB Crawl sont :

  • d’être à l’écoute des vrais besoins sur les produits (clients, consultants, commerciaux) ;
  • de toujours suivre les évolutions techniques (technologie .NET pour nous)
  • de savoir faire monter en compétence le plus possible les ressources techniques afin de les amener à une plus grande autonomie dans la réalisation de développements ambitieux et complexes.
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8 bonnes pratiques pour un projet de veille réussi

Si mettre en place un projet de veille semble toujours être une bonne idée pour la productivité de votre entreprise, cela peut vite devenir contre-productif si vous n’êtes pas parfaitement préparés à l’exercice. Pour une cellule de veille efficace, découvrez les huit éléments incontournables dans l’élaboration d’un projet de veille réussi…


Faites-vous connaître

Faites la promotion de votre équipe de veilleurs et de votre discipline dans votre organisation en dehors de votre département d’appartenance. Il est nécessaire que chacun de vos collaborateurs comprenne l’intérêt du projet de veille.


Définissez les enjeux

Rien ne sert de mettre en place un projet de veille si nous n’en maîtrisons pas les tenants et les aboutissants. Ce n’est qu’en définissant vos objectifs et vos besoins derrière la mise en place du projet de veille que vous pourrez mettre en place des KPI pertinents.


Transmettez efficacement les informations

Il est primordial de synthétiser l’information collectée pour transmettre le message stratégique de manière rapide et concise. Le contraire risquerait de provoquer un délaissement des travaux de veille de la part de vos collaborateurs. 

Les commentaires du veilleur sont également primordiaux, ils permettent d’apporter une valeur ajoutée à l’information en la confrontant avec celles préalablement analysées.


Choisissez vos supports de diffusion

Newsletter, plateforme collaborative, notification sur application mobile ou alerte par mail : il est important pour vous de choisir le bon support de diffusion parmi ceux à votre disposition, selon celui qui correspondra en tout point aux habitudes de lectures de vos destinataires.


Recrutez un veilleur au profil adapté

Si le stagiaire ou l’alternant n’a pas un poids suffisant pour promouvoir la veille dans votre entreprise, trouvez un collègue plus expérimenté pour l’épauler et jouer l’ambassadeur du projet. Ce dernier devra accompagner le projet en faisant du lobbying en interne pour promouvoir la veille. Si cet ambassadeur participe au comité de direction, il peut également valoriser le projet et ses résultats.


Promouvez le projet de veille en interne

Animer et gérer une communauté de l’Intelligence Économique et de la veille dans votre entreprise permet de mettre en valeur son travail et de promouvoir l’intelligence collective dans l’organisation, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’aboutissement de votre projet.


Suivez l’information collectée

La création de plans d’exécution opérationnels permet de suivre l’information dans le temps. L’envoi de ces plans d’actions aux différentes entités permet de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.


Incluez un suivi de projet

Lors du départ d’un de vos collaborateurs par exemple à la fin d’une période de stage ou d’un contrat d’alternance, il est fondamental de créer des directives, des guidelines grâce à des outils ou des process afin d’assurer le transfert complet des compétences auprès de son futur remplaçant et ainsi assurer la survie du projet de veille.

Si vous suivez ce guide et ces 8 bonnes pratiques, vous pourrez mettre en place une cellule de veille efficace et efficiente, ce qui ne pourra qu’être bénéfique pour votre entreprise. La préparation en amont est toujours la clef d’un projet réussi.

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L’intelligence artificielle dans la veille : bonne ou mauvaise innovation ?

Ces dernières années, l’Intelligence Artificielle a bouleversé le domaine de la veille. Réelle opportunité ou fausse bonne idée ?

L’innovation est souvent une source d’enthousiasme en entreprise : gain de temps, simplification des process ou qualité améliorée d’un service. Chaque nouveauté apporte son lot de satisfactions au sein des équipes. Malheureusement, elles peuvent aussi compliquer des missions jusqu’alors maîtrisées ou, pire, apporter des dangers ou des imprécisions qui n’existaient pas jusqu’à présent. Qu’en est-il alors de l’arrivée de l’intelligence artificielle dans le domaine de la veille ?


L’IA : une automatisation à toute épreuve

L’Intelligence artificielle, capable de reconnaitre automatiquement un logo ou de trier les sources sur un sujet précis, apporte sans conteste une fluidité dans le traitement des données. Tout est ainsi automatisé et il semble difficile que des informations lui échappent. Nous évitons ainsi les oublis et les erreurs qui peuvent émaner d’une veille réalisée par une équipe de veilleurs purement humains. En outre, l’Intelligence Artificielle ne souffre pas des problèmes d’agenda ou du manque de temps d’une équipe débordée. La veille est la priorité de l’IA et produira des rapports précis quel que soit le contexte de l’entreprise. Mais il faut prendre conscience que les atouts de l’IA en matière de surveillance, de détection et d’analyse ne résident que dans la qualité des algorithmes qui la composent et procèdent surtout d’un usage régulier. L’intelligence artificielle demande donc de la patience avant de voir son efficacité optimisée.


Le veilleur : une souplesse inégalée

À première vue, l’Intelligence artificielle offre donc une solution rapide, efficace et pertinente. Mais son automatisation apporte tout autant d’atouts qu’un réel manque de souplesse. Nulle Intelligence Artificielle n’est encore capable de remplacer l’esprit critique d’un veilleur expérimenté. Ce dernier est capable de faire des choix qui sortent des limites fixées par l’algorithme. Le travail de veille amène régulièrement des situations que nous n’avions pas envisagées jusqu’à présent et demande une souplesse dans la prise de ces décisions. Le cerveau humain reste encore l’ordinateur le plus puissant jamais créé et est capable d’une réflexion complexe. L’erreur est humaine tout comme la capacité d’adaptation.


Tout est question d’usages

L’intelligence artificielle ne représente pas à elle seule une bonne ou une mauvaise innovation pour l’entreprise engagée dans le domaine de la veille. Tout réside donc dans la manière de l’utiliser dans sa stratégie de veille. Comme le dit l’adage, « il ne faut pas mettre tous ces œufs dans le même panier ». Utiliser l’Intelligence Artificielle pour simplifier les tâches répétitives et être informé le plus tôt possible sans risque d’oubli ou d’erreurs est un choix judicieux. Cependant, avoir un garde-fou grâce à des veilleurs expérimentés complète au mieux le processus de veille.

En conclusion, l’IA permet d’accompagner l’évolution du métier de veilleur. Savoir jongler entre le savoir-faire humain (avec ses prises de décisions complexes) et l’analyse automatisée et pertinente de l’Intelligence Artificielle est aujourd’hui fondamental.  Et cette complémentarité se doit d’être adaptée à la structure et à l’environnement de l’entreprise.

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Projet de la veille : maintenir le rêve, éviter le cauchemar !

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre lors de la mise en place d’une cellule de veille dans leur nouvelle organisation ? Ci-après, quelques points incontournables.

Si mettre en place un projet de veille semble toujours être une bonne idée pour la productivité de votre entreprise, cela peut vite devenir contre-productif si vous n’êtes pas parfaitement préparés à l’exercice. Pour une cellule de veille efficace, découvrez les huit erreurs à ne pas faire dans l’élaboration d’un projet de veille :

1. Oublier de se faire connaître

Faites la promotion de votre équipe de veilleurs et de votre discipline dans votre organisation en dehors de votre département d’appartenance. Il est nécessaire que chacun de vos collaborateurs comprenne l’intérêt du projet de veille.

2. Ne pas définir les enjeux 

Rien ne sert de mettre en place un projet de veille si nous n’en maîtrisons pas les tenants et les aboutissants. Ce n’est qu’en définissant vos objectifs et vos besoins derrière la mise en place du projet de veille que vous pourrez mettre en place des KPI pertinents.

3. Transmettre l’information telle qu’elle est présentée sur la source d’origine

Il est primordial de synthétiser l’information collectée pour transmettre le message stratégique de manière rapide et concise. Le contraire risquerait de provoquer un délaissement des travaux de veille de la part de vos collaborateurs. Les commentaires du veilleur sont également primordiaux. Ne les négligez pas : ils permettent d’apporter une valeur ajoutée à l’information en la confrontant avec celles préalablement analysées.

4. Envoyer l’information sur tous les supports de diffusion

Newsletter, plateforme collaborative, notification sur application mobile ou alerte par mail : il est important pour vous de choisir le bon support de diffusion parmi ceux à votre disposition, selon celui qui correspondra en tout point aux habitudes de lectures de vos destinataires.

5. Choisir un veilleur au profil inadapté

Par exemple, un stagiaire ou un alternant n’aura pas un poids suffisant pour promouvoir la veille dans votre entreprise. Il sera donc nécessaire de trouver un collègue plus expérimenté pour jouer l’ambassadeur du projet. Ce dernier devra accompagner le projet en faisant du lobbying en interne pour promouvoir la veille. Si cet ambassadeur participe au comité de direction, il peut également valoriser le projet et ses résultats.

6. Ne pas promouvoir le projet de veille en interne

Animer et gérer une communauté de l’Intelligence Économique et de la veille dans votre entreprise permet de mettre en valeur son travail et de promouvoir l’intelligence collective dans l’organisation, ce qui ne peut être que bénéfique pour l’aboutissement de votre projet.

7. Ne pas suivre l’information collectée

La création de plans d’exécution opérationnels permet de suivre l’information dans le temps. L’envoi de ces plans d’actions aux différentes entités permet de transformer l’information en véritable valeur ajoutée pour l’entreprise.

8. Ne pas inclure un suivi de projet

Lors du départ d’un de vos collaborateurs par exemple à la fin d’une période de stage ou d’un contrat d’alternance, il est fondamental de créer des directives, des guidelines grâce à des outils ou des process afin d’assurer le transfert complet des compétences auprès de son futur remplaçant et ainsi assurer la survie du projet de veille.

Si vous faites attention à ne pas commettre ces 8 erreurs, vous pourrez mettre en place une cellule de veille efficace et efficiente, ce qui ne pourra qu’être bénéfique pour votre entreprise. La préparation en amont est toujours la clef d’un projet réussi.

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L’accès à l’information est aussi un enjeu pour les veilleurs !

La journée contre la censure sur internet est l’occasion de faire toute la lumière sur la nécessité de bénéficier d’une information de qualité, hors de toute propagande d’Etat. Dans les pays démocratiques, elle est aussi là pour attirer notre attention sur l’importance de l’accès à l’information pour les veilleurs. Les stratégies des entreprises en dépendent.

La journée internationale pour la liberté d’expression sur Internet qui se déroule ce samedi 12 mars 2022 entre en résonance avec le contexte international. Depuis quelques jours, le conflit armé majeur qui se déroule aux portes de l’Union Européenne focalise notamment l’attention sur la véracité des informations dont nous disposons. 


La qualité de l’information : un prérequis démocratique

Comment y voir clair dans cette guerre qui a vu la Russie envahir l’Ukraine dans la nuit du 23 au 24 février ? Qui croire ? On comprend bien ici que l’information qui nous est délivrée peut être plus ou moins verrouillée en fonction des pays et des médias, voire des intérêts des uns et des autres. Nous observons également de quelle manière la qualité de l’information est à corréler au régime politique du pays dont elle émane. Il n’est un secret pour personne que les temps de crises sont aussi ceux de toutes les propagandes…

La période que nous vivons nous le rappelle avec insistance : bénéficier d’une information de qualité est un enjeu politique et démocratique. Cette nécessité informationnelle est bien entendu connue, et a été théorisée depuis longtemps. De John Stuart Mill à Jürgen Habermas, sans oublier Robert Dahl et son ouvrage Qui gouverne ? paru en 1961, les analystes et théoriciens de la démocratie ont depuis longtemps fait la démonstration selon laquelle la connaissance et l’information étaient indispensables au bon déroulement de la vie démocratique.


L’accès à l’information : une nécessité pour les veilleurs

Mais si l’information est nécessaire au bon exercice de la vie politique, sociale et citoyenne, elle l’est tout autant du point de vue des entreprises et plus largement des organisations privées ou publiques. Car la période actuelle n’est pas tant une époque de conflits armés qu’une ère de transitions qu’il convient de conjuguer au pluriel. Crise sanitaire, crise environnementale, crise économique, crise sociale… Nous percevons de plus en plus – et la guerre en Ukraine est là pour achever de nous en convaincre – que nous vivons dans un monde happé par des mutations profondes. 

Dans un tel contexte, la veille informationnelle revêt une importance plus capitale que jamais. Le veilleur et les outils dont il dispose (particulièrement ceux qui reposent sur l’intelligence artificielle) représentent de véritables boussoles pour les équipes de direction, qu’il s’agisse de celles en charge du marketing, des finances ou plus globalement de la stratégie de l’entreprise. Comment parvenir à effectuer convenablement ce travail alors que l’information est devenue un enjeu de pouvoir, voire un enjeu économique ? C’est ici que, selon moi, le bât blesse plus largement encore que l’on pourrait le penser. Car l’information n’est pas seulement muselée par le pouvoir, surtout dans notre pays où la démocratie est une réalité : elle est surtout l’objet d’un protectionnisme à visée financière, qui n’a eu de cesse de progresser ces derniers temps. Aujourd’hui, nombre de veilleurs ne sont plus en mesure de surveiller certains sites afin d’avoir de l’information. Certains médias, certains éditeurs, certaines plateformes se renferment en conservant l’information pour leurs seuls abonnés. Parce qu’il est payant, l’accès à celle-ci s’en trouve empêché, rendant difficile tout travail de veille digne de ce nom.

Dans de telles conditions, il serait sans doute opportun de permettre aux professionnels que sont nos veilleurs d’avoir accès à une information la plus large possible. Dans le contexte de transitions actuel, les intérêts des organisations privées et publiques en seraient mieux défendus, et leur capacité à engager les stratégies les plus adaptées certainement plus aisée.

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Un jour un métier

Un jour un métier

Eric BERTOLETTI, 49 ans travaille chez KB Crawl depuis 2009 où il a commencé en tant qu’Ingénieur d’Affaires puis a accéder au poste de Responsable Business Développement. 


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac ES, j’ai intégré une école de Commerce Européenne  INSEEC jusqu’au Master 1. »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Je suis commercial depuis 1997, d’abord auprès d’éditeurs de solutions de Business Intelligence (Business Objects, Brio Software…), j’ai ensuite évolué vers des éditeurs de solution de Compétitive Intelligence (solutions de veille web). Avant d’arriver chez KB Crawl (en 2009) j’évoluais comme Ingénieur d’Affaires chez un autre éditeur de solutions de veille. Je « navigue » donc dans le secteur de la veille stratégique depuis 2005. »


Pourquoi KB Crawl ?

« J’ai fait le choix de rejoindre KB Crawl par goût du challenge. En effet, mon recrutement chez KB Crawl faisait écho à la volonté affichée de la société, d’accélérer son développement commercial. Ma connaissance des solutions de veille en SaaS était un réel plus pour KB Crawl qui souhaitait à l’époque passer d’une solution monoposte à une solution SaaS. Enfin, le fait de rejoindre une petite structure affichant de réelles ambitions de croissance correspondait parfaitement aux types de structures avec lesquelles j’ai envie d’évoluer. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable Business Développement ?

« En tant que Responsable du Business Développement, j’ai pour mission première d’accroitre le chiffre d’affaires global de l’entreprise, notamment par l’acquisition de nouveaux clients. Ceci inclut les activités suivantes : 

  • Communication marketing multicanale (mailing, publication sur les media sociaux, salons, conférences etc.)
  • Prospection / Prises de contact
  • Rendez-vous de présentation
  • Propositions / négociations
  • Accompagnement des clients (suivi et conseil)

Depuis 2021, j’ajoute à cela le management commercial puisque l’équipe s’enrichit de nouveaux commerciaux pour accompagner la croissance affichée par KB Crawl. »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable Business Développement ?

« Tout me plait !! (heureusement). Cependant, je trouve particulièrement gratifiant de proposer LA solution adaptée aux besoins d’un client, celle qui va conduire au démarrage d’une collaboration bénéfique pour les deux parties. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable Business Développement ?

« Il n’y a pas de journée type, et c’est bien là toute la richesse de ma fonction. Certains jours seront consacrés à des réponses à appels d’offres, d’autres à de la prospection, certains pour des rendez-vous en ligne ou en présentiel, ou encore les nombreux échanges que je peux avoir avec mes prospects et clients pour répondre à leurs enjeux autour de la veille stratégique. L’imprévu et la variété sont ce qui caractérise le mieux mes missions. »


Quels sont les qualités d’un Ingénieur d’affaires chez KB Crawl ?

« Avant tout, et parce que KB Crawl reste une entreprise à taille humaine, il faut être autonome. Un goût pour les nouvelles technologies en général et les technologies du web en particulier est indispensable. Mais surtout, il faut intégrer la philosophie de KB Crawl qui consiste à ne pas voir nos prospects et clients comme des futures clients ou clients existants, mais plutôt comme des partenaires que l’on a envie d’accompagner. L’ingénieur commercial chez KB Crawl est surtout dans un rôle de conseil et de proximité. »

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