Le bulletin tech – mardi 16 janvier 2024

L’ESSENTIEL : 

📢 Au menu cette semaine 📢 :

Tetris vaincu ? Vous ne rêvez pas, après de nombreuses heures consécutives, le célèbre jeu est tombé. 🎮

 

Et si finalement 2024 apportait un peu de joie ? En effet, nombreuses sont les marques comme Amazon à se lancer dans la production de bagues connectées. De quoi faire disparaître smartwatchs et autre Apple watch et rester tout de même connecté ? 💍

 

Cette semaine c’est évidemment le CES qui est mis à l’honneur. Le célèbre salon las vegan regroupe toutes les nouveautés technologiques autant impressionnantes que bluffantes. Une petite sélection des pépites qui nous ont marqués jusque-là. 👀

 

Dans notre précédente édition nous parlions d’IA, certes comme souvent, en lien avec ses détracteurs, cette fois-ci c’est directement le New York Times qui s’attaque à ChatGPT. En effet, la presse, comme d’autres secteurs, voit d’un mauvais oeil ce nouveau phénomène. ❌

 

Bonne lecture !

Sommaire

1. CES 2024

  •  Je viens de voir des jumelles intelligentes au CES 2024 qui peuvent identifier automatiquement les oiseaux
  • Amazfit compte passer la bague au doigt des sportifs avec l’Helio Ring
  • Withings révolutionne le suivi de santé à domicile avec le BeamO

 

2. IA

  • ChatGPT jailbreak : toutes les techniques pour désactiver la censure
  • Dans les entrailles de Nabu23, le supercalculateur d’entraînement d’IA le plus puissant d’Europe
  • Faux livres écrits par l’IA : Amazon est dépassée
  • Plagiat ChatGPT : OpenAI répond au New York Times et l’envoie balader
  • Créer et vendre ses « propres » versions de ChatGPT est imminent

1. CES 2024

Je viens de voir des jumelles intelligentes au CES 2024 qui peuvent identifier automatiquement les oiseaux

– Lundi 8 janvier 2024 

Au CES 2024, Swarovski Optik – celui de la renommée du cristal – a présenté l’AX Visio, un ensemble de jumelles intelligentes dotées d’une IA intégrée qui peut identifier plus de 9 000 espèces d’oiseaux, de mammifères, de papillons et de libellules – et vous permet également enregistrez des photos et des vidéos de ce que vous voyez et partagez-les via une application pour smartphone.

Amazfit compte passer la bague au doigt des sportifs avec l’Helio Ring

– Jeudi 11 janvier 2024 

Amazfit rejoint les rangs des fabricants de bagues connectées. Pour compléter ses montres et fournir davantage de données aux sportifs, la marque présente l’Helio Ring au CES de las Vegas.

Wi­things ré­vo­lu­tionne le suivi de santé à do­mi­cile avec le BeamO

– Jeudi 11 janvier 2024 

Dans le cadre ef­fer­ves­cent du Consu­mer Elec­tro­nics Show (CES) de Las Ve­gas, Wi­things, en­tre­prise is­séenne pion­nière dans le do­maine de la santé connec­tée, a levé le voile sur une in­no­va­tion qui pro­met de trans­for­mer notre ap­proche de la santé à do­mi­cile : le BeamO.

2. IA

ChatGPT jailbreak : toutes les techniques pour désactiver la censure

– Vendredi 12 janvier 2024

Découvrez toutes les techniques de jailbreak ChatGPT pour contourner la censure de l’IA imposée par OpenAI. Si vous êtes las des réponses filtrées et restreintes de cette IA, sachez qu’il est possible de désactiver les limites imposées par OpenAI en utilisant les méthodes de « jailbreak ».

Dans les entrailles de Nabu23, le supercalculateur d’entraînement d’IA le plus puissant d’Europe

– Samedi 13 janvier 2024 

Consommant moins d’eau et d’énergie que les supercalculateurs traditionnels, le Nabu23 de Scaleway est dédié à l’entraînement des IA. Situé en région parisienne, ce monstre qui intègre 1016 GPU Nvidia H100 et 127 CPU Xeon n’est refroidi qu’avec de l’air.

Faux livres écrits par l’IA : Amazon est dépassée et ne sait plus quoi faire

– Samedi 13 janvier 2024 

Les faux livres écrits par l’IA envahissent le site de vente en ligne américain Amazon. La multinationale semble dépassée par ce phénomène.

Plagiat ChatGPT : OpenAI répond au New York Times et l’envoie balader

– Mardi 9 janvier 2024

Récemment, le New York Times a déposé une plainte contre ChatGPT. Le média américain accusait OpenAI d’exploiter ses articles sans consentement. Mais cette affaire est en train de connaître un revirement inattendu. En effet, l’entreprise de Sam Altman a communiqué des arguments assez particuliers.

Créer et vendre ses « propres » versions de ChatGPT est imminent

– Vendredi 5 janvier 2024

La boutique pour chercher et monétiser des versions de ChatGPT personnalisées va bientôt ouvrir. OpenAI, l’entreprise derrière le chatbot, avait promis ce magasin lors de sa première conférence.

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Newsletter janvier 2024


ZOOM SUR…

  • Le mois de janvier :

⭐️ 1er janvier : Jour de l’an

🥧 6 janvier : Épiphanie

✏️ 8 janvier : Rentrée scolaire (toutes zones)

📱 22 janvier : Journée des community managers

🏫 24 janvier : Journée internationale de l’éducation

🔐 28 janvier : Journée mondiale de la protection des données


  • SAVE THE DATE  – WEBINAR :

📅 Jeudi 25 janvier 2024

⏰ 10h00 à 11h00 AM

👉 « Optimisez votre veille grâce à l’IA générative. »

👥 Intervenants : Eric BERTOLETTI, Responsable Business Développement chez KB Crawl et
avec Léa VIVES, Consultante-formatrice en Intelligence Économique chez KB Crawl 🌐



  • Les 4 actualités à ne pas rater :

KB Suite plébiscitée au ministère de l’Enseignement Supérieur




La logistique, un secteur de veille particulièrement dynamique





KB Crawl introduit l’Intelligence artificielle générative dans le cycle de la veille




La veille stratégique confrontée à l’IA générative : au-delà des craintes


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Externaliser sa veille : une action en deux temps

L’externalisation de la veille stratégique de l’entreprise implique une action en deux temps : cadrage et montée en cadence vers le cycle de la veille. Une action qui amènera nécessairement les organisations à s’impliquer dans le projet.

Circonstances obligent, certaines organisations sont régulièrement amenées à externaliser leurs actions de veille stratégique. Dans certains cas, cette option est liée à un contexte particulier : période de congés au cours de laquelle le veilleur est absent pendant plusieurs semaines, vacance d’un poste en raison d’un congé maternité ou d’une maladie… Quelle que soit la raison, cette externalisation n’est jamais neutre et nécessite le déploiement d’une méthode de travail strictement balisée. Deux temps la composent : d’abord, le cadrage du projet ; ensuite, la montée en cadence en vue de la mise en place du cycle de la veille.

Acte 1 : le cadrage de la mission de veille

Le cadrage du projet constitue la première étape, celle au cours de laquelle l’éditeur de solution et l’organisation donneuse d’ordre vont être amenés à réaliser un certain nombre d’actions en commun. Prenons l’exemple d’une externalisation « from scratch », c’est-à-dire d’une initiative de veille totalement nouvelle émanant d’une entreprise. Dans un tel cas, la compréhension des objectifs est primordiale. Il s’agit ici d’écouter l’organisation dans l’expression de ses besoins, de l’accompagner dans l’affinage de ceux-ci mais aussi de fixer certaines limites – car on ne veille pas en permanence et de n’importe quelle manière. Ces échanges permettent tout particulièrement de définir les thématiques qui devront faire l’objet d’une veille. Ils permettent également à l’éditeur de la solution de veille d’ajuster l’ensemble des thématiques qui devront être surveillées. Pour quelles raisons sont-elles prioritaires ? À quels types de cibles sont-elles destinées, en interne ? Le propre de ces questions consiste à établir un constat le plus large et le plus précis possibles. Pour l’éditeur de veille, il s’agit d’entendre l’expression de ces besoins et de les adapter, étant entendu que chaque entreprise évolue dans un secteur, une culture, des approches qui lui sont spécifiques.

Acte 2 : la montée en cadence vers le cycle de la veille

Pour important qu’il soit, ce premier acte en appelle un second, lié celui-ci à la mise en cadence des actions de veille. Car une fois le cadrage de la mission effectué, il faut encore engager les premières actions concrètes de veille et jauger de leur efficacité au regard de la problématique exprimée par l’entreprise donneuse d’ordre. Pour le dire autrement, lorsque l’on se lance dans une veille externalisée il s’agit d’avancer progressivement, par étapes, en évitant de prendre l’intégralité des sujets à bras-le-corps. Du côté de l’éditeur de solution comme de celui de l’organisation, un temps d’adaptation est donc bien nécessaire. C’est ainsi que l’on ira tester concrètement une thématique et que l’on analysera les résultats obtenus avec le client – idéalement avec un groupe projet composé d’utilisateurs internes de la veille. C’est à partir de là, et à partir de là seulement que l’on pourra monter en puissance et installer la dynamique du cycle de veille.

 

Ce dernier virage permet véritablement d’ « entrer dans le moteur », c’est-à-dire de déployer l’outil. Nous vérifions ici le « sourcing », nous affinons la manière dont les résultats issus de la veille seront présentés, nous évoquons les rapports de synthèse… Cette mise en place du cycle de la veille peut être déployée assez rapidement dès lors que les phases de cadrage et de mise en cadence ont bien été validées. L’une des parties les plus sensibles demeure toutefois celle des rapports de veille. Elle implique une très bonne connaissance des éléments de langage et des axes stratégiques de l’entreprise, mais aussi des démarches métiers… Ici encore, le partage entre l’éditeur de veille et l’entreprise se doit d’être étroit, avec des phases en présentiel qui permettent de se comprendre de la manière la plus fine possible. Vient ensuite la phase de diffusion, particulièrement liée aux différents types de livrables à développer (newsletter, plateforme…). Mais cette action est loin d’être la plus complexe à mettre en place.

 

Externaliser la veille nécessite pour une entreprise d’accepter de passer du temps avec son prestataire fournisseur de solution. Cela permet d’être certain d’avoir la bonne information, de respecter au mieux la stratégie comme les objectifs et d’être absolument certain que l’on reste bien sur l’axe de départ. Ce temps passé constitue un investissement payant pour l’organisation dans la mesure où il pourra faciliter la tâche de l’organisation si celle-ci souhaite un jour internaliser ses propres veilleurs. Un investissement également intéressant pour une entreprise qui décide d’externaliser de manière momentanée : il n’est jamais vain de mettre à plat certaines démarches structurantes, surtout si elles engagent ensuite des décisions stratégiques de l’équipe de direction.

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Veille : 5 mots clés pour résumer l’année 2023

L’année 2023 a été marquée par des événements que nous pouvons résumer en quelques mots clés : contraction, professionnalisation, conseil, faire savoir et… IA générative.

Positive et stimulante : s’il fallait résumer cette année 2023 qui se termine, ce serait sans doute à travers ces deux adjectifs qu’il faudrait le faire. Positifs, les 12 mois qui viennent de s’écouler l’ont été dans la mesure où ils ont permis à l’écosystème de la veille et de l’intelligence économique de se développer encore un peu plus auprès des organisations. Stimulants, ils l’ont également été sur le plan technologique, avec le déploiement de plus en plus avéré de l’Intelligence Artificielle générative.

Voici, en 5 mots clés, quelques-unes des tendances marquantes cette année.

  1. Croissance et contraction du marché. Le secteur de la veille a poursuivi en 2023 sa progression. Confrontées à des contextes de plus en plus changeants et incertains (crises, guerres, évolutions technologiques et juridiques…), les organisations ressentent plus que jamais la nécessité d’investir dans une activité de veille. Dans le même temps, nous observons que les éditeurs de solutions de veille sont engagés dans des dynamiques d’acquisitions. Résultat : nous avons appris en 2023 que de nombreuses structures de veille – anciennes pour certaines d’entre elles – avaient été rachetées, et soumises à des orientations stratégiques plurielles. Jusqu’où ce mouvement de contraction ira-t-il ? Nous pouvons raisonnablement penser qu’il se poursuivra encore un peu dans les mois à venir, avant que le marché ne se stabilise.
  2. Des professionnels de plus en plus… professionnels ! Nous avons eu l’occasion cette année d’évoquer la forte professionnalisation de la profession de veilleurs. Il existe désormais au sein des universités françaises de nombreuses formations dédiées (Lille, Strasbourg…), qui « produisent » chaque année des jeunes diplômés parfaitement au fait des méthodes de veille ainsi que des outils qui permettent de l’assurer. Nous avons donc semé des graines et l’on retrouve de plus en plus de ces jeunes pousses dans les grands groupes, au sein de leurs filiales  mais également dans des PME et PMI ou au sein de startups où les professionnels en charge du marketing ont une connaissance affinée de ce qu’est la veille. Celle-ci apparaît de plus en plus comme une brique élémentaire.
  3. Du conseil et du temps. Expliquer aux organisations les bénéfices de la veille en amont et l’assurer en aval implique un fort investissement en temps de la part des éditeurs de solutions. De ce fait, ces acteurs ne sont plus seulement positionnés en tant que prestataires techniques, mais aussi sur le champ du conseil. Ils le sont dans la phase de prospection, où il s’agit plus que jamais d’expliquer, d’articuler l’action de veille avec les enjeux de l’entreprise, d’accompagner l’équipe de direction dans sa réflexion. Ils le sont également dans la phase d’évolution de la veille, dans un contexte d’infobésité qui peut parfois noyer les veilleurs sous un déluge d’informations. Quelles sources privilégier ? Quelles informations faire remonter ? Telles sont quelques-unes des principales interrogations sur lesquelles les éditeurs de veille sont de plus en plus sollicités.
  4. Savoir et faire savoir. Pour les éditeurs de solutions de veille, il est devenu impératif de rayonner en faisant appel à la communication et au marketing. Cette approche apparaît de plus en plus comme un préalable au dialogue constructif et évolutif que nous venons d’évoquer entre les entreprises et les éditeurs, et joue à la fois sur le présentiel et le distanciel. Elle peut par exemple se déployer via la participation à certains salons professionnels qui, en l’espèce, permettent d’amorcer une réflexion appelée à s’approfondir avec les organisations. Elle se développe aussi à travers l’organisation de webinaires au sein desquels l’acculturation et les interactions seront de mise.
  5. IA générative. Voici sans conteste l’information majeure de cette année 2023. Annoncée lors du salon Viva Technologie et sorti officiellement à la fin du mois de novembre 2022 après quelques mois de mise au point et d’adaptation suite à des tests clients, ChatGPT a constitué une rupture majeure au sein de nos sociétés et de nos entreprises mondialisées, à tel point que l’on peut certainement parler d’un phénomène comparable à ce qu’a été la Révolution industrielle au XIXe siècle. A ceci près que ce virage – ainsi que celui du fordisme dans les années 1940 – a été pris à la vitesse de l’éclair ! Mondialisation oblige, de nombreux secteurs ont été prompts à s’adapter à cette bascule, cependant que les méthodes de travail comme les dirigeants étaient fortement challengés. Comment expérimenter et mettre en œuvre l’IA générative ? De quelle manière celle-ci peut-elle aider les professionnels dans leurs métiers ? Au même titre que d’autres professions, les veilleurs se sont bien entendu posé ces questions, qui pour la plupart d’entre elles restent ouvertes. Pour l’heure, force est de constater que l’IA ne remplace pas le veilleur dans ses tâches, mais qu’elle l’aide à maintenir son emploi et à le rendre plus fort. Résumés, synthèses, bilans… Voici quelques-unes des actions que l’IA prend avantageusement en charge, le professionnel de la veille étant là pour prendre de la hauteur et déployer une analyse plus aboutie. Il gagne ainsi un temps précieux…

En 2023, plusieurs tendances ont traversé l’écosystème de la veille. L’essor de l’IA générative en constitue le point le plus net, avec la contraction du marché, la professionnalisation de ses acteurs et la nécessité de savoir acculturer grâce à la communication et au marketing. Nous avons également pu repérer cette année certains signaux faibles, à l’image de l’externalisation de la veille. De plus en plus d’organisations semblent séduites par ce type de prestations. Dans quelle mesure cette dynamique se précisera-t-elle l’an prochain ? L’avenir nous le dira assurément, tout comme il nous précisera un peu plus encore les impacts de l’IA générative sur nos métiers.

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La veille stratégique confrontée à l’IA générative : au-delà des craintes

L’IA générative qui se déploie actuellement dans le secteur de la veille stratégique suscite certaines craintes. Celles-ci peuvent être dépassées en effectuant de la pédagogie auprès des professionnels.

 

Après avoir défrayé la chronique et connu une large couverture médiatique au début de l’année 2023, l’Intelligence Artificielle (IA) générative continue à bas bruit de nourrir certaines inquiétudes au sein de plusieurs professions. Le secteur de la veille n’échappe pas aux craintes qui s’expriment, aiguillonné qu’il est par l’actualité récente. Au mois de septembre dernier, une entreprise spécialisée dans la veille, les médias et les relations presse a en effet annoncé le licenciement de plus de 200 de ses collaborateurs, soit 50% de sa masse salariale. Il n’en a pas fallu plus pour que certains observateurs déploient l’image d’un remplacement de la machine par l’homme. Au-delà de l’émotion légitime qui peut s’exprimer ici, il convient peut-être de prendre du recul. Dans quelle mesure l’IA générative est-elle précisément en train de faire évoluer le travail des veilleurs ?

L’IA : une technologie déjà déployée… mais qui franchit un nouveau cap

Avant d’entrer dans les détails des dynamiques nouvelles qui sont à l’œuvre, il semble important de rappeler que l’IA fait d’ores et déjà partie des leviers mis à la disposition des professionnels de la veille. Exploration pertinente des sources d’information via le Smart Crawling, analyse automatique des formats audio et vidéo grâce au Speech-to-Text, reconnaissance visuelle, filtres permettant d’ajuster la pertinence des informations pléthoriques auxquelles les organisations privées et publiques sont soumises… L’Intelligence Artificielle est désormais parfaitement intégrée aux solutions de veille qui se trouvent sur le marché.

 

Avec une IA de plus en plus générative, les outils de veille sont toutefois en train de franchir une nouvelle étape dans leur développement. La valeur ajoutée permise par la création de textes nouveaux, mais aussi d’images élaborées de toutes pièces, fait pénétrer le travail de veille dans une nouvelle dimension. Le cas de la synthèse de documents est ici emblématique : alors que ce digest mobilise souvent les professionnels de la veille pendant plusieurs heures, il peut être désormais absorbé par la machine en quelques instants à peine. Pour les veilleurs, le gain de temps est substantiel… Ce qui n’empêche nullement ceux-ci de manifester leur inquiétude.

Une pédagogie nécessaire auprès des veilleurs

Les craintes actuellement exprimées au sein des organisations semblent assez largement répandues. Interrogés sur ce que suscite l’IA générative pour eux, certains professionnels de la veille font état de certaines préoccupations. Pour y répondre, certains éditeurs de solutions de veille ont organisé des webinaires où les plateformes de veille augmentées par l’IA générative étaient présentées. Ce sont ces échanges qui ont permis de constater empiriquement combien les questionnements étaient présents chez les veilleurs. Ces rencontres ont également permis de voir que ces mêmes veilleurs étaient assez curieux de découvrir les possibilités permises par l’IA générative… Ce qui au final a permis de désamorcer la dimension émotionnelle suscitée par celle-ci.

 

C’est en effet à force d’explications et de démonstrations que nous avons pu voir combien la crainte des professionnels s’atténuait. Plus les veilleurs ont eu à connaître les capacités nouvelles qui s’offraient à eux, plus ils ont repris confiance dans les perspectives inhérentes à leur métier. Gains de temps majeurs sur des tâches répétitives (synthèses et résumés de documents principalement), possibilités plus larges laissées au travail d’animation et à l’intelligence collective : il existe bel et bien un avenir pour le travail de veille. Les veilleurs avec lesquels nous avons pu échanger l’ont clairement exprimé, évoquant au passage une transformation de leur métier et non pas une disparition de celui-ci.

 

Le processus qui se trouve actuellement à l’œuvre au sein des métiers de la veille confrontés à l’IA générative est donc bien celui d’une évolution à l’œuvre. À l’image de ce qui s’est passé au mois de septembre dernier, certaines équipes de direction pourraient en profiter pour déployer une stratégie de Cost Killing, dont nous savons par ailleurs qu’elle peut parfois s’exercer au détriment de la croissance d’une organisation. D’autres s’attacheront plus pragmatiquement à faire évoluer les missions des veilleurs, de la même manière qu’elles se sont adaptées à l’apparition du World Wide Web il y a près de 30 ans. Ce sont donc bien les modalités de la veille qui, dans un avenir proche, pourraient de nouveau évoluer.

 

Sans pour autant venir transfigurer l’ADN même du métier de veilleur, plus que jamais nécessaire dans un monde en situation de transition.

 

Arnaud Marquant

Directeur des opérations

KB Crawl SAS

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KB Crawl introduit l’Intelligence artificielle générative dans le cycle de la veille

KB Crawl redéfinit la veille stratégique avec son nouveau module utilisant l’IA au sein de KB Suite, l’avant-garde de la gestion de l’information.

KB Crawl, l’un des leaders français dans les solutions et services de veille pour les entreprises, est fier d’annoncer le lancement imminent de son nouveau module d’intelligence artificielle. Celui-ci a été conçu pour offrir aux organisations une réponse complète, performante et durable à leurs enjeux en matière d’information stratégique.

Mettre l’information cruciale au cœur de votre veille stratégique

La mission de KB Crawl est claire : apporter aux clients des solutions intelligentes qui améliorent la collecte, le traitement, l’analyse, la diffusion et la prise de décision en rapport avec les informations cruciales. Les nouvelles fonctionnalités amélioreront les comptes rendus, garantissant que toutes les informations importantes sont bien enregistrées. Le module d’IA, intégré à la huitième version de KB Suite, est conçu pour être adaptable. Il permet une personnalisation permettant de répondre aux besoins spécifiques des clients, pour mettre en évidence les informations cruciales dans leur veille stratégique.

Optimisation du cycle de veille : des étapes clés renforcées

KB Crawl est ravi de présenter cette nouvelle option qui permettra d’optimiser chaque étape du cycle de veille :

  • Collecte de l’information : obtenez rapidement les informations pertinentes.
  • Traitement de l’information : transformez les données brutes en insights exploitables.
  • Analyse de l’information : comprenez en profondeur les tendances et les implications.
  • Diffusion de l’information : partagez de manière efficace les informations stratégiques.
  • Action grâce à l’information prenez des décisions éclairées pour atteindre vos objectifs.

Connexion à OpenAI : fonctionnalités avancées pour une veille stratégique inégalée

La huitième version de KB Suite sera désormais connectée à OpenAI, une organisation de recherche en intelligence artificielle générative offrant un ensemble de fonctionnalités puissantes :

  • Questions et résumés : posez des questions et obtenez des résumés ainsi que des synthèses d’articles (jusqu’à 50 unités) dans la langue de votre choix.
  • Extraction de thématiques : identifiez les entités nommées dans les articles et ajoutez-les aux métadonnées existantes.
  • Présentation des entités : accédez à des mini-définitions et à des informations sur les personnes ou les entités mentionnées, dans plusieurs langues.
  • Traduction d’articles : traduisez les articles dans 5 langues et passez d’une langue à une autre en un instant.
  • Génération d’images : créez des visuels pour accompagner vos articles.

Toutes ces fonctionnalités peuvent être utilisées individuellement ou pour traiter plusieurs articles simultanément, ce qui fait de KB Suite une solution intégrée puissante. L’ensemble de ces fonctionnalités sera disponible en option dès ce mois de novembre 2023.

Tarification adaptable : choisissez la formule qui correspond à vos besoins

KB Crawl prend pleinement en compte les besoins uniques de chaque client. C’est pourquoi ils l’éditeur propose une tarification flexible en fonction du nombre d’articles que chaque organisation souhaite soumettre chaque jour.

 

L’objectif de KB Crawl est de garantir à ses clients qu’ils disposent de toutes les ressources nécessaires pour réussir dans leur veille stratégique. KB Suite est conçue pour vous aider à atteindre cet objectif en vous donnant un contrôle total sur votre processus de collecte, d’analyse et d’action sur les informations cruciales pour votre entreprise.

 

KB Crawl attend avec impatience le lancement de cette nouvelle option révolutionnaire et est convaincu qu’elle contribuera à renforcer la position de ses clients sur le marché en leur fournissant une solution complète, performante et adaptable.

À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2007 et basée en France, la société compte plus de      100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

Contact Presse : 

Christelle Klein
06 63 97 01 67
cklein@hl-com.com

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Enseignement supérieur et insertion professionnelle : une veille à vocation de plus en plus stratégique

Comment s’effectue la veille au sein des services de l’Etat ? Gros plan sur les actions menées au sein de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle.

Par Prunelle Charvet, Responsable de la veille, Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle et Arnaud Marquant, Directeur des opérations, KB Crawl SAS.

En cette période de rentrée universitaire, près de 3 millions d’étudiants rejoignent les établissements d’enseignement supérieur. Ces chiffres s’accompagnent de problématiques spécifiques. Parmi celles-ci, on peut citer la démographie, l’égalité des chances, la précarité, le logement, et bien d’autres. La société française est confrontée à une multitude de phénomènes, et il est crucial de rester attentif aux signaux faibles qui pourraient avoir un impact sur l’enseignement supérieur.

Une veille d’abord éditoriale

Cette action passe nécessairement par un travail quotidien d’observation. Au sein de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, une activité de veille a été instaurée en 2013, il y a tout juste dix ans. L’objectif initial consiste à fournir une information globale destinée aux différentes sous-directions, sur des sujets à la fois transverses et spécifiques à chacune.
– Quelles sont les politiques publiques impactant l’enseignement supérieur ?
– Où se situe la France dans les différentes comparaisons internationales ? 
– Quelles sont les attentes des étudiants vis-à-vis de l’enseignement supérieur ? 
À cette époque, le travail à effectuer par les services de l’Etat relève surtout d’une veille éditoriale. Signalement de ressources, repérage de rapports et de travaux de recherche… La veille de la DGESIP s’appuie sur des outils gratuits et une approche pragmatique. Ce fonctionnement fera ses preuves jusqu’à ce que de nouvelles nécessités se fassent sentir…

Faire face à l’infobésité grâce à une veille collaborative et un outil de veille performant

Car en cette fin des années 2010 la veille fait de plus en plus face à une profusion exponentielle des informations à synthétiser ainsi qu’à une extension des périmètres à couvrir. Au sein des services spécialisés dans l’enseignement supérieur et l’insertion professionnelle, de nouvelles thématiques émergent, liées aux défis sociétaux et environnementaux auxquels l’enseignement supérieur est confronté : égalité des chances, numérisation de l’enseignement, emplois de demain ou encore crise du logement. Quant aux services de l’Etat, ils se trouvent de plus en plus confrontés au phénomène de l’infobésité, amplifiée par la montée en puissance des réseaux sociaux.

Nous sommes en 2018 : c’est alors que la DGESIP décide de s’attacher les services d’une plateforme de veille à haute valeur ajoutée technique. Outre sa capacité à aller surveiller des ressources multiples et variées, la plateforme doit pouvoir favoriser la collaboration de la communauté des veilleurs eux-mêmes. C’est autour de ce nouvel outil que va se formaliser la mise en place d’une veille collaborative avec d’autres services du ministère tels que l’Inspection générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche et la Direction du numérique pour l’éducation. Editorialisation de contenus, outil personnalisable et surveillance des sources : plus de 1500 personnes ont accès à un moteur de recherches puissant et professionnel.

2023 : un recours à l’IA qui permet une veille véritablement stratégique

Cinq années plus tard, une nouvelle étape se dessine. L’automatisation des tâches rend désormais de précieux services aux veilleurs. Les nouvelles plateformes, spécifiquement développées par des éditeurs spécialisés, s’accompagnent de paramétrages de plus en plus fins. Elles permettent de réaliser une veille plus proactive et stratégique, loin des standards qui étaient demandés il y a de cela dix ans. Les temps ont changé : en 2023, il ne s’agit plus tant de produire un état des lieux des ressources disponibles que de déployer une vision à 360° des problématiques et de « pousser » l’information auprès des utilisateurs. Avec le développement sans précédent des réseaux sociaux, des blogs, des vlogs ou encore des podcasts, les professionnels de l’action publique ont plus que jamais besoin d’une veille organisée, structurée et synthétique. Pour cela, l’intelligence artificielle (IA) constitue une précieuse ressource dont les promesses sont pour le moins séduisantes.

Désormais embarquées dans les plateformes de veille, les IA conversationnelles sont sur le point de permettre au veilleur de réaliser la synthèse de dizaines de documents en quelques secondes à peine. Grâce à elles, la mutation du métier de veilleur se poursuit. En permettant la reformulation, le résumé et la synthèse, l’intelligence artificielle conversationnelle libère le spécialiste de la veille de tâches chronophages pour se concentrer sur l’aspect fondamental de son travail : la veille stratégique.

Cette technologie rétablit l’importance de la valeur ajoutée apportée par les professionnels, marquant ainsi une avancée qualitative significative dans le domaine de la veille. Elle répond parfaitement aux attentes de la Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle, où la veille requiert de plus en plus une analyse stratégique des données, plutôt qu’une simple compilation synthétique.

Face à la complexité croissante du monde, il est indéniable que le métier de veilleur continuera à jouer un rôle essentiel dans les années à venir.

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La logistique, un secteur de veille particulièrement dynamique

Le secteur de la logistique se caractérise par de très puissantes dynamiques, notamment en lien avec le développement du e-commerce et la transition écologique. Il oblige en cela à une veille variée, constante et à 360°.  Consistant à gérer tout ce qui concerne le transport et le stockage des produits d’entreprises, le secteur de la logistique connaît actuellement des évolutions sans précédent. Déjà en croissance avant la pandémie sanitaire des années 2020-2021, il fait face depuis trois ans à de très puissantes mutations. Les dynamiques à l’œuvre sont d’abord qualitatives : en France, la filière compte 1,8 millions d’emplois (soit 4 fois plus que la filière automobile par exemple), représente 200 M€ de chiffre d’affaires et produit 10% du PIB national. Elles sont également de nature qualitative : le secteur logistique, grand consommateur d’énergie, est directement impacté par les transitions écologique et numérique.

 


 

Une veille variée : marketing et innovation

Ce contexte rend la veille logistique particulièrement varié. Pour l’exprimer autrement, il existe une multitude de thématiques de veille autour de la logistique, des transports et de la distribution.

La première est la veille marketing. Surveiller son marché, ses concurrents, les tendances émergentes chez les clients, les nouvelles offres, relève d’un prérequis. Il est également central de se focaliser sur les aspects innovants de la logistique, que ce soit en lien avec les modes de transport ou encore avec le stockage des produits. Nous sommes ici en prise directe avec des thématiques telles que la livraison du dernier kilomètre, les modes de transports doux ou encore la multimodalité. Tous sont à surveiller !

 


 

Aspects internationaux et compliance

Dans le même temps, il convient de conserver un regard critique sur les aspects internationaux, tout particulièrement règlementaires. Relativement bien maîtrisés à l’échelle hexagonale, ceux-ci sont plus difficiles à capter à l’échelle mondiale. Est-on bien conforme à la règlementation en vigueur dans tous les pays où l’entreprise intervient ? C’est un premier point. Il faut également savoir anticiper, c’est-à-dire veiller les leaders d’opinion étrangers. Dans quelle mesure leurs prises de parole augure-t-elles de changements à venir ?

Il existe encore une autre dimension de la veille, à laquelle on pense habituellement peu : la veille compliance. Cette action consiste à se renseigner sur le respect des entreprises avec lesquelles l’on travaille vis-à-vis des normes juridiques et éthiques qui leur sont applicables. Les biens que l’on est amené à transporter sont-ils bien en règle ? Les sous-traitants ou les partenaires avec lesquels nous faisons affaire sont-ils pérennes financièrement ? Autant d’aspects à surveiller.

 


 

Des changements profonds à toutes les échelles

Ces actions de veille à 360° nous montrent combien le secteur de la logistique connait actuellement des changements rapides et profonds, et ce tous azimuts. Nous sommes confrontés ici à des évolutions tout à la fois conjoncturelles et structurelles dont il convient de mesurer la très grande portée.

Conjoncturellement, le secteur ne cesse de se réinventer. Prenons l’exemple du packaging des produits, notamment des parfums. L’enjeu logistique consiste à être en capacité d’en assurer un stockage dans de bonnes conditions, mais aussi à faire en sorte que les emballages ne souffrent pas trop des multiples manipulations dont ils vont être l’objet entre le moment de la fabrication et la livraison chez le client final. Les matériaux de packaging sont ainsi au cœur de l’intérêt manifesté par les veilleurs. Il convient de connaître quels sont les nouveaux matériaux utilisés, ceux qui seront en capacité d’allier robustesse et légèreté. Ces matériaux peuvent-ils, en plus de cela, être durables ? Tel est précisément le propos d’une veille sur la R&D…

 


 

Vers une révolution structurelle

Mais c’est surtout structurellement que le secteur de la logistique et des transports est appelé à connaître une révolution majeure dans les années qui viennent. Car si le e-commerce a fait évoluer les flux, les modalités durables de transport sont en passe de le faire aussi. Avec une flotte de moins en moins thermique et de plus en plus électrique, le domaine logistique est en train d’engager l’une des plus importantes mutations de son histoire. Qui aurait dit, il y a 5 ans, que le diesel ne serait plus roi dans ce secteur ? En 2040, près de 100% des camions qui transportent nos marchandises seront électriques…

Il faut également veiller en profondeur les aménagements routiers à venir. Eux aussi sont susceptibles de connaître des innovations radicales, à l’image du système de la route électrique dont l’Etat étudie actuellement l’articulation avec le transport routier. De telles réflexions ne peuvent être ignorées par les acteurs de la logistique et des transports, tant les options stratégiques à opérer seront orthogonales lorsque le changement de paradigme aura été entériné juridiquement.

Dans un monde connaissant de profonds bouleversements, le secteur de la logistique, dont les modalités d’actions sont très concrètes, se trouve aux avant-postes. Fabrication, stockage, transports… C’est une chaîne complète – et complexe – d’acteurs qui se trouve mobilisée, avec des changements profonds attendus à de multiples niveaux. Déjà sur le qui-vive, les professionnels de la veille devraient le rester, et ce pour de nombreuses années encore…

 

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KB Suite plébiscitée au ministère de l’Enseignement Supérieur

Depuis 2018, la suite de KB Crawl est l’outil sur lequel s’appuient les services du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Reconduite en 2023, la prestation s’inscrit dans un contexte de forte mutation pour la veille publique.

Dans un environnement profondément modifié par le passage des universités à l’autonomie et par les regroupements d’établissements, l’activité de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle (DGESIP) s’est recentrée sur des fonctions plus stratégiques et de pilotage, s’inscrivant ainsi progressivement dans une démarche plus appropriée à l’autonomie des établissements.

En conséquence, les postures et pratiques de l’ensemble des services de la DGESIP au MESR ont évolué vers des missions de conseil, d’appui méthodologique, de veille et de diffusion des bonnes pratiques.

Une veille plus proactive

Ce changement de posture s’est traduit par l’identification d’une mission de veille assurée depuis une dizaine d’années par Prunelle Charvet. « En 2013, j’ai rejoint le ministère dans le cadre d’une création de poste », se rappelle l’intéressée. « L’idée initiale consistait en grande partie à réaliser de la veille documentaire à l’attention des services de la DGESIP. La mission a largement évolué depuis ! »

Car les besoins de veille au sein de la DGESIP n’ont eu de cesse de se développer. Qualitativement tout d’abord : longtemps à caractère documentaire, la veille destinée aux agents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche devient de plus en plus stratégique. « Outre les traditionnelles synthèses de documents sur des questions aussi variées que les formations post-bac, les boursiers, les systèmes d’information, l’Intelligence Artificielle, la vie étudiante ou encore l’écologie et l’égalité, il nous a été demandé progressivement d’avoir une approche proactive des sujets. La veille est devenue plus régulière, elle s’est démocratisée et étendue… »

Un instrument qui favorise la collaboration entre services

Une évolution de fond qui amène en 2018 la DGESIP à s’attacher les services d’un éditeur de solution de veille. Après avoir longtemps fonctionné en mobilisant des outils gratuits, Prunelle Charvet sent la nécessité d’entrer dans une approche plus technologique. À l’issue d’une procédure d’appel d’offres, la société KB Crawl est choisie. Sa plateforme est bientôt mise au service de la veille du ministère, partagée à l’échelle de ses nombreuses directions et sous-directions.

 

« Nous souhaitions avoir un outil qui permette la circulation de l’information à de larges échelles », indique la responsable. « Nous voulions également un instrument qui favorise la collaboration entre services… Sur ces points, KB Crawl a parfaitement répondu à nos attentes. KB Suite permet une large surveillance de sources, une diffusion de l’information et une éditorialisation des contenus. Il s’agit surtout d’un outil personnalisable à l’infini ! Les agents disposent d’une veille adaptée à leurs besoins, tout en pouvant grâce au moteur de recherche très puissant de KB Suite avoir accès à l’intégralité de la veille. »

 

En 2023, ce satisfecit a amené la DGESIP à renouveler le marché conclu en 2018 avec KB Crawl. Les évolutions successives de KB Suite ont à l’évidence su séduire les services de l’Etat, permettant une veille partagée et granularisée. « KB Suite a réalisé ces dernières années plusieurs bonds technologiques et ergonomiques : elle constitue un outil très puissant grâce à ses paramétrages fins. Bien sûr, il y a une forme d’exigence derrière tout cela. L’outil nécessite de notre part une certaine technicité, mais je dois dire que nous sommes pleinement satisfaits de l’accompagnement dont nous bénéficions. L’équipe de KB Crawl est à la fois très compétente et réactive, ce qui nous permet actuellement d’opérer un virage vers la veille stratégique qui à l’évidence est l’avenir de la veille publique », conclut Prunelle Charvet.

Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr

À propos de KB Crawl SAS :

KB Crawl SAS est un leader français dans les solutions et services de veilles pour les entreprises. Créée en 2007 et basée en France, la société compte plus de      100 000 utilisateurs de ses solutions dans le monde. KB Crawl SAS aide ses clients à améliorer leurs performances en leur offrant des services et des solutions innovantes afin de mener les actions adéquates pour la mise en œuvre de leur stratégie.

www.kbcrawl.com

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Veille : une proximité nécessaire entre veilleurs et éditeurs

De plus en plus techniques, les outils de veille nécessitent que les veilleurs et les éditeurs des solutions de veille travaillent de concert. Pour ces derniers, la relation client va au-delà du prérequis : elle est fondamentale.

Accompagner, aider, assister, répondre… La mise en place d’une solution de veille procède d’une action technique qui nécessite, de la part de tout éditeur, une certaine forme de proximité avec ses clients. Cette proximité renvoie aux notions de voisinage, d’affinité et de ressemblance inhérentes aux racines mêmes d’une notion souvent galvaudée par le langage du marketing. Au-delà de tout story-telling, elle est surtout à replacer dans le contexte très concret d’une pédagogie nécessaire, pour ne pas dire d’un compagnonnage sans cesse remis sur le métier.


Mise en œuvre et « run » du projet : un cadre « processé »

En 2023, une solution de veille digne de ce nom s’inscrit forcément dans une forte valeur-ajoutée technique, pour ne pas dire technologique. Parce qu’elle est ajustée au mieux à la demande de l’organisation, la plate-forme appelée à être utilisée par les équipes de veille – voire par le veilleur solitaire – déploie certaines spécificités. Celles-ci ont trait à la fois à la phase de mise en œuvre du projet de veille, et à celle du « run », c’est-à-dire de la vie du projet.

En phase de mise en œuvre, l’organisation cliente pourra s’appuyer sur l’expertise des consultants pour la partie technique. Les échanges porteront classiquement sur les serveurs, les thèmes de la veille, le paramétrage des sources, la finesse des filtres de surveillance mais aussi sur l’animation du réseau des veilleurs et les bonnes pratiques de communication pour attirer et fidéliser l’audience. L’objectif est de permettre à l’organisation de tendre vers l’autonomie. À l’issue de cette phase, il pourra être proposé à l’entreprise qu’elle dispose d’un accompagnement fonctionnel d’un mois, avec un référent clairement identifié chez l’éditeur. Là encore, tout est affaire de pédagogie et de proximité : ce n’est jamais à partir d’un discours général que l’on est en capacité d’exploiter un outil aussi précis qu’une plateforme de veille. Il convient aller au-delà de l’approche théorique, de joindre le geste à la parole…

Il en va de même une fois que le projet est lancé. En phase de « run », il convient toujours d’accompagner les clients dans la durée. Des process clairement établis forment le cadre de ce compagnonnage : ils sont à la fois trimestriels et annuels, avec des objectifs différents. Tous les trois mois, il s’agit de faire un bilan du projet avec le client, de présenter les nouveautés introduites dans l’outil, quand ce n’est pas de délivrer des conseils pour rendre le projet de veille plus performant.

Les rendez-vous annuels poursuivent un autre objet, lié à l’analyse structurelle des données du client. Qu’est-ce qui fonctionne bien ? Quels sont les points à améliorer ?


Maintenir le projet dans une dynamique

Nous comprenons bien ici que les actions requises consistent en grande partie à animer le projet de veille. Nous savons que cette animation vaut pour les veilleurs eux-mêmes, en interne ; elle est également valable dans la relation client-fournisseur. Dans les deux cas, l’enjeu est de maintenir le projet vivace. Faire savoir le savoir-faire : telle est la formule consacrée. Au-delà de leur dimension communicante, ces mots sont là pour nous rappeler que l’évolution d’un projet de veille nécessite très simplement de l’implication humaine et du relationnel.

Une telle implication doit être permanente. Au-delà des process décrits plus hauts, elle passe par certains événements tels que les clubs utilisateurs. Réunir régulièrement les clients, cela participe précisément de l’animation d’une communauté de spécialistes. Confronter son expérience à celle d’autres organisations, partager des bonnes pratiques, échanger sur des écueils… Les clubs utilisateurs permettent de déployer des rapports horizontaux entre des entreprises engagées sur des actions de veille. Ils font remonter aux éditeurs certaines difficultés, contribuant ainsi à améliorer l’outil.

Il est par ailleurs très important qu’une réponse rapide soit adressée aux clients qui sollicitent leur éditeur de veille. Méfions-nous de l’usage automatisé du numérique : là encore, c’est dans une réponse humaine et personnalisée que se trouve la clé de la proximité relationnelle avec le client. Est-ce facile à faire ? Pas toujours si l’on considère que certains sujets remontés par un client ne peuvent pas nécessairement se traiter en quelques minutes. Il est en revanche important que ce même client soit instantanément pris en charge par son chef de projet, son référent support ou encore par un responsable identifié de l’entreprise éditrice – lorsque la demande le nécessite. Attention ici à placer devant chaque demande le bon interlocuteur. Pour cela, l’organisation interne de l’éditeur doit être bien rôdée, chacun doit tenir sa place (technique, commerciale…) et l’information clients doit être partagée semaine après semaine.

Le métier de veilleur connaît ces temps-ci de profondes évolutions, liées à la révolution numérique et au développement rapide de l’intelligence artificielle (IA). Continuer de placer l’être humain au cœur même des processus professionnels de veille est un prérequis grâce auquel la dynamique féconde de la relation pourra être préservée, voire enrichie par l’intelligence collective, bien loin de l’artificielle !

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