Veille règlementaire : n’oubliez pas de passer la seconde !

La veille règlementaire semble a priori bien bornée : il s’agirait de se concentrer sur un bouquet de sources connues et peu nombreuses. C’est sans compter sur la nécessité, pour les organisations, d’anticiper des mouvements en visualisant les tendances à venir.

Soyons attentifs à la sémantique : l’usage veut que l’on parle de veille règlementaire et juridique d’un seul tenant, en englobant tout à la fois des informations de nature législative, jurisprudentielles ou doctrinales et des informations strictement liées aux règlements. Avec la veille juridique, il s’agit surtout de visualiser la manière dont est rendue la justice, étant entendu que nul n’est censé ignorer la loi – surtout pas les entreprises. Avec la veille règlementaire, le prisme est différent et concerne les règlementations nationales et internationales susceptibles d’avoir une incidence sur l’organisation.

Ces dernières années, cette dimension est devenue d’autant plus importante que les directives européennes (notamment) se sont démultipliées, avec un impact avéré sur toutes les catégories d’entreprises, depuis le grand groupe jusqu’à la PME.


Un travail préliminaire d’identification

Comment structurer une veille règlementaire digne de ce nom ? A priori, l’affaire semble simple et relativement bien entendue. Les sources de référence paraissent aisées à repérer, relativement connues et peu nombreuses. Mais il s’agit bel et bien là d’une idée reçue… Car si certains sites sont évidents à identifier (à commencer par celui de Legifrance), d’autres sont plus difficiles à débusquer. En effet, la veille règlementaire ne s’appuie pas uniquement sur des textes publics. Elle repose également sur des normes, c’est-à-dire sur des textes de droit privé. Particularité de ces derniers : leur accès est payant, ce qui nécessite de la part de toute entreprise un certain investissement – car la plupart des éditeurs de normes vendent chèrement leurs données.

L’autre élément à avoir en tête lorsque l’on se lance dans une démarche de veille règlementaire consiste à bien définir le champ d’application de celle-ci. Sur quels sujets, quels thèmes, quels champs veiller ? Pour cela, il faut se poser certaines questions préliminaires, notamment liées au secteur dans lequel votre organisation se déploie, le type d’industrie qui est le vôtre, les produits et services que vous commercialisez, etc. Cette étape est importante dans la mesure où elle vous permettra d’éliminer tout ce qui ne vous concerne pas. Dans une règlementation qui paraît, tout ne vous concerne pas ! L’art de la veille consiste à savoir repérer le bon chapitre, le bon paragraphe, et même parfois la bonne phrase… À ce stade, c’est bel et bien une étude qu’il faut réaliser, en se posant les bonnes questions.


Allez jusqu’à anticiper les tendances

Une fois ces éléments stabilisés, vous pensez en avoir terminé… Au contraire, c’est maintenant que la veille règlementaire prend tout son sens. Vers quoi le législateur se dirige-t-il ? Quelles sont les tendances ? Voici les questions ultimes, les questions de fond que pose nécessairement toute veille règlementaire. Car la finalité de celle-ci est l’anticipation, par votre organisation, de toute règlementation appelée à impacter en profondeur l’activité ainsi que la stratégie. Admettons par exemple que votre entreprise fabrique des meubles, et qu’un règlement national ou international est en passe d’interdire un type de colle en particulier. Dans ce cas, vous allez devoir probablement changer de marque de produit, de sous-traitant, de distribution, voire de fabrication. On comprend ici que c’est potentiellement toute votre organisation qui se trouve impactée, et avec elle votre modèle économique…

Comment aller débusquer les tendances à venir ? En surveillant des blogs, des forums spécialisés, des sites règlementaires mais également des sites privés. Il vous faudra identifier ici certains experts, certains spécialistes, certains influenceurs de textes législatifs et règlementaires, mais aussi certains acteurs politiques particulièrement engagés dans des combats visant à faire avancer ou modifier la règlementation. Comme souvent, il faut ici être en capacité de repérer certains signaux forts, mais aussi d’aller débusquer des signaux faibles. Et il faut, bien entendu, le faire dans la durée…

Le propre de la veille règlementaire est qu’elle touche tout type de sujets, et qu’elle intervient à tous les niveaux de l’organisation de votre entreprise. Éminemment stratégique, elle est directement reliée à la survie de votre business : une évolution règlementaire peu ou mal anticipée et c’est le résultat annuel de votre organisation qui sera potentiellement impacté. Une raison suffisante pour que l’ensemble des entreprises s’y intéressent, depuis les grands groupes aux PME, TPE ou encore aux start-ups.

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Veille innovation / R&D : bien au-delà de la technologie !

Tout comme la veille commerciale, la veille innovation / R&D attire fortement les organisations, qui y voient un moyen de « disrupter » le marché. Reposant sur un grand nombre de sources à identifier, elle nécessite aussi une certaine finesse dans l’analyse. 

L’usage veut que la veille innovation / R&D figure parmi le « Big Four » des typologies de veille, aux côtés de la veille commerciale et marketing, de la veille image et de la veille juridique et réglementaire. Dans la pratique, nous observons que deux champs attirent plus particulièrement les organisations : la veille commerciale, dans la mesure où elle permet de défendre pleinement la marque ; la veille innovation / R&D, car elle facilite l’identification de nouveaux produits et services, c’est-à-dire de tendances à venir.


Se réinventer, surprendre… par l’innovation

La veille innovation est d’autant plus considérée par les organisations qu’elle est intimement reliée à leur propre stratégie de développement. Il y a dans cette veille une double finalité : créer si possible sa technologie à partir de techniques et d’avancées en voie d’émergence et relativement méconnues ; s’appuyer sur des technologies innovantes afin de faire évoluer ses propres produits et services. Cette approche est importante à considérer dans la mesure où le marketing et la vente reposent plus que jamais sur la notion de différenciation, voire de rupture. Pour marquer des points auprès des clients – et donc pour se développer –, il faut encore et toujours se réinventer, proposer des produits ou des services nouveaux, surprendre, casser les codes, etc. Cela est d’autant plus impératif que les marchés demeurent fortement concurrentiels et mondialisés, avec de nombreuses disruptions, des changements d’usages ou bien des évolutions dans les habitudes de consommation. 


De nombreuses sources à veiller

Pour se donner une chance d’atteindre de tels objectifs, il convient de déployer une stratégie de veille la plus complète possible. L’une des particularités de la veille innovation / R&D est d’ailleurs celle-ci : elle se signale par un nombre très important de sources d’informations à surveiller. Les bases brevets en sont une, qui permettent de repérer les inventions. Les sites universitaires orientés recherche en sont une autre, particulièrement sur des problématiques de niche et à haute valeur-ajoutée technique. Il ne faut pas non plus oublier la presse généraliste ou spécialisée, qui bien souvent est friande de sujets innovants. Ni les sites de crowdfunding, au sein desquels de nombreuses start-ups sont en quête de financements pour leurs nouveaux produits ou services. Certaines plateformes doivent encore être ajoutées à cette liste, certains blogs, certains forums… Certains d’entre eux accueillent en effet de plus en plus de chercheurs, bien plus diserts qu’il y a encore quelques années.

En mobilisant ainsi des sources multiples et variées, l’objectif du veilleur consistera à être le plus exhaustif possible, à identifier les nouveautés et surtout les tendances. Car un produit ou un service nouveau peut être le nom d’un changement d’usage, voire dans certains cas d’une évolution sociétale. Rappelons-nous : des plateformes telles que Doctolib ou Waze ont démarré dans une relative confidentialité… avant de devenir des standards.


Innovation et développement durable

Pour contribuer à relever un tel défi, les éditeurs de veille ont un rôle majeur à jouer. C’est en effet à travers la pertinence et la technicité de leurs solutions qu’ils pourront ramener à la surface un maximum d’informations, puis faciliter le croisement de celles-ci et leur analyse. Car la veille innovation / R&D est éminemment transverse. Elle nécessite d’articuler des informations a priori très éloignées les unes des autres, grâce notamment à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA). Ainsi, la veille innovation va aller chercher des éléments de nature technique, des procédés, des centres d’intérêt financiers… Quels sont les investissements opérés par les banques ? Voilà par exemple une question qui permettra de mieux étudier l’évolution d’un secteur.

À ce sujet, nous observons depuis quelques années une tendance devenue lourde : l’articulation de l’innovation avec la question du développement durable. En 2023 plus que jamais, l’innovation se doit d’être socialement responsable et respectueuse de l’environnement. Ceci peut être observé notamment dans le secteur du packaging, où plusieurs start-ups proposent des emballages non invasifs, élaborés à partir de produits naturels et biodégradables. Quel grand compte aurait-il pu croire en cette évolution ? Il a fallu pour s’en rendre compte une veille financière poussée, faite de croisements entre signaux faibles technologiques et signaux de plus en plus forts du côté des consommateurs…

La veille innovation / R&D a encore de beaux jours devant elle. Pour servir au mieux les organisations, elle doit être définie le plus précisément possible, en évitant quelques écueils. Le fait de confondre innovation et avancée technologique en est un, et non des moindres. La veille innovation, ce n’est pas que de la technologie et du savoir-faire… Nous sommes aussi ici dans le savoir être et le faire savoir, c’est-à-dire dans les usages. Ainsi, lorsqu’une agence bancaire décide d’installer un pupitre dans son entrée afin de prendre en charge et de rediriger tous ses clients, ce n’est pas qu’un détail : c’est au contraire une véritable innovation, qui dit de nombreuses choses sur l’individuation de l’approche client. À méditer…

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CP « Gérez de multiples thématiques de veille grâce à KB Suite »

Le développement du web pousse KB Crawl à faire évoluer ses solutions pour toujours être en adéquation avec les besoins des veilleurs.  Parmi ces besoins, une problématique prime : la démultiplication des thématiques de veille.

Paris, France – KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, approfondit les fonctionnalités de sa solution KB Suite pour répondre aux nouveaux besoins. Au sein des organisations, la veille est une composante essentielle pour la prise de décisions éclairées. Dans cette optique, l’éditeur français KB Crawl propose des outils de veille et une technologie de pointe via sa solution KB Suite.


La problématique des thématiques de veille

Dans la mise en place d’un projet de veille, un sujet majeur est souvent au cœur des préoccupations des veilleurs : la combinaison de différentes thématiques de veille. Depuis des années, la transversalité est à l’honneur. Pour le veilleur, le but est de partager vis-à-vis du plus grand nombre des informations de veille de manière à acculturer autant que possible les collaborateurs. Et si celle-ci reste d’actualité dans beaucoup d’entreprises, dans certains cas, il peut être nécessaire de développer un projet qui va fonctionner en mode « silo » et cloisonner les espaces de veille. C’est notamment le cas dans le domaine bancaire ou dans le secteur assurantiel, où la diversité des métiers et des fonctions crée de facto des dynamiques de veille verticales.


Une nouvelle fonctionnalité au sein de KB Suite

Il est désormais possible de mener de telles actions tout en articulant différents projets au sein d’une même plateforme : la fonction « thématique de veille » déployée par KB Crawl le garantit. La solution KB Suite va ainsi amener les professionnels à adresser les bonnes informations aux bonnes personnes et sur un espace qui leur est entièrement dédié. Ce module va permettre de trier les informations par thématiques en fonction des sujets d’intérêt pour les veilleurs et pour les lecteurs.


Un cloisonnement judicieux de l’information

Les veilleurs vont ainsi pouvoir accéder aux seules données qui les concernent, ainsi qu’à un plan de classement relatif au périmètre de veille dont ils ont la charge. De même, les clients de la solution de veille (les lecteurs) n’auront accès qu’aux informations pour lesquelles ils ont des droits de lecture et qui correspondent à leurs centres d’intérêt. Avec cette nouvelle fonction, KB Crawl permet à ses utilisateurs de thématiser le plan de classement de l’information, les articles et les newsletters. Les groupes d’utilisateurs et le design des plateformes peuvent également être personnalisés en fonction de la thématique à laquelle cette donnée se réfère.

Grâce à cette nouvelle fonctionnalité offerte par KB Suite, la séparation des espaces de veille par thématiques permettra à chaque service de veille de travailler sur son propre périmètre. Et aux lecteurs de ne voir uniquement des informations fléchées, sur les sujets qui les intéressent.


À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2002 et basée en France, la société compte plus de 100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie. www.kbcrawl.com

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Le bulletin tech – 15 février 2023

L’ESSENTIEL DU MOIS : 

Au menu cette semaine : « La Guerre des IAs ». Si Microsoft surfe sur la tendance ChatGPT, Google a senti la menace et a dégainé BARD. Mais si la bataille s’est engagée aux Etats-Unis, la Chine n’est pas en reste, Baidu et Alibaba se sont joints à la course.

Bonne lecture ! 


Sommaire

IA

  • Microsoft fonce pour avoir ChatGPT dans Word, Outlook et PowerPoint
  • Face à ChatGPT, le géant chinois Baidu va lancer sa propre IA
  • Au fait, c’est quoi un prompt ? 
  • Alibaba prépare aussi sa réponse à ChatGPT
  • Qu’est-ce que c’est Google Bard ?

IA

Microso fonce pour avoir ChatGPT dans Word, Outlook et PowerPoint

– vendredi 10 février 2023

Une démonstration sur l’intégration de ChatGPT dans la suite bureautique Office (Word, Outlook, PowerPoint) est attendue très bientôt, signe de l’empressement de Microsoft à avancer vite. On l’a dit : Microsoft entend intégrer ChatGPT partout, Edge, Bing, etc.


Face à ChatGPT, le géant chinois Baidu va lancer sa propre IA

– mardi 31 janvier 2023

Baidu, le plus grand moteur de recherche chinois, va lancer sa propre intelligence artificielle (IA) pour rivaliser avec ChatGPT.


Au fait, c’est quoi un prompt ?

– vendredi 10 février 2023

Un prompt ? Kézako ? Un prompt désigne une instruction, que l’on envoie à un algorithme d’intelligence arficielle (IA) spécialisée dans la génération de contenu — comme du texte ou de l’image, dans le cas de ChatGPT, le prompt génère du texte.


Alibaba prépare aussi sa réponse à ChatGPT

– jeudi 9 février 2023

Si les grands groupes étatsuniens se sont emparés du sujet, les plateformes chinoises du Web ont leur mot à dire en maère d’IA générave. Après Baidu et NetEase, Alibaba annonce développer son propre ChatGPT.


Qu’est-ce que c’est Google Bard ?

– vendredi 10 février 2023

Bard est le chatbot de Google. Officialisé en février, il est censé riposter à ChatGPT d’OpenAI, que Microsoft veut intégrer dans Bing et Edge. Qu’est-ce que c’est, Google Bard ? Google Bard est un chatbot, c’est-à-dire un agent conversationnel, semblable à ChatGPT d’OpenAI.

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Veille marketing : vendre, mais surtout défendre la marque !

Pluriels, les contours de la veille marketing sont bien plus larges que la simple surveillance des textes règlementaires ou des faits et gestes de la concurrence. À l’heure des réseaux sociaux et des influenceurs, cette veille peut se résumer à la défense de la marque.

Ne nous fions pas seulement aux définitions théoriques. Pour nombre d’observateurs, la veille marketing a pour finalité de disposer de la bonne information au bon moment, ceci afin de mieux se distinguer de la concurrence. Cette veille commerciale relève d’un processus de collecte, de traitement, d’analyse et de diffusion des informations sur l’ensemble des domaines et parties prenantes impactant les ventes. Dans certains cas, elle est même réduite à de la veille règlementaire… Mais quelles réalités recouvre-t-elle exactement ?


Veille concurrentielle et veille des partenaires / fournisseurs

En pratique, la veille marketing est un champ qui se révèle très large, pour ne pas dire riche. Pour une organisation, l’idée de base consiste à se faire une idée la plus complète possible de son environnement de marché. Cela passe par différents types de veille.

L’une des premières est concurrentielle. Qui sont mes concurrents, et de quelle manière évoluent-ils ? Sur ce point, il est central de se procurer des données financières, mais également d’arriver à capter les mouvements de type rachat, fusion et autres rapprochements. Attention aux sources primaires ! Il est important de veiller d’abord et avant tout les sites Internet de la concurrence, d’analyser les mises à jour, les présentations qui sont faites des produits ou des services. Ces sites sont d’excellentes sources d’information. Ils permettent de voir de quelle manière la concurrence se présente et se vend. Il convient par ailleurs de jeter un regard appuyé et analytique à la presse généraliste (pour les grands comptes), à la presse spécialisée ou encore aux forums de discussion.

Cette veille concurrentielle est à articuler avec une surveillance tout aussi rigoureuse des partenaires et des fournisseurs. C’est le second type de veille à déployer. Il permet de voir si les structures avec lesquelles l’organisation à laquelle on appartient a les reins solides. De quelle manière ces partenaires et fournisseurs se situent-ils vis-à-vis de leur propre concurrence ? Comment interagissent-ils entre eux ? Quels sont les éventuels nouveaux entrants ?


Tendances, usages et règlementaire : savoir anticiper

Une fois ces éléments intégrés, il est important que la veille marketing se concentre sur les tendances du marché, ses dynamiques, ses freins. L’objectif est ici opérationnel : il s’agit d’aider les équipes commerciales à bien se situer en tant que promoteurs des produits et services de l’organisation, et ainsi d’augmenter les résultats. Sur ce point, deux éléments sont à surveiller de plus près : les innovations tout d’abord, avec ce qu’elles génèrent de disruption ; les demandes des clients ensuite, qui sont bien sûr centrales et permettent de mieux anticiper certains mouvements. L’intérêt de cette veille s’est particulièrement vu lorsque les plateformes de location (LOA, LLD) sont apparues sur le marché de l’automobile. Une telle évolution des usages est venue d’une tendance sociétale : après avoir longtemps opté pour la propriété privée de leur véhicule, les automobilistes ont commencé à se tourner vers la location – notamment parce que celle-ci permet de bénéficier de voitures plus récentes. Ceux qui ont su voir cela avant les autres ont été les grands gagnants…

Le quatrième élément sur lequel il convient bien sûr d’insister est la partie règlementaire. Il est important de maîtriser cet environnement, qui peut avoir un fort impact sur les secteurs. Là encore, la notion d’anticipation est décisive. Une fois que les documents sont publiés au Journal Officiel, il est déjà trop tard pour de nombreuses organisations devant opérer des changements majeurs dans leur stratégie…


Réseaux sociaux, influenceurs… Savoir écouter ses clients

Le cinquième et dernier paramètre qu’il est important de prendre en considération a récemment pris une ampleur renouvelée, notamment en raison de la massification des médias numériques : il vise essentiellement à veiller les clients. Quels feedbacks partagent-ils ? Quelle est la teneur des avis publiés sur les plateformes ? La température sur les réseaux sociaux ? Cette voix du client est primordiale, et oblige également à veiller les influenceurs, qui à travers leurs blogs ainsi que leurs vlogs sont en capacité de générer des inflexions d’opinions.

En 2023, il est très important qu’une organisation sache maîtriser cette communication particulière et émergente, ne serait-ce que pour ajuster la stratégie de l’entreprise. Un tel savoir-faire permet de gérer des signaux faibles, voire des crises en voie d’émergence. Il permet aussi de rassurer, d’apporter des réponses au client, de montrer à chacun que l’on est en capacité d’entendre, d’écouter, voire de prendre en considération ses avis comme ses suggestions. Il permet encore de s’appuyer sur certains influenceurs qui, une fois identifiés, pourront devenir d’importants vecteurs pour la marque de l’organisation.

Au regard de ces nombreux points, on comprend mieux pourquoi la veille marketing est stratégiquement primordiale. Ce travail relève, in fine, d’une action de défense de la marque de l’entreprise. Les équipes marketing du XXIe siècle ne sont pas seulement là pour vendre : leur raison d’être ultime est la protection de leur dirigeant ainsi que de leur marque. Soulignons que cette dimension n’a pas toujours été intégrée dans les grandes sociétés, et certaines ont pu en pâtir. Elle fait de la veille une action pleinement stratégique.

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Veiller la voix : une tendance lourde en intelligence économique

Depuis quelques années, la voix est de plus en plus prisée afin de commander nos smartphones ou nos assistants vocaux, mais également pour avoir accès à des informations de plus en plus larges. La journée mondiale de la radio, ce lundi 13 février, nous permet de faire le point sur cette forte inclination, qui touche aussi le secteur de la veille.

La tendance est sociétale et elle agit depuis plusieurs années comme une lame de fond : de plus en plus d’organisations se mettent en quête du son – voire de la radio – afin de parfaire leur veille. Il faut dire que le marché de la reconnaissance vocale est, tous secteurs et toutes activités continues, en plein essor. Evalué à quelque 10,7 Mds $ US en 2020 (9,87 Mds €), il devrait atteindre 27,15 Mds $ US à l’échéance 2026 (25,04 Mds €), avec un taux de croissance annuel de près de 17% (Source : Mordor Intelligence).


Des sources orales captées grâce au Speech to Text

Dans le champ de l’intelligence économique, de plus en plus d’organisations sont en demande de solutions de veille capables de surveiller à la fois des contenus audio et des sources vidéo. Conférences, discours, podcasts, webinaires, ateliers, réunions… Les solutions de veille les plus qualitatives et les plus expérimentées du marché s’attachent à capter ces sources d’information multiples et parfois très qualitatives, afin de les transformer en textes.

Technologie de pointe développée spécifiquement, le Speech to Text permet tout particulièrement d’opérer une veille remarquable sur Youtube, véritable vitrine pour la quasi-totalité des organisations. Il est également très prisé par les documentalistes (lorsqu’il y en a au sein des entreprises) ainsi que par les structures scientifiques. Car les contenus sont légion, y-compris sur certains réseaux sociaux), pour consolider des connaissances parfois très pointues, pour ne pas dire de niche.


De nouvelles étapes à franchir

Telle qu’elle se présente aujourd’hui, la conversion de la parole en textes n’en est toutefois qu’à ses premiers balbutiements. En l’espèce, nous observons que le temps de la maturité est à venir. D’ici là, quelques caps demeurent encore à franchir. Nous pouvons en retenir au moins deux.

Le premier est d’ordre juridique, et nous renvoie au RGPD, le Règlement Général sur la Protection des Données. La voix de chacun d’entre nous constitue en effet une donnée biométrique. Elle permet de reconnaître le locuteur, et à ce titre elle se trouve protégée par plusieurs législations de protection des données. Pour le dire autrement, tout contrôle et toute exploitation de ces données se trouvent strictement encadrés, générant parfois la suspicion des personnes dont les informations sont collectées (par exemple dans le cadre d’un webinaire ou d’une conférence).

Le second cap qu’il conviendra de franchir à l’avenir est plus directement lié à la veille économique qui s’opère parmi les informations issues des médias radios – et singulièrement des podcasts. Certes, ces derniers (de plus en plus nombreux sur les plateformes de nos radios, à l’image de Radio France) constituent des sources précieuses, parce que souvent centrées sur des enjeux pointus. Il convient toutefois de savoir qu’à ce jour de nombreux médias refusent que leurs podcasts se trouvent captés. Pour que cela soit le cas, il faut passer par Youtube… si toutefois le contenu y a été déposé par la radio en question !

Au-delà de ces écueils, une chose reste sûre : au niveau des services comme des usages, de plus en plus d’appareils intègrent la voix comme principal vecteur d’expression ou de commande. Des assistants vocaux à nos smartphones, une part de plus en plus grande de nos environnements numériques ne nous obéissent plus seulement au doigt et à l’œil, mais bel et bien à la voix. Le secteur de l’intelligence économique n’y échappera pas et sera, quoi que l’on en pense, amené à poursuivre dans cette voie.

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Un jour un métier

Arnaud MARQUANT, 50 ans travaille chez KB Crawl depuis 2018 au poste de Directeur des opérations.


Quel est votre parcours scolaire  ?

Mon parcours a été celui d’un jeune homme qui au départ ne voulait pas faire de longues études. Après le collège, je me suis orienté en lycée technique dans la filière électro-technique, j’ai obtenu mon Bac et mon BTS. Je n’avais pas envie de continuer les études alors j’ai cherché du travail mais à l’époque le service militaire m’a rattrapé. J’ai ensuite travaillé en bureau d’études mais j’ai très vite compris que je n’étais pas à ma place et je ne me voyais pas faire cela toute ma vie. J’ai donc cherché des cursus par apprentissage et je suis rentré sur concours dans le CFA Ingénieurs2000 où j’ai obtenu trois ans plus tard mon diplôme d’ingénieur en génie électrique avec le CNAM.


Quelle a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB  Crawl ?

Après mon diplôme d’ingénieur j’ai commencé par enseigner la physique et l’électrotechnique à des étudiants en baccalauréat technique et BTS. C’était un premier emploi pour gagner ma vie et me donner le temps de chercher mieux. J’ai ensuite intégré Bureau Veritas où j’ai passé plus de dix-neuf ans. J’ai commencé comme inspecteur en installations électriques puis j’ai gravi les échelons pour terminer au siège de la société, à la direction de la performance du métier de l’inspection des bâtiments & infrastructures. Durant toutes ces années j’ai parcouru le monde à la rencontre des collaborateurs du groupe et des clients, une expérience incroyable et très enrichissante.


Pourquoi KB Crawl ? 

Ma précédente expérience m’a amené à monter des projets informatiques pour aider les pays dans leurs missions. Pour contrôler un bâtiment il faut connaitre la réglementation en vigueur donc faire de la veille ! C’est ainsi que j’ai connu la société KB Crawl et son fondateur Bruno Etienne. J’avais monté un projet de veille réglementaire des inspections des bâtiments dans plusieurs pays et nous avions choisi les outils de KB Crawl. De fil en aiguille, Bruno et moi avons sympathisé. Un jour, il m’a proposé de le rejoindre et j’ai fini par accepter.


Quelles sont vos fonctions en tant que Directeur des opérations ? 

Mes fonctions sont très variées au sein de KB Crawl car j’officie en tant qu’adjoint du directeur général. Toutes les fonctions me reportent : commerce, finance, technique et accompagnement clients. Je dois veiller à la bonne marche de l’entreprise mais surtout je dois m’assurer que l’ensemble des clients soit satisfait dans l’utilisation de nos solutions et dans la réalisation de nos prestations.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Directeur des opérations ? 

Sans hésiter je dirais que c’est la gestion des clients. J’aime les rencontrer et parler de leur métier, de leurs difficultés afin de trouver des solutions avec eux. Chaque projet est différent et nécessite une approche particulière. J’y apporte une attention de chaque instant et je sais que l’ensemble de l’équipe KB Crawl a ce soucis de répondre à leurs attentes.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Directeur des opérations ?

Il n’y a pas une vraie journée type mais il existe un rythme dans l’année avec les points trimestriels que nous organisons avec les clients et le travail en interne avec les équipes KB Crawl. Nous nous rencontrons régulièrement pour faire le point sur les dossiers en cours et les actions à entreprendre. La dynamique et l’esprit d’équipe sont très important.


Quels sont les qualités d’un Directeur des opérations ?

Selon moi les principales qualités sont la rigueur et l’écoute. Il ne fait rien seul et s’appuie sur ses équipes. Bien sûr il donne le cap, organise le travail et fait appliquer la stratégie dans le respect des délais mais il doit également savoir écouter ses clients et ses équipes pour améliorer en continu la qualité du service rendu.

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Le bulletin tech – mercredi 01 février 2023

L’ESSENTIEL DU MOIS :

Au menu cette semaine, l’IA qui occupe les pensées de tous : ChatGPT. Si Microsoft a jeté son dévolu sur l’outil, Google n’entend pas en rester là et organise déjà sa riposte. Cela dit, certains tests de ces IAs démontrent que nous sommes encore loin de la précision humaine.

Bonne lecture !


Sommaire

1. CONNECTEURS API

  • Cet outil en ligne reconnaît les textes créés via ChatGPT – Les Numériques
  • Après la faille T-Mobile, le besoin de mieux sécuriser les API s’impose
  • ChatGPT et Dall-E ne sont que le début : Microsoft débloque des milliards pour OpenAI 
  • Web scraping : tout savoir sur cette technique d’extraction de données

 

2. IA

  • La Cnil ouvre un service de l’intelligence artificielle
  • Un avocat IA défend un criminel : vers une justice automatisée ?
  • L’OTAN table sur l’IA pour la cybersécurité
  • Pour concurrencer ChatGPT, Google va sortir plus de 20 produits avec intelligence artificielle 
  • Surveiller le public des JO 2024 avec une IA ? Le Sénat est d’accord
  • GPT-4 : les nouveautés attendues après ChatGPT et GPT-3 – Numerama

 


1. CONNECTEURS API

Cet outil en ligne reconnaît les textes créés via ChatGPT – Les Numériques

Alors qu’élèves et étudiants font de plus en plus souvent appel à ChatGPT, le fameux robot conversationnel qui a réponse à tout, pour rédiger leurs devoirs, la riposte se met en place. Un nouvel outil permet de déterminer si un texte a été écrit par un humain ou une IA.


Après la faille T-Mobile, le besoin de mieux sécuriser les API s’impose

– mercredi 25 janvier 2023


Après Twitter, T-Mobile dévoile une fuite de données massive résultant d’un faille dans la sécurité d’une API.


ChatGPT et Dall-E ne sont que le début : Microsoft débloque des milliards pour OpenAI 

– lundi 23 janvier 2023

Redmond tiendrait-elle enfin la poule aux oeufs d’or qui lui permettra d’affronter Google ? Microsoft confirme un investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, la société derrière ChatGPT et DALL-E. Dans la foulée, l’entreprise américaine veut pousser les technologies d’IA dans ses services et ses produits.


Web scraping : tout savoir sur cette technique d’extraction de données

– lundi 23 janvier 2023

Le web scraping est un processus automatisé qui consiste à extraire des données structurées ou non structurées sur internet.


2. IA

La Cnil ouvre un service de l’intelligence artificielle

– lundi 23 janvier 2023

La Cnil se dote d’un service de l’intelligence artificielle (SIA) et lance par la même occasion, des travaux sur les bases de données d’apprentissage.


Un avocat IA va défendre un criminel : vers une justice automatisée ?

– jeudi 19 janvier 2023

C’est la première fois dans l’histoire de la profession juridique qu’un avocat IA représente un client au tribunal.


L’OTAN table sur l’IA pour la cybersécurité

– jeudi 19 janvier 2023

L’OTAN travaille sur une stratégie de défense basée sur l’IA pour détecter les cybermenaces et prendre les bonnes mesures pour se protéger.


Pour concurrencer ChatGPT, Google va sortir plus de 20 produits avec intelligence artificielle

– samedi 21 janvier 2023

Alors que ChatGPT anime encore la communauté tech. Certains prennent des initiatives pour contrer l’outil à commencer par les écoles mais également Google. La firme de Mountain View va développer plusieurs outils utilisant l’IA pour répondre à ChatGPT et Microsoft.


Surveiller le public des JO 2024 avec une IA ? Le Sénat est d’accord

– vendredi 27 janvier 2023

L’IA au service de la sécurité ?

Le Sénat a approuvé l’article controversé du projet de loi sur les JO 2024 qui concerne la surveillance algorithmique. Il s’agit de mobiliser de l’intelligence artificielle (IA) pour détecter des situations atypiques parmi la foule. Il ne manque plus qu’un vote solennel le 31 janvier 2023, dont l’issue ne fait guère…


GPT-4 : les nouveautés attendues après ChatGPT et GPT-3 – Numerama

– mercredi 18 janvier 2023

OpenAI, l’entreprise derrière le modèle de langage GPT-3 et de l’agent conversationnel ChatGPT, prépare GPT-4. Le futur outil en intelligence artificielle suscite déjà beaucoup de fantasmes. Voilà plus de deux mois et demi que ChatGPT est accessible pour des tests publics. Depuis novembre, beaucoup a été dit sur cet …

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KB Suite : Gérez facilement de multiples thématiques de veille

L’augmentation des axes de veille au sein d’une organisation peut nécessiter de cloisonner vos données de veille et aussi les adresser aux bons utilisateurs. Au cours de ce webinar, nous vous présenterons toutes les nouvelles possibilités offertes par la solution de veille stratégique KB Suite qui permettent le déploiement simple de projets complexes. 

Intervenants : Eric BERTOLETTI, Responsable Business Développement chez KB Crawl et avec Léa VIVES, Consultante – Formatrice en Intelligence Économique chez KB Crawl.

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En 2023, des organisations encore mieux formées à la veille

L’année qui démarre devrait voir se consolider les tendances actuelles, qui reposent en grande partie sur des investissements majeurs consentis par les grands groupes en termes d’intelligence économique.

Si l’horizon est loin d’être bouché, il n’en reste pas moins relativement incertain. Les milieux économiques le sentent, et certains atermoiements attestent depuis deux ans d’une forme d’hésitation, pour ne pas dire d’attentisme. Dans un tel contexte, la problématique de la veille demeure plus que jamais importante dans la mesure où elle permet de surveiller l’évolution générale de la situation, de repérer les signaux faibles et de rester en alerte face aux possibilités qui ne manquent jamais de surgir. Le paradoxe est à souligner : c’est en situation de transition que les opportunités sont à saisir !


Investir dans l’intelligence économique

De nombreuses entreprises ont conscience de cela, et continuent actuellement d’investir dans l’intelligence économique. L’année 2023 devrait encore une fois confirmer cette tendance qui voit la veille se déployer au cœur des organisations, avec une information qui circule de plus en plus de manière transversale en interne. C’est tout particulièrement vrai pour les grands groupes : les banques, les assurances, les compagnies d’énergie ont un besoin impérieux de suivre au plus près les tendances des marchés. Il s’agit là non seulement de se maintenir à l’écoute du moindre événement, mais aussi de trouver des relais de croissance et de surveiller la concurrence. Nous pouvons observer que certains de ces grands groupes déploient désormais l’intelligence économique tous azimuts, sur tous les marchés envisageables, au sein de toutes les zones de chalandise. Ces entreprises cherchent à aller toujours plus loin dans la veille, sollicitant des éditeurs et des solutions de plus en plus pointus dans leur technicité.


Des professionnels de plus en plus formés à la veille

Cette dynamique peut en partie s’expliquer par la formation plus spécialisée qui est celle des professionnels, et qui elle aussi ne cesse d’évoluer. Au sein des universités de Lille et de Strasbourg par exemple, les étudiants sont formés à la veille à travers des troisièmes cycles qui les amènent à découvrir le maniement de plateformes professionnelles. Une fois placés en situation de travail, ces jeunes collaborateurs acculturent leur organisation à la fois à la nécessité de réaliser de la veille stratégique, mais également à celle de disposer d’un outil technique véritable, conçu spécifiquement pour l’intelligence économique. Par ce biais, des liens plus ténus sont tissés entre les organisations et les éditeurs de solutions de veille, contribuant à faire infuser la veille. Déjà présente en 2022, cette tendance devrait se poursuivre cette année.


Un marché qui se consolide toujours

Quant au secteur de la veille lui-même, il devrait poursuivre sa sûre et lente évolution. Certes, l’an dernier, nous avons pu noter qu’un acteur majeur de la veille avait été racheté par une entreprise américaine. D’autres mouvements se poursuivent, qui voient certains nouveaux venus apparaître. Afin de consolider leur place sur le marché, ces entrants déploient des stratégies parfois agressives, notamment en termes de communication. En dépit de cela, le marché de la veille n’en demeure pas moins relativement stable, ce que devrait confirmer l’année 2023. Ce marché se consolide en grande partie autour d’acteurs bien installés, dont les solutions ont fait leurs preuves et qu’il s’agit désormais de rendre plus agiles – notamment en favorisant le partage d’informations ou en développant des technologies de type « speech-to-text » qui permettent de veiller du contenu vidéo ou encore des podcasts.

En 2023, un point pourrait cependant prendre une importance plus prégnante : la sécurité des données. Il n’a échappé à personne que les organisations étaient depuis plusieurs années de plus en plus sujettes à des cyber-attaques, ni que la situation internationale avait remis au goût du jour la question de la protection et de la souveraineté des données. Au sein des entreprises, les DSI regagnent du pouvoir à travers le rôle actif que jouent en leur sein les DPO ou encore les Data Officers. Sécuriser l’organisation et protéger son personnel : ces directions informatiques ont du pain sur la planche, et se révèlent de plus en plus sensibles à la sécurisation des données qui sont générées.

Le champ de la veille est bien entendu pleinement concerné par cette évolution. Où sont stockées les données ? Sur ce point, les éditeurs de veille se doivent de proposer des solutions pleinement safe, par exemple en possédant leurs propres serveurs. Ce n’est pas donné à tout un chacun, ce qui pourrait en 2023 amener certaines sociétés à se poser des questions nouvelles.

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