Un jour un métier

Fanny STOCHLINN, 28 ans travaille chez KB Crawl depuis septembre 2017 où elle a commencé en tant que consultante-formatrice puis a accédé au poste de Cheffe de groupe consulting. Auparavant, elle occupait le poste d’Assistante stratégique, chargée de veille durant ses 2 années d’apprentissage chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative.


Quel est votre parcours scolaire ?

« Après l’obtention de mon bac, j’ai intégré une école de commerce en cursus anglophone. Durant mon cursus, j’ai passé une année à Londres, ce qui m’a permis d’obtenir un Bachelor en International Business Administration à Middlesex University. De retour en France, j’ai poursuivi avec un Master en Management des affaires internationales à l’école EBS Paris – European Business School.  Ce Master se déroulait en alternance, ce qui m’a permis d’acquérir de la maturité et de l’expérience. J’ai ensuite clôturé mes études avec un mémoire de recherche portant sur « La veille stratégique : ses enjeux et son rôle d’aide à la décision » ce qui m’a valu une mention très bien.  »


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

« Comme je vous le disais auparavant j’étais en alternance lors de mon Master. Cet apprentissage se déroulait chez un acteur européen du secteur de la peinture décorative, où j’avais le poste d’Assistante marketing stratégique et chargée de veille pendant 2 ans. C’est lors de cette expérience que j’ai connu KB Crawl, puisque nous étions client de la solution. Mes missions étaient la gestion de la veille stratégique, de la collecte à la diffusion des informations, en passant par l’optimisation de la plate-forme de veille et la communication interne autour de celle-ci. Nous utilisions les solutions KB Crawl pour surveiller les mouvements de nos marchés, les stratégies et nouveautés de nos concurrents, ainsi que les évolutions technologiques du secteur, par exemple en ce qui concerne les dépôts de brevets. Je répertoriais les produits de nos concurrents et j’actualisais ces données régulièrement. L’outil de crawling permet d’automatiser les diverses recherches définies. La plate-forme collaborative offre un accès aisé à des utilisateurs ciblés, qui interagissent grâce notamment aux fonctions Alerte et Newsletter. Après quelques mois d’utilisation, j’ai constaté que les solutions KB Crawl permettaient de réaliser de façon massive des tâches auparavant laborieuses. La mise en place d’un tel outil au sein de nos filiales à travers le monde a permis d’accélérer encore l’efficacité de notre veille concurrentielle. »


Pourquoi KB Crawl ?

« Ayant été cliente de la solution KB Crawl pendant 2 ans, la société m’a recrutée à la fin de mon apprentissage. Après avoir mis en place le projet de veille de mon entreprise, j’ai eu envie de passer du côté consulting pour mettre en place des projets de veille pour les clients KB Crawl et pour participer à l’élaboration de la solution. J’ai ensuite eu l’opportunité d’évoluer vers le poste de Cheffe de groupe consulting. »


Quelles sont vos fonctions en tant que Cheffe de groupe consulting ?

« Je suis le relai entre la direction des opérations et l’équipe consulting. Je gère au quotidien l’activité des consultant(e)s, leur apporte les bonnes pratiques et s’applique à ce que chacun(e) puisse réaliser sa mission dans les meilleures conditions en leur attribuant des prospects et clients. En plus de ce rôle de coordination, j’ai également la charge d’effectuer des recommandations pour l’évolution de la solution grâce à la compilation des remontées clients, leur priorisation, ainsi que la participation à la construction de la roadmap.  »


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Cheffe de groupe consulting ?

« J’aime particulièrement réfléchir à l’outil de demain, c’est-à-dire le fait d’examiner les besoins clients et les transformer en fonctionnalités dans l’outil. »


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un consultant ?

« Chaque jour, il œuvre pour le compte de ses clients. Il collecte, traite, analyse et diffuse la bonne information tout en les accompagnant lors des réunions de cadrage, par des audits, par la rédaction de recommandations notamment. Il réalise des prestations pour ses clients comme de la veille externalisée, le design des plate-formes de veille, la découverte de nouvelles sources… Mais également il forme les clients aux outils et leur apporte le support fonctionnel nécessaire tout au long de la vie du projet. Chez KB Crawl, le consultant est l’interlocuteur privilégié du client. »


Quels sont les qualités des consultants chez KB Crawl ?

« D’après moi, les deux qualités indispensables sont la rigueur et la curiosité. » 

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En 2023, des organisations encore mieux formées à la veille

L’année qui démarre devrait voir se consolider les tendances actuelles, qui reposent en grande partie sur des investissements majeurs consentis par les grands groupes en termes d’intelligence économique.

Si l’horizon est loin d’être bouché, il n’en reste pas moins relativement incertain. Les milieux économiques le sentent, et certains atermoiements attestent depuis deux ans d’une forme d’hésitation, pour ne pas dire d’attentisme. Dans un tel contexte, la problématique de la veille demeure plus que jamais importante dans la mesure où elle permet de surveiller l’évolution générale de la situation, de repérer les signaux faibles et de rester en alerte face aux possibilités qui ne manquent jamais de surgir. Le paradoxe est à souligner : c’est en situation de transition que les opportunités sont à saisir !


Investir dans l’intelligence économique

De nombreuses entreprises ont conscience de cela, et continuent actuellement d’investir dans l’intelligence économique. L’année 2023 devrait encore une fois confirmer cette tendance qui voit la veille se déployer au cœur des organisations, avec une information qui circule de plus en plus de manière transversale en interne. C’est tout particulièrement vrai pour les grands groupes : les banques, les assurances, les compagnies d’énergie ont un besoin impérieux de suivre au plus près les tendances des marchés. Il s’agit là non seulement de se maintenir à l’écoute du moindre événement, mais aussi de trouver des relais de croissance et de surveiller la concurrence. Nous pouvons observer que certains de ces grands groupes déploient désormais l’intelligence économique tous azimuts, sur tous les marchés envisageables, au sein de toutes les zones de chalandise. Ces entreprises cherchent à aller toujours plus loin dans la veille, sollicitant des éditeurs et des solutions de plus en plus pointus dans leur technicité.


Des professionnels de plus en plus formés à la veille

Cette dynamique peut en partie s’expliquer par la formation plus spécialisée qui est celle des professionnels, et qui elle aussi ne cesse d’évoluer. Au sein des universités de Lille et de Strasbourg par exemple, les étudiants sont formés à la veille à travers des troisièmes cycles qui les amènent à découvrir le maniement de plateformes professionnelles. Une fois placés en situation de travail, ces jeunes collaborateurs acculturent leur organisation à la fois à la nécessité de réaliser de la veille stratégique, mais également à celle de disposer d’un outil technique véritable, conçu spécifiquement pour l’intelligence économique. Par ce biais, des liens plus ténus sont tissés entre les organisations et les éditeurs de solutions de veille, contribuant à faire infuser la veille. Déjà présente en 2022, cette tendance devrait se poursuivre cette année.


Un marché qui se consolide toujours

Quant au secteur de la veille lui-même, il devrait poursuivre sa sûre et lente évolution. Certes, l’an dernier, nous avons pu noter qu’un acteur majeur de la veille avait été racheté par une entreprise américaine. D’autres mouvements se poursuivent, qui voient certains nouveaux venus apparaître. Afin de consolider leur place sur le marché, ces entrants déploient des stratégies parfois agressives, notamment en termes de communication. En dépit de cela, le marché de la veille n’en demeure pas moins relativement stable, ce que devrait confirmer l’année 2023. Ce marché se consolide en grande partie autour d’acteurs bien installés, dont les solutions ont fait leurs preuves et qu’il s’agit désormais de rendre plus agiles – notamment en favorisant le partage d’informations ou en développant des technologies de type « speech-to-text » qui permettent de veiller du contenu vidéo ou encore des podcasts.

En 2023, un point pourrait cependant prendre une importance plus prégnante : la sécurité des données. Il n’a échappé à personne que les organisations étaient depuis plusieurs années de plus en plus sujettes à des cyber-attaques, ni que la situation internationale avait remis au goût du jour la question de la protection et de la souveraineté des données. Au sein des entreprises, les DSI regagnent du pouvoir à travers le rôle actif que jouent en leur sein les DPO ou encore les Data Officers. Sécuriser l’organisation et protéger son personnel : ces directions informatiques ont du pain sur la planche, et se révèlent de plus en plus sensibles à la sécurisation des données qui sont générées.

Le champ de la veille est bien entendu pleinement concerné par cette évolution. Où sont stockées les données ? Sur ce point, les éditeurs de veille se doivent de proposer des solutions pleinement safe, par exemple en possédant leurs propres serveurs. Ce n’est pas donné à tout un chacun, ce qui pourrait en 2023 amener certaines sociétés à se poser des questions nouvelles.

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Newsletter janvier 2022

EDITO

En cette année qui commence, toute l’équipe de KB Crawl se joint à moi pour vous souhaiter une très belle année 2022. Que cette nouvelle année vous apporte la santé, le bonheur et la réussite dans vos projets.

Malgré un contexte sanitaire toujours difficile qui empêche les rassemblements, nous avons tout fait pour maintenir le lien qui nous lie à nos clients. Les équipes de KB Crawl ont su faire face et s’adapter à ce contexte pour maintenir un très haut niveau de confiance dans nos solutions et nos services. Il en résulte sur 2021 un taux de renouvellement de nos contrats de 98%. Merci pour cette confiance !

Cela signifie aussi que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations afin de lever les incertitudes.

L’incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction doit-on prendre ? Quel cap suivre ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Arnaud Marquant

 

ZOOM SUR…

Nous avons le plaisir de vous présenter nos 4 nouveaux arrivants qui font désormais partie de l’équipe KB Crawl !

Tennessee VIGGIANO

Consultant – Formateur

Lou VALLEJO

Community Manager

Louise TATON

Consultante – Formatrice

Steevens JEAN

Ingénieur d’Affaires

 

L’ASTUCE DU VEILLEUR

Mesurer la performance de votre Crawler

Grâce à l’onglet Cockpit (dans le menu Moniteur ou dans le sous-onglet de votre source), retrouvez toutes les informations sur la production de votre Crawler : nombre de documents collectés, nombres d’alertes levées, destinataires ou encore incidents. Découvrez vos sources et vos déclencheurs d’alertes les plus performants. Pour les détenteurs de la Suite KB Crawl, vous pouvez maintenant retrouver dans votre Cockpit le ratio entre vos alertes reçues et les alertes que vous avez publiées sur votre Platform (données Pilot). Exportez vos données avec les propriétés souhaitées en utilisant les filtres de recherche. Ou encore, vous pouvez créer un rapport de Crawl vous permettant de recevoir toutes ces données à intervalle de temps choisi et capter les baisses ou les hausses d’activité.

CHM – Consultante/formatrice

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Data Privacy Day : les entreprises sont responsables de la gestion des données personnelles

La journée mondiale de la protection des données nous offre l’occasion de rappeler les règles élémentaires auxquelles sont soumises les organisations, qu’elles soient publiques ou privées. Toutes sont liées au RGPD.

Le secteur de la veille est un territoire au sein duquel les données ont toutes leur importance. La data est le carburant de la relation client, de la stratégie marketing, de l’approche financière… Elle constitue une ressource, y-compris en interne, au sein des organisations. Une ressource dont il convient également de mesurer combien elle est à manier avec précautions, notamment pour ce qui relève des données personnelles. Quel est le cadre dans lequel les organisations peuvent évoluer, et qui est responsable de ces données ?

 

RGPD : les entreprises sont responsables des données

Adopté par le Parlement européen et le Conseil le 27 avril 2016, entré en application le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données publiques (RGPD) constitue un cadre de référence sur lequel de nombreuses entreprises et organisations avec lesquelles nous travaillons se questionnent. De quoi parle-t-on exactement ?

Constitué de 11 chapitres et de 99 articles, le RGPD a pour objectif de protéger les personnes physiques quant au stockage, à l’utilisation et à la circulation des données à caractère personnel. Celles-ci concernent tout à la fois les salariés, les clients et les fournisseurs, et peuvent être stockées dans des fichiers qui n’ont pas nécessairement un format digital. Chaque organisation et chacun de ses sous-traitants est soumis à la règle de tenue à jour d’un registre des données, et ce quelle que soit leur taille. La responsabilité des datas privées est ainsi placée sous la responsabilité des employeurs et non plus sous celle de la CNIL, comme cela a longtemps été le cas en France. Charge à chaque organisation publique ou privée de mettre en place en son sein les bonnes pratiques permettant de respecter le RGPD, tant au moment de l’acquisition des données que pendant toute leur durée de vie. Première idée forte donc : les organisations sont placées en première ligne, et doivent par là même s’assurer de la sécurité des données collectées.

 

Périmètres d’action du DPO

Seconde idée : ces organisations sont encouragées à nommer, en leur sein, un responsable de la protection des données, c’est-à-dire un DPO (Data Protection Officer). Autrefois appelé Correspondant Informatique et Libertés (CIL), celui-ci voit son périmètre d’actions clairement défini dans le RGPD. Le DPO doit notamment posséder deux types de compétences directement traduites dans ses fonctions. Une compétence juridique tout d’abord : le DPO doit connaître et maîtriser les textes en vigueur ainsi que les procédures internes des organisations pour lesquelles il agit. Une compétence technique ensuite : le DPO audite les systèmes, rédige des procédures, prend part aux choix des systèmes d’information et participe à la cybersécurité. Outre une bonne connaissance de l’organisation interne (et particulièrement des processus de traitement des informations à caractère personnel), le DPO doit compter sur des moyens précis afin d’exercer ses fonctions. Son premier rôle est en effet d’informer et de conseiller son organisation sur les bonnes pratiques à respecter afin de demeurer strictement en conformité avec le RGPD. Nommé officiellement, déclaré auprès de la CNIL en France, il est l’interlocuteur privilégié de celle-ci. À noter que cette nomination n’est pas une obligation légale : le RGPD permet une mutualisation et/ou une externalisation de cette fonction (par exemple dans le cadre des nouvelles structures). Pour autant, chaque organisation se doit de justifier du respect des données dans sa gestion des données.

 

Le DPO n’est pas responsable : l’entreprise en première ligne

Que se passe-t-il en cas de manquements ? Quelles sont les sanctions encourues ? Là encore, de nombreuses organisations se tournent vers nous pour aborder ces questions.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser intuitivement, le DPO n’est nullement le responsable en cas d’écart vis-à-vis du RGPD. C’est en effet le responsable du traitement de cette information (un sous-traitant par exemple, ou la DRH en interne) qui portent cette responsabilité. Le Règlement général sur la protection des données publiques prévoit également des droits aux personnes dont les données sont collectées, c’est-à-dire les salariés par exemple. Droit d’accès, droit de rectification, droit à la « portabilité » (toute personne doit pouvoir récupérer les données qu’elle a fournies à une organisation)… Ces éléments sont souvent peu connus des collaborateurs ou des sous-traitants.

En cas de manquement à cette règlementation, le RGPD prévoit tout à la fois des amendes administratives et des sanctions pénales. Certaines amendes administratives peuvent s’élever jusqu’à 10 millions d’euros ou, dans le cas d’une entreprise, jusqu’à 2% de son chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent.

S’inscrivant dans la continuité de la loi française Informatique et Libertés de 1978, le RGPD renforce le contrôle des citoyens sur l’utilisation des données qui leur sont propres. L’activité de veille en entreprise est concernée au premier chef dans la mesure où les organisations collectent au quotidien des informations permettant d’anticiper les évolutions et les innovations. Dans cette perspective, la veille est un élément essentiel, d’où la vigilance la plus extrême qu’il convient d’observer en la matière. En cas de manquement, le RGPD rend en effet possible le fait de rendre public toute infraction, au risque de mettre à mal l’image et donc la réputation d’un employeur. Le Data Privacy Day, ce 28 janvier, constitue une excellente occasion de le rappeler.

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2022 : vers un essor des actions de veille dans les organisations

L’année 2022 qui se présente à nous sera celle de la multiplication des actions de veille, dans un contexte marqué à la fois par la crise sanitaire et les élections présidentielles. Cette nouvelle année pourrait également voir les demandes de veille se segmenter. Explications.

En ce début d’année 2022, il est utile de se projeter vers ce qui nous attend en conservant un regard dans le rétroviseur. C’est en effet en grande partie sur la foi des dynamiques identifiées au cours des derniers mois que nous sommes en mesure de nous projeter vers les enjeux qui nous attendent dans les mois à venir.

 

La veille : une action de plus en plus mobilisée

La première de ces dynamiques est bien sûr liée à un élément d’ordre contextuel que nous connaissons bien. La pandémie qui touche l’ensemble des organisations depuis bientôt deux années porte en effet en elle des tendances de fond. Parce qu’elle est synonyme d’incertitudes, mais aussi parce qu’elle amène les organisations à naviguer à vue, la crise oblige à certaines décisions stratégiques. Nous avons ainsi pu noter, ces derniers mois, une nette recrudescence des observatoires. Certains secteurs sont en tension, à l’image de la gestion de patrimoine. Pendant longtemps, les professionnels du Real Estate réalisaient la veille à la main, sur Internet, en recherche de contacts… Ils font de plus en plus appel à des outils dédiés, automatisés, rapides. Pour de nombreuses entreprises, les stratégies appelées à se déployer le seront en lien avec le plan de relance de l’Etat, dont les montants sont importants (100 milliards d’euros, dont 40 milliards mobilisés par l’UE). Les dossiers doivent être bien consolidés pour avoir la possibilité d’aboutir, et il faut pour cela bien connaître son marché, ses concurrents, l’état de l’art…

 

Un durcissement des actions de veille

L’autre tendance attendue en 2022 sera celle d’un durcissement de l’ensemble des actions de veille – et ce de manière transverse. La dynamique ici à l’œuvre est liée à un autre élément du contexte dans lequel nous évoluerons pendant cette année : les élections présidentielles et leurs conséquences. De nombreuses organisations, dans des secteurs aussi divers que l’énergie, la construction, les banques et les assurances, vont surveiller tout à la fois les projets des candidats à l’élection et les décisions qui seront engagées par le nouveau gouvernement à partir de l’été prochain. Veille spécialisée, veille pour les dirigeants, veille restreinte sur des sujets de niche sont attendues… Et comme toujours des changements sont à prévoir, par exemple en lien avec les lois dédiées aux financements spécifiques. Sans parler des organismes de tourisme, qui vont devoir continuer d’anticiper au mieux les dynamiques de consommation des Français comme des étrangers.

 

Compléments aux services existants et traitement segmenté

Ces divers éléments devraient contribuer à consolider une tendance déjà observée en 2021 : celle de compléments aux services de veille existants au sein des organisations. Il s’agit ici d’agréger aux outils de veille opérationnels des outils spécifiques, adaptés aux usages des différents services et directions. Ces demandes témoignent d’abord du fait que la veille continue de se déployer au sein des entreprises et des structures publiques, touchant des services de plus en plus nombreux – mais aussi de plus en plus variés. Pour les éditeurs de veille, il est devenu impératif de fédérer un ensemble de départements au sein d’un même outil. Alors que nous parlons de plus en plus de veille collaborative (à juste titre), il faut donc aussi considérer que le marché de la veille se segmente, se ramifie et se précise au sein des organisations. Dans un tel contexte, il convient tout à la fois de bien distinguer les différentes veilles qui s’opèrent au cœur des entreprises et de favoriser de plus en plus la dimension collaborative.

Ces deux aspects relèvent des tendances à surveiller en 2022 ; ils sont également des éléments de différenciation pour les éditeurs qui auront à répondre à ces demandes nouvelles.

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Un bilan 2021 : la veille, un impératif pour de plus en plus d’organisations

Quel bilan peut-on tirer de cette année 2021 qui s’achève ? La vision « à dires d’experts » que nous avons est celle d’un monde au sein duquel les entreprises sont de plus en plus sensibles à la mise en place d’une stratégie de veille consolidée. Le tout sur fond d’évolution technologique de nos systèmes de veille.

En cette fin d’année 2021, si nous nous plions au traditionnel exercice consistant à prendre un peu de hauteur et de recul, nous remarquons combien notre monde a profondément changé. Et ce n’est pas rien de le dire.

Au cours de ces 12 derniers mois, nous avons pris collectivement conscience d’une chose : l’accident de mars 2020, avec la pandémie mondiale du Covid-19, est irréversible et durable. Pour l’exprimer autrement, nous avons longtemps pu penser que la pandémie allait constituer une simple parenthèse, et que nous allions finir par retrouver notre environnement professionnel et personnel tel que nous l’avions quitté… En 2021, les à-coups pandémiques successifs nous ont appris à vivre avec la pandémie. Nous savons désormais que nous allons devoir continuer de composer en permanence avec l’incertitude…

 

La veille : un impératif pour de plus en plus d’organisations

 

Cette incertitude a bien sûr frappé de plein fouet l’ensemble des organisations. Qu’il s’agisse des entreprises privées ou des structures publiques, l’avenir s’est retrouvé bouché. Quelle direction prendre ? Quel cap ? Le large flou qui nous a soudain accompagné a eu pour effet d’accélérer le besoin de mieux connaître son écosystème, les dynamiques à l’œuvre, les signaux forts, les signaux faibles… et avec eux l’avenir qui nous attend.

Nous avions déjà pu noter, ces dernières années, une tendance à la création d’observatoires – notamment dans les syndicats professionnels – et donc de la veille. Celle-ci s’est donc précisée, allant jusqu’à toucher certaines structures publiques et parapubliques en charge d’orienter l’investissement industriel à l’échelle nationale… De leur côté, les PME-PMI ont, pour certaines d’entre elles, initié un processus de veille. Responsabilisation des équipes, définition des champs à surveiller, réflexions à nourrir au sein des lignes managériales ou des comités de direction : il a fallu mettre en place une démarche nouvelle. Quant aux grands groupes, ils ont consolidé en 2021 leur approche. L’adage selon lequel « manager, c’est prévoir » y était déjà largement appliqué, ce qui s’est traduit parfois par des refontes de fond de leurs systèmes de veille.

 

Un fort niveau de reconduction des contrats de veille

 

C’est là l’une des tendances que nous avons pu observer au cours des 12 derniers mois : en tant qu’éditeur de solutions de veille, nous avons vu venir à nous des clients qui étaient déjà équipés, mais qui souhaitaient franchir de nouveaux paliers. Nous avons ainsi observé que le taux de reconduction des contrats se situait à un niveau très élevé, de l’ordre de 98%. Cela signifie que la veille est pleinement en train de s’ancrer comme un élément incontournable de la prise de décision stratégique au sein des organisations. Les demandes ont également franchi un cap en termes d’exigence.

Cette dynamique se développe dans le contexte que l’on sait, singulièrement plus marqué par la digitalisation, le télétravail et donc l’absence d’interactions physiques. Les contacts interpersonnels que nous avons avec nos clients, mais également avec nos prospects, ont ainsi évolué. En 2021, nous nous sommes adaptés en multipliant les visioconférences. Les clients avec lesquels nous démarrions une relation commerciale ont, de leur côté, mis en place des procédures nouvelles. Appels d’offres et cahiers des charges se sont ainsi multipliés, comme pour réassurer la relation et le service rendu en l’absence de « présentiel ». De chaque côté, il s’est agi de compenser ce que la relation humaine permettait de fiabiliser avant la pandémie.

Ces différentes évolutions n’ont pas été sans conséquence sur l’évolution technologique de la veille. Le fait que de plus en plus d’organisations souhaitent faire évoluer un processus de veille déjà existant oblige désormais les éditeurs de solutions à faciliter l’articulation entre des outils très différents. De notre côté, il s’est agi de mobiliser notre cellule innovation, y compris pour nous protéger et protéger nos clients. Car 2021 a également été une année pleine en termes de risques cyber, avec une augmentation importante des attaques. Étant propriétaires de notre infrastructure technique, nous avons été très attentifs à cet aspect, multiplié les tests de pénétration et la mise en place de barrières matérielles et logicielles. Nos clients ne peuvent avoir confiance en nous que s’ils se sentent protégés. Nul doute que l’année 2022 qui s’annonce contribuera à consolider un peu plus encore ces tendances.

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KB Access : Présentation

Replay du webinar de présentation de KB Access, l’outil de veille KB Crawl dédié aux petites et moyennes entreprises.

 

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Découvrez les 3 étapes à suivre pour réaliser un plan de veille parfait

Que votre veille ait une visée concurrentielle, commerciale, juridique ou technologique, il est primordial de définir un plan de veille. La qualité de la collecte d’informations et du résultat final de votre démarche de veille en dépend. Voici quelles sont les étapes initiales à suivre pour élaborer un plan permettant une récolte optimale.

 

Analyser les besoins en informations, préambule incontournable au plan de veille

La préparation est la première étape de votre plan de veille.  Elle démarre par des besoins d’informations précisément définis. Car il est essentiel de commencer par définir vos besoins en informations et de déterminer des thèmes de veille pertinents.

Pour cela vous devez identifier aussi bien les besoins stratégiques et structurels qui sont propres à votre organisation que les besoins particuliers des départements ou de fonctions précises.

Souhaitez-vous être informés en temps réel des activités et publications de vos concurrents ? Désirez-vous surveiller tous les contenus liés à une de vos activités stratégiques ? Un département a-t-il un besoin lié à un but précis, comme la production d’une étude ? Un autre souhaite-t-il s’informer de l’évolution de son métier ?

Plus globalement le recensement de vos forces et faiblesses ainsi qu’une connaissance fine de votre environnement doivent vous permettre d’identifier vos besoins. Avec ces informations en main, vous pouvez définir votre plan de veille. Il doit vous permettre d’identifier les opportunités à saisir pour consolider vos points forts et réduire vos faiblesses, tout en vous dévoilant les opportunités et les menaces apparaissant sur votre marché.

 

Identifier vos ressources pour les valoriser

Si vous disposez de ressources internes, autant identifier celles qui pourraient vous servir dans le cadre de la veille. Il s’agit ici autant de ressources organisationnelles que de récoltes de données possiblement déjà en place provenant :

  • D’une cellule de veille œuvrant déjà dans un service ou un département de la société ;
  • Plus simplement d’initiatives personnelles de collaborateurs effectuant leur propre veille informative sur leurs domaines de compétences ou une veille concurrentielle sur leur secteur d’activité ;
  • Des outils possiblement déjà utilisés en interne pour la collecte et/ou la diffusion des informations ;
  • D’abonnement à des magazines, flux, newsletter, accès à des bases de données

Le but de cette analyse interne est de définir la pertinence d’intégrer cet existant au plan de veille afin de mettre en commun initiatives et outils au bénéfice de l’ensemble de l’entreprise.

 

Cibler les sources et paramétrer son plan de veille

Pour alimenter chacun des thèmes de veille définis auparavant, il vous faut maintenant procéder au ciblage des sources, consistant à :

  • Dresser une liste des sources les plus pertinentes en regard des besoins ;
  • Qualifier ces sources en fonction de leur importance et de leur genre.

Quel que soit le plan de veille, se trouver au plus près d’une source permet de détecter très tôt les signaux faibles. Identifier des tendances ou recueillir des informations cruciales avant la concurrence est un avantage stratégique indéniable. Le recueil sur les moteurs de recherche Internet ou dans la presse sera complété en allant à la source des données. Bases de données spécialisées et rencontres professionnelles permettent en effet de recueillir une matière pertinente et de première main, indisponible ailleurs.

Enfin, le paramétrage de votre plan de veille consiste à :

  • Définir acteurs et outils mobilisables pour la collecte ;
  • Quantifier le volume souhaité de la récolte d’informations (en rapport avec votre capacité de traitement) ;
  • Formuler correctement vos requêtes de recherche pour que moteurs et bases de données les comprennent parfaitement, et renvoient des résultats pertinents.

La mise en place d’un plan de veille demande une disponibilité en temps et en moyens. Cependant, définir d’emblée l’ensemble des éléments ci-dessus permettra par la suite de simplifier le traitement des informations obtenues par une mise en place aisée de filtres et une diffusion à la bonne personne à l’instant T. L’équipe de consultants de KB Crawl est à votre disposition. Nous vous aidons à déployer votre stratégie de veille et à construire un plan de veille pertinent qui vous permettra d’atteindre vos objectifs. Vous avez un projet ? Demandez votre consultation avec un expert de la veille !

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Les différents types de veille stratégique

Veille stratégique, les besoins à identifier avant tout.

Dans toute entreprise, quelle que soit sa taille et son besoin en veille stratégique, la ou les personnes en charge de la veille doivent au préalable établir leur plan de veille. Il permet de formaliser, à partir des besoins recueillis au préalable : le type d’informations voulues, les sources pour les récupérer, les outils pour effectuer ce processus, la fréquence de surveillance, les objectifs à atteindre, etc.
Grâce à ce plan, on distingue le type de veille stratégique le plus pertinent pour son entreprise. Il est possible de les regrouper en cinq grandes catégories, avec pour chacune différentes spécificités à prendre en compte :

Veille stratégique e-réputation

Cette veille stratégique concerne la surveillance de l’image de la marque sur internet et dans les médias, au quotidien ou à la suite d’actions de communication.

C’est bien souvent le community manager qui se charge de cette veille stratégique. La plupart des informations se trouvent sur les réseaux sociaux et requièrent un traitement rapide. Les informations recueillies grâce à cette approche permettent d’adapter les produits ou services d’une organisation et surtout d’éviter le « badbuzz ».
KB Crawl rend possible cette surveillance au travers du paramétrage de sources de type réseaux sociaux.

 

Veille stratégique technologique

Aussi appelée veille scientifique et technique. Ce type de veille stratégique consiste à s’informer sur les produits et techniques (fabrication, production…) les plus récents, au moyen de la surveillance de sites spécialisés ou d’actualités, et de bases de dépôts de brevets.
A l’aide des informations obtenues, les personnes autorisées sont informées des évolutions des couts et de la qualité des produits. Elles appréhendent plus rapidement les avancées technologiques et innovatives.

 

Veille stratégique juridique

Elle consiste à anticiper l’évolution réglementaire susceptible d’influencer les activités de l’entreprise, en surveillant la législation et ses mutations. Cette prévention juridique permet d’anticiper l’adoption de nouvelles lois.
Cette veille stratégique, en alimentant les connaissances des normes en vigueur. C’est un premier pas vers la démarche de conformité pour les organisations. Mais surtout, c’est également un atout dans la prise de décision nécessitant la résolution de problèmes juridiques.

 

Veille stratégique concurrentielle

Cette veille, outil de benchmarking, consiste pour l’entreprise qui l’effectue à surveiller ses concurrents actuels ou potentiels, dans le cas d’un lancement de produit ou en veille de fond, afin de surveiller votre marché.
La plupart des informations sont obtenues via des études de marché (qualitatives et quantitatives), ainsi qu’à l’observation des clients, des acteurs clés de l’environnement de l’entreprise et de leurs produits et services (sur le web ou sur le terrain). Elles permettent d’avoir une meilleure vision de son marché et d’ajuster ses offres.

Veille stratégique concurrentielle, structurée pour adapter les offres commerciales

 

Veille stratégique sectorielle

Cette surveillance assez variée consiste à connaître les évolutions de la société (culturelles, politiques, sociales…). Plus particulièrement celles du marché de l’entreprise, risquant d’impacter son activité économique.

C’est en surveillant diverses sources web, mais aussi en participant à des salons de son secteur, et en couplant ces informations à celles obtenues ; grâce aux veilles préalablement citées, qu’il est possible d’identifier de nombreux risques et opportunités liés à l’entreprise.

En identifiant les différentes catégories de veille qui alimentent sa base de connaissance, les veilleurs améliorent la phase de sourcing, étape indispensable permettant de bien choisir les différentes sources d’informations.

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Veille technologique : une réponse aux enjeux d’innovation

La veille technologique, c’est quoi ?

L’atout principal de la veille technologique est d’identifier ou d’anticiper des innovations par secteurs d’activité. Les sources de veille technologique constituent une information stratégique incontournable pour devancer, développer et exploiter des inventions.
De quelles sources parlons-nous ? Les bases de brevets, les articles scientifiques ou la presse spécialisée sont tous porteurs d’informations stratégiques.

 

Les objectifs de la veille technologique

La veille technologique apporte des informations stratégiques.

Mettre en place une veille technologique permanente sur des domaines identifiés répond à plusieurs objectifs. Cela permet de constituer une base d’informations clés pour identifier et comprendre les concurrents et les technologies.
C’est un moyen de collecter des informations stratégiques sur les concurrents et leurs innovations.
En réalisant des recherches fréquentes dans différents domaines susceptibles d’interagir avec vos objectifs, vous créez de nouvelles opportunités de partenariats ou d’innovations. Vous pouvez aussi y détecter les entrants potentiels, les domaines innovants ou vous inspirer des marchés connexes.

 

Comment mettre en place une veille technologique ?

Mettre en œuvre une veille technologique consiste à effectuer des recherches ciblées sur des domaines importants, sur des entreprises-clés ou sur des secteurs couverts.
Lister ses besoins et mettre en place un plan de collecte est la première étape de tout type de projet de veille. Identifier les sources d’informations est essentiel, mais bien programmer les requêtes de recherche reste vital. Les bases de brevets, les articles scientifiques et la presse spécialisée peuvent être facilement regroupés. Cependant, trier cette multitude de documents est fastidieux. Des requêtes pertinentes doivent être écrites afin de restreindre la recherche sur les domaines, les technologies ou les entreprises.
Il est possible de mettre en place un système d’entonnoir. C’est-à-dire, commencer en étant peu sélectif et réaliser des recherches larges permet de ne pas passer à côté de certaines innovations. Il suffira ensuite de restreindre la recherche afin de réaliser une analyse plus fine.

 

Analyser les résultats de la veille technologique

Analyser la veille technologique permet d’identifier les menaces et les opportunités.

Collecter les informations de veille stratégique n’est pas suffisant. L’étape suivante dans le cycle de la veille est l’analyse des informations.

Effectuer des statistiques sur le nombre de brevets ou d’articles scientifiques publiés permet de valider la pertinence d’un sujet. Le nombre de dépôts annuels de brevets, ainsi que sa tendance, qu’elle soit croissante ou décroissante, peut nous apprendre beaucoup. C’est un excellent moyen de savoir si un secteur est dynamique, pour y investir ou s’y diversifier par exemple.

Examiner les produits et les technologies concurrentes ou émergentes permet d’en dégager des informations de veille concurrentielle, comme nous l’avons évoqué plus tôt. Cela permet également de mettre en place une analyse systématique de tous produits intéressants afin d’en estimer le degré de menaces ou d’opportunités.

Ces brevets ou articles stratégiques et leur analyse vont être intégrés dans une synthèse qui pourra être utilisée pour la prise de décisions stratégiques.

 

Focus sur les brevets

Les brevets sont une source d’informations technologiques primaire. Il est cependant nécessaire d’en comprendre les limites. Un brevet est succinct et ne contient que le strict nécessaire. L’information essentielle est généralement enfouie sous des détails secondaires.
Il est également nécessaire de tenir compte des différentes stratégies de dépôts de brevet en vigueur dans les pays surveillés. Un brevet doit bien souvent être recoupé avec d’autres informations, car insuffisant en soi. Il peut être utile de le coupler avec des publications scientifiques.
Plus que le brevet en lui-même, c’est bien souvent leur analyse en masse qui apporte des informations pertinentes. Leur examen permettra alors d’identifier des tendances ou de repérer des signaux faibles.
Occasionnellement, surveiller les brevets du domaine public ou les brevets déchus peut apporter des opportunités à l’entreprise, qui pourra alors les exploiter.

 

Quelques astuces

Certaines sources de réseaux sociaux ne doivent pas être négligées dans la veille technologique. YouTube peut ainsi apporter des éléments pertinents, tels que la retransmission des conférences TED par exemple. Il s’agit de conférences sur un large éventail de sujets (bien qu’à l’origine TED signifie Technology, Entertainment, Design) qui permettent à d’exposer des idées afin de repenser certains domaines ou de proposer des alternatives.

Les marchés connexes peuvent permettre d’identifier les innovations dans les marchés similaires au vôtre. Ces marchés ont des problématiques semblables aux vôtres. Identifier les nouveaux enjeux provenant de ces secteurs et les solutions ayant été mises en place est un excellent moyen…

  • d’anticiper la venue de ces problématiques sur votre secteur ;
  • d’imaginer le transfert des innovations sur vos produits.

Par exemple, le secteur de la cosmétique a des enjeux en commun avec celui de la peinture, dans l’élaboration des pinceaux ou la fabrication de produits suffisamment opaques pour cacher la couche inférieure.
Mettre en place une veille technologique sur des marchés adjacents peut donc permettre d’identifier des innovations stratégiques pour son propre marché.

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