Category: Blog de la veille

Entreprises, comment poursuivre votre veille au cours de l’été ?

Le processus de veille qui s’engage au cours de l’été a ceci de spécifique qu’il s’avère nécessaire alors même que les équipes de veilleurs fonctionnent au ralenti. Comment anticiper cette période estivale ? Voici trois conseils à suivre.

Tout processus de veille digne de ce nom se caractérise par sa récurrence. Pour le dire autrement, une stratégie de veille s’inscrit nécessairement à la fois dans la durée et dans la quotidienneté. Pas un jour sans que des informations ne soient collectées ! Il en va de la bonne assistance aux équipes de l’organisation, à commencer par l’équipe de direction.

En cela, la période estivale que nous abordons actuellement comporte des particularités auxquelles il convient d’apporter des réponses circonstanciées. Car si les collaborateurs – et tout particulièrement les veilleurs – partent en congés, l’actualité poursuit pour sa part la dynamique effrénée qu’on lui connaît – avec tout ce que cela peut comporter d’imprévus, de nouveautés, voire de crises à gérer. Ci-après, trois conseils à suivre pour les veilleurs


Conseil n°1 : anticiper en interne… et aussi en externe

En période estivale, le veilleur se trouve potentiellement confronté à un « effet ciseaux » : esseulé pendant que ses collègues sont partis se reposer. Le voici « aux manettes » face à une déferlante de données et d’informations. Que faire, alors ? Comment s’organiser ? Il convient d’abord et avant tout d’anticiper ces deux mois de juillet et d’août si particuliers, afin de prendre la mesure des demandes internes auxquelles il va s’agir répondre. Le tout premier conseil à adresser aux professionnels de la veille est donc celui-ci : soyez à l’écoute de votre propre organisation. Quels vont-être les besoins de vos collègues des autres directions ? Certaines branches de l’entreprise vont-elles fonctionner de manière ralentie ou être fermées (comme les usines de production, dans le secteur de l’industrie par exemple) ? Voici pour la partie interne. En externe, les veilleurs pourraient consulter les statistiques des années précédentes. Où sont les audiences les plus marquées ? Quels sont les pics ? Ceci afin de mieux s’y préparer.


Conseil n°2 : tirer profit des moments de calme pour se réorganiser

Le second conseil à donner aux veilleurs concerne la structuration de leurs journées. En période estivale, il n’est pas rare que certains jours, voire certaines semaines, soient plus calmes qu’à l’accoutumée. Profitez de ces moments de creux afin de réaliser des travaux de fond. Vous avez ici la possibilité de consolider certains thèmes qui sont chers à votre entreprise et à votre service, de creuser certaines questions demeurées en suspens pendant l’année faute de temps, voire de vous procurer une documentation qui, lorsque la dynamique de travail sera revenue, se révèlera précieuse. 

Au cours de ces journées plus calmes, vous pouvez également engager et mener à son terme un travail de nettoyage de vos bases de données qui, là aussi, vous fera gagner du temps au moment de la reprise d’activité. Vous avez encore la possibilité de vous pencher sur la communication des contenus que vous faites parvenir aux directions et services de votre organisation, en revoyant par exemple la maquette de votre newsletter ou de votre plateforme, la structuration de ses contenus, le rubricage, etc. Chaque année, de nombreuses entreprises profitent de l’été pour revoir leurs outils de communication.


Conseil n°3 : pensez à l’externalisation 

Le troisième et dernier conseil qu’il convient de formuler à l’attention des veilleurs concerne l’externalisation de l’action de veille. Celle-ci peut intervenir dès lors que le roulement au sein de l’organisation se révèle impraticable. Si elle est faite sur la moyenne et la longue durée, cette externalisation peut aussi être réalisée sur une période courte – deux mois par exemple – mais à certaines conditions toutefois. Là encore, l’anticipation est une clé qui permettra de préparer le plus en amont possible cette externalisation. Chaque entreprise dispose de sa culture propre, de ses outils spécifiques, de ses modalités de veille. Dans ce cadre, le prestataire extérieur de veille se doit de se couler dans les moules préexistants. Reprendre une veille complète nécessitera par exemple un minimum de deux jours de cadrage au cours desquels le prestataire s’acculturera avec l’organisation, découvrira de quelle manière les sources sont structurées, comprendra pour quelle raison certains mots clé sont mobilisés. C’est ici le « pourquoi du comment » que le prestataire va s’attacher à découvrir, étant entendu qu’il n’est pas le spécialiste de la fusion des polymères, des propulseurs à propergol solide ni encore de la purification de l’eau… Ceci pour indiquer que tout prestataire extérieur digne de ce nom sera rapidement en mesure, grâce aux échanges avec l’organisation, de saisir les principaux enjeux de tout type d’activité. Les réunions de cadrage sont là pour ajuster les contours de tous les enjeux, mais aussi pour engager une période de « tuilage » au cours de laquelle un travail partagé sera réalisé entre le sous-traitant et l’entreprise donneuse d’ordre. À ce stade, rien ne se fait sans la validation expresse du client.

On l’aura compris, la période estivale peut être riche en consolidation, en réorganisation, en classement, voire en externalisation. Dans tous les cas, le maitre mot qu’il convient de conserver à l’esprit est celui de l’anticipation. Pour le veilleur, celle-ci est l’une des clés qui pourra permette de transformer cette période particulière qu’est l’été en atout pour l’avenir.

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Veille pharmaceutique : une approche très structurée et … chirurgicale

À l’échelle mondiale comme au niveau national, l’industrie pharmaceutique nécessite un très fort investissement en termes de structuration de la veille. Ce secteur s’est beaucoup structuré depuis 20 ans. Il devrait, dans les années à venir, connaître de nouvelles évolutions.

Il s’agit d’un des marchés les plus importants au niveau mondial, et l’on aura bien évidemment compris pourquoi si l’on considère la conjoncture actuelle : l’industrie pharmaceutique génère actuellement au niveau mondial plus de 1 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires, soit environ 987 milliards d’euros. En 2020 – derniers chiffres connus – le secteur a connu une croissance de plus de 8% par rapport à l’année précédente. Cette tendance se retrouve en France, où l’industrie pharmaceutique constitue l’un des secteurs clé avec 62 milliards d’euros de CA (dont 50 % à l’exportation) et près de 100 000 salariés.


Une information à 360°

La concurrence qui a lieu dans ce secteur est majeure, ce qui explique en partie pourquoi les veilleurs y sont nombreux. La veille a commencé à se structurer fortement au sein des entreprises pharmaceutiques, il y a une vingtaine d’années. Elle s’est d’emblée caractérisée par une forte tendance à la veille concurrentielle. Dépôts de brevets, mises de médicaments sur le marché, état de la demande publique… Les champs à surveiller au jour le jour sont nombreux et tous aussi stratégiques les uns que les autres. Il s’agit également de se tenir informé quotidiennement des avancés législatives en prévision, en débat ou en voie de finalisation au Parlement. Où en est-on sur tel ou tel texte de loi ? Mon entreprise est-elle en retard par rapport à ses concurrents ? Assiste-t-on à des avancées sur telle ou telle molécule ? Quelles sont les mises sur le marché imminentes ? Certaines molécules passent-elles actuellement dans le domaine public ? Cette veille, on le voit, s’effectue à 360°. Mise en place dès le début des années 2000, elle l’a historiquement été par des documentalistes, particulièrement au sein des grands groupes français. Ces derniers ont mis en place des équipes de veille complètes, disposant d’outils techniquement poussés.


Grands laboratoires : très structurés sur la veille

Parmi les entreprises actives du secteur, les grands laboratoires sont actuellement très structurés. Nous pouvons l’observer en fréquentant semaine après semaine leurs services. Là, les équipes sont véritablement dédiées à l’action de veille stratégique, concurrentielle et économique. La plupart des personnes qui y travaillent disposent de formations issues de la documentation, bien qu’il soit de moins en moins rare d’y trouver des professionnels aux profils « business ». Au sein de ces grands groupes, le fonctionnement est classique mais imparable. Les veilleurs sont souvent de très grands consommateurs de ressources. Il est parfois arrivé que ces équipes de veille remontent jusqu’à 80 000 documents par jour – notamment en 2020, lorsque la crise sanitaire s’est déclenchée, pendant le premier confinement. Ce type de mobilisation sous-tend un nombre incalculable de sources, d’informations, de plateformes à sonder. Dans ces cas, un peu « extra-ordinaires » au sens littéral du terme, certains laboratoires génèrent jusqu’à 30 newsletters quotidiennes ! Cela montre tout à la fois la dimension éminemment stratégique de cette action, mais aussi l’ampleur des champs à curer. Dans ces situations, le jeu politique est très important à surveiller. Nous l’avons constaté, là encore lors du premier confinement : quelles étaient les décisions politiques en gestation ? Quels laboratoires étaient mobilisés ? Quels types de vaccins ? Il s’agissait de se tenir informés de manière la plus large possible.


Des services de veille spécialisés et externalisés

Si les grands groupes sont extrêmement bien structurés, nous constatons toutefois que les petites structures des biotechs sont également attentives à l’action de veille. Pour elles aussi la dimension des brevets, l’approche législative, le benchmark centré sur les innovations constituent des actions majeures. Plus légères, ces organisations ont toutefois une approche « mainstream », pour ne pas dire généraliste. Elles peuvent également avoir recours à des services externes de veille – à l’image d’ailleurs de certains grands acteurs du marché, qui le font déjà. Dans un cas comme dans l’autre, les missions sur mesure pourraient être appelées à se déployer de plus en plus dans un proche avenir, d’autant que les équipes historiques de veilleurs-documentalistes sont en train de partir à la retraite et que, de leur côté, les startups n’ont pas toujours les moyens de dégager du temps de veille. 

Nous pouvons ainsi pressentir que dans un futur proche, les services externalisés de veille pourront se développer au sein de l’industrie pharmaceutique, tant au sein des grands groupes que des entreprises de niche. Nous le verrons d’autant plus que les domaines à surveiller sont de plus en plus larges, et vont désormais bien au-delà de la chimie pure et des aspects moléculaires. Les matériels de santé sont de plus en plus connectés et miniaturisés, à l’image des pompes à insuline ou des cœurs artificiels par exemple. Ces nouvelles technologies, à l’heure de la digitalisation de la santé, sont évidemment à surveiller de près. Un champ de plus à veiller…

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Les universités font confiance à la solution KB Crawl

Plusieurs universités ont opté pour la solution de veille KB Crawl afin d’enseigner aux étudiants les arcanes de la veille. Parmi elles, celles de Lille et de Strasbourg, auprès d’étudiants formés tout à la fois à des postes généralistes et spécialisés. Témoignages. 

Deux universités, deux diplômes différents dans leurs contenus pédagogiques mais un point commun : une utilisation régulière de la solution de veille KB Crawl, enseignée dans les deux cas aux futurs diplômés. À Lille et à Strasbourg, l’outil de veille KB Crawl est mobilisé par les responsables pédagogiques pour leurs enseignements. Avec toutefois quelques nuances.


Des informations à vérifier absolument

« Notre master 2 dépend de la Faculté des langues, et les étudiants qui viennent chez nous ambitionnent de travailler à l’international. C’est dans ce cadre que nous leur faisons découvrir ce qu’est la veille stratégique et économique », explique Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’université de Strasbourg. À Lille, l’approche est légèrement différente. Et pour cause : le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement qui s’y trouve prodigué. « La veille a longtemps été l’apanage de professionnels de la documentation et de l’information, avant de devenir un enjeu stratégique : les réseaux sociaux, avec leurs lots d’informations à vérifier absolument, sont passés par là. Il est fondamental de former nos étudiants dans un tel contexte », indique de son côté Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication et directeur du master.


Avec KB Crawl, effectuer un travail de veille approfondi

À chaque type de veille son outil. Dans ses cours, Stéphane Chaudiron utilise notamment la solution de veille KB Crawl. « Je mobilise avec mes étudiants un ensemble de plateformes et connais très bien KB Crawl depuis plus de 10 ans. Cette solution nécessite certes un investissement en termes de coût et de technicité, laquelle me permet d’enseigner aux étudiants comment effectuer un travail approfondi de veille », explique-t-il. Qui des éditeurs de contenus qui offrent des outils d’alerte et parfois de curation de données ? Pour le professeur des universités et chercheur, de telles ressources peuvent répondre à un certain nombre de tâches… mais pas à toutes. « Je souhaite que les étudiants aient une vision la plus large possible des méthodes qui permettent de réaliser de la veille. Nous passons bien sûr en revue des outils généralistes, avant de nous concentrer sur KB Crawl et son outil de veille complet. Cela me permet d’aborder toutes les situations avec les étudiants : la veille se décline de manières diverses selon que l’on travaille dans une salle de rédaction, chez Total ou à la SNCF, dans un environnement marketing, de veille image, de veille scientifique ou technique. »


« Je souhaite que les étudiants voient ce qu’est un vrai outil de veille professionnel »


Autre cas de figure à Strasbourg, où les étudiants n’ont pas réellement vocation à devenir des veilleurs professionnels. Pour autant, l’un des objectifs poursuivis par le M2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International consiste à leur faire prendre conscience combien la veille relève d’une matière stratégique. « Je souhaite que nos étudiants exploitent l’information, qu’ils la mettent au service de la stratégie de leur organisation et de la conquête de nouveaux marchés », témoigne Ophélie Olivier-Garnier. « C’est pour cette raison que j’ai opté pour KB Crawl : je veux que les futurs professionnels voient ce qu’est vraiment un outil de veille professionnel, efficace et qui fonctionne très bien. »

Une solution que la responsable pédagogique du M2 de Strasbourg a demandé à plusieurs de ces étudiants de mobiliser dans le cadre d’une recherche de stage destinée aux étudiants de LEA (langues étrangères appliquées). Plusieurs mois durant, après avoir appris les bases de la solution KB Crawl, un groupe d’étudiants a œuvré afin d’identifier pour leurs camarades des stages disponibles à l’international – en Irlande, en Espagne, en Allemagne et en Italie notamment. « Nous avons beaucoup appris au cours de cet exercice », expliquent Claire Carreno et Geoffrey Krau, deux d’entre eux. « Nous ne connaissions pas vraiment la puissance d’un travail de veille, et cet exercice a réellement permis de mettre en pratique nos cours théoriques. Même s’il faut s’investir afin de bien maîtriser la puissance de l’outil, le résultat est là ». Même son de cloche chez Theo Krau, qui n’a pas fait partie du groupe mais dont l’alternance est à 100% centrée sur la veille. « La solution KB Crawl nécessite de s’accrocher, notamment via les tutos disponibles. Mais au final cela vaut le coup. »

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Comment la veille influence le domaine de l’énergie ?

Dans un domaine en pleine mutation, la veille vient au secours des acteurs du secteur de l’énergie pour sécuriser et pérenniser l’avenir de notre société.

Le domaine de l’énergie a récemment été bouleversé par le récent Rapport 2022 du GIEC destiné à évaluer et synthétiser les informations scientifiques, techniques et socio-économiques relatives au réchauffement climatique. Ce rapport alarmant sur les aspects énergétiques et de pollution confirme pour les entreprises du domaine le besoin d’informations en temps réel qui émane du secteur. Pour rester informé quotidiennement, il est ainsi primordial d’entamer un vrai travail de veille.


Le conseil scientifique

Que ce soit pour les entreprises privées ou les acteurs publics du secteur de l’énergie, il est indispensable de parfaitement maîtriser les différents rapports scientifiques publiés quotidiennement, ainsi que les recommandations des différents conseils scientifiques, la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) ou encore les associations telles que Équilibre des Énergies présidée par l’ancien ministre de l’écologie, Brice Lalonde. L’information est la clef de l’évolution. Dans un secteur en pleine mutation tel que l’énergie, il est alors essentiel d’accompagner les transformations constantes dans les entreprises par un projet de veille solide.


Suivi de la règlementation

Les enjeux du domaine de l’énergie sont colossaux pour notre avenir, la décarbonisation devient progressivement la priorité de l’ensemble des populations. Les règlementations évoluent à une vitesse exponentielle pour contrer les effets néfastes de l’activité humaine et les prédictions dramatiques évoqués dans les rapports scientifiques. Ces règlementations visent à pérenniser l’utilisation des énergies fossiles et renouvelables. Il est donc indispensable pour les entreprises de toujours connaître les dernières règlementations en vigueur et à venir. La veille règlementaire vient alors simplifier ce travail de recherches juridiques pour les entreprises en référençant chaque projet de loi, règlementations à l’échelle locale, nationale, européenne et mondiale.


La veille : une source d’innovation 

Le domaine de l’énergie innove à vitesse grand-V ces dernières années et fait face aux enjeux environnementaux et climatiques. La recherche de modèles de production durables dans un monde aux ressources limitées s’accélère avec toute la complexité que cela implique. Entre écologie et croissance, il est nécessaire de trouver un équilibre. Puisqu’aucune solution viable sur le long terme ou à grande échelle n’a encore été adoptée, les entreprises du domaine sont amenées à innover sans cesse. Cette innovation constante est particulièrement rapide et chaque acteur du domaine a besoin d’en connaitre les tenants et les aboutissants de manière quasi-automatique. Pour les structures impliquées dans l’énergie avoir une solution de veille de l’innovation est donc primordial. Nul ne peut innover sans connaitre les évolutions actuelles de son secteur.

En 2022, aucune économie ne peut fonctionner sans énergie, la croissance et l’élévation du niveau de vie ne cessent d’en augmenter la consommation. Les acteurs de l’énergie doivent ainsi être accompagnés dans leur démarche de veille, d’intelligence économique et de prospective pour élaborer une stratégie de veille solide et gagner en performance et en agilité dans ce contexte de mutation du secteur.

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Un jour un métier

Alireza TADBIR, 34 ans travaille chez KB Crawl depuis 2016 en tant qu’Ingénieur Développeur.


Quel est votre parcours scolaire ? 

« Après avoir obtenu ma Licence d’informatique, j’ai continué mes études à l’école supérieure d’ingénieurs Léonard-de-Vinci (ESILV) en ingénieure informatique Big Data à La Défense. »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ? 

« Durant mes études, j’ai effectué plusieurs stages en informatique dans différents domaines en utilisant diverses technologies. Par exemple, j’ai créé une application Windows interne (.net WPF) pour pouvoir gérer le stockage des matériaux d’un société d’accompagnement pour des conférenciers et plusieurs d’autres projets.  
Après mon stage de fin d’études, j’ai posé ma candidature chez KB Crawl. Le sujet de ce stage était très intéressant, c’est pour cela que j’ai souhaité continuer dans cet univers. »


Pourquoi KB Crawl ?

« Comme je vous le disais auparavant, j’ai fait mon stage de 6 mois chez KB Crawl et à la suite de cette expérience, j’ai décidé de rester dans cette société. Il y a plusieurs éléments qui m’ont motivé à commencer ma vie professionnelle au sein de cette entreprise, l’équipe de développement est performante, le cadre de travail, la connaissance sur les technologies utilisées et plusieurs autres facteurs. »  


Quelles sont vos fonctions en tant qu’Ingénieur Développeur ? 

« En tant qu’Ingénieur Développeur, je dois recueillir, analyser et modéliser les besoins ou les demandes sur les produits, puis synthétiser ces informations afin de proposer une architecture idéale pour la création du module attendu par les différentes parties, tout en sachant que l’équipe de développement à sa propre méthode de programmation et il faut être coordonné avec le groupe. »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste d’Ingénieur Développeur ?  

« L’application mobile était l’un des projets très intéressant pour moi. D’ailleurs, je suis très passionné par les nouveaux modules (modèle de mail ou module collaboratif) qui demandent une vision différente sur les produits. »  


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Ingénieur Développeur ?   

« Il n’y a pas de journée type pour un développeur. Chaque jour est conditionné par l’avancement des projets, les demandes des utilisateurs, les urgences, les priorités de marché et bien évidemment, les nouveautés de technologies. »  


Quels sont les qualités d’un Ingénieur Développeur chez KB Crawl ? 

« Chez KB Crawl, il est très important d’être à l’écoute des besoins des utilisateurs et de pouvoir proposer des solutions simples et en même temps efficaces. De plus, nous sommes obligés de nous tenir régulièrement à jour des nouveautés technologiques. » 

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Veille stratégique et économique : Qu’en pensent les étudiants ?

Que pensez-vous des formations que vous suivez en veille stratégique et économique ? Cette question a été posée à cinq étudiants en Master au sein des universités de Lille et de Strasbourg. Une intéressante manière de voir comment la veille est perçue, intégrée et appliquée lors des stages et formations en alternance.

Certaines formations de troisième cycle font la part belle à la veille stratégique et informationnelle. Dans un monde à la fois marqué par l’essor sans précédent des données et celui, plus récent, de fortes incertitudes provoquées par les crises sanitaire et géopolitique que l’on sait, il semble de plus en plus acquis que l’action de veille relève d’un prérequis. C’est notamment le cas à l’université de Lille, où le Master Information Documentation propose un parcours spécifiquement dédié à la veille ainsi qu’à la communication de l’information stratégique. C’est également le cas à l’université de Strasbourg, où le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international consacre une partie de son enseignement à la veille.


Un travail souple, souvent artisanal

Que pensent les étudiants de ces formations ? Quelle est leur approche de la veille ? À l’université de Lille, Amara Cozzarolo et Eléna Dreux font part de leurs expériences respectives. En stage au sein d’un grand groupe de santé, Amara Cozzarolo a suivi un parcours linéaire dans la formation Information Documentation avant de se spécialiser en veille. La mission de chargée de veille qui est actuellement la sienne l’amène à rechercher au quotidien des informations sur les établissements de santé, sur les mouvements opérés par les professionnels, sur leurs coordonnées. « Dans le cadre de mon stage, une des solutions internes est la surveillance des sites web des établissements sanitaires au moyen d’un langage de requête. Aussi, nous faisons des recherches sur Google et utilisons un agrégateur de flux RSS qui, lui, n’est pas développé en interne », explique-t-elle. De son côté, Elena Dreux – titulaire d’une licence de lettres – poursuit son alternance au sein d’une start-up qui produit des chatbot conversationnels à destination des entreprises. « J’utilise principalement la veille afin de surveiller le marché des chatbots et de ses évolutions, notamment auprès des concurrents. Cela me permet de faire des propositions au sein de l’entreprise et de faire remonter les idées principales dans un canal de diffusion pour pouvoir en discuter par la suite avec l’équipe. » Là encore, la veille est opérée avec quelques ressources aisément disponibles, les missions ne nécessitant pas forcément une plate-forme dédiée.


Une formation solidement ancrée dans des outils techniques

Dans certains cas pourtant, les étudiants utilisent pendant leur stage ou leur alternance des outils techniquement poussés. C’est le cas de Theo Richard, diplômé de Sciences Po Strasbourg avant d’avoir intégré le M2 en Intelligence économique et Gestion du développement international de Strasbourg. « Je travaille en alternance au sein d’un cabinet de conseil en intelligence économique. En tant que consultant junior, j’accompagne des collectivités et des entreprises sur des sujets d’intelligence économique (mission de diversification, recherche de partenaires…) et des projets d’aménagement économique du territoire (étude de filière, benchmark…) ». Un poste qui l’amène à utiliser la plate-forme de veille professionnelle sur laquelle il a été formé lors de son master, grâce à un accord qui permet aux étudiants de bénéficier de leurs licences au-delà du temps strict de leur scolarité. « Je travaille à partir d’une plate-forme très complète, mais également très technique, qui nécessite une réelle formation. C’est un bel outil, et le fait d’être formé dessus est un vrai plus dans l’exercice de mes missions… Car avec ce type d’outil il faut vraiment s’accrocher ! » Même constat pour Claire Carreño et Geoffrey Krau, eux aussi étudiants au sein du M2 de Strasbourg. « J’ai découvert pendant ma formation ce qu’était réellement un travail de veille, avec des outils dédiés parfois complexes : cela m’a beaucoup intéressé », indique ce dernier. De son côté, Claire Carreño rappelle de quelle manière elle a mis en place avec Geoffrey Krau un travail de veille dont l’objectif était de permettre aux étudiants de LEA de Strasbourg d’identifier des employeurs susceptibles de les embaucher en stage. « Cela a été une expérience très formatrice, engagée à l’échelle internationale (Irlande, Allemagne, Espagne, Belgique…). Cet exercice nous a amené à mettre en pratique nos cours théoriques, et lorsque je postule pour un stage je signale cette expérience. Effectuée via une plate-forme dédiée à la veille, elle a vraiment permis de nous faciliter la tâche… et d’avoir des résultats ! »

La plupart des étudiants ont découvert la veille en se spécialisant, en M1 et surtout en M2. Les formations dont ils ont bénéficié leur ont fait toucher du doigt combien la veille peut s’avérer indispensable au sein d’un monde professionnel où l’information, la concurrence, le benchmark et les transitions jouent un rôle de plus en plus aigu. Les premières expériences qu’ils vivent en stage ou en alternance les amènent à s’adapter à des situations diverses : la veille n’y est en effet pas toujours menée en s’appuyant sur des outils à haute valeur-ajoutée technique. Il est néanmoins plus qu’encourageant que ces étudiants aient, au cours de leurs études, été formés à ces outils professionnels. C’est en effet le prix à payer pour que les temps de recherche soient à terme minorés, au profit d’une analyse effectuée par l’être humain et reposant sur des sources fiables.

Une plate-forme performante au service de l’analyse effectuée par l’être humain : telle est la pente naturelle de la veille, dans un monde où chaque nuance se doit d’être mesurée stratégiquement.

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La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME

Pénuries de matières premières, lenteur des approvisionnements, incertitudes : les PME sont tout particulièrement touchées par les bouleversements actuels. Pour y faire face, la veille stratégique constitue un levier d’action qui peut leur permettre de renouer avec le business.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, la croissance en France est estimée par la Banque de France à 0,2% pour le second trimestre de l’année. De nombreuses problématiques pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie agite à la fois les marchés mondiaux et l’industrie. Dans un contexte post-crise sanitaire marqué par l’essor de nouveaux enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les entreprises semblent de nouveau traversées par une vague d’attentisme. C’est notamment le cas des PME, au sein desquelles la prudence est plus que jamais de mise.


Nos PME ont besoin d’une veille concrète… pour faire du business

Quelle attitude adopter en ces temps de bouleversements sur les marchés mondiaux ? Cette interrogation renvoie de facto à la stratégie même des entreprises, et singulièrement à celle des PME. En l’espèce, toute action de veille relève d’un prérequis. Afin de mieux comprendre les enjeux d’un monde en mouvement, il est impératif de diligenter un travail de veille. Attention toutefois à ne pas se noyer dans des informations générales, vagues, aux accents encyclopédiques : nos PME ont actuellement besoin d’une veille concrète, opérationnelle, individualisée. « Nos petites et moyennes entreprises sont plus que jamais en quête d’une veille qui leur rapportera du business », indiquait récemment Ophélie Olivier-Garnier, responsable à l’Université de Strasbourg du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International après avoir été en contact étroit avec le tissu des PME. Oui, les PME recherchent avant tout à développer leur chiffre d’affaires, et pour cela, il convient de leur apporter de l’information territorialisée, sectorielle, de niche. Il faut que la veille constitue un outil de prospection, pour ne pas dire un levier de croissance. Débusquer de nouveaux prospects, mieux comprendre les dynamiques qui se jouent sur son propre bassin d’emploi ou un bassin d’emploi voisin au mien : voici quelques-unes des actions fines à réaliser. Étant entendu que la croissance d’une entreprise se subdivise en deux : une augmentation du portefeuille clients et un développement du panier moyen de la clientèle.


Externaliser ou internaliser la veille ?

Investir la veille comme stratégie de développement est donc une nécessité pour les PME. Plurielles et précises, ces actions nécessiteront du temps et un investissement certain de la part des organisations. Dès lors se pose la question des modalités. Faut-il effectuer une veille en interne ? Faut-il plutôt externaliser cette veille, en la confiant par exemple à un cabinet spécialisé ?

Sur ce point la réponse appartient à l’organisation elle-même. Tout dépend de ses impératifs stratégiques, du niveau de développement qui est le sien, de la structuration de son organisation interne. Le déploiement d’une veille interne va nécessiter un temps de formation, une acculturation, une montée en compétences techniques indéniables. Le fait de confier la mission à une structure externe permettra de gagner du temps, d’être guidé, de ne pas se noyer dans la masse des informations, de bénéficier de conseils sur-mesure. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien les dirigeants de la PME qui resteront aux manettes. Pour le dire autrement, externaliser la veille ne signifie pas que la réflexion sera menée par d’autres acteurs que les membres du CoDir. Un cabinet de conseil en veille est là pour dégager de la valeur, sélectionner l’information pertinente, poser les bonnes questions. Rien de plus ! Après, c’est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions…

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur partir de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

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La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

Alors que, les procédures d’orientation battent leur plein, nous observons que la veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. Qu’il s’agisse de masters spécialisés ou de formations plus générales, cette compétence est en voie d’être reconnue comme étant un prérequis dans le monde professionnel. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent  leur place sur le marché du travail.

Il n’est pas toujours aisé de définir de manière synthétique et complète ce que recouvrent exactement les termes de veille stratégique ou concurrentielle. Dans l’ensemble, les définitions auxquelles nous avons affaire sont assez – voire trop – générales. Le plus souvent, la veille renvoie à une action de collecte permanente d’informations sur les avancées ainsi que sur les orientations stratégiques de la concurrence en matière de produits, de techniques de production, de modalités de commercialisation, voire de marketing et de communication. En réalité, la veille relève d’un processus multiforme, voire protéiforme, qui a connu des évolutions notables ces dernières années. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers la manière dont cette veille est enseignée dans certaines formations universitaires de troisième cycle.


L’irruption de la e-réputation comme rupture

À l’université de Lille, le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement. Dirigé par Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication, ce M2 lie de manière très nette les métiers de l’information (pour ne pas dire de la documentation) et les métiers de la communication. Lorsque l’on interroge Stéphane Chaudiron sur les évolutions récentes que la veille a connues, celui-ci évoque spontanément l’irruption de la e-réputation. « C’est bien sûr aux réseaux sociaux que l’on doit la nécessité de surveiller au jour le jour l’information qui circule dans les médias », explique-t-il. « C’est à partir de 2009, avec l’apparition de Twitter sur la scène professionnelle, que les journalistes ont commencé à utiliser ce nouveau vecteur comme une source d’information. Avec le Web 2.0, tout le monde est, en effet, devenu producteur d’information, avec des effets désormais bien connus sur le fait que ces contenus ne sont pas maîtrisés. »


À chaque type de veille son outil

Face à une telle profusion d’informations dont les sources sont plurielles, les outils de veille se révèlent majeurs. Sur ce point, Stéphane Chaudiron utilise dans ses cours une plateforme de veille professionnelle, qui nécessite de la technicité ainsi qu’un investissement financier dédié. « Il est important pour moi que les étudiants sachent se lancer dans un processus de veille complet, profond, détaillé. Je n’oublie pas pour autant les outils disponibles en open source, voire des outils qui vont permettre de veiller via des sources prédéfinies, sur lesquelles le veilleur n’aura certes pas la main. Celles-ci auront le mérite de répondre aux demandes de certaines organisations dans lesquelles nos étudiants sont appelés à évoluer dans leur parcours professionnel. Nous souhaitons que les apprenants sachent que la veille se décline de manière très différente selon que l’on se situe à la SNCF, chez Total ou dans une salle de rédaction », poursuit Stéphane Chaudiron.

En l’espèce, les sources veillées comme les filtres constituent des enjeux majeurs, de même que la capacité des étudiants à rédiger des synthèses. Pour Stéphane Chaudiron, cette question rédactionnelle, liée à l’analyse et au livrable, est importante : présenter les signaux forts et faibles, mobiliser des graphiques ad hoc… Les compétences du veilleur demeurent plus que jamais liées à sa capacité intrinsèque à réaliser des analyses, en se détachant le plus possible de la technique et de l’outil.


Une exploitation fine de l’information dans les organisations

Cette affirmation vaut également pour le Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’Université de Strasbourg, où la veille relève un peu plus d’un moyen que d’une fin. Selon Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique de ce M2 et qui a longtemps œuvré auprès des PME avant de prendre en charge un projet européen, la veille constitue une technique nécessaire à l’ensemble des étudiants. « Ces derniers viennent de filières disparates et ne sont pas toujours convaincus de l’utilité d’effectuer des actions de veille à l’aide d’une méthodologie et d’outils définis : c’est pour cette raison que je leur propose d’effectuer leur recherche de stage en mettant en place une action de veille. Les résultats qu’ils obtiennent grâce à cette méthode et à une plateforme spécifique achèvent de les convaincre de l’importance d’une telle démarche ! », explique-t-elle.

D’autant que la filière internationale de cette formation implique une exploitation fine de l’information à l’échelle mondialisée, avec un objectif de conquête de nouveaux marchés. « L’information est un outil, et nous estimons que la démarche de veille est importante même si elle n’est pas la finalité même de notre master », poursuit Ophélie Olivier-Garnier. « Nous expliquons ici que la veille est au service des enjeux de stratégie de l’entreprise, qu’elle permet de mesurer une influence et qu’elle repose sur des outils professionnels. Pendant quelques années, nous avions une plateforme de veille dont le rendu n’était pas satisfaisant. Celui que nous utilisons désormais est plus efficace. Il comporte une partie de diffusion de l’information intéressante, avec des tableaux de bord et la possibilité de souligner et d’annoter les textes. Une vraie solution qualitative. »

Au sein du monde universitaire, de nombreuses formations intègrent ainsi la veille dans les enseignements prodigués, tout particulièrement au sein des Master. Nombre d’enseignants-chercheurs affinent année après année leurs contenus pédagogiques avec pour objectif de préparer au mieux les étudiants à entrer dans la vie active. Que ces derniers se destinent à un travail de veille strict ou qu’ils soient amenés à jouer un rôle plus général au cœur des organisations, il est de plus en plus acquis que le maniement de l’information fait partie des compétences demandées sur le marché du travail. Un maniement qui nécessite une bonne connaissance des outils techniques de veille, les plus à mêmes de réaliser une action à la fois profonde, fine et ajustée.

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La veille : un radar pour se repérer dans un contexte changeant

Nouvelles habitudes de consommation, innovations, crise sanitaire… Des TPE aux grands groupes, la période actuelle pose de nombreux défis. Le premier d’entre eux étant la nécessité de mieux se repérer au sein d’un environnement en perpétuelle évolution. Gros plan sur la veille et ses enjeux pour les entreprises.

Un radar : telle est l’image que mobilise, en 1967, le spécialiste américain de la planification Francis-Joseph Aguilar afin de décrire la veille stratégique dont il est l’un des pionniers. Un radar qui doit aider les entreprises à mieux se repérer dans leurs environnements respectifs. Un radar pour permettre aux organisations de détecter des événements, voire de les anticiper. 


PME-PMI : la sensibilité du dirigeant, facteur d’engagement

Ce radar sera bien utile aux TPE, PME et PMI dans les mois à venir, dans un contexte attendu de sortie plus ou moins longue de crise sanitaire. Certaines d’entre elles se structurent déjà afin d’anticiper l’avenir en mettant en place une organisation et les outils de la veille. Dans bien des cas, l’implication de leurs dirigeants et/ou de leurs équipes opérationnelles est à la base de cet élan. Affaire de sensibilité personnelle s’il en est : c’est parce que certains leaders sont intimement convaincus de sa nécessité que l’organisation prend le virage de la veille quotidienne. À chaque fois, les étapes du cycle de renseignement sont clairement balisées : expression des besoins, recherche et sélection qualitative des informations à collecter, fréquence de collecte, exploitation, utilisation et enfin diffusion. L’enjeu consiste à bien cadrer sa veille, qu’elle soit concurrentielle, technologique, commerciale, juridique, sociétale et in fine stratégique.

Il s’agit surtout, pour les équipes de direction des organisations plus modestes que celles des grands opérateurs du marché, d’être en capacité de mobiliser du temps et de la disponibilité d’esprit, alors même que le bateau file et que les plannings doivent être respectés.


La veille stratégique : une nécessité pour les entreprises

Plus de 50 ans après les travaux pionniers de Francis-Joseph Aguilar, les impératifs restent ainsi les mêmes. En intervenant à tous les niveaux de l’organisation, la veille stratégique permet aux organisations, particulièrement les grands groupes, d’ajuster leurs choix de positionnement et de mouvements. Ces dernières décennies, plusieurs facteurs sont venus aiguillonner un peu plus encore cette nécessité, à commencer par la mondialisation. En dilatant considérablement les écosystèmes économiques, en complexifiant les données à considérer, en démultipliant les acteurs, les produits et les services concurrentiels, en accroissant les cadres légaux, l’universalisation du monde a de facto amené une grande partie des grandes entreprises à structurer leurs actions dédiées à la veille stratégique. Les études sont là pour le montrer : désormais, tous les grands groupes disposent d’instruments de veille. Ce qui est encore loin d’être le cas de la majorité des ETI et des PME, et a fortiori des TPE.


Reterritorialisation : la veille stratégique comme impératif

S’attacher à cheminer sur le sentier étroit qui permet à l’organisation de poursuivre sa croissance en dépit d’un environnement évolutif et incertain, voici l’élan et la conviction qui animent les dirigeants des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs pour qui la veille constitue un véritable outil d’aide à la décision stratégique. 

Une conviction qui, loin de faiblir, est actuellement en train d’opérer une nouvelle mue. Car si la mondialisation constitue toujours la toile de fond des organisations, de nouvelles dynamiques de reterritorialisation liées à la crise sanitaire et économique sont venues accentuer un peu plus encore la complexité de nos environnements économiques. Habitudes et usages des clients renouvelés, innovations technologiques, dématérialisation, infobésité, nouveaux acteurs sur les marchés, fake news… L’instabilité a progressé au fur et à mesure que l’horizon était transfiguré. Et le radar de Francis-Joseph Aguilar de redevenir un instrument plus que nécessaire pour mieux se diriger dans cet environnement volatil…


Un nouvel outil au service des organisations de taille moyenne

Faisant partie des leaders français des éditeurs de solutions de veille à destination des organisations privées et publiques, KB Crawl a pleinement conscience de ces enjeux qui pèsent sur les ETI, PME et TPE. C’est pour cette raison que KB Crawl a lancé KB Access, une solution spécifiquement dédiée aux organisations petites et moyennes. Celle-ci offre une alternative sur mesure aux structures agiles, en complément de KB Suite, solution proposée aux grandes entreprises depuis de nombreuses années et qui a fait ses preuves. Elle constitue un moyen incontournable pour qui tente de tracer sa voie dans l’environnement en transition devenu notre quotidien.

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Un jour un métier

Emmanuel BROIS, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables du support.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après mon Bac, j’ai été diplômé d’un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle puis j’ai poursuivi mes études à Toulouse pour devenir Technicien Supérieur en Radiofréquence, ma première passion.


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

Ma première expérience était dans la radiocommunication professionnelle, notamment pour les réseaux pompiers.

Puis j’ai souhaité m’orienter vers les métiers du développement informatique, plus diversifiants et prometteurs. Dans la vallée du Rhône et la Côte d’Azur, je travaillais comme développeur sur automates industriels et applications windows.

Arrivé en région parisienne, KB Crawl m’a recruté en tant que développeur pour prendre le relais de l’équipe sur la version 3 du Crawler. 

J’ai découvert à ce moment-là le monde de la veille, et commencé à être en relation directe avec les utilisateurs de nos outils.


Pourquoi KB Crawl ?

Le fait de participer à une nouvelle aventure prometteuse en utilisant l’outil Internet était pour moi une évidence en 2006, lorsqu’on m’a proposé ce poste.

La recherche automatisée sur Internet n’était qu’à ses débuts, et comme dans toutes mes précédentes expériences professionnelles, c’était la passion de la nouveauté et du service qui était moteur pour moi.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable du Support ?

Avec mes collègues au support technique, je suis en contact avec les utilisateurs de nos différents outils et notamment pour les sujets les plus techniques. Le sens du service est très valorisant à ce poste.

Je participe également à la maintenance de nos deux datacenters, avec des déplacements réguliers sur site, afin d’assurer à nos clients un accès continue et sécurisé aux outils qu’ils utilisent au quotidien.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable du Support ?

Le fait d’apporter des solutions techniques à nos clients, et de participer à l’évolution de nos solutions est passionnant à ce poste.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable du Support ?

Chaque jour étant différent, il n’y a pas de journée type. Il peut y avoir des journées plutôt calmes, donnant le temps de rédiger de la documentation technique interne et d’autres journées où les urgences s’enchainent au support technique avec le traitement du problème et la communication avec les clients.


Quels sont les qualités d’un Responsable du Support chez KB Crawl ?

Le sens de l’écoute et l’initiative sont très importants à ce poste. Il faut également être polyvalent et ne pas avoir peur de passer d’un sujet à un autre rapidement. 

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