La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME

Pénuries de matières premières, lenteur des approvisionnements, incertitudes : les PME sont tout particulièrement touchées par les bouleversements actuels. Pour y faire face, la veille stratégique constitue un levier d’action qui peut leur permettre de renouer avec le business.

Au moment où nous rédigeons ces lignes, la croissance en France est estimée par la Banque de France à 0,2% pour le second trimestre de l’année. De nombreuses problématiques pèsent sur les chaînes d’approvisionnement et la pénurie agite à la fois les marchés mondiaux et l’industrie. Dans un contexte post-crise sanitaire marqué par l’essor de nouveaux enjeux géopolitiques liés à la guerre en Ukraine, les entreprises semblent de nouveau traversées par une vague d’attentisme. C’est notamment le cas des PME, au sein desquelles la prudence est plus que jamais de mise.


Nos PME ont besoin d’une veille concrète… pour faire du business

Quelle attitude adopter en ces temps de bouleversements sur les marchés mondiaux ? Cette interrogation renvoie de facto à la stratégie même des entreprises, et singulièrement à celle des PME. En l’espèce, toute action de veille relève d’un prérequis. Afin de mieux comprendre les enjeux d’un monde en mouvement, il est impératif de diligenter un travail de veille. Attention toutefois à ne pas se noyer dans des informations générales, vagues, aux accents encyclopédiques : nos PME ont actuellement besoin d’une veille concrète, opérationnelle, individualisée. « Nos petites et moyennes entreprises sont plus que jamais en quête d’une veille qui leur rapportera du business », indiquait récemment Ophélie Olivier-Garnier, responsable à l’Université de Strasbourg du Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International après avoir été en contact étroit avec le tissu des PME. Oui, les PME recherchent avant tout à développer leur chiffre d’affaires, et pour cela, il convient de leur apporter de l’information territorialisée, sectorielle, de niche. Il faut que la veille constitue un outil de prospection, pour ne pas dire un levier de croissance. Débusquer de nouveaux prospects, mieux comprendre les dynamiques qui se jouent sur son propre bassin d’emploi ou un bassin d’emploi voisin au mien : voici quelques-unes des actions fines à réaliser. Étant entendu que la croissance d’une entreprise se subdivise en deux : une augmentation du portefeuille clients et un développement du panier moyen de la clientèle.


Externaliser ou internaliser la veille ?

Investir la veille comme stratégie de développement est donc une nécessité pour les PME. Plurielles et précises, ces actions nécessiteront du temps et un investissement certain de la part des organisations. Dès lors se pose la question des modalités. Faut-il effectuer une veille en interne ? Faut-il plutôt externaliser cette veille, en la confiant par exemple à un cabinet spécialisé ?

Sur ce point la réponse appartient à l’organisation elle-même. Tout dépend de ses impératifs stratégiques, du niveau de développement qui est le sien, de la structuration de son organisation interne. Le déploiement d’une veille interne va nécessiter un temps de formation, une acculturation, une montée en compétences techniques indéniables. Le fait de confier la mission à une structure externe permettra de gagner du temps, d’être guidé, de ne pas se noyer dans la masse des informations, de bénéficier de conseils sur-mesure. Dans un cas comme dans l’autre, ce sont bien les dirigeants de la PME qui resteront aux manettes. Pour le dire autrement, externaliser la veille ne signifie pas que la réflexion sera menée par d’autres acteurs que les membres du CoDir. Un cabinet de conseil en veille est là pour dégager de la valeur, sélectionner l’information pertinente, poser les bonnes questions. Rien de plus ! Après, c’est aux dirigeants de prendre les bonnes décisions…

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur partir de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

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La veille : un enseignement de plus en plus présent à l’université

Alors que, les procédures d’orientation battent leur plein, nous observons que la veille stratégique et concurrentielle est de plus en plus intégrée au sein des enseignements universitaires. Qu’il s’agisse de masters spécialisés ou de formations plus générales, cette compétence est en voie d’être reconnue comme étant un prérequis dans le monde professionnel. L’objectif demeurant que les étudiants trouvent  leur place sur le marché du travail.

Il n’est pas toujours aisé de définir de manière synthétique et complète ce que recouvrent exactement les termes de veille stratégique ou concurrentielle. Dans l’ensemble, les définitions auxquelles nous avons affaire sont assez – voire trop – générales. Le plus souvent, la veille renvoie à une action de collecte permanente d’informations sur les avancées ainsi que sur les orientations stratégiques de la concurrence en matière de produits, de techniques de production, de modalités de commercialisation, voire de marketing et de communication. En réalité, la veille relève d’un processus multiforme, voire protéiforme, qui a connu des évolutions notables ces dernières années. Pour s’en convaincre, il suffit de se tourner vers la manière dont cette veille est enseignée dans certaines formations universitaires de troisième cycle.


L’irruption de la e-réputation comme rupture

À l’université de Lille, le Master 2 SID (Sciences de l’Information et du Document) fait la part belle à l’information stratégique, placée au cœur de l’enseignement. Dirigé par Stéphane Chaudiron, professeur des universités en sciences de l’Information et de la Communication, ce M2 lie de manière très nette les métiers de l’information (pour ne pas dire de la documentation) et les métiers de la communication. Lorsque l’on interroge Stéphane Chaudiron sur les évolutions récentes que la veille a connues, celui-ci évoque spontanément l’irruption de la e-réputation. « C’est bien sûr aux réseaux sociaux que l’on doit la nécessité de surveiller au jour le jour l’information qui circule dans les médias », explique-t-il. « C’est à partir de 2009, avec l’apparition de Twitter sur la scène professionnelle, que les journalistes ont commencé à utiliser ce nouveau vecteur comme une source d’information. Avec le Web 2.0, tout le monde est, en effet, devenu producteur d’information, avec des effets désormais bien connus sur le fait que ces contenus ne sont pas maîtrisés. »


À chaque type de veille son outil

Face à une telle profusion d’informations dont les sources sont plurielles, les outils de veille se révèlent majeurs. Sur ce point, Stéphane Chaudiron utilise dans ses cours une plateforme de veille professionnelle, qui nécessite de la technicité ainsi qu’un investissement financier dédié. « Il est important pour moi que les étudiants sachent se lancer dans un processus de veille complet, profond, détaillé. Je n’oublie pas pour autant les outils disponibles en open source, voire des outils qui vont permettre de veiller via des sources prédéfinies, sur lesquelles le veilleur n’aura certes pas la main. Celles-ci auront le mérite de répondre aux demandes de certaines organisations dans lesquelles nos étudiants sont appelés à évoluer dans leur parcours professionnel. Nous souhaitons que les apprenants sachent que la veille se décline de manière très différente selon que l’on se situe à la SNCF, chez Total ou dans une salle de rédaction », poursuit Stéphane Chaudiron.

En l’espèce, les sources veillées comme les filtres constituent des enjeux majeurs, de même que la capacité des étudiants à rédiger des synthèses. Pour Stéphane Chaudiron, cette question rédactionnelle, liée à l’analyse et au livrable, est importante : présenter les signaux forts et faibles, mobiliser des graphiques ad hoc… Les compétences du veilleur demeurent plus que jamais liées à sa capacité intrinsèque à réaliser des analyses, en se détachant le plus possible de la technique et de l’outil.


Une exploitation fine de l’information dans les organisations

Cette affirmation vaut également pour le Master 2 en Intelligence Économique et Gestion du Développement International de l’Université de Strasbourg, où la veille relève un peu plus d’un moyen que d’une fin. Selon Ophélie Olivier-Garnier, responsable pédagogique de ce M2 et qui a longtemps œuvré auprès des PME avant de prendre en charge un projet européen, la veille constitue une technique nécessaire à l’ensemble des étudiants. « Ces derniers viennent de filières disparates et ne sont pas toujours convaincus de l’utilité d’effectuer des actions de veille à l’aide d’une méthodologie et d’outils définis : c’est pour cette raison que je leur propose d’effectuer leur recherche de stage en mettant en place une action de veille. Les résultats qu’ils obtiennent grâce à cette méthode et à une plateforme spécifique achèvent de les convaincre de l’importance d’une telle démarche ! », explique-t-elle.

D’autant que la filière internationale de cette formation implique une exploitation fine de l’information à l’échelle mondialisée, avec un objectif de conquête de nouveaux marchés. « L’information est un outil, et nous estimons que la démarche de veille est importante même si elle n’est pas la finalité même de notre master », poursuit Ophélie Olivier-Garnier. « Nous expliquons ici que la veille est au service des enjeux de stratégie de l’entreprise, qu’elle permet de mesurer une influence et qu’elle repose sur des outils professionnels. Pendant quelques années, nous avions une plateforme de veille dont le rendu n’était pas satisfaisant. Celui que nous utilisons désormais est plus efficace. Il comporte une partie de diffusion de l’information intéressante, avec des tableaux de bord et la possibilité de souligner et d’annoter les textes. Une vraie solution qualitative. »

Au sein du monde universitaire, de nombreuses formations intègrent ainsi la veille dans les enseignements prodigués, tout particulièrement au sein des Master. Nombre d’enseignants-chercheurs affinent année après année leurs contenus pédagogiques avec pour objectif de préparer au mieux les étudiants à entrer dans la vie active. Que ces derniers se destinent à un travail de veille strict ou qu’ils soient amenés à jouer un rôle plus général au cœur des organisations, il est de plus en plus acquis que le maniement de l’information fait partie des compétences demandées sur le marché du travail. Un maniement qui nécessite une bonne connaissance des outils techniques de veille, les plus à mêmes de réaliser une action à la fois profonde, fine et ajustée.

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La veille : un radar pour se repérer dans un contexte changeant

Nouvelles habitudes de consommation, innovations, crise sanitaire… Des TPE aux grands groupes, la période actuelle pose de nombreux défis. Le premier d’entre eux étant la nécessité de mieux se repérer au sein d’un environnement en perpétuelle évolution. Gros plan sur la veille et ses enjeux pour les entreprises.

Un radar : telle est l’image que mobilise, en 1967, le spécialiste américain de la planification Francis-Joseph Aguilar afin de décrire la veille stratégique dont il est l’un des pionniers. Un radar qui doit aider les entreprises à mieux se repérer dans leurs environnements respectifs. Un radar pour permettre aux organisations de détecter des événements, voire de les anticiper. 


PME-PMI : la sensibilité du dirigeant, facteur d’engagement

Ce radar sera bien utile aux TPE, PME et PMI dans les mois à venir, dans un contexte attendu de sortie plus ou moins longue de crise sanitaire. Certaines d’entre elles se structurent déjà afin d’anticiper l’avenir en mettant en place une organisation et les outils de la veille. Dans bien des cas, l’implication de leurs dirigeants et/ou de leurs équipes opérationnelles est à la base de cet élan. Affaire de sensibilité personnelle s’il en est : c’est parce que certains leaders sont intimement convaincus de sa nécessité que l’organisation prend le virage de la veille quotidienne. À chaque fois, les étapes du cycle de renseignement sont clairement balisées : expression des besoins, recherche et sélection qualitative des informations à collecter, fréquence de collecte, exploitation, utilisation et enfin diffusion. L’enjeu consiste à bien cadrer sa veille, qu’elle soit concurrentielle, technologique, commerciale, juridique, sociétale et in fine stratégique.

Il s’agit surtout, pour les équipes de direction des organisations plus modestes que celles des grands opérateurs du marché, d’être en capacité de mobiliser du temps et de la disponibilité d’esprit, alors même que le bateau file et que les plannings doivent être respectés.


La veille stratégique : une nécessité pour les entreprises

Plus de 50 ans après les travaux pionniers de Francis-Joseph Aguilar, les impératifs restent ainsi les mêmes. En intervenant à tous les niveaux de l’organisation, la veille stratégique permet aux organisations, particulièrement les grands groupes, d’ajuster leurs choix de positionnement et de mouvements. Ces dernières décennies, plusieurs facteurs sont venus aiguillonner un peu plus encore cette nécessité, à commencer par la mondialisation. En dilatant considérablement les écosystèmes économiques, en complexifiant les données à considérer, en démultipliant les acteurs, les produits et les services concurrentiels, en accroissant les cadres légaux, l’universalisation du monde a de facto amené une grande partie des grandes entreprises à structurer leurs actions dédiées à la veille stratégique. Les études sont là pour le montrer : désormais, tous les grands groupes disposent d’instruments de veille. Ce qui est encore loin d’être le cas de la majorité des ETI et des PME, et a fortiori des TPE.


Reterritorialisation : la veille stratégique comme impératif

S’attacher à cheminer sur le sentier étroit qui permet à l’organisation de poursuivre sa croissance en dépit d’un environnement évolutif et incertain, voici l’élan et la conviction qui animent les dirigeants des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs pour qui la veille constitue un véritable outil d’aide à la décision stratégique. 

Une conviction qui, loin de faiblir, est actuellement en train d’opérer une nouvelle mue. Car si la mondialisation constitue toujours la toile de fond des organisations, de nouvelles dynamiques de reterritorialisation liées à la crise sanitaire et économique sont venues accentuer un peu plus encore la complexité de nos environnements économiques. Habitudes et usages des clients renouvelés, innovations technologiques, dématérialisation, infobésité, nouveaux acteurs sur les marchés, fake news… L’instabilité a progressé au fur et à mesure que l’horizon était transfiguré. Et le radar de Francis-Joseph Aguilar de redevenir un instrument plus que nécessaire pour mieux se diriger dans cet environnement volatil…


Un nouvel outil au service des organisations de taille moyenne

Faisant partie des leaders français des éditeurs de solutions de veille à destination des organisations privées et publiques, KB Crawl a pleinement conscience de ces enjeux qui pèsent sur les ETI, PME et TPE. C’est pour cette raison que KB Crawl a lancé KB Access, une solution spécifiquement dédiée aux organisations petites et moyennes. Celle-ci offre une alternative sur mesure aux structures agiles, en complément de KB Suite, solution proposée aux grandes entreprises depuis de nombreuses années et qui a fait ses preuves. Elle constitue un moyen incontournable pour qui tente de tracer sa voie dans l’environnement en transition devenu notre quotidien.

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Un jour un métier

Emmanuel BROIS, 42 ans travaille chez KB Crawl depuis 2006 où il a commencé en tant que développeur puis a accédé au poste de responsables du support.


Quel est votre parcours scolaire ?

Après mon Bac, j’ai été diplômé d’un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle puis j’ai poursuivi mes études à Toulouse pour devenir Technicien Supérieur en Radiofréquence, ma première passion.


Quelle est a été votre expérience avant KB Crawl et comment avez-vous connu la veille chez KB Crawl ?

Ma première expérience était dans la radiocommunication professionnelle, notamment pour les réseaux pompiers.

Puis j’ai souhaité m’orienter vers les métiers du développement informatique, plus diversifiants et prometteurs. Dans la vallée du Rhône et la Côte d’Azur, je travaillais comme développeur sur automates industriels et applications windows.

Arrivé en région parisienne, KB Crawl m’a recruté en tant que développeur pour prendre le relais de l’équipe sur la version 3 du Crawler. 

J’ai découvert à ce moment-là le monde de la veille, et commencé à être en relation directe avec les utilisateurs de nos outils.


Pourquoi KB Crawl ?

Le fait de participer à une nouvelle aventure prometteuse en utilisant l’outil Internet était pour moi une évidence en 2006, lorsqu’on m’a proposé ce poste.

La recherche automatisée sur Internet n’était qu’à ses débuts, et comme dans toutes mes précédentes expériences professionnelles, c’était la passion de la nouveauté et du service qui était moteur pour moi.


Quelles sont vos fonctions en tant que Responsable du Support ?

Avec mes collègues au support technique, je suis en contact avec les utilisateurs de nos différents outils et notamment pour les sujets les plus techniques. Le sens du service est très valorisant à ce poste.

Je participe également à la maintenance de nos deux datacenters, avec des déplacements réguliers sur site, afin d’assurer à nos clients un accès continue et sécurisé aux outils qu’ils utilisent au quotidien.


Quelles sont les missions qui vous plaisent le plus dans le poste de Responsable du Support ?

Le fait d’apporter des solutions techniques à nos clients, et de participer à l’évolution de nos solutions est passionnant à ce poste.


Pouvez-vous décrire une journée « type » d’un Responsable du Support ?

Chaque jour étant différent, il n’y a pas de journée type. Il peut y avoir des journées plutôt calmes, donnant le temps de rédiger de la documentation technique interne et d’autres journées où les urgences s’enchainent au support technique avec le traitement du problème et la communication avec les clients.


Quels sont les qualités d’un Responsable du Support chez KB Crawl ?

Le sens de l’écoute et l’initiative sont très importants à ce poste. Il faut également être polyvalent et ne pas avoir peur de passer d’un sujet à un autre rapidement. 

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Newsletter mai 2022

EDITO

Les crises qui se succèdent actuellement, et tout particulièrement la guerre survenue aux portes de l’Europe depuis le mois de février dernier, ont des conséquences nouvelles et majeures sur les PME. Amenées de par leur statut et leur taille à opérer des changements rapides en fonction du contexte, celles-ci sont placées devant un fort enjeu stratégique. Dans ces moments d’incertitude, il ne faut surtout pas opérer un repli sur soi. Au contraire, il convient de se mettre aux aguets, d’intégrer le fait que la situation risque de durer, de réfléchir de manière active et collective aux moyens d’anticiper et de tirer le meilleur parti de ce qui est en train de se nouer. En l’espèce, la veille stratégique constitue un exercice intéressant… et surtout nécessaire.

Arnaud MARQUANT


ZOOM SUR…

  • SAVE THE DATE  – WEBINAR :

📅 Jeudi 16 juin 2022

⏰ 10h00 à 11h00 AM

👉 “La veille dans un contexte de transition mondiale : une nécessité pour les PME grâce à KB Access”

👥 Intervenants : Eric Bertoletti, Responsable Business Développement chez KB Crawl SAS et avec Laura Costamagna, Consultante-Formatrice en Intelligence Économique chez KB Crawl SAS 🌐

 

 

  • Regarder dès maintenant notre replay sur “Une veille performante doit être collaborative grâce à KB Suite” :

L’ASTUCE DU VEILLEUR

La veille collaborative

La veille collaborative permet de surveiller plus efficacement l’information. L’option de « collaboration » permet à plusieurs experts de travailler sur une seule plateforme. Structurer et diffuser le contenu de veille est peut-être la mission de quelques personnes, mais la proposition de contenu est l’affaire de tous. Les systèmes de collecte et de diffusion de contenu se doivent donc d’être collaboratifs pour intégrer la connaissance du plus grand nombre. Pour les détenteurs de KB Suite, vous pourrez désormais créer des groupes collaboratifs afin de réunir vos utilisateurs dans des groupes thématiques où ils pourront échanger dans un forum. Il sera également possible d’activer un module de chat entre les utilisateurs et leur permettre de contacter les veilleurs en un clic, suggérer des articles, remonter des informations terrain et aussi de participer à la veille. L’objectif final étant de maximiser la pertinence des informations recueillies sur le web.

L.T


DECRYPTAGE

Externalisation de la veille : une solution avantageuse 

Alors que depuis de nombreuses années l’intelligence économique cherche à se faire une place dans les entreprises, il n’existe pas aujourd’hui d’étude fiable sur le nombre d’organisations dotées d’un système de veille en interne. Pourtant nous savons qu’un accès à l’information permet d’anticiper les actions stratégiques et de ne plus simplement réagir aux soubresauts du marché.

Par manque de temps, de ressources humaines et financières ou parfois par manque de connaissances, les entreprises n’initient pas la veille en interne. L’équation à résoudre ne semble pas aisée : équilibrer le bénéfice de maîtriser une information stratégique avec la conservation de la maîtrise des coûts. Il existe pourtant une manière simple de mettre en mouvement ce processus : externaliser sa veille.

Tout d’abord le gain de temps

Certes, à l’origine de votre projet, il faudra réaliser le cadrage avec les équipes de veille choisies ce qui veut dire une préparation rigoureuse du projet en amont. Mais les experts ne perdront pas de temps à aller chercher les informations et à maîtriser des outils qu’ils pratiquent au quotidien pour former leurs utilisateurs. Vous vous focalisez sur les informations reçues et les actions à mener sans vous noyer dans des tonnes d’informations venues de multiples canaux.

Maîtrise des coûts

Les organisations n’ont pas toujours les capacités financières pour supporter une cellule de veille à plein temps. Hormis le personnel, il faut prévoir les outils, voir les abonnements dans certains cas. Externaliser la veille va vous permettre de gérer finement votre budget. Vous pouvez par exemple commencer par des missions ponctuelles sur la surveillance de votre marché ou de certains de vos concurrents et ensuite étendre les missions afin de disposer d’une information stratégique tout en gardant une entière flexibilité sur vos dépenses.

Le conseil des professionnels

Les équipes de veilleurs professionnels savent comment et où aller chercher de l’information pertinente pour votre organisation. Ils ont un regard et une expertise différente de la vôtre. Celle-ci ne se limite pas à une gamme de produits, une liste de concurrents, une vision d’un marché mais s’enrichie chaque jour de l’apport que chaque client, chaque domaine, chaque marché tout en gardant un œil précis sur votre demande et votre cahier des charges. Ainsi, ils peuvent vous proposer de modifier ce plan de veille si sa pertinence venait à se modifier de façon trop importante.

Un obstacle : la confidentialité des informations

Les experts doivent assurer l’entière confidentialité des données et ne rien mutualiser dans les outils qu’ils utilisent. Il s’agit d’un sujet sensible et la signature d’un accord de confidentialité est souvent un bon moyen de cadrer les choses.

Conclusion

Externaliser sa veille n’est donc pas une solution de secours mais une façon de maîtriser ses coûts tout en captant l’information pertinente pour agir !

Arnaud MARQUANT 

Directeur des opérations et DPO de KB Crawl SAS

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KB Suite : Une veille performante doit être collaborative !!

Découvrez comment une veille performante doit être collaborative grâce à KB Suite.

Questions – Réponses :

Concernant la partie collecte de l'information des magazines (PDF) auxquelles un organisme est abonné, la collecte se fait automatiquement via des API, plug-in ... ou bien manuellement en l'important dans la plateforme à chaque envoi ?

La solution KB Suite permet de surveiller et collecter de manière automatique les documents électroniques rattachés aux pages web placées sous surveillance (Document PDF et de la suite MS Office). Par ailleurs, vous pouvez manuellement ajouter des documents PDF que vous souhaitez partager au sein de la plateforme de diffusion (Platform), soit sous forme de fichier joint à vos publications, soit directement au sein d’une liseuse PDF pour un accès direct par vos destinataires.

Pouvez-vous nous préciser comment sont gérés les droits d'auteurs et comment ils sont reversés aux ayants-droits ?

Depuis novembre 2018, le CFC et KB Crawl ont conclu un accord visant à permettre aux clients de KB Crawl d’exercer leur activité de veille en toute légalité. En application des dispositions de l’article L. 122-4 du Code de la propriété intellectuelle, le CFC autorise KB Crawl SAS à procéder à la reproduction d’œuvres, dans les limites et conditions définies par le contrat entre le CFC et KB Crawl SAS, à savoir :

– Après avoir procédé à l’exploration et à la collecte des ressources présentes sur le web, KB Crawl est autorisé à extraire, indexer, stocker et reproduire les œuvres en tout ou partie sur un support informatique, afin de lui permettre de réaliser sa prestation de veille web.

 

Œuvres concernées :
Les autorisations accordées aux termes du contrat passé entre le CFC et KB Crawl visent les œuvres dont la liste figure au Répertoire Web Prestataires du CFC.

C'est le client qui fait la déclaration sur l'honneur sur la quantité d'articles diffusés ?

Si vous souhaitez partager le contenu intégral des articles et si vous ne disposez pas d’un contrat « Panorama Presse » avec le CFC, oui, il faudra déclarer vos diffusions pour vous mettre en conformité.

Une connexion à une application métier type intranet est-elle possible (solution Jalios) pour diffuser la veille ?

L’utilisation de l’API disponible au sein de la solution KB Suite permet le partage et la diffusion sur des solutions tierces, dont les solutions de type RSE comme Jalios.

Envisagez-vous une intégration de KB Suite avec Office 365 ?

Il est possible, en adaptant l’API KB Suite, de pousser des contenus vers des applications Office 365, mais à ce stade, il ne s’agit pas d’une intégration parfaite.

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Pourquoi il est devenu primordial pour les collectivités de s’investir dans la veille territoriale

La veille territoriale permet d’améliorer l’attractivité locale et d’accompagner les politiques publiques d’aménagement du territoire. Elle constitue un précieux recours pour les collectivités et agences publiques : Régions, Départements, CCI, agences de développement…

Longtemps minorée, la veille territoriale menée par les collectivités locales et les agences de développement publiques ou para-publiques prend aujourd’hui une place prépondérante dans la mise en place de la stratégie territoriale que les élus y déploient. Cette veille joue un rôle fondamental dans la redynamisation de l’attractivité locale et permet notamment d’accompagner les entreprises du tissu économique des territoires – depuis le grand groupe jusqu’aux commerçants locaux.

Très concrètement, cette veille a pour vocation d’aider les structures publiques (intercommunalités, départements, agences de développement ou d’urbanisme, offices du Tourisme, Chambres de commerce et d’industrie…) à valoriser leur territoire grâce à la surveillance des acteurs locaux, des initiatives économiques et sociales qui sont menées. Elle est souvent perçue comme l’équivalent de la veille stratégique pour les acteurs publics et vient consolider d’autres veilles : veille usagers, veille juridique et réglementaire, veille sectorielle, etc.

Un tel besoin d’information est essentiel au sein des collectivités. Il permet de mieux accompagner les agents dans la bonne conduite de leur métier, de les aider dans le cadre du déploiement d’une nouvelle politique publique ou d’une réforme par exemple. Une veille territoriale efficace permet de proposer des flux d’information thématiques, lesquels pourront par la suite être partagés par les collectivités elles-mêmes auprès de leurs partenaires naturels : agences d’Etat, monde associatif notamment.  


La marche à suivre pour une veille efficace

Les sources à surveiller lors d’une veille territoriale sont multiples. Les structures publiques doivent sélectionner un panel complet des canaux à leur disposition, à commencer par la presse locale et spécialisée. Mais ce n’est pas tout. Elles doivent rester aux aguets en ce qui concerne l’ensemble des entreprises présentes sur leur territoire, ainsi que le tissu associatif qui y vit. Il est aussi nécessaire de consulter fréquemment les sites web des acteurs institutionnels (INSEE,  structures spécialisées telles qu’Airparif en Ile-de-France), les bases de données juridiques, les forums et les sites web d’avis centrés sur le bassin de vie et le bassin d’emploi.

En termes de thématiques à surveiller, la veille territoriale se focalise plus particulièrement sur quatre axes : l’écoute des usagers et des entreprises, les évolutions réglementaires et normatives, les retours d’expériences et la cartographie des acteurs et des projets.


Les enjeux de la veille territoriale

Pour les structures publiques, s’investir dans une veille territoriale complète permet de maîtriser l’environnement proche et d’appréhender les enjeux locaux (départementaux, régionaux, liés aux bassins d’emploi et de vie), en saisissant les tenants et aboutissants des décisions des acteurs locaux pouvant avoir un impact sur la stratégie des collectivités d’aménagement et de développement. Elle articule plusieurs niveaux d’échelle : locale, régionale, nationale… voire européenne.

Avoir une bonne maîtrise de ces éléments passe par l’identification des projets en amont. Déterminer en avance les initiatives d’aménagements, de création ou d’implantations d’entreprises permet de cerner les grandes tendances. Mesurer les impacts du contexte sur les principaux secteurs économiques qui fondent l’identité du territoire se révèle également stratégique. Les collectivités peuvent ainsi déceler les évolutions économiques, sociales, techniques et écologiques de la région, pour ajuster les aménagements environnementaux nécessaires, la plupart du temps en synergie avec les décideurs économiques.


Un cercle vertueux grâce à la veille

Cette préparation en amont permet aux structures publiques de veiller au bon équilibre de la vie locale en harmonisant les pratiques et les offres disponibles tout en confrontant les ambitions de chaque acteur du territoire. Il s’agit également de veiller à la bonne tenue d’un « cercle vertueux », lequel se signale par l’interdépendance entre la bonne santé économique d’un territoire, l’offre de logements et d’aménités urbaines que l’on y trouve et les dynamiques démographiques qui s’y déploient. Une émulation qui permettra à un bassin d’emploi d’être particulièrement attractif, concurrentiel vis-à-vis de ses voisins, et ambitieux au plan de son développement.

Toutes ces actions simultanées permettent aux collectivités de valoriser leur territoire et de susciter de l’intérêt des milieux économiques comme des investisseurs. Sur le long terme, la veille territoriale publique met en lumière les attraits de la région, dans une logique de marketing territorial qui, au moment où une nouvelle loi sur la décentralisation est en gestation, revêt toute son importance.

La veille dans le secteur public répond donc à un besoin de fond. Le partage de la connaissance et des savoirs permet d’obtenir plus d’efficacité pour les agents et leurs partenaires quotidiens, mais surtout de contribuer efficacement au développement territorial. Un objectif essentiel pour l’ensemble des collectivités locales.

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La veille territoriale : un champ éminemment stratégique pour les entreprises

Pour les entreprises, la veille territoriale relève d’un impératif stratégique. Projets d’aménagement, données sociales, économiques, politiques ou environnementales… Ces éléments sont incontournables tant pour les organisations qui souhaitent s’implanter sur un nouveau bassin d’emploi que pour celles qui continuent de s’y déployer.

Le propre de la France des territoires est qu’elle est toujours en mouvement. Évolutive dans ses politiques publiques, parfois changeante socialement, économiquement et politiquement, elle se révèle de ce fait difficile à cerner, notamment pour les entreprises. Qu’il s’agisse de celles qui y sont implantées ou de celles qui envisagent de l’être, le territoire demeure un champ que seule une veille rigoureuse permet de pénétrer.


Une veille prioritaire sur l’aménagement du territoire

Comment structurer cette action de veille ? Sur ce point, il convient d’abord et avant tout de demeurer très au fait des projets d’aménagement prévus par les opérateurs publics et para-publics. Des lignes de transport sont-elles en réflexion dans la région sur laquelle l’entreprise est localisée ou au sein de laquelle elle envisage de s’installer ? Des ZAC (Zones d’activités concertées) sont-elles en gestation ? De nouveaux quartiers sont-ils en construction ? Comment se structure la politique économique locale ? Quels sont les établissements d’enseignement supérieur qui (s’il y en a) s’y implantent, voire les nouveaux diplômes qui se trouvent proposés aux étudiants ? Large, cette veille sur l’aménagement du territoire est primordiale pour des entreprises qui recrutent, souhaitent attirer de nouveaux talents et surtout les conserver. Impossible en effet de séduire des familles avec enfants si les aménités urbaines – écoles, collèges, lycées, parc de logements, lieux de culture et de loisirs, commerces de proximité, etc. – ne sont pas au rendez-vous. Difficile également d’aller de l’avant si le bassin d’emploi se révèle sous-dimensionné. Illusoire encore de miser sur un territoire dont le maillage en transports publics serait insuffisant…


Débusquer des informations qualitatives complémentaires

Il est également intéressant de constater combien cette action de veille territoriale présente des éléments de singularité selon que l’on se place du point de vue d’une entreprise qui envisage de s’implanter sur un nouveau territoire, ou d’une organisation qui s’y trouve déjà.

Dans le premier cas, outre les projets d’infrastructures et de superstructures susmentionnés, il serait intéressant d’aller débusquer des éléments complémentaires. Quelle est, par exemple, la politique environnementale engagée, voire défendue par le préfet ? Cette dimension qualitative est particulièrement importante pour les installations dites ICPE (installations classées protection de l’environnement). Quelle est l’offre de santé publique ? Cette information intéressera notamment une industrie dont la présence d’un hôpital à proximité offrira des garanties en cas d’accidentologie. Est-ce que la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) est dynamique ? Existe-t-il des clubs d’entrepreneurs locaux ? Ces questions mobiliseront particulièrement les organisations en quête de sous-traitants ou de co-traitants, dans une logique de supply chain. Qui sont les élus locaux, et de quelle manière envisagent-ils le développement économique ? Là encore, ces aspects qualitatifs permettront d’ajuster au mieux un choix d’implantation.


Surveiller les évolutions en cours

Les entreprises qui se trouvent déjà implantées sur un territoire ne sont pas en reste. Pour ces dernières, il sera opportun d’identifier et de surveiller en permanence les nouveaux entrants, dans une perspective de développement de clientèle. Comment évolue la concurrence ? Voilà bien un point majeur. Il sera également important que ces organisations se tiennent informées des évolutions en cours, que celles-ci soient économiques, sociales ou politiques. Le fait que la population d’un territoire commence à décliner (vieillissement, solde migratoire négatif) devra par exemple alerter un CoDir : ce signal faible est souvent annonciateur d’une stagnation, voire d’une inflexion économique du bassin d’emploi. À l’inverse, la naissance sur un territoire d’un festival de musique, d’une compétition sportive nouvelle ou d’un salon professionnel permettra à une entreprise d’adapter sa stratégie de communication et ses actions marketing à ces événements nouveaux.

On le perçoit bien : si la veille présente des enjeux différents pour les entreprises, si elle se déploie à des échelles plurielles, elle demeure l’alpha et l’oméga de toute action stratégique, dont la finalité ultime demeure la conquête de clients. Dans ce contexte, il est impératif que les entreprises disposent en temps réel de la connaissance la plus fine de leur environnement territorial. Centres commerciaux, industries, plateformes logistiques, associations professionnelles, PME : tout le monde est concerné, alors même que les informations sur chaque territoire sont assez disparates.

Un tel éclatement des données locales est à prendre en considération : compte tenu de cet éparpillement et de la nécessité à bien croiser les informations, il est aujourd’hui nécessaire de disposer d’une solution de veille adaptable, évolutive, démultipliée par l’Intelligence Artificielle (IA) et le Machine Learning. Maîtriser la complexité territoriale est à ce prix.

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Les exigences nouvelles de la veille stratégique : trois évolutions à surveiller

La pratique de la veille concurrentielle, informationnelle ou stratégique connaît actuellement des évolutions importantes. Trois d’entre elles sont à signaler : l’exigence d’interopérabilité, le fait que la veille concerne désormais divers acteurs de l’entreprise et les perspectives d’externalisation.

La phase d’accélération de la digitalisation que nous connaissons a d’importants effets sur la collecte et le traitement de l’information et donc sur la pratique de la veille. Plus massive, plus diversifiée, l’information réellement stratégique devient également plus difficile à débusquer. Si l’apport de l’intelligence artificielle permet, dans une certaine mesure, de segmenter et d’ordonner ces données, la diversité des sources a des conséquences sur la pratique de la veille et sur les exigences que les solutions de veille doivent être en mesure de satisfaire. Trois axes méritent d’être mis en perspective.


Vers une meilleure interopérabilité

La recherche d’interopérabilité dans les outils est la première évolution que nous observons actuellement. L’expérience montre que les fournisseurs de solutions de veille sont de plus en plus amenés à dialoguer avec des clients dont les outils déjà en place sont très diversifiés, avec des abonnements spécifiques à des bases de données qui le sont tout autant. Certaines organisations peuvent également être dotées d’outils de traitement de l’information. En bout de chaîne, nous retrouvons même différents canaux de partage de l’information, avec différentes plates-formes… Face à ce défi de la diversité, il s’agit de mettre en place, au sein même des organisations, des lieux où peuvent être partagées et échangées les informations dans toute leur diversité. Demain, il faudra donc que soient proposés des outils satisfaisant de façon native à cette exigence d’interopérabilité. Une solution de veille « pure », c’est-à-dire unique, n’est en effet plus suffisante : elle doit pouvoir communiquer avec d’autres outils d’analyse. Du côté des organisations, l’efficacité et le temps gagnés peuvent être conséquents.


Les solutions de veille doivent répondre aux exigences de différents acteurs dans l’entreprise

Autre évolution des pratiques de la veille au sein même des structures privées comme des organisations publiques : la veille n’est plus exclusivement réservée aux professionnels de l’information. Les documentalistes, s’ils demeurent les veilleurs historiques des organisations et assurent le rôle d’experts dont elles sont besoin, ne sont plus les seuls à faire de la veille. Chargés d’études, marketeurs, managers, directeurs financiers, DRH, juristes… de nombreux métiers intègrent la veille comme tâche inhérente à leur fonction, ce qui là encore implique un partage de l’information et un travail collectif. Pour toutes les personnes engagées dans un processus de veille, l’enjeu est de mettre à leur disposition des outils simples, intuitifs, faciles d’accès. Tendre vers une prise en main plus aisée des outils de veille est un enjeu majeur qui répond à une évolution du marché. Il s’agit d’un impératif stratégique. En effet, favoriser l’accès à l’information et développer la dimension collaborative accélère la création de valeur au sein des entreprises. Il est impératif que la fonction veille puisse s’enrichir, devenir plus pertinente et faciliter la prise de décision finale. Dans de nombreuses solutions techniques, cette dimension collaborative est prévue : sachons l’améliorer encore un peu plus.


L’externalisation doit être rendue possible

Là également, le marché est en train d’évoluer et certaines organisations ont réalisé que leur dispositif de veille pouvait gagner en efficacité à la fois pour des raisons techniques, humaines et financières. Certains signaux montrent que l’on s’oriente vers une externalisation plus poussée et que cette pratique mérite a minima d’être considérée. Nous l’observons davantage qu’auparavant : certains acteurs de l’entreprise font actuellement le choix stratégique de ne pas allouer de façon permanente de moyens humains propres à la veille informationnelle et stratégique, ceci afin de recentrer leurs équipes sur leur cœur de métier. Pour les sociétés éditrices de solutions de veille, il y a là une évolution à prendre en compte afin d’être en mesure de proposer un service de veille personnalisé, flexible et efficace. Ce service pourra intégrer une pré-analyse des données collectées, dont le client pourra être destinataire afin d’alimenter l’analyse détaillée par les professionnels de l’entreprise.

Nous sommes très attachés à cette dimension de service externalisé à forte valeur ajoutée dans la mesure où elle place chaque acteur, chaque être humain, au-dessus des tâches purement techniques. En cela, parce qu’elle fait de la technique un moyen et non une fin.

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Banques & assurances : une veille de plus en plus externalisée

Le secteur de la banque et de l’assurance a récemment opéré de profonds changements de nature organisationnelle. La structuration de la fonction veille s’en trouve impactée : plus diversifiée, elle est également de plus en plus externalisée. Une tendance de fond qui pourrait peut-être toucher d’autres secteurs à l’avenir.

Les évolutions du contexte socio-économique ont récemment amené certains secteurs à repenser leurs organisations internes. C’est notamment le cas de la banque et de l’assurance, dont les services ont progressivement été reconfigurés en se démultipliant. De tels changements ont des impacts notoires en termes de veille, qu’il s’agisse de la structuration de celle-ci, du niveau d’information obtenu et, bien sûr, des coûts à consentir. 


Une multiplicité de services en évolution permanente

Évolution des besoins oblige, les groupes internationaux de services bancaires et financiers ont ces dernières années multiplié leurs offres de services à destination d’une clientèle variée. Qu’il s’agisse des particuliers ou des professionnels, tout le monde est concerné. Le secteur de la banque et de l’assurance est ainsi devenu pluridisciplinaire : s’y côtoient les banques de détail, d’investissement, de financement, de gestion d’actifs, d’immobilier, de leasing ou d’assurance. Cette organisation renouvelée aboutit actuellement à une segmentation interne des entreprises bancaires et d’assurance en plusieurs populations. Elle multiplie également les besoins en termes de veille, lesquels peuvent tout autant être partagés entre plusieurs services de l’organisation, que spécifiques.


Une veille de plus en plus diversifiée

Ces éléments ont d’importantes répercussions sur la manière d’appréhender la veille. Les axes de cette dernière sont désormais nombreux, en lien avec les évolutions de l’éco-système. Quatre d’entre eux sont ici à mentionner tout particulièrement. 

La veille règlementaire est le premier axe. Nouveaux textes, évolutions de la loi, jurisprudence à surveiller, et ce dans de multiples secteurs, dans des pays différents… Cette veille constitue un socle incontournable. 

La veille de marché est également centrale. Grâce à elle, les équipes dédiées peuvent suivre l’évolution des besoins et des attentes de leurs clients. C’est le cas par exemple des banques mobiles, et plus largement de toutes les transformations digitales inhérentes à la fluidification sécurisée des transactions et des opérations. 

La veille concurrentielle joue par ailleurs un rôle important. Dans le champ bancaire, elle est devenue d’autant plus impérieuse que le secteur assiste à l’essor sans précédent des banques en ligne comme des néo-banques – lesquelles proposent des offres renouvelées sur les moyens de paiement comme de crédit. 

Enfin, il convient de mentionner ici la veille innovation. Son but est d’identifier les FinTechs qui proposent des nouveautés telles que des plateformes de financement participatif, des systèmes de virement de petites sommes entre particuliers ou encore l’essor de la technologie mobile comme moyen de paiement (du téléphone à la montre connectée !).


Des services de veille de plus en plus externalisés

Morcelées, ces approches s’accompagnent de besoins nouveaux et spécifiques. C’est ainsi qu’afin de mieux répondre aux finalités de l’organisation, de plus en plus de groupes choisissent d’externaliser leur système de veille. Les équipes de direction souhaitent ici décloisonner cette fonction tout en alimentant plus qualitativement et plus fortement leurs équipes internes. Pourquoi ce choix ? L’externalisation de la veille répond en réalité à deux catégories de problématiques.

D’une part, elle s’affranchit du cloisonnement en silos qui prévaut classiquement au sein des organisations bancaires et d’assurance. Une plateforme de veille suffisamment simple et puissante garantit le meilleur niveau d’exhaustivité et de réactivité, et ce pour chacun des secteurs d’activité concernés. Elle permet de placer les différents axes de veille entre les mains d’équipes de consultants professionnels, lesquels vont travailler de manière transverse pour l’entreprise cliente. L’information récupérée provient d’une multitude de sources et traite de très nombreux sujets et métiers. Elle est pré-classée de manière automatique, avant que les équipes de curateurs n’interviennent et ne l’améliorent. Des newsletters sont également générées, poussant des informations ciblées et thématisées à des populations internes triées sur le volet. Les outils peuvent même aller jusqu’à être segmentés en sous-plateformes, chacune étant propre à chaque équipe métier.


Donner le même niveau d’information à tous les collaborateurs

Seconde problématique à laquelle l’externalisation de la veille répond : donner le même niveau d’informations à l’ensemble des collaborateurs. Dans le secteur de la banque et de l’assurance, décideurs et analystes doivent en permanence s’alimenter en informations spécifiques et transverses. Il est ainsi essentiel qu’une plateforme de veille réponde à plusieurs objectifs : permettre à chaque lecteur de consulter des informations qui concernent son corps de métier, faciliter l’accès à des informations horizontalisées (et ainsi permettre aux collaborateurs de communiquer entre eux) et enfin proposer des outils d’analyse à chaque lecteur afin d’identifier les dernières tendances. Réalisés grâce une application mobile et des alertes mails, ces objectifs convergent vers la transformation de données en décisions stratégiques.

Gestion du portefeuille client, digitalisation de la relation avec celui-ci, repérage des tendances du marché – notamment des signaux faibles –, progression des cryptomonnaies… Les organisations bancaires et assurantielles ont récemment vu évoluer leur rapport à la veille. Automatisée grâce à l’Intelligence Artificielle et au Machine Learning, cette veille est également de plus en plus externalisée, le tout dans un cadre sécurisé et respectueux des règles de la confidentialité. Dans quelle mesure assiste-t-on ici à une tendance de fond appelée à essaimer au-delà des secteurs de la banque et de l’assurance ? 

Les paris sont ouverts. 

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