Category: Blog de la veille

Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

Tout comme la veille commerciale, la veille innovation / R&D attire fortement les organisations, qui y voient un moyen de « disrupter » le marché. Reposant sur un grand nombre de sources à identifier, elle nécessite aussi une certaine finesse dans l’analyse. 

L’usage veut que la veille innovation / R&D figure parmi le « Big Four » des typologies de veille, aux côtés de la veille commerciale et marketing, de la veille image et de la veille juridique et réglementaire. Dans la pratique, nous observons que deux champs attirent plus particulièrement les organisations : la veille commerciale, dans la mesure où elle permet de défendre pleinement la marque ; la veille innovation / R&D, car elle facilite l’identification de nouveaux produits et services, c’est-à-dire de tendances à venir.


Se réinventer, surprendre… par l’innovation

La veille innovation est d’autant plus considérée par les organisations qu’elle est intimement reliée à leur propre stratégie de développement. Il y a dans cette veille une double finalité : créer si possible sa technologie à partir de techniques et d’avancées en voie d’émergence et relativement méconnues ; s’appuyer sur des technologies innovantes afin de faire évoluer ses propres produits et services. Cette approche est importante à considérer dans la mesure où le marketing et la vente reposent plus que jamais sur la notion de différenciation, voire de rupture. Pour marquer des points auprès des clients – et donc pour se développer –, il faut encore et toujours se réinventer, proposer des produits ou des services nouveaux, surprendre, casser les codes, etc. Cela est d’autant plus impératif que les marchés demeurent fortement concurrentiels et mondialisés, avec de nombreuses disruptions, des changements d’usages ou bien des évolutions dans les habitudes de consommation. 


De nombreuses sources à veiller

Pour se donner une chance d’atteindre de tels objectifs, il convient de déployer une stratégie de veille la plus complète possible. L’une des particularités de la veille innovation / R&D est d’ailleurs celle-ci : elle se signale par un nombre très important de sources d’informations à surveiller. Les bases brevets en sont une, qui permettent de repérer les inventions. Les sites universitaires orientés recherche en sont une autre, particulièrement sur des problématiques de niche et à haute valeur-ajoutée technique. Il ne faut pas non plus oublier la presse généraliste ou spécialisée, qui bien souvent est friande de sujets innovants. Ni les sites de crowdfunding, au sein desquels de nombreuses start-ups sont en quête de financements pour leurs nouveaux produits ou services. Certaines plateformes doivent encore être ajoutées à cette liste, certains blogs, certains forums… Certains d’entre eux accueillent en effet de plus en plus de chercheurs, bien plus diserts qu’il y a encore quelques années.

En mobilisant ainsi des sources multiples et variées, l’objectif du veilleur consistera à être le plus exhaustif possible, à identifier les nouveautés et surtout les tendances. Car un produit ou un service nouveau peut être le nom d’un changement d’usage, voire dans certains cas d’une évolution sociétale. Rappelons-nous : des plateformes telles que Doctolib ou Waze ont démarré dans une relative confidentialité… avant de devenir des standards.


Innovation et développement durable

Pour contribuer à relever un tel défi, les éditeurs de veille ont un rôle majeur à jouer. C’est en effet à travers la pertinence et la technicité de leurs solutions qu’ils pourront ramener à la surface un maximum d’informations, puis faciliter le croisement de celles-ci et leur analyse. Car la veille innovation / R&D est éminemment transverse. Elle nécessite d’articuler des informations a priori très éloignées les unes des autres, grâce notamment à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Ainsi, la veille innovation va aller chercher des éléments de nature technique, des procédés, des centres d’intérêt financiers… Quels sont les investissements opérés par les banques ? Voilà par exemple une question qui permettra de mieux étudier l’évolution d’un secteur.

À ce sujet, nous observons depuis quelques années une tendance devenue lourde : l’articulation de l’innovation avec la question du développement durable. En 2023 plus que jamais, l’innovation se doit d’être socialement responsable et respectueuse de l’environnement. Ceci peut être observé notamment dans le secteur du packaging, où plusieurs start-ups proposent des emballages non invasifs, élaborés à partir de produits naturels et biodégradables. Quel grand compte aurait-il pu croire en cette évolution ? Il a fallu pour s’en rendre compte une veille financière poussée, faite de croisements entre signaux faibles technologiques et signaux de plus en plus forts du côté des consommateurs…

La veille innovation / R&D a encore de beaux jours devant elle. Pour servir au mieux les organisations, elle doit être définie le plus précisément possible, en évitant quelques écueils. Le fait de confondre innovation et avancée technologique en est un, et non des moindres. La veille innovation, ce n’est pas que de la technologie et du savoir-faire… Nous sommes aussi ici dans le savoir être et le faire savoir, c’est-à-dire dans les usages. Ainsi, lorsqu’une agence bancaire décide d’installer un pupitre dans son entrée afin de prendre en charge et de rediriger tous ses clients, ce n’est pas qu’un détail : c’est au contraire une véritable innovation, qui dit de nombreuses choses sur l’individuation de l’approche client. À méditer…

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Veille marketing : vendre, mais surtout défendre la marque !

Pluriels, les contours de la veille marketing sont bien plus larges que la simple surveillance des textes règlementaires ou des faits et gestes de la concurrence. À l’heure des réseaux sociaux et des influenceurs, cette veille peut se résumer à la défense de la marque.

Ne nous fions pas seulement aux définitions théoriques. Pour nombre d’observateurs, la veille marketing a pour finalité de disposer de la bonne information au bon moment, ceci afin de mieux se distinguer de la concurrence. Cette veille commerciale relève d’un processus de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des informations sur l’ensemble des domaines et parties prenantes impactant les ventes. Dans certains cas, elle est même réduite à de la veille règlementaire… Mais quelles réalités recouvre-t-elle exactement ?


Veille concurrentielle et veille des partenaires / fournisseurs

En pratique, la veille marketing est un champ qui se révèle très large, pour ne pas dire riche. Pour une organisation, l’idée de base consiste à se faire une idée la plus complète possible de son environnement de marché. Cela passe par différents types de veille.

L’une des premières est concurrentielle. Qui sont mes concurrents, et de quelle manière évoluent-ils ? Sur ce point, il est central de se procurer des données financières, mais également d’arriver à capter les mouvements de type rachat, fusion et autres rapprochements. Attention aux sources primaires ! Il est important de veiller d’abord et avant tout les sites Internet de la concurrence, d’analyser les mises à jour, les présentations qui sont faites des produits ou des services. Ces sites sont d’excellentes sources d’information. Ils permettent de voir de quelle manière la concurrence se présente et se vend. Il convient par ailleurs de jeter un regard appuyé et analytique à la presse généraliste (pour les grands comptes), à la presse spécialisée ou encore aux forums de discussion.

Cette veille concurrentielle est à articuler avec une surveillance tout aussi rigoureuse des partenaires et des fournisseurs. C’est le second type de veille à déployer. Il permet de voir si les structures avec lesquelles l’organisation à laquelle on appartient a les reins solides. De quelle manière ces partenaires et fournisseurs se situent-ils vis-à-vis de leur propre concurrence ? Comment interagissent-ils entre eux ? Quels sont les éventuels nouveaux entrants ?


Tendances, usages et règlementaire : savoir anticiper

Une fois ces éléments intégrés, il est important que la veille marketing se concentre sur les tendances du marché, ses dynamiques, ses freins. L’objectif est ici opérationnel : il s’agit d’aider les équipes commerciales à bien se situer en tant que promoteurs des produits et services de l’organisation, et ainsi d’augmenter les résultats. Sur ce point, deux éléments sont à surveiller de plus près : les innovations tout d’abord, avec ce qu’elles génèrent de disruption ; les demandes des clients ensuite, qui sont bien sûr centrales et permettent de mieux anticiper certains mouvements. L’intérêt de cette veille s’est particulièrement vu lorsque les plateformes de location (LOA, LLD) sont apparues sur le marché de l’automobile. Une telle évolution des usages est venue d’une tendance sociétale : après avoir longtemps opté pour la propriété privée de leur véhicule, les automobilistes ont commencé à se tourner vers la location – notamment parce que celle-ci permet de bénéficier de voitures plus récentes. Ceux qui ont su voir cela avant les autres ont été les grands gagnants…

Le quatrième élément sur lequel il convient bien sûr d’insister est la partie règlementaire. Il est important de maîtriser cet environnement, qui peut avoir un fort impact sur les secteurs. Là encore, la notion d’anticipation est décisive. Une fois que les documents sont publiés au Journal Officiel, il est déjà trop tard pour de nombreuses organisations devant opérer des changements majeurs dans leur stratégie…


Réseaux sociaux, influenceurs… Savoir écouter ses clients

Le cinquième et dernier paramètre qu’il est important de prendre en considération a récemment pris une ampleur renouvelée, notamment en raison de la massification des médias numériques : il vise essentiellement à veiller les clients. Quels feedbacks partagent-ils ? Quelle est la teneur des avis publiés sur les plateformes ? La température sur les réseaux sociaux ? Cette voix du client est primordiale, et oblige également à veiller les influenceurs, qui à travers leurs blogs ainsi que leurs vlogs sont en capacité de générer des inflexions d’opinions.

En 2023, il est très important qu’une organisation sache maîtriser cette communication particulière et émergente, ne serait-ce que pour ajuster la stratégie de l’entreprise. Un tel savoir-faire permet de gérer des signaux faibles, voire des crises en voie d’émergence. Il permet aussi de rassurer, d’apporter des réponses au client, de montrer à chacun que l’on est en capacité d’entendre, d’écouter, voire de prendre en considération ses avis comme ses suggestions. Il permet encore de s’appuyer sur certains influenceurs qui, une fois identifiés, pourront devenir d’importants vecteurs pour la marque de l’organisation.

Au regard de ces nombreux points, on comprend mieux pourquoi la veille marketing est stratégiquement primordiale. Ce travail relève, in fine, d’une action de défense de la marque de l’entreprise. Les équipes marketing du XXIe siècle ne sont pas seulement là pour vendre : leur raison d’être ultime est la protection de leur dirigeant ainsi que de leur marque. Soulignons que cette dimension n’a pas toujours été intégrée dans les grandes sociétés, et certaines ont pu en pâtir. Elle fait de la veille une action pleinement stratégique.

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Veiller la voix : une tendance lourde en intelligence économique

Depuis quelques années, la voix est de plus en plus prisée afin de commander nos smartphones ou nos assistants vocaux, mais également pour avoir accès à des informations de plus en plus larges. La journée mondiale de la radio, ce lundi 13 février, nous permet de faire le point sur cette forte inclination, qui touche aussi le secteur de la veille.

La tendance est sociétale et elle agit depuis plusieurs années comme une lame de fond : de plus en plus d’organisations se mettent en quête du son – voire de la radio – afin de parfaire leur veille. Il faut dire que le marché de la reconnaissance vocale est, tous secteurs et toutes activités continues, en plein essor. Evalué à quelque 10,7 Mds $ US en 2020 (9,87 Mds €), il devrait atteindre 27,15 Mds $ US à l’échéance 2026 (25,04 Mds €), avec un taux de croissance annuel de près de 17% (Source : Mordor Intelligence).


Des sources orales captées grâce au Speech to Text

Dans le champ de l’intelligence économique, de plus en plus d’organisations sont en demande de solutions de veille capables de surveiller à la fois des contenus audio et des sources vidéo. Conférences, discours, podcasts, webinaires, ateliers, réunions… Les solutions de veille les plus qualitatives et les plus expérimentées du marché s’attachent à capter ces sources d’information multiples et parfois très qualitatives, afin de les transformer en textes.

Technologie de pointe développée spécifiquement, le Speech to Text permet tout particulièrement d’opérer une veille remarquable sur Youtube, véritable vitrine pour la quasi-totalité des organisations. Il est également très prisé par les documentalistes (lorsqu’il y en a au sein des entreprises) ainsi que par les structures scientifiques. Car les contenus sont légion, y-compris sur certains réseaux sociaux), pour consolider des connaissances parfois très pointues, pour ne pas dire de niche.


De nouvelles étapes à franchir

Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la conversion de la parole en textes n’en est toutefois qu’à ses premiers balbutiements. En l’espèce, nous observons que le temps de la maturité est à venir. D’ici là, quelques caps demeurent encore à franchir. Nous pouvons en retenir au moins deux.

Le premier est d’ordre juridique, et nous renvoie au RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données. La voix de chacun d’entre nous constitue en effet une donnée biométrique. Elle permet de reconnaître le locuteur, et à ce titre elle se trouve protégée par plusieurs législations de protection des données. Pour le dire autrement, tout contrôle et toute exploitation de ces données se trouvent strictement encadrés, générant parfois la suspicion des personnes dont les informations sont collectées (par exemple dans le cadre d’un webinaire ou d’une conférence).

Le second cap qu’il conviendra de franchir à l’avenir est plus directement lié à la veille économique qui s’opère parmi les informations issues des médias radios – et singulièrement des podcasts. Certes, ces derniers (de plus en plus nombreux sur les plateformes de nos radios, à l’image de Radio France) constituent des sources précieuses, parce que souvent centrées sur des enjeux pointus. Il convient toutefois de savoir qu’à ce jour de nombreux médias refusent que leurs podcasts se trouvent captés. Pour que cela soit le cas, il faut passer par Youtube… si toutefois le contenu y a été déposé par la radio en question !

Au-delà de ces écueils, une chose reste sûre : au niveau des services comme des usages, de plus en plus d’appareils intègrent la voix comme principal vecteur d’expression ou de commande. Des assistants vocaux à nos smartphones, une part de plus en plus grande de nos environnements numériques ne nous obéissent plus seulement au doigt et à l’œil, mais bel et bien à la voix. Le secteur de l’intelligence économique n’y échappera pas et sera, quoi que l’on en pense, amené à poursuivre dans cette voie.

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Un jour un métier

Arnaud MARQUANT, 50 ans travaille chez KB Crawl depuis 2018 au poste de Directeur des opérations.


Quel est votre parcours scolaire  ?

Mon parcours a été celui d’un jeune homme qui au départ ne voulait pas faire de longues études. Après le collège, je me suis orienté en lycée technique dans la filière électro-technique, j’ai obtenu mon Bac et mon BTS. Je n’avais pas envie de continuer les études alors j’ai cherché du travail mais à l’époque le service militaire m’a rattrapé. J’ai ensuite travaillé en bureau d’études mais j’ai très vite compris que je n’étais pas à ma place et je ne me voyais pas faire cela toute ma vie. J’ai donc cherché des cursus par apprentissage et je suis rentré sur concours dans le CFA Ingénieurs2000 où j’ai obtenu trois ans plus tard mon diplôme d’ingénieur en génie électrique avec le CNAM.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB  Crawl ?

Après mon diplôme d’ingénieur j’ai commencé par enseigner la physique et l’électrotechnique à des étudiants en baccalauréat technique et BTS. C’était un premier emploi pour gagner ma vie et me donner le temps de chercher mieux. J’ai ensuite intégré Bureau Veritas où j’ai passé plus de dix-neuf ans. J’ai commencé comme inspecteur en installations électriques puis j’ai gravi les échelons pour terminer au siège de la société, à la direction de la performance du métier de l’inspection des bâtiments & infrastructures. Durant toutes ces années j’ai parcouru le monde à la rencontre des collaborateurs du groupe et des clients, une expérience incroyable et très enrichissante.


Pourquoi KB Crawl ? 

Ma précédente expérience m’a amené à monter des projets informatiques pour aider les pays dans leurs missions. Pour contrôler un bâtiment il faut connaitre la réglementation en vigueur donc faire de la veille ! C’est ainsi que j’ai connu la société KB Crawl et son fondateur Bruno Etienne. J’avais monté un projet de veille réglementaire des inspections des bâtiments dans plusieurs pays et nous avions choisi les outils de KB Crawl. De fil en aiguille, Bruno et moi avons sympathisé. Un jour, il m’a proposé de le rejoindre et j’ai fini par accepter.


Quelles sont vos fonctions en tant que Directeur des opérations ? 

Mes fonctions sont très variées au sein de KB Crawl car j’officie en tant qu’adjoint du directeur général. Toutes les fonctions me reportent : commerce, finance, technique et accompagnement clients. Je dois veiller à la bonne marche de l’entreprise mais surtout je dois m’assurer que l’ensemble des clients soit satisfait dans l’utilisation de nos solutions et dans la réalisation de nos prestations.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Directeur des opérations ? 

Sans hésiter je dirais que c’est la gestion des clients. J’aime les rencontrer et parler de leur métier, de leurs difficultés afin de trouver des solutions avec eux. Chaque projet est différent et nécessite une approche particulière. J’y apporte une attention de chaque instant et je sais que l’ensemble de l’équipe KB Crawl a ce soucis de répondre à leurs attentes.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Directeur des opérations ?

Il n’y a pas une vraie journée type mais il existe un rythme dans l’année avec les points trimestriels que nous organisons avec les clients et le travail en interne avec les équipes KB Crawl. Nous nous rencontrons régulièrement pour faire le point sur les dossiers en cours et les actions à entreprendre. La dynamique et l’esprit d’équipe sont très important.


Quels sont les qualités d’un Directeur des opérations ?

Selon moi les principales qualités sont la rigueur et l’écoute. Il ne fait rien seul et s’appuie sur ses équipes. Bien sûr il donne le cap, organise le travail et fait appliquer la stratégie dans le respect des délais mais il doit également savoir écouter ses clients et ses équipes pour améliorer en continu la qualité du service rendu.

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En 2023, des organisations encore mieux formées à la veille

L’année qui démarre devrait voir se consolider les tendances actuelles, qui reposent en grande partie sur des investissements majeurs consentis par les grands groupes en termes d’intelligence économique.

Si l’horizon est loin d’être bouché, il n’en reste pas moins relativement incertain. Les milieux économiques le sentent, et certains atermoiements attestent depuis deux ans d’une forme d’hésitation, pour ne pas dire d’attentisme. Dans un tel contexte, la problématique de la veille demeure plus que jamais importante dans la mesure où elle permet de surveiller l’évolution générale de la situation, de repérer les signaux faibles et de rester en alerte face aux possibilités qui ne manquent jamais de surgir. Le paradoxe est à souligner : c’est en situation de transition que les opportunités sont à saisir !


Investir dans l’intelligence économique

De nombreuses entreprises ont conscience de cela, et continuent actuellement d’investir dans l’intelligence économique. L’année 2023 devrait encore une fois confirmer cette tendance qui voit la veille se déployer au cœur des organisations, avec une information qui circule de plus en plus de manière transversale en interne. C’est tout particulièrement vrai pour les grands groupes : les banques, les assurances, les compagnies d’énergie ont un besoin impérieux de suivre au plus près les tendances des marchés. Il s’agit là non seulement de se maintenir à l’écoute du moindre événement, mais aussi de trouver des relais de croissance et de surveiller la concurrence. Nous pouvons observer que certains de ces grands groupes déploient désormais l’intelligence économique tous azimuts, sur tous les marchés envisageables, au sein de toutes les zones de chalandise. Ces entreprises cherchent à aller toujours plus loin dans la veille, sollicitant des éditeurs et des solutions de plus en plus pointus dans leur technicité.


Des professionnels de plus en plus formés à la veille

Cette dynamique peut en partie s’expliquer par la formation plus spécialisée qui est celle des professionnels, et qui elle aussi ne cesse d’évoluer. Au sein des universités de Lille et de Strasbourg par exemple, les étudiants sont formés à la veille à travers des troisièmes cycles qui les amènent à découvrir le maniement de plateformes professionnelles. Une fois placés en situation de travail, ces jeunes collaborateurs acculturent leur organisation à la fois à la nécessité de réaliser de la veille stratégique, mais également à celle de disposer d’un outil technique véritable, conçu spécifiquement pour l’intelligence économique. Par ce biais, des liens plus ténus sont tissés entre les organisations et les éditeurs de solutions de veille, contribuant à faire infuser la veille. Déjà présente en 2022, cette tendance devrait se poursuivre cette année.


Un marché qui se consolide toujours

Quant au secteur de la veille lui-même, il devrait poursuivre sa sûre et lente évolution. Certes, l’an dernier, nous avons pu noter qu’un acteur majeur de la veille avait été racheté par une entreprise américaine. D’autres mouvements se poursuivent, qui voient certains nouveaux venus apparaître. Afin de consolider leur place sur le marché, ces entrants déploient des stratégies parfois agressives, notamment en termes de communication. En dépit de cela, le marché de la veille n’en demeure pas moins relativement stable, ce que devrait confirmer l’année 2023. Ce marché se consolide en grande partie autour d’acteurs bien installés, dont les solutions ont fait leurs preuves et qu’il s’agit désormais de rendre plus agiles – notamment en favorisant le partage d’informations ou en développant des technologies de type « speech-to-text » qui permettent de veiller du contenu vidéo ou encore des podcasts.

En 2023, un point pourrait cependant prendre une importance plus prégnante : la sécurité des données. Il n’a échappé à personne que les organisations étaient depuis plusieurs années de plus en plus sujettes à des cyber-attaques, ni que la situation internationale avait remis au goût du jour la question de la protection et de la souveraineté des données. Au sein des entreprises, les DSI regagnent du pouvoir à travers le rôle actif que jouent en leur sein les DPO ou encore les Data Officers. Sécuriser l’organisation et protéger son personnel : ces directions informatiques ont du pain sur la planche, et se révèlent de plus en plus sensibles à la sécurisation des données qui sont générées.

Le champ de la veille est bien entendu pleinement concerné par cette évolution. Où sont stockées les données ? Sur ce point, les éditeurs de veille se doivent de proposer des solutions pleinement safe, par exemple en possédant leurs propres serveurs. Ce n’est pas donné à tout un chacun, ce qui pourrait en 2023 amener certaines sociétés à se poser des questions nouvelles.

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Données personnelles : le temps des sanctions ?

Les sanctions de la CNIL auprès des entreprises ne respectant pas le RGPD se multiplient. Une étape dans l’acculturation des organisations au respect des données personnelles, que la journée mondiale du 28 janvier (« Data Privacy Day ») permet d’évoquer.

Depuis plusieurs mois, la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) multiplie les sanctions à l’attention d’entreprises ne respectant par le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Le 15 septembre 2022, elle attribuait une amende record de 405 M€ à Instagram pour divulgation publique d’adresses de mails et/ou de numéros de téléphone. Le 20 octobre, elle sanctionnait la société Clearview AI pour collecte de données de personnes se trouvant en France. Un mois plus tard, Discord INC ainsi qu’EDF étaient priées de s’acquitter respectivement de 800 000 € et  600 000 €. Au mois de décembre dernier, la CNIL sanctionnait entre autres MicrosoftAppleTikTok et la société Voodoo


Discord : les données de 2,5 millions de comptes français conservées

Que nous disent ces différentes décisions sur la protection des données personnelles ? D’abord que le « gendarme » français de nos données, à savoir la CNIL, se montre extrêmement vigilant quant au respect des textes en vigueur, édictées en avril 2016 avant d’être appliqués en 2018. Prenons l’exemple de Discord : après contrôle de la CNIL, l’entreprise s’est révélée dans l’incapacité de respecter la durée de conservation des (très nombreuses) données qu’elle véhiculait au quotidien – à savoir des échanges oraux, à la fois de nature professionnelle et personnelle. Elle a notamment relevé que les informations de près de 2,5 millions de comptes français inutilisés depuis plus de trois années avaient été conservées par l’entreprise américaine. La CNIL a aussi noté que Discord avait manqué à son obligation d’information sur les durées de conservation, et que l’application vocale demeurait connectée à l’ordinateur lorsque l’utilisateur avait fermé la fenêtre. La sécurité des données personnelles a par ailleurs été pointée du doigt dans la mesure où le mot de passe de l’entreprise n’était pas suffisamment robuste (aucune variation entre les types de caractères n’était exigée), et qu’aucune étude d’impact relative à la protection des données n’avait été diligentée par Discord. 


Le temps du respect du RGPD est venu

Bien que relativement modeste eût égard aux quelque 400 M€ réclamés à Instagram par la CNIL, l’amende infligée à Discord pointe une différence d’approche patente entre la protection des données telle qu’elle est pratiquée au sein de l’Union Européenne, et celle qui est en vigueur Outre-Atlantique. Des organisations telles que Microsoft, Apple ou encore Clearview relèvent clairement d’une culture juridique où l’orientation business prédomine sur la défense du consommateur, c’est-à-dire du citoyen. Après quelques années au cours desquelles certaines pratiques ont été constatées sans engendrer de sanctions, nous sommes semble-t-il entrés dans une autre séquence. Estimant sans doute que les organisations – notamment celles qui sont basées hors de l’UE – ont largement eu le temps de s’acculturer au RGPD, la CNIL fait valoir son droit de faire respecter strictement la loi continentale. Une nouvelle que l’ensemble des délégués à la protection des données (DPO) doivent désormais pleinement intégrer, surtout en cas de retard de mise en conformité au sein de leur entreprise…

C’est sur ce point sans doute que les organisations (françaises comme étrangères) doivent actuellement se montrer vigilantes. La Journée Européenne de la Protection des Données à Caractère Personnel (Data Privacy Day) de ce 28 janvier est là pour nous rappeler combien les données personnelles relèvent d’un bien spécifique, sanctuarisé, précieux, dans un contexte tout à la fois marqué par une recrudescence des cyber-attaques, une instabilité internationale qui perdure et des transitions plurielles à mener. 

Au passage, cette journée symbolique du 28 janvier rappellera aux veilleurs comme aux entreprises férues d’intelligence économique la nature exacte de leur rôle lorsque des recherches sont opérées. Il est en effet de la responsabilité de chacun que les outils de curation utilisés ne captent pas de données personnelles, encore moins que celles-ci ne se retrouvent stockées au sein de serveurs professionnels. Une évidence qu’il est toujours bon de conserver à l’esprit…

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Un bilan 2022 : le PoC, tendance de fond dans le secteur de la veille

L’heure du bilan a sonné pour le secteur de la veille. En 2022, parmi les tendances observées, il convient sans doute de retenir le développement de plus en plus fréquent de « Proof of Concept » (démonstration de faisabilité), sur fond de solutions portées par l’innovation.

Quels sont les enseignements à tirer de cette année 2022 dans le secteur de la veille informationnelle et stratégique ? Traditionnellement posée au moment d’effectuer un bilan annuel, la question invite toujours à jauger la période à l’aune de ses éléments de continuité ou, au contraire, des points de rupture. Comme souvent, la réalité se situe quelque part à mi-chemin entre l’un et l’autre…


Continuité : un marché d’abord mou… puis dynamique

Parmi les éléments de continuité, il convient sans doute de citer la dynamique faible et active du marché. D’un point de vue général, les organisations privées ou publiques qui développent une activité de veille dans leur secteur se sont faites remarquer en 2022 par leur relatif attentisme initial. Le marché a ainsi été relativement calme pendant les huit premiers mois de l’année, avant de se dynamiser à partir de la rentrée de septembre. Et cela n’est pas surprenant. Depuis trois années, les acteurs que sont les éditeurs de solutions de veille se sont peu ou prou habitués à cet effet de double détente : dans un contexte incertain marqué par la crise sanitaire puis récemment par la guerre russo-ukrainienne, les entreprises observent une certaine prudence, qui se traduit en premier lieu par de l’attentisme. Même si leurs budgets de veille ont été votés, elles n’engagent pas leurs dépenses immédiatement, sans doute afin de pouvoir mieux agir si de nouvelles transitions – pour ne pas dire de nouvelles crises – venaient à apparaitre.

Autre élément de continuité à signaler cette année : la rationalisation du secteur de la veille. De nombreux grands comptes opèrent des actions de centralisation et de consolidation, sur fond d’acquisitions. Longtemps disséminées au cœur de plusieurs divisions ou entreprises appartenant à des groupes, les cellules de veille tendent à se structurer.


Une veille sur mesure

Dans ce contexte évolutif, nous observons que la veille se doit de plus en plus d’être structurée sur mesure. Qu’il s’agisse des grands groupes, des ETI ou des PME, quel que soit le secteur, il est impératif que les éditeurs de veille déploient leurs offres au plus près des besoins des acteurs économiques. C’est ici d’une approche humaine dont il est question, une démarche de proximité qui amène l’éditeur à s’investir dans la réussite du projet. Certes, il est toujours question de vendre une solution, voire dans certains cas un service, mais dans une logique d’accompagnement. Une telle approche, éminemment humaine, est de plus en plus valorisée et recherchée par les organisations. Il est ici impératif de s’adapter à des besoins différents : un département entièrement dédié à la veille au sein d’un grand compte n’aura pas les mêmes aspirations qu’une veille éclatée, reposant sur des chargés de veille ou des correspondants disséminés à maints endroits de l’entreprise.

Le temps de la vente sur étagère est ainsi bel et bien révolu, si tant est qu’il ait existé un jour. Entendre les besoins du client, passer du temps avec lui, s’imprégner de ses objectifs, de ses contraintes, de sa structuration organisationnelle… Tout ceci compte afin de développer la solution de veille qui prendra in fine le mieux en compte l’identité et les besoins de l’organisation.


Le Proof of Concept : un passage de plus en plus fréquent

Afin de parvenir à ces objectifs, il semble de plus en plus nécessaire pour les éditeurs de prouver la qualité et la juste mesure de la solution de veille. Un nombre croissant d’entreprises souhaite ici passer par des séquences de PoC (Proof of Concept, ou démonstration de faisabilité). Rémunérées, ces PoC vont permettre à l’organisation de mieux jauger la capacité du sous-traitant à pérenniser le projet de veille. Pendant plusieurs semaines (souvent deux à trois mois), il sera question d’identifier les sources pertinentes pour la veille, de prendre en considération les thématiques ou encore de travailler l’opérationnel en affinant l’outil. Au bout du compte, un jugement pourra être posé, contribuant à pérenniser et à sécuriser le dossier. En 2022, force est de constater que ces PoC ont été plus nombreux que précédemment et constituent sans nul doute une tendance de fond.

Dernier élément marquant à signaler au cours de ces derniers mois : le développement du volet innovation. En 2022, les solutions de veille ont proposé de plus en plus de fonctionnalités à leurs clients. Outre les mises à jour, les équipes de veille sont en quête d’outils à haute valeur ajoutée. Elles recherchent des modules collaboratifs, qui vont permettre à chaque utilisateur de remonter des informations, de produire du chat, c’est-à-dire de devenir des veilleurs eux-mêmes. Elles recherchent également des fonctionnalités de type speech-to-text, qui permettent de transcrire par écrit des éléments audio ou vidéo parfois longs et techniques. De cette manière, la veille est plus complète, permettant d’avoir de la visibilité partagée sur des podcasts, des webinaires ou des conférences. Une tendance que l’on devrait retrouver dans les mois à venir, c’est-à-dire dès 2023…

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Fake news, mauvaises données : quand le « bruit » s’en mêle…

Nos systèmes d’information se caractérisent par la production exponentielle d’actualités, lesquelles dépassent les capacités d’analyse des organisations. Confronté à un tel « bruit », le veilleur peut aider… même s’il n’aura jamais réponse à tout.

Saviez-vous qu’en France 75% des malades du COVID étaient vaccinés ? Que la France importe de l’uranium de Russie ? Que plus de la moitié des demandeurs d’emplois de l’hexagone ne sont pas indemnisés ? Voici quelques exemples, plus ou moins récents, de fake news, des informations au sujet desquelles la vérification (et le démenti !) s’impose clairement.


Séparer le grain de l’ivraie grâce au veilleur

Certes, face à des informations aussi grossières que celles-ci, nous pouvons estimer que les organisations ont globalement la capacité à séparer le grain de l’ivraie : les équipes de veille sont là pour ça. Confronté au phénomène de la fake news, un professionnel de la veille se posera par exemple des questions liées à l’émetteur de l’information. Qui est-il ? Quels liens entretient cet auteur avec le sujet traité ? Quels intérêts potentiels a-t-il à soutenir une théorie plutôt qu’une autre ? Il accordera également une attention spécifique aux petits indices : date de l’article, style et qualité de la nouvelle… Il croisera encore les informations, et effectuera en cas de doute des recherches sur des sources additionnelles. Il écartera ainsi les sites à caractère commercial, accordera du crédit aux plateformes institutionnelles, et mobilisera en cas de doute son raisonnement pratique. L’objectif ultime étant de définir et de parvenir à isoler ce que l’on appelle la « bonne information », celle qui ne peut être remise en cause dans ses fondements.


Informations : plusieurs vers sont dans le fruit

Mais les fake news ne sont pas les seules informations douteuses auxquelles les organisations sont exposées au quotidien. En réalité, plusieurs vers sont désormais dans le fruit de l’écosystème informationnel : fausses informations bien sûr, mais également rumeurs relayées puissamment – particulièrement par les réseaux sociaux – et nouvelles erronées. Un groupe aéronautique annonce la vente de plusieurs de ses avions à une puissance étrangère ? La « machine à produire du bruit » se met en route instantanément. Elle charriera des informations aussi diverses que la médiatisation de son dirigeant principal, l’histoire de l’entreprise pendant la Seconde Guerre mondiale, l’engagement politique d’un membre de la famille dirigeant le groupe, voire les errances de tel ou tel dirigeant de la société, intervenues il y a parfois plus de 10 ans…

Face à un tel patchwork, une organisation intéressée par l’information première (la vente d’avions à un pays tiers) doit poser un regard rigoureux. Pour ce faire, le veilleur ou l’« homme métier » agira en accordant par exemple une importance toute particulière aux sources à mobiliser, mais aussi à la consolidation des données collectées. Comme pour les fake news, il croisera plusieurs éléments et se fera peu ou prou une opinion, qu’il pourra par la suite partager au sein de sa propre organisation.

Lié à la dynamique puissante d’infobésité, le « bruit » est peu à peu devenu un écran qui -éloigne les organisations d’une vision claire sur leur environnement. Il agit en cela directement sur le pilotage de l’entreprise, et donc sur sa stratégie de développement. C’est ici que le veilleur comme l’« homme métier » sont d’une aide précieuse. Ils bénéficient dans leur quête de plateformes de veille efficaces, conçues pour remonter les informations les plus consolidées possibles (y-compris issues de podcasts ou de vidéos). Sans pour autant être infaillible, le veilleur permettra ainsi aux dirigeants de l’entreprise de mieux prendre la mesure des enjeux qui sont les leurs, et de mieux distinguer la route à suivre.

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Un jour un métier

Pierre MOUSSARD, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur spécifique dans le milieu bancaire puis a accédé au poste d’Ingénieur Senior Software en charge du Crawler.


Quel est votre parcours scolaire ?

J’ai d’abord obtenu un BTS CPI (Conception des Produits Industriels). Ne voulant pas m’arrêter là, j’ai fait une prépa ATS (Adaptation Technicien Supérieur) pour intégrer par la suite l’ISAE-Supméca (à l’époque nommée CESTI) débouchant sur un diplôme d’ingénieur en mécatronique.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

J’ai été ingénieur production aux Grands Moulins de Paris, en charge de la création et de la conduite d’un outil de gestion de production. J’ai par la suite connu KB Intelligence, puis KB Crawl, via Bruno Etienne, son président-fondateur. C’est en 2006 que j’ai intégré la société, d’abord en charge de produits spécifiques dans le milieu bancaire. 


Pourquoi KB Crawl ? 

 C’est une entreprise à taille humaine, basée sur des principes solides tels que l’innovation, la recherche, l’écoute du client et le relationnel. Ajoutées à cela des équipes soudées ayant une bonne interaction. 


Quelles sont vos fonctions en tant qu’Ingénieur Senior Software ? 

Je suis responsable du produit Crawler chez KB Crawl, de son évolution, de ses adaptations en fonction de demandes et remontées faites, que ce soit en interne ou par les utilisateurs. 


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste d’Ingénieur Senior Software ?

L’innovation, la recherche. Pouvoir faire évoluer le produit en fonction des demandes, des nouvelles technologies. Répondre aux attentes des utilisateurs, les aider, que ce soit dans leur utilisation du produit, mais aussi dans leur métier. 


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Ingénieur Senior Software ?

Une journée « type » a toujours un socle, une base : le produit. S’articulent autour de cette base différents axes, qui peuvent être la maintenance du produit, la création de nouvelles fonctionnalités, l’aide à son utilisation. S’ajoutent aussi la recherche et l’écoute des nouveautés en matière de développement ou technologiques.


Quels sont les qualités d’un Ingénieur Senior Software ?

L’écoute, la réactivité, être force de proposition. Dans le monde du développement, tout comme dans celui de la veille, tout va très vite. Nous devons savoir anticiper, connaître et apporter des réponses claires et précises, ainsi que des solutions ou innovations attendues. 

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Un jour un métier

Louise TATON, 24 ans travaille chez KB Crawl depuis 1 an en tant que Consultante-Formatrice en Intelligence Économique. 


Quel est votre parcours scolaire  ?  

Après un BAC ES obtenu au Lycée Français International de Hong Kong, où j’ai effectué toute ma scolarité, je suis partie étudier en France. J’ai commencé mes études supérieures par un Bachelor en Relations Internationales à l’ILERI à Paris. 

Après avoir effectué un échange universitaire de 6 mois à l’Université de Limerick en Irlande, j’ai terminé mes études avec un Master en Intelligence Economique à l’ILERI. 


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?  

Stage de 2 mois en première année d’étude – en marketing chez le chef cuisinier Alain Ducasse (dans la branche Alain Ducasse Conseil) – mission : m’occuper du markéting de la marque sur les réseaux sociaux, de gérer les réservations pour les différents restaurants et de préparer des invitations pour divers “influenceurs food”. 

Stage de 2 mois en 2e année d’étude au Ministère des Armées à la Marine Nationale dans le Bureau de Coopération Bilatérale – mission : participation à l’organisation du Symposium du Golfe de Guinée. 

Stage de 2 mois en 3e année d’étude à Toulon au FMES (Fondation Méditerranéenne D’Etudes Stratégiques) – mission : participation à la rédaction d’articles de fond et de brèves sur des thématiques essentiellement militaires et maritimes pour l’IHEDN. 

Master 1 – pas de stage car Covid mais montée une entreprise avec mon père pour distribuer des masques chirurgicaux et FFP2 aux hôpitaux, pharmacies, maisons de retraites, Ehpad, magasins de proximité etc…en France pour aider, parce qu’il y avait une pénurie et parce que mon père avait des contacts avec des usines qui produisaient des masques en Chine.  

Master 2 en alternance pendant 1 an dans le service des radars civils (radars qui détectent les avions commerciaux et de tourisme) – mission : faire de la veille marché, concurrentielle + sur les installations des différents radars pour pouvoir proposer des mises à jour ou de nouvelles installations sur les différents radars de chaque pays -> Aller chercher l’offre plutôt que d’attendre que les différents pays clients fassent des appels d’offre. 

J’ai connu la veille chez KB Crawl grâce à mon année en alternance. De nombreux outils étaient mis en concurrence et mon équipe m’avait parlé de KB Crawl. Nous n’utilisions pas KB Cawl pour notre veille mais j’ai eu l’occasion de voir l’outil en démo auparavant. 


Pourquoi KB Crawl ?

Je connaissais déjà un petit peu l’outil grâce à mon alternance et je savais que KB Crawl était reconnue comme une référence incontournable sur le marché des solutions de veille. 

J’ai postulé par curiosité et je suis ravie de faire maintenant partie de l’équipe. L’environnement de travail est stimulant et il y a une excellente entente entre tous les membres de l’équipe. 


Quelles sont vos fonctions en tant que Consultante – Formatrice en Intelligence Economique ? 

Mes principales fonctions sont de participer au paramétrage des solutions dédiées à chacun des clients et projets puis d’en assurer le suivi fonctionnel.  


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Consultante – Formatrice en Intelligence Economique ? 

Les missions qui me plaisent le plus en tant que Consultante formatrice en intelligence économique sont les formations et les mises en place de projets avec les nouveaux clients. 

J’aime être au contact du client et voir leur projet de veille se réaliser grâce à KB Crawl. 


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un(e) Consultant(e) – Formateur(rice) en Intelligence Economique ?  

C’est assez difficile de décrire une journée type car aucune ne se ressemble.  

Il accompagne les clients dans leur veille tout au long de la vie de leur projet. 

Il peut réaliser des veilles externalisées ou des prestations pour nos clients, s’occuper du design des plateformes de diffusion de l’information, du paramétrage des sources dans le Crawler tout comme apporter un support fonctionnel ou former des clients. 


Quels sont les qualités d’un(e) Consultant(e) – Formateur(rice) en Intelligence Economique chez KB Crawl  ?  

Les qualités d’une consultante formatrice en intelligence économique vont au-delà des compétences techniques essentielles pour faire de la veille. Une bonne consultante formatrice devra veiller à avoir de bonnes qualités relationnelles (savoir-être), des qualités oratoires et expressives, une capacité d’écoute, une patience et des méthodes pédagogiques efficaces pour les formations. 

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